Réception de raisins : remerciements de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre. Chaleur à Guise comparable à celle de Nîmes. Auguste Fabre toujours dans l'attente du mot de l'Américain Frankland l'informant de son arrivée à Paris.

Réception « ce matin » de raisins ; Marie Moret souffre d'un mal de tête ; Auguste Fabre, toujours sans nouvelles de l'Américain Frankland, écrit à son hôtel à Paris.

Sur l'ennui qu'éprouve Juliette Cros. Auguste Fabre toujours dans l'attente de l'Américain Frankland : « Cet Américain me tient dans l'huile bouillante », dit-il. Auguste Fabre tient à voir Frankland « à cause des renseignements que cet homme peut fournir sur une société américaine qui a toujours excité au plus haut point l'intérêt de votre père. L'occasion est unique ; il y a peu de chance pour qu'elle se renouvelle ; c'est pourquoi votre père voudrait tant la saisir. » Juliette Cros attend son père à Nîmes.

Auguste Fabre a renoncé à attendre l'Américain Frankland. Il est parti de Guise aujourd'hui jeudi 19 septembre 1895 à 11 h 45 ; il sera à Lyon demain matin vers 8 h 50 pour y voir la famille Prudhommeaux au 26, cours Morand, avant de partir pour Nîmes. Marie Moret demande à Juliette Cros de ne plus lui envoyer de raisins car elle a des poires à manger « avant de retourner au pays du raisin ». Compliments à madame Boudet, à la famille Ronzier et à monsieur Cros.

Auguste Fabre au Familistère depuis une semaine : il a attendu vainement l'américain Frankland, dont il n'a pas de nouvelles. Émilie et Marie-Jeanne Dallet occupées à la préparation de la fête de l'Enfance de dimanche prochain ; Marie-Jeanne a en charge la représentation théâtrale qui aura lieu le lundi suivant. Le temps à Guise est redevenu chaud après un été humide et froid. Sur la santé de Juliette Cros. Envoi à Corbarieu du numéro d'août 1895 du journal Le Devoir qui contient la fin du récit d'Auguste Fabre sur Robert Owen.

Réponse à la lettre de Juliette Cros du 24 septembre 1895. Remerciements pour les raisins blancs et noirs envoyés par Juliette Cros-Fabre et pour ceux envoyés par madame Cros mère « au moment de votre départ pour Nîmes ». Le numéro de septembre 1895 du Devoir envoyé à Barbezieux et non à Nîmes. Sur Auguste Fabre et son petit-fils. Juliette Cros satisfaite des soins prodigués par Sophie Quet. Marie Moret a commencé ses préparatifs de départ pour Nîmes.

Sur le caractère de Juliette Cros et celui de son père Auguste Fabre. Retour de Juliette Cros-Fabre auprès de sa famille ; départ de Nîmes de la famille Ronzier-Joly. Sur la famille Moret-Dallet : Émilie très fatiguée ; Marie-Jeanne, soleil de la famille, donne des cours d'anglais à Auguste Fabre ; Marie Moret a de la peine à écrire. Post-scriptum sur une entrevue de Jules Pascaly et de Ronzier-Joly à la Chambre des députés. Transmet le souvenir de Sophie Quet.

Réponse à la lettre de Juliette Cros en date du 25 juillet 1895. Prochain départ de Juliette Cros pour Corbarieu (Tarn-et Garonne). Temps affreux à Guise. Sur la publication d'un article sur le Familistère dans le périodique L'Avant-garde. Émilie et Marie-Jeanne Dallet occupées aux examens scolaires et aux préparatifs de la fête de l'Enfance. À propos de « notre "amiral"», qui écrit à la machine et s'est dit occupé aux examens de l'École professionnelle et aux élections.

Envoie un chèque de 26 F et commande deux peignoirs de bain. Constate le crédit à son profit de 0,60 F sur la précédente commande.

Envoi d'un chèque de 60 F et commande à expédier au 14, rue Bourdaloue à Nîmes : 1 bain de siège en zinc, 2 réchauds à alcool, 2 poêlons en cuivre, 2 entonnoirs en étain, 1 brosse à habit, 2 serviettes pour descente de bain.

Réception de deux catalogues de La Ménagère. Demande d'informations relatives aux réchauds.

Envoi d'un chèque de 16,10 F pour la commande d'un réchaud à alcool, d'un poêlon en cuivre et de deux entonnoirs. Demande d'information sur un bain de siège.

Demande d'information sur un bain de siège ordinaire, préférable au bain de siège anglais. Commande éventuelle lorsque Marie Moret s'apprêtera à retourner à Nîmes.

Renouvelle son abonnement annuel au Journal de Genève au prix de 44 F ; ajout de 0,50 F pour expédition des exemplaires au 14, rue Bourdaloue à Nîmes.

Envoie 50 centimes en timbres postaux pour le changement d'expédition du journal, à adresser au Familistère de Guise.

Envoie 0,50 F en timbres postaux pour modifier l'adresse d'expédition du journal Le Temps auquel Marie Moret est abonnée.

Envoie 50 centimes en timbres postaux pour le changement d'expédition du journal, à adresser au Familistère de Guise à compter du 17 mai 1895.

Marie Moret sur le point de rentrer au Familistère. Envoie le numéro du Devoir contenant la nécrologie de Tito Pagliardini. Réception du faire-part de décès de Pagliardini (« d'un si joli travail artistique »). Demande l'envoi d'un numéro du journal Baby de 1889 qui comprend un article de Pagliardini : « Plea for the children of the masses ». Remercie Lucy Latter pour l'envoi des documents en anglais ayant servi à la rédaction de la nécrologie de Pagliardini.

Remercie Lucy Latter pour l'envoi du numéro du journal Baby dans lequel est publié un article de Tito Pagliardini.

Réponse tardive à la lettre de Lucy Latter datée du 25 août 1895 : « Je n'ai que la matinée à donner au travail ; si j'écris l'après-midi, l'insomnie me prend. Or, le temps me suffit à peine dans ces conditions pour suivre mon travail du "Devoir". Ce qui m'oblige – bien malgré moi – à laisser en retard ma correspondance ». Vœux de bonne année à Lucy Latter et aux sœurs Pagliardini, en réponse à ceux reçus ce matin. Sur le travail de Lucy Latter : remplacement d'un ou d'une collègue à Londres.

Réception d'un mandat postal de 4 F pour commande de 4 exemplaires de L'histoire de l'association agricole de Ralahine. Marie Moret joint à l'envoi trois brochures non mentionnées. Compliments à madame Giudice et à leur fils. Le post-scriptum indique que Marie Moret ne pourra se trouver à Paris en septembre prochain.

Réponse à la lettre de madame Dubos-Foy du 10 janvier 1896 contenant un mandat de 10 F pour réabonnement au journal Le Devoir. Remerciements pour l'expression de sympathie de madame Dubos-Foy à l'égard du Devoir : « Mes lecteurs sont en très petit nombre, bien qu'il s'en trouve jusqu'en Amérique, et leur sympathie m'est très précieuse ». Sur le spiritisme : madame Dubos-Foy n'a pu obtenir de communication avec l'esprit de ses disparus et demande à Marie Moret si elle communique en esprit avec Godin : « Ce ne sont pas des communications telles que celles décrites communément dans beaucoup de livres spirites, que j'ai avec mon mari. » Marie Moret se trouve en union spirituelle avec Godin quand son travail sur les « Documents pour une biographie complète de Jean-Baptiste André Godin » la « reporte toute entière et du fond du cœur aux pensées et aux sentiments qui animaient mon mari ». Mais, ils se trouvent séparés lorsque leurs occupations sont différentes, comme ils l'étaient pendant la vie matérielle de Godin : « La pensée fait la présence, et la tendresse fait l'union ».

Sur des travaux de blanchisserie confiés à madame Guiraut : ajouter une chemise de nuit d'Émilie Dallet ; confirme qu'il n'y a qu'un seul tablier.

Sur des épreuves des pages du numéro de juillet 1895 du journal Le Devoir. Envoi d'un chèque de 197 F en paiement de la facture du 10 juin 1895.

Sur les épreuves du numéro de juin 1895 du journal Le Devoir : Marie Moret adresse à Pascaly les épreuves de certains articles qu'elle a corrigés, et renvoie les épreuves d'autres articles directement à veuve Laporte.

Insertion d'un article nécrologique sur Pierre-Alphonse Doyen dans le journal Le Devoir. Sur la mention du nom du gérant du Devoir.

Préparation du numéro d'octobre 1895 du journal Le Devoir : envoi de l'épreuve corrigée de la dernière feuille et de la page du roman Sans famille.

Préparation du numéro de septembre 1895 du journal Le Devoir : envoi d'épreuves corrigées ; sur la table des matières du numéro ; composition de « Sans famille » pour le prochain numéro.

Demande d'épreuves du prochain numéro du Devoir. Mention du nom du nouveau gérant du journal Le Devoir, H. E. Buridant, qui envoie sa demande ce jour au procureur de la République à Vervins.

Demande si Veuve Laporte a bien reçu les épreuves corrigées de Pascaly. Sur l'envoi des exemplaires du numéro de juin 1895 du journal Le Devoir : adresser un exemplaire à Pascaly et à Marie Moret ; expédier 280 exemplaires sous enveloppes et 50 exemplaires non enveloppés. Autres questions touchant à la composition du journal.

Envoi d'un chèque de 197 F pour paiement d'une facture du 3 août 1895. Marie Moret dans l'attente du ballot des exemplaires du numéro d'août 1895 du Devoir expédié le 3 août 1895. Réception des 5 exemplaires du même numéro. Préparation du numéro de septembre du journal : retourne les épreuves corrigées des pages consacrées à Robert Owen ; attente d'épreuves des autres feuilles et envoi prochain des articles par Marie Moret et Jules Pascaly.

Renvoie les épreuves des articles « Bibliographie » et « Nécrologie ». Attire l'attention sur les corrections de l'article « Nécrologie ». Demande d'adresser le ballot des 330 exemplaires du Devoir au nouveau gérant H. Buridant en gare de Guise.

Préparation du numéro de septembre 1895 du journal Le Devoir.

Sur les épreuves du numéro de juillet 1895 du journal Le Devoir : la nécrologie de Doyen n'a pas été corrigée ; Pascaly en attente de l'épreuve de la « Bibliographie ». Le ballot du Devoir doit être adressé en gare de Guise au nouveau gérant Buridant.

Réception de la facture de veuve Laporte en date du 8 octobre 1895 et du numéro d'octobre 1895 du Devoir. Envoie un chèque de 197 F et informe madame veuve Laporte qu'elle arrivera à Nîmes le lundi matin 14 octobre suivant.

Accuse réception de l'exemplaire du numéro de juin 1895 du journal Le Devoir. Sur la composition du numéro de juillet du journal, notamment des pages sur Robert Owen.

Préparation du numéro d'août 1895 du journal Le Devoir. Marie Moret voudrait qu'il soit livré avant le 24 août 1895 car le nouveau gérant Buridant doit « aller faire ses 28 jours » [service militaire]. Sur les difficultés de la composition des pages consacrées à Robert Owen. Adresser le ballot du Devoir à Henri Buridant en gare de Guise.

Envoi d'un chèque de 209 F en règlement d'une facture du 10 septembre 1895. Ballot des exemplaires du numéro de septembre du journal Le Devoir à expédier à Henri Buridant, gérant du journal. Préparation du numéro d'octobre 1895 du Devoir : envoi d'articles et du sommaire ; n'adresser aucune épreuve à Jules Pascaly, en vacances, sauf l'épreuve de son article « Lutte contre l'alcoolisme » s'il la demande.

Reçoit l'épreuve de la feuille sur Robert Owen et la retourne corrigée. Demande un tirage de la feuille.

Paiement par chèque d'une facture de 197 F. Réception d'un exemplaire du numéro de juillet du journal Le Devoir.

Envoi de documents pour le numéro de juillet 1895 du journal Le Devoir. Demande l'envoi à Pascaly des épreuves des articles qu'il a envoyés et à Marie Moret des épreuves et manuscrits des autres articles. Demande une épreuve du tirage de la feuille contenant les pages sur Robert Owen.

Préparation du numéro de septembre 1895 du journal Le Devoir : envoi de textes à composer.

Préparation du numéro d'août 1895 du journal Le Devoir. Marie Moret demande à nouveau une livraison rapide des exemplaires car le nouveau gérant Buridant est requis par le service militaire.

Préparation du numéro d'octobre 1895 du journal Le Devoir : renvoie les épreuves corrigées des pages 577 à 592 auxquelles elle joint des articles ; attire l'attention de madame Laporte sur les corrections plus nombreuses que d'habitude.

Préparation du numéro de septembre 1895 du journal Le Devoir : envoi d'épreuves corrigées. Commande d'étiquettes d'expédition du Devoir.

Renvoie les épreuves des pages consacrées à Godin et à Owen. Demande une nouvelle épreuve des pages relatives à Owen en raison des nombreuses corrections.

Réception ce matin du ballot contenant les exemplaires du numéro de septembre 1895 du journal Le Devoir : le ballot ne contient pas les étiquettes d'expédition du journal que madame Laporte indiquait le 10 septembre 1895 envoyer avec les exemplaires du journal.

Correction des épreuves du numéro d'août 1895 du journal Le Devoir, en particulier de l'article de Pascaly sur la coopération.

Confirmation de la lettre du 24 septembre 1895 indiquant que les étiquettes d'expédition du journal Le Devoir ne se trouvaient pas dans le ballot contenant les exemplaires du numéro de septembre 1895 du journal. Préparation du numéro d'octobre du Devoir : retourne les épreuves des pages 593 à 609 avec davantage de corrections que de coutume ; demande la vigilance de l'imprimerie.

Préparation du numéro de septembre 1895 du journal Le Devoir : corrections des épreuves de l'article « La lutte contre l'alcoolisme ». Demande d'Auguste Fabre de 20 exemplaires d'un tiré à part de l'article.