Godin informe Neale que l'on veut éditer Solutions sociales et rééditer Mutualité sociale en anglais aux États-Unis. Il le prévient qu'Amelia Hope Whipple, la présidente de la New York Women's Social Science Society, va lui écrire pour lui demander l'autorisation de publier la traduction qu'il a faite d'une partie du livre [les « Notions préliminaires ». Il lui demande d'envoyer la traduction à Amelia Hope Whipple au 24 Cooper Institute à New York. Il lui explique que Whipple a réuni les fonds pour envoyer madame Bristol au Familistère, et que ce voyage a été la cause de la traduction de Mutualité sociale à New York. Godin demande à Neale des renseignements sur le régime de la propriété foncière et immobilière à Londres, en Irlande, en Écosse et en Angleterre. « Ici, tout va bien, les lueurs de l'association percent petit à petit les ténèbres de mon personnel et cela suffit pour qu'il règne ici un bon état d'esprit général de satisfaction. » Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Godin donne à Neale des renseignements sur les dispositions des appartements de l'aile droite du Palais social demandés dans sa lettre du 25 mars 1882. Il accuse réception des lettres de Neale du 5 mars sur la propriété foncière à Londres et du 14 mars relative à la traduction de Mutualité social. Il se réjouit qu'Amelia Hope Whipple ait pris contact avec lui. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Godin autorise Belon à faire tous les emprunts qu'il souhaite au journal Le Devoir

Godin répond à la lettre de Bray du 5 février 1882 en lui indiquant qu'il veut être parfaitement renseigné sur le candidat de 21 ans à la fonction d'employé à la correspondance industrielle avant de l'autoriser à faire un essai. Il lui demande le prix de la publication pendant un mois d'une annonce dans les journaux mentionnés par Bray, sauf dans le Moniteur de la céramique. Le texte de l'annonce est copié sur le folio 198r : offre d'emploi pour la direction commerciale des débits et magasins de l'association du Familistère, pour un employé chargé du contrôle des comptabilités industrielles, commerciales et sociales et du contentieux, et pour un employé chargé de la correspondance industrielle.

Godin explique à Bray qu'il espérait que la publication pendant un mois d'une annonce dans des journaux serait moins onéreuse, et qu'il doit en réduire le prix. Il envoie un chèque de 220,30 F à Bray et lui donne le détail du coût de l'annonce par journal. Il fait remarquer à Bray que sa liste de journaux ne comprend pas de journaux de commerce et de comptabilité. Il lui demande si Le Commerce de France au 151 quai Voltaire, L'Actualité industrielle et commerciale au 3, rue Rossini, et Le Moniteur commercial au 2 rue du Faubourg-Montmartre, sont des journaux intéressants.

Godin demande à Émile Bray comment il a utilisé la somme de 200 F qu'il lui a fait remettre, avant de lui demander de passer de nouvelles annonces.

Godin avertit Bray que les employés recherchés par l'association du Familistère doivent non seulement avoir des connaissances et des aptitudes spéciales, mais aussi de réelles qualités de caractère. Il lui indique que l'association a besoin : d'un économe, d'un employé chargé de la correspondance relative à l'approvisionnement de l'usine et du contentieux, et d'un employé chargé de la correspondance industrielle et commerciale. Il précise que ces employés doivent avoir des notions de comptabilité et que leurs appointements seront de 250 à 500 F par mois selon leurs aptitudes.

Godin annonce au couple Hugues qu'il accepte son invitation à dîner.

Godin indique à Noblot que les renseignements insuffisamment précis de sa lettre du 15 février 1882 ne lui ont pas permis de se renseigner sur lui auprès de ses anciens employeurs. Il lui confirme que la Société du Familistère ne s'occupe pas de constructions mécaniques mais fabrique des appareils de chauffage et des articles de quincaillerie en fonte de fer émaillée.

Godin fait des recommandation pour la composition et la mise en page du prochain numéro du journal Le Devoir, qui comprendra le rapport de la gérance de la Société du Familistère.

Godin envoie à Ségard un avis et un article à placer en tête du journal Le Devoir jusqu'à nouvel ordre.

Godin envoie à Ségard le manuscrit du discours qu'il a prononcé à la fête de l'Enfance du Familistère et qui doit figurer en tête du prochain numéro du journal . Il réclame une épreuve de l'article.

Godin avertit Ségard qu'il se rendra dans ses bureaux le lendemain et il souhaite que le travail soit prêt à être corrigé. Il lui demande d'ajouter le nom de Beauvillé à la liste des conseillers municipaux et celui de Piponnier avant le nom de Leblon aux signataires du conseil de gérance du Familistère.

Godin retourne à Ségard l'épreuve corrigée d'une feuille de l'Histoire de Ralahine. Il lui signale que seules les initiales de la traductrice de La Fille de son père, « M. M. » doivent apparaître. Il signale des corrections et fait des recommandations de mise en page des annonces. Il évoque l'insertion d'une brochure de 4 pages et demie.

Godin avertit Ségard que Sekutowicz se rend à Saint-Quentin pour lui remettre les épreuves et surveiller la correction de la brochure du conseil municipal et de celle de la Société du Familistère.

Godin renvoie à Ségard broché de l'Histoire de Ralahine et lui adresse le bon à tirer de la 5e feuille de l'ouvrage. Il lui demande de faire brocher les 500 exemplaires du livre sans rogner les pages et de les lui envoyer.

Godin demande à Ségard de conserver la composition de l'article « Le Familistère de Guise » qu'il fera paraître dans un prochain numéro du journal Le Devoir. Sur la réalisation par Ségard d'imprimés pour l'usine du Familistère de Guise.

Godin informe Ségard que dans le numéro du 2 avril 1882 du journal Le Devoir commencera la publication de l'Histoire de l'association agricole de Ralahine, et qu'il voudrait faire avec elle ce qui a été fait avec l'Histoire des équitables pionniers de Rochdale : garder la composition pour constituer une brochure.

Godin demande à Émile Ségard que ses articles publiés dans le journal Le Devoir soient tirés en double épreuve après correction et avant le tirage du journal.

Godin prévient Ségard que la publication de l'Histoire de l'association agricole de Ralahine va commencer dans le prochain numéro du journal Le Devoir. Il le prie de faire remettre en page la composition au fur et à mesure de la parution en feuilleton.

Godin envoie à Ségard le manuscrit de son discours sur les écoles primaires qui doit paraître dans le journal Le Devoir. Il réclame une épreuve du discours et 8 épreuves après correction. Il lui demande s'il ne veut pas publier le discours dans le journal Le Glaneur.

Sur l'ameublement de l'appartement n° 245 de l'aile droite du Familistère. Godin annonce à Émile Vié et Cie qu'il devrait profiter d'un voyage à Paris pour faire son choix. Il indique qu'il pourrait payer 1 000 F chaque ensemble composé d'une pendule de candélabres et d'un lustre. Il rappelle à Émile Vié et Cie les dimensions du salon et de la salle à manger pour qu'il détermine le nombre des bougies des lustres et qu'il apprécie si ceux-ci doivent avoir des cristaux.

Godin adresse à Vié et Cie un chèque de 3 248, 70 F en paiement des factures des 19 et 23 octobre 1881. Il souhaite faire une modification sur la suspension lyre.

Sur l'ameublement de l'appartement n° 245 de l'aile droite du Familistère. Godin annonce à Émile Vié et Cie que son voyage à Paris est différé et lui retourne des photographies.

Sur une modification de la suspension acquise auprès de Vié et Cie.

Sur l'ameublement de l'appartement n° 245 de l'aile droite du Familistère. Godin demande à Émile Vié et Cie de lui expédier la pendule « La défense de la patrie » et les candélabres convenus, le lustre du salon et la pendule « Franklin » sans candélabre. Sur la hauteur des plafonds et des crochets du salon et de la salle à manger.

Godin renvoie à Vié et Cie les pièces remplacées d'une suspension et lui adresse un mandat postal de 32 F.

Godin accuse réception d'un lustre, d'une pendule et de candélabres en bon état sauf une bobèche qu'il lui renvoie.

Godin demande à Leroux l'état des ventes des exemplaires du livre Solutions sociales en dépôt chez lui.

Godin commande à Leroux Les lettres apostoliques et Le catéchisme raisonné de Louis de Tourreil.

Godin adresse à Lesigne trois souscriptions d'un montant total de 35 F. Il explique à Lesigne qu'il ne partage pas complètement son avis sur l'importance du rôle de la Ligue [nationale pour la séparation de l'Église et de l'État].

Godin assure Lesigne de son concours. Sur la réputation de libéralisme et de républicanisme du département de l'Aisne. Godin espère rencontrer Lesigne à Paris où il se rend le lendemain.

En réponse à la lettre de Mouttet du 31 mai 1882, Godin lui adresse un livre sur l'état actuel de l'Association du Familistère en plus de celui qu'il demande. Sur Swedenborg et la pratique sociale de l'amour du prochain.

Godin répond à lettre de Marbeau du 12 mars 1882 : il l'informe que la fondation légale de l'association du Familistère n'a pas modifié les dispositions prises pour l'éducation et l'instruction de l'enfance, et qu'ainsi la nourricerie et le pouponnat sont toujours tels que décrits dans Solutions sociales et dans La richesse au service du peuple.

Godin informe Pouillet qu'il écrit à Alexandre Tisserant pour lui demander de se mettre en relation avec lui.

Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin explique à Pouillet que les juges ont des préventions contre lui et qu'il est depuis longtemps condamné à se laisser piller par ses contrefacteurs. Il lui confirme sa volonté de se pourvoir en cassation.

Godin explique à Eugénie Calloch que le Familistère de Guise loge 1 200 membres d'une association industrielle et que les candidat·es aux fonctions de maîtres et maîtresses doivent exprimer leurs prétentions salariales, compte tenu que le loyer, le chauffage ou l'éclairage de leur logement seraient à leur charge.

Godin accuse réception de la lettre de Viganò du 7 décembre 1881 et de sa carte postale. À propos des articles de Charles-Mathieu Limousin sur le Familistère et sur les éventuels imitateurs de Godin. Sur une invitation de Viganò à séjourner chez lui en Italie. Godin transmet à Viganò les compliments de Marie Moret.

Godin accuse réception de la lettre du major de Winton du 29 décembre 1881 qui lui a été transmise par Thomas Bowden Green. Il lui indique qu'il pourra faire connaître aux lecteurs du journal Le Devoir la National Thrift Society. Il l'autorise à emprunter ce qu'il veut dans Le Devoir pour le reproduire dans le futur journal de la National Thrift Society. Il lui signale qu'il n'a pas reçu le rapport sur les travaux du premier meeting de l'International Arbitration and Peace Society. Il le remercie pour l'intérêt qu'il porte à ses articles intitulés « Questions sociales ». Il le remercie également pour l'envoi d'un article de l'Evening Times.

Godin informe Bernardot qu'il peut offrir 400 F d'appointements fixes à l'ingénieur occupant la fonction en question. Il lui précise que le personnel est associé aux bénéfices de la Société du Familistère. Il lui demande si ses aptitudes industrielles sont en rapport avec la fabrication d'appareils de chauffage et de cuisson domestiques.

Godin accuse réception de documents envoyés par Bernardot. Il lui annonce qu'il n'a pas encore choisi parmi les candidats à la fonction d'ingénieur attaché à la fabrication.

Godin annonce à Bernardot qu'il a accordé à un autre candidat la direction des ateliers de montage. Il souhaite cependant recruter Bernardot et lui propose provisoirement la surveillance des brevets et des approvisionnements de l'usine.

Godin annonce à Bernardot qu'il peut entrer en fonction quand il le souhaitera.

Godin demande à Bougarel s'il peut le mettre en relation avec de jeunes ingénieurs mécaniciens.

Loquay a sollicité un emploi d'ingénieur le 2 décembre 1882. Godin lui répond qu'il ne considère pas qu'il ait les aptitudes pour remplir la fonction mais pense qu'il pourrait s'occuper de la construction des modèles d'appareils au gaz et des modèles en général s'il ne prétend pas prendre en son nom des brevets se rattachant à la fabrication. Il lui demande quel serait le montant des appointements qu'il désire obtenir.

Loquay a informé Godin le 6 décembre qu'il demande 300 F d'appointements et 100 F de frais de déplacement. Godin accepte de le faire entrer dans la Société du Familistère.

Godin commande six chemises, ainsi que six cols et six paires de manchettes pour raccommoder d'anciennes chemises.

Godin commande 6 paires de manchettes pour le raccommodage de chemises anciennes.

Godin demande à Ganault à quelle heure il arrivera à Saint-Quentin à l'occasion de l'inauguration du monument commémoratif de la défense [de Saint-Quentin en 1870]. Il lui explique qu'Anatole de La Forge l'a invité à l'inauguration alors qu'il se trouvait en Suisse, mais qu'il n'a rien reçu depuis.

Godin doit comparaître devant le conseil de préfecture. Il demande à Ganault s'il doit solliciter un sursis auprès du ministre du nouveau gouvernement. Dans cette éventualité, il lui remet une demande de sursis. Il l'informe qu'il sera le lendemain à Laon à l'hôtel de la Bannière car il doit participer à la séance de la commission des chemins de fer à la préfecture.