Envoi de documents pour la composition du prochain numéro du Devoir.

A lu la carte postale de Lucy Latter du 7 août et lui souhaite de belles vacances. Émilie et Jeanne Dallet débordées de travail pour la préparation de la fête de l'Enfance et Marie Moret occupée par Le Devoir. Recommandation d'ouvrage sur la psychologie éducative : informe qu'Émilie Dallet se renseigne ; la référence est notée en post-scriptum. Envoie un exemplaire du numéro d'octobre 1895 du journal Le Devoir, dans lequel Marie Moret fait référence à un article publié page 620 [une note bibliographique sur les Annales des sciences psychique].

Envoie ses meilleurs vœux à la famille Dossogne. Émilie et Jeanne Dallet en pleine préparation de la fête de l'Enfance. Marie Moret s'excuse pour le laconisme de sa correspondance : ne pouvant écrire que le matin sous peine de faire des insomnies, elle se concentre sur son travail pour Le Devoir.

Accuse réception des ouvrages commandés le 30 juillet 1896. Commande le numéro du Journal des économistes où parait une étude d'Henri de Varigny. Demande l'adresse de J. Novicow.

Précise à Émile Acker qu'il faut mentionner « Vve Godin au Familistère » dans l'adresse d'expédition pour éviter la confusion avec les autres veuves Godin de Guise. Envoie un chèque de 37,35 F pour la commande de 20 ramettes de papier pelure collée et satinée et de plusieurs fournitures de bureau et matériels d'écriture.

Annonce l'envoi d'un chèque de 37,35 F à Émile Acker.

Envoie un billet de banque de 100 F à titre de souscription pour la statue de Charles Fourier et annonce qu'elle recommandera la question aux lecteurs du Devoir dans le prochain numéro.

Envoi de documents pour la composition du prochain numéro du Devoir : Veuve Laporte en possession de toutes les matières du sommaire du numéro d'août 1896.

Annonce l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly.

Envoie deux ouvrages dont elle a parlé à monsieur Landry l'hiver dernier à Nîmes. Annonce la parution de plusieurs articles dans Le Devoir : l'article de Fabre sur la concurrence asiatique, l'annonce de la parution d'un ouvrage de monsieur de Rochas et le « résumé de l'essai de représentation du travail par les groupes, unions de groupes et conseils d'union. 1877-1879 » dans les « Documents pour une biographie complète de Jean-Baptiste André Godin ».

Passe commande de plusieurs produits d'hygiène : sirop antiscorbutique, ammoniaque, vinaigre de Pennès, eau dentifrice de Raspail et eau de Vichy.

Remercie James Johnston pour la photographie de Robert Owen mais il est trop tard pour qu'elle figure dans la brochure de Fabre « Un socialiste pratique : Robert Owen », dont Marie Moret lui en envoie un exemplaire. Sur le décès de Miss Martyn qui « nous avait laissé le plus pur, le plus charmant souvenir. » Informe qu'elle transmettra à Fabre, « très versé dans ces questions », la demande de Johnston concernant l'existence à Paris d'entreprises similaires à celles de Leclaire ou du Familistère. Marie Moret a rappelé à l'Association coopérative du Familistère la demande de James Johnston. Remercie Johnston de sa proposition d'envoi d'un journal anglais mais en reçoit déjà à titre d'échange avec Le Devoir. Souhaite un bon voyage à Lisbonne et Madrid à Johnston et à sa fille.

Envoie un chèque de 31 F pour solder la commande de plusieurs produits d'hygiène.

Réponse à la lettre de Jules Magnier du 26 août 1896 : Marie Moret ne peut rien ajouter de plus à la charge de ses travaux et de sa correspondance.

Annonce l'envoi d'un chèque de 31 F à Fumouze frères.

Presse l'envoi de la commande du 16 août 1896.

Demande l'envoi d'échantillons de velours pure laine noire ou loutre.

Les bottines vernies reçues sont défectueuses : il n'y a pas assez d'œillets de lacet pour s'ajuster correctement sur le pied. Passe commande d'une nouvelle paire de bottines dont elle donne les consignes de confection : insiste sur le nombre et le rapprochement des œillets.

Passe commande de pots de miel du Gâtinais, de sirop antiscorbutique et d'une boite de pilules similaire à celle jointe à la lettre.

Envoie un billet de 50 F pour la rémunération de Sophie pour le mois d'août 1896. Déplore que le petit jardin ait été abîmé. Émilie et Jeanne Dallet aux préparatifs de la fête de l'Enfance. Demande à Sophie, si Fabre est rentré à Nîmes, de lui présenter ses meilleurs souvenirs et de lui dire qu'elle lui a envoyé une lettre à Corbarieu. Remercie Sophie Quet des renseignements sur le bois et les confitures d'abricot.

Envoie 1,45 F en timbres-poste pour solder la facture du 28 août 1896 ainsi qu'un appoint de 0,40 F pour le renvoi des crayons Faber 6B reçus contre les mines Faber 6B commandées. Retourne les deux douzaines de crayons reçus dans une caisse en bois ainsi qu'un étui vide de mines Faber 6B.

Envoie les épreuves corrigées du prochain numéro du Devoir.

Marie Moret demande l'encaissement des arrérages de ses 379 obligations Suez 3,50 % 1ère et 2ème séries, dont elle envoie les certificats de dépôts d'un montant de 2 550 F.

Demande de renseignements concernant la procédure de transfert de ses titres à la Banque cantonale de Berne à un tiers.

Remercie Jaluzot et Cie pour les échantillons de lainages reçus mais ils ne correspondent pas vraiment à ce qu'elle souhaite : elle leur envoie une bribe d'étoffe nuance loutre pour modèle.

Demande de renseignements concernant la confiance que mérite la Banque cantonale de Berne et sa solvabilité.

Demande le texte du discours prononcé par Dequenne [lors de la fête de l'Enfance] du dimanche précédent (6 septembre 1896) pour qu'il soit reproduit dans Le Devoir.

Envoie un chèque de 197 F pour solder la facture du 5 septembre 1896. Accuse réception de l'exemplaire du n° 631 du Devoir.

Annonce l'envoi d'un chèque de 197 F à Veuve Laporte.

Demande l'envoi de 2 000 F en billets de banque.

Remercie la banque d'avoir répondu à sa demande de renseignements concernant le transfert de titres à un tiers. Au sujet du transfert des titres bancaires de Marie Moret en cas de décès : Émilie et Jeanne Dallet sont ces seules héritières, elle n'a pas d'autres parents ; les certificats de décès sont, comme en Suisse, délivrés par un notaire ; à Guise, le notaire de Marie Moret est Aimé Flamant, également maire de Guise. Un certificat de propriété délivré par Aimé Flamant en sa qualité de notaire sauvegarderait pleinement sans autre formalité la responsabilité propre de la banque. Marie Moret demande à ce que toute démarche soit facilitée pour Émilie et Jeanne Dallet si elle venait à décéder.

Envoi de documents pour la composition du numéro de septembre 1896 du Devoir.

Sur une modification à apporter dans le compte-rendu de la fête de l'Enfance qui paraitra dans le prochain numéro du Devoir.

Réponse à la lettre de madame Contadeur du 17 septembre 1896 : Marie Moret n'est pas la directrice du Familistère, elle ne peut y faire rentrer madame Contadeur. Celle-ci la confond probablement avec Esther Lemaire car Marie Moret n'a jamais connu monsieur Contadeur bien qu'elle lui adressait Le Devoir car elle le savait sympathique à l'idée du Familistère.

Demande de renseignements concernant la confiance que mérite la maison de banque Offroy, Guiard et Cie et sa solvabilité.

Accuse réception des bottines commandées et envoie un chèque de 53,85 F pour solder la facture. Informe que le numéro indiqué sur les bottines ne correspond pas au numéro indiqué sur la facture. Commande une nouvelle paire de bottines exactement semblables et donne les consignes de confection.

Remercie la banque de l'envoi des 2 000 F et annonce l'envoi d'un chèque de 53,85 F à Henry Herth.

Demande si Hatton-Carretier vend encore l'étoffe noire imperméable dont elle joint un échantillon à la lettre : quelle est sa largeur et son prix ?

Sur les nombreuses corrections des épreuves du prochain numéro du Devoir.

Retourne les épreuves corrigées du prochain numéro du Devoir ainsi que le complément des matières à composer.

Retourne les épreuves corrigées du prochain numéro du Devoir et insiste sur la deuxième série de corrections de la page 604.

Envoie un chèque de 19,35 F pour la commande d'un mètre de tissu granite noir imperméable et un mètre de tissu imperméable noir dont elle retourne des échantillons.

Envoie un chèque de 18,95 F pour la commande de plusieurs produits d'hygiène : élixir ozoné, pommade au goudron de Norvège, vaseline boriquée, Le vrai coricide, camphre.

Annonce l'envoi de 2 chèques : l'un de 18,95 F à Fumouze frères et l'autre de 19,35 F à Hatton-Carretier.

Retourne les épreuves finales du numéro du Devoir d'octobre 1896.

Marie s'apprêtant à retourner à Nîmes, demande à Venet de lui apporter sa facture pour le soin de la maison de Lesquielles.

Lettre remise à Sophie Quet par Auguste Fabre avec un billet de 50 F pour sa rémunération de septembre 1896. Fabre à Guise début septembre et succès de la fête de l'Enfance : « Elle a été bien belle, les enfants étaient bien heureux. » La famille Moret-Dallet songe aux préparatifs de leur voyage à Nîmes.

Envoie plusieurs documents nécessaires à l'encaissement des arrérages de ses obligations Suez 5 %, de ses titres de rente 300 % français et de rente italienne 3 %.

Annonce l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly.

Marie s'apprêtant à retourner à Nîmes, demande à Venet de lui apporter sa facture pour le soin de la maison et du jardin de Lesquielles.