Sur l'arrivée de Fabre au Familistère. Godin assure Fabre qu'il attend sa collaboration au Familistère en plus de celle de Marie Moret. Il fait l'historique de la relation d'Auguste Fabre au Familistère : sa visite en 1878, sa lettre à Massoulard sur son intention de revenir au Familistère, sa recommandation de Pascaly, la lettre de Godin du 13 septembre 1880 et sa réponse du 7 octobre 1880, son séjour de deux mois au Familistère et son silence ensuite. Il l'encourage à se mettre au service du Familistère au moment où s'organise l'association.

Godin envoie à Ghio 500 exemplaires de la circulaire de réclame de Mutualité sociale.

Godin informe Auguste Ghio qu'il demande à Éthiou-Pérou de lui livrer 50 exemplaires de Mutualité sociales. Il lui envoie une circulaire pour qu'il en fasse la publicité et lui demande combien d'exemplaires il en voudrait.

Godin informe mademoiselle Guillaumin qu'il fait imprimer la circulaire [de réclame de ]. Il lui demande les adresses des journaux auxquels il serait utile d'envoyer Mutualité sociale.

Godin adresse à Trouillet un croquis d'un timbre à tampon destiné à être imprimé dans un cadre imprimé.

Godin demande à Trouillet s'il peut réaliser un timbre sec à appliquer sur des titres d'action, et où il pourrait se procurer une presse pour en faire usage.

Sur le tracé de la ligne de chemin de fer de Valenciennes à Laon : Godin recommande à Leblon de laisser une note explicite à Sarrien au sujet des observations de Menche de Loisne. Il lui demande d'acheter à Paris 2 becs à gaz pour éclairer la salle du conseil du Familistère.

Godin retourne à Leblon la photographie d'un appareil [d'éclairage pour la salle du conseil du Familistère].

Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin remet à Leblon une lettre d'introduction auprès de son avocat Eugène Pouillet. Sur le tracé de la ligne de chemin de fer de Valenciennes à Laon : Godin demande à Leblon de teinter les tranchées et les remblais sur les profils remis à Sarrien pour les rendre plus lisibles. Dans le post-scriptum, Godin invite Leblon à aller voir l'avocat à la Cour de cassation si Pouillet lui conseille d'aller le voir.

Sur le tracé de la ligne de chemin de fer de Valenciennes à Laon. Godin fait des recommandations à Leblon pour présenter [au rapporteur de la commission des chemins de fer] des arguments financiers favorables au contre-projet de la ligne de chemin de fer de Guise à Wassigny.

Godin demande à Bavard et Pasteur quel est le meilleur moyen pour folioter des actions et apposer des timbres humides.

Godin remercie Camille Flammarion pour l'envoi de son livre L'astronomie populaire. Il lui envoie Mutualité sociale qui comprend les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il interroge Flammarion sur la théorie de l'attraction de Newton : « Ne se peut-il pas que la formule de l'attraction en raison directe des masses et inverse du carré des distances, ne corresponde pas à la vérité, et qu'il soit plus juste de dire, par exemple, que l'attraction est en proportion directe des propriétés vitales et inverse du carré des distances. » Il lui fait un compte rendu des expériences qu'il a menées sur le modèle des expériences de Cavendish, l'amenant à observer l'absence d'attraction. « Ce n'est pas auprès de vous, Monsieur, que j'ai besoin de développer ma pensée. Les phénomènes du déplacement des graves en dehors des lois physiques connues sont des faits, je pense, qui vous sont suffisamment familiers pour comprendre la portée de mon objection. » Il lui demande son opinion sur la question. Dans le post-scriptum, Godin signale à Flammarion que Le Devoir a rendu compte en décembre 1879 de son livre L'astronomie populaire.

Godin remercie Romussi de son invitation au congrès qui aura lieu à Milan en septembre 1881. Il l'avertit qu'il ne peut encore confirmer qu'il pourra s'y rendre. Il sollicite des renseignements complémentaires sur les attentes de Romussi.

Pascaly, qui se trouve avec sa famille, a écrit à Godin au sujet de la venue de monsieur et madame Philip au Familistère. Godin annonce à Pascaly qu'il accepte que le couple vienne au Familistère, que monsieur Philip se voit confier la fonction de Massoulard ou une autre comparable. Il souhaite à Pascal du succès pour sa conférence.

Godin encourage Limousin à venir visiter le Familistère. Il l'avertit qu'il fait en ce moment une chaleur caniculaire à Guise mais qu'il aura de l'air devant les fenêtres de l'appartement mis à sa disposition et qu'il trouvera de l'ombrage dans les jardins et dans la campagne.

Sur le tracé de la ligne de chemin de fer de Valenciennes à Laon. Godin annonce à Boysset qu'il se rendra le lendemain à Paris pour s'entretenir avec Sarrien, député de Saône-et-Loire et rapporteur de la question du chemin de fer de Valenciennes à Laon passant par Guise pour la commission des chemins de fer de la Chambre des députés. Il indique à Boysset que le projet de tracé va à l'encontre de l'intérêt général. Il demande son aide auprès de Sarrien qu'il ne connaît pas et l'informe qu'il se trouvera au Grand hôtel de la place du Palais-Royal en espérant qu'il lui fixera un rendez-vous.

Godin envoie à Fauvety 10 exemplaires de la réclame qu'il a écrite pour présenter le livre Mutualité sociale.

Godin assure Fauvety que l'article de Pompéry sur le livre d'Eugène Nus n'empêche pas son propre article. Il lui signale qu'il a reçu la visite de Nus, qui lui promet son concours pour le journal qui succédera au Devoir. Il avoue n'avoir pas arrêté sa décision pour la transformation du journal en revue mensuelle et prend l'exemple de la revue hebdomadaire [The Cooperative News] qui soutient le mouvement coopératif en Angleterre. Il l'informe qu'il s'est entendu avec Nus, venu au Familistère et favorable à une revue mensuelle, d'appeler Revue des réformes sociales, l'organe successeur du Devoir, étant entendu que la réforme sociale inclut la réforme religieuse. Sur la publicité à donner à la nouvelle revue et à la liste de ses collaborateurs/trices.

À propos de l'ouvrage Mutualité sociale. Godin exprime à Fauvety sa crainte que la presse garde le silence sur son livre et les questions sociales sérieuses. Il espère le concours de ses amis ; il signale qu'il va prévenir Nus de la mise en vente du livre et qu'il n'a plus à redouter l'utilisation du livre dans le procès contre son fils. Fauvety propose à Godin un rédacteur du journal Le Devoir qui ne connaît pas les questions sociales mais pourrait faire des conférences au Familistère : Godin doute de la capacité de celui-ci à faire des conférences de façon simple et claire sur l'association à la population du Familistère. Il regrette que la santé de Fauvety ne l'autorise pas à un concours régulier au journal.

Sur la recherche d'un rédacteur pour le journal Le Devoir. Fauvety a écrit à Godin pour lui annoncer qu'il ne fallait pas compter sur Arnault. Godin lui demande s'il a écrit à Garcin. Il lui indique qu'il préférerait offrir 3 000 F voire 4 000 F à Garcin plutôt qu'à une personne qu'il ne connaîtrait pas.

Sur le rédacteur du journal Le Devoir : Godin confie à Fauvety que Fortis pourrait convenir mais qu'il n'est pas certain de pouvoir l'accepter dans l'Association du Familistère, et qu'il va se rendre à Paris pour essayer d'éclaircir la question. Il lui propose de le rencontrer à Asnières.

Godin informe Fauvety qu'en raison de l'incertitude de la candidature d'Arnault à l'emploi de rédacteur du journal Le Devoir, il a choisi Fortis, qui travaillait pour l'agence Havas, pour remplir la fonction. Il lui retourne une lettre de Garcin.

Godin informe Fauvety qu'il enverra l'ouvrage Mutualité sociale à Bascowitz (?) dès que son imprimeur lui aura envoyé des exemplaires. Il lui signale qu'il a envoyé le livre à Élie Reclus et à Eugène Garcin. Il lui envoie la réclame pour le livre. Il souhaite que Fauvety demande à Castellans de lui écrire pour convenir éventuellement d'un entretien à Guise.

À propos d'une méthode éducative suivie à Aisonville, éditée sans nom d'auteur par Théodore Lefèvre et Cie, 2 rue des Poitevins à Paris.

Godin répond à la lettre de Flamand du 26 septembre 1880 l'invitant à se rendre à Aisonville en sa compagnie le 29 septembre 1880. Godin lui propose l'hospitalité au Familistère la veille de ce déplacement.

Godin adresse à Lemonnier son livre Mutualité sociale qui comprend les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il espère qu'il en rendra compte dans son journal Les États-Unis d'Europe.

En réponse aux demandes de Charles Lemonnier, Godin lui signale que les numéros du journal Le Devoir du 22 août 1880 (p. 533) et du 5 septembre 1880 (p. 574) contiennent les informations qu'il souhaite obtenir [sur la constitution légale de l'Association coopérative du capital et du travail]. Il suppose que Lemonnier dispose de ces numéros puisque Le Devoir est régulièrement adressé au journal Les États unis d'Europe.

Godin explique à Pellarin qu'aucun crime ou délit n'a eu lieu parmi la population du Familistère, que la police n'est jamais entrée au Familistère sous le Second Empire, mais qu'avec la République, le gouvernement de l'ordre moral a rendu obligatoire son intervention dans les fêtes et plaisirs du Familistère.

Godin envoie à Pellarin son livre Mutualité sociale. Il remercie Pellarin pour sa bonne appréciation des « Notions préliminaires » des statuts de l'association du Familistère. Godin demande à Pellarin s'il peut lui trouver un collaborateur pour le journal Le Devoir. Il le remercie pour ses articles à paraître dans Le Devoir. Sur la difficulté à faire des statistiques sur la population du Familistère telles que le demande Pellarin dans sa lettre du 19 juin 1880. Godin se réjouit de la visite de Pellarin ; il lui signale qu'il sera absent au milieu du mois d'août.

Godin répond à la lettre de Pellarin du 9 octobre 1880 et le remercie pour l'article sur le Familistère qu'il a publié dans La Critique philosophique et qu'il évoque dans le dernier numéro du journal Le Devoir. Il le remercie également pour l'intérêt qu'il porte au Devoir dont des exemplaires sont envoyés à Leymarie suivant sa demande. Il lui indique qu'il n'a pas le temps de s'occuper de la publicité à donner au Devoir dans les grands journaux ou de sa vente dans les kiosques.

En réponse à la lettre de Charles Robert du 3 septembre 1880, Godin lui adresse le numéro du journal Le Devoir de la semaine et lui signale la page 574.

À propos de la constitution de l'Association coopérative du capital et du travail.

En réponse à la lettre de Charles Robert du 15 juin 1880, Godin adresse lui adresse pour la Société de participation aux bénéfices son livre Mutualité sociale.

À la demande de Charles Robert, Godin lui envoie deux exemplaires de Mutualité sociale.

Godin remercie Sauvestre pour l'envoi de son article sur le Familistère paru dans La Semaine populaire. Il revient sur la lettre de Sauvestre du 28 décembre 1880 dans laquelle ce dernier estimait que le journal Le Devoir était un organe inutile. Godin soutient au contraire que Le Devoir est un complément indispensable à l'œuvre du Familistère pour en propager les faits et faire connaître la pensée du fondateur. Il souhaiterait élargir le nombre des abonnés au journal en lui donnant de la publicité dans les journaux. Il préférerait que Sauvestre s'en charge plutôt que confier cette tâche à une agence de publicité.

Godin confie à Sauvestre qu'il cherchait à obtenir son adresse et que sa lettre est parvenue à point nommé pour qu'il lui adresse son livre Mutualité sociale contenant les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il joint à son envoi le numéro du journal Le Devoir qui dément l'information d'une grève au Familistère et lui annonce qu'il lui servira gratuitement le journal à l'avenir. Dans la mesure où Sauvestre semble avoir besoin de travailler, Godin lui demande s'il ne voudrait pas l'aider à vaincre le silence de la presse française à l'égard de l'association du Familistère et de son journal. Il l'informe qu'il se trouvera à Paris le lendemain et les jours suivants au Grand hôtel de la place du Palais-Royal, où ils pourraient se rencontrer.

Godin envoie 200 F à Sauvestre pour financer des réclames pour le journal Le Devoir.

Godin accuse réception de l'exemplaire de The Iron Age envoyé par Kirchhoff. Il lui adresse Mutualité sociale qui contient les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail.

Godin demande à Claude Paul Maistre de lui envoyer deux livres pour enfants de Miss Edgeworth : Frank and Rosamonde et Harry and Lucy. Il lui envoie un chèque de 50 F en paiement de ses articles publiés dans les numéros 95 à 113 du journal Le Devoir (40 F) et pour couvrir l'achat des livres.

Godin envoie à Maistre un chèque de 2 livres sterling, 12 shillings et 2 pence en règlement des articles publiés dans les numéros 79 [du 14 mars 1880] à 93 [20 juin 1880] du journal Le Devoir.

Godin remercie Maistre de lui avoir acheté les livres demandés. Il fait le compte de ce qu'il doit à Maistre en paiement de ses articles dans Le Devoir et lui envoie un chèque de 4 livres. Il lui demande de lui acheter un autre ouvrage.

Godin avertit Alavoine qu'il ne peut se rendre à Bohain le lendemain, qu'il est prêt à l'aider mais qu'il n'a pas été heureux jusqu'ici en matière de chemins de fer au conseil général de l'Aisne.

Sur les brevets d'invention. Godin explique à Alavoine que les brevets d'invention sont une affaire législative qui ne regarde pas le conseil général, qu'il est possible de présenter un projet de loi mais que le moment est mal choisi pour le faire car les députés sont préoccupés de la question d'asseoir les institutions républicaines. Il veut cependant bien en discuter avec lui à titre d'étude. Il précise qu'il n'a pas le temps de se rendre à Bohain, qu'il va s'absenter quelques jours mais qu'il sera de retour à Guise le jeudi suivant.

Godin envoie à Damon, Namur et Cie un chèque de 80 F.

Godin informe Damon, Namur et Cie qu'il n'a pu se rendre à Paris et qu'il a passé commande de mobilier au marchand de meubles de Guise, et il lui demande s'il doit lui retourner les croquis envoyés ou à quel prix ils les lui céderaient.

Godin demande à Dejey et Cie d'insérer dans le Journal des arts et des manufactures des offres d'emploi qui figurent à la dernière page du journal Le Devoir.

Godin demande à Dejey et Cie de le mettre en relation avec des comptables de première capacité.

Godin informe Barodet qu'il a expédié au fils de ce dernier les numéros demandés du journal Le Devoir. Il exprime son regret que les chambres françaises ne s'occupent pas des questions qui préoccupent les travailleurs. Il lui annonce qu'il va transformer le journal Le Devoir en Revue des réformes sociales.

Sur le tracé dans Guise de la ligne de chemin de fer de Valenciennes à Laon. Godin demande à Lesguillier s'il doit se rendre à Paris au sujet du chemin de fer du Cateau à Laon. Il l'informe que Turquet ne s'y trouvera pas. Il lui demande si les membres du Conseil des ponts et chaussée ne sont pas en vacances et à quel moment il peut leur envoyer le mémoire qu'il a déjà remis aux ministres.

Sur le tracé de la ligne de chemin de fer de Valenciennes à Laon. Godin demande à Lesguillier d'attirer l'attention de monsieur Latrade sur le mémoire remis au Conseil des ponts et chaussée qu'il lui a envoyé. Il lui indique que la préfecture garde le secret sur la question du chemin de fer. Il le prie de lui dire si ses démarches ne sont pas vaines.