Sur la création de chambres de mines dans le pont sur l'Oise du Familistère. Godin accuse réception du télégramme de Ganault lui signifiant que le sursis pour les travaux du pont lui a été accordé et qu'a été décidé le remplacement du dispositif de mines par de simples « forges ». Godin trouve l'explication du mot « forge » dans la lettre de Ganault du 14 décembre : il s'agit du forage de mines dans les maçonneries existantes. Godin craint que cela ne soit pas différent de ce qu'on lui a toujours demandé et que la circulation sur le pont soit toujours compromise pour un long temps.

Godin informe Ganault que l'enquête sur le chemin de fer de Guise est ouverte et que le document établi par Bourbier et Menche de Loisne laisse penser que l'emplacement de la gare est définitivement fixé suivant une décision du ministre des Travaux publics du 1er juin 1882. Godin demande à Ganault de lui communiquer le texte de cette décision.

Sur la création de chambres de mines dans le pont sur l'Oise du Familistère. Godin demande à Ganault s'il a des nouvelles de l'administration sur le sursis qui lui a été accordé et la nouvelle prescription de travaux à faire. Il rappelle à Ganault sa promesse de visiter le Familistère avec Ringuier.

Godin soumet à Ermant son projet de construction d'une école primaire supérieure à Guise et lui demande d'en établir le devis.

Godin a lu dans la presse que la société de Masquin ouvrait une émission d'obligations pour augmenter son capital. Godin propose à Masquin de former le capital de sa société à la condition qu'elle organise la répartition des bénéfices comme cela se fait dans la Société du Familistère dont le capital et de 4 600 000 F et dont il lui envoie les statuts.

Godin demande à Godement d'insérer une offre d'emplois d'ingénieurs et de directeur de la comptabilité dans le prochain numéro du Petit journal.

Sur l'édition de l'ouvrage Le gouvernement... : Godin envoie à Goupil et Cie un portrait photographique pour faire faire une photogravure devant être tirée à 1 200 exemplaires. Il fait des observations sur les défauts de la photographie à supprimer dans la photogravure.

Godin annonce à Gabry qu'il retient sa candidature pour occuper l'emploi [de direction de l'émaillerie] auquel il postulait. Il lui confirme qu'il percevra 350 F par mois et qu'il pourra être admis dans l'association du Familistère avec des délais raccourcis si ses services le justifient. Il lui rappelle qu'il s'est engagé à ne divulguer aucun des procédés d'émaillage de la fonte qui vont lui être confiés. Il lui demande d'entrer en fonction le plus tôt possible.

Godin répond à la lettre de Gabry du 23 novembre 1881 : il consent à prendre en charge ses frais de déplacement jusque Guise. Il le prévient que s'ils tombent d'accord, son entrée en fonction pourrait intervenir immédiatement.

Godin accuse réception de la lettre de Gabry du 9 janvier 1882 qui lui annonce son arrivée à Guise dans un mois. Sur l'engagement de Gabry à la confidentialité des procédés industriels. Godin lui décrit la fonction de directeur de l'émaillerie. Sur les horaires des chefs de service. Sur le choix d'un logement au Familistère.

Sur l'ameublement de l'appartement n° 245 de l'aile droite du Familistère. Godin explique à Lévy qu'il souhaite obtenir deux pendules pour salon et salle à manger avec sujets en bronze représentant l'industrie et la science. Il demande à Lévy de lui envoyer des lithographies.

Godin annonce à Vallière qu'il l'accepte définitivement pour occuper un emploi dans la Société du Familistère, à compter du 1er juin 1882.

Sur l'Allemagne et Bismarck.

Catineau a écrit à Godin le 10 septembre 1881 sur le capital nécessaire à la construction d'habitations unitaires. Le capital doit remplir ses devoirs à l'égard des travailleurs, lui répond Godin : « Un Familistère sans association avec l'industrie n'a guère de raison d'être ». Il lui indique que, suivant le bilan de l'association à paraître dans le journal Le Devoir, le rendement de la partie locative du Familistère a été de 80 000 F, soit plus de 5 %. Godin pense que si l'État construisait des habitations unitaires pour ses ouvriers, il devrait également financer leur protection sociale et la fondation d'écoles comme il le fait pour les communes. Godin explique que le Familistère prélève sur ses bénéfices pour remplir son devoir social, mais il estime que l'État devrait en prendre une part à sa charge : « L'association du Familistère est écrasée d'impôts et l'État ne lui rend rien. »

Godin répond à la demande de Henri Minod en l'informant qu'il lui fait envoyer les numéros du journal Le Devoir qui lui manquent. Il le prie de lui adresser les numéros du Bulletin continental qui manquent aux collections de la bibliothèque du Familistère.

Godin confirme à Lacroix qu'il peut venir à Guise le samedi suivant.

Godin annonce à Lacroix qu'il ne pourra pas le rencontrer à Guise la semaine prochaine car il sera à Paris la semaine prochaine. Il estime par ailleurs que l'intérêt du voyage de Lacroix n'est pas démontré.

Godin accuse réception de la proposition de loi relative à la Caisse nationale de retraite pour la vieillesse. Il explique à Maze que le journal Le Devoir développe l'idée depuis 4 ans et qu'il lui adresse depuis quelque temps les numéros du journal à la Chambre des députés. Il recommande à son attention les numéros des 15 et 22 (sic) janvier 1882.

Godin envoie à James Bishop les ouvrages Mutualité sociale, dont la traduction en anglais de madame Bristol est incomplète et contient des erreurs, La richesse au service du peuple et deux numéros du journal Le Devoir, qui contiennent le bilan de l'association du Familistère. Il accuse réception du volume envoyé par Bishop.

Godin accuse réception de la lettre de Saint-Martin du 18 novembre 1881. Il se fait un plaisir de publier un article sur le journal L'École dans un prochain numéro du journal Le Devoir. Il lui propose d'échanger les deux journaux.

Godin adresse à Mazaroz son livre Mutualité sociale.

Godin accuse réception du livre de Mazaroz Les cabales de la politique et il lui adresse son ouvrage Solutions sociales.

Godin annonce à Mazaroz qu'il le recevra avec plaisir au Familistère comme annoncé dans sa lettre du 23 juin 1882. Il dément avoir recours à autre chose qu'à l'étude et à la réflexion pour tout ce qu'il a produit.

Godin s'excuse auprès de son collègue Jean Charles Blerzy d'avoir tardé, après la session du conseil général de l'Aisne, à lui envoyer la note qu'il avait demandée.

Godin annonce à Villain qu'il accepte les palmes d'officier d'Académie : « Peut-être trouverai-je en elles un préservatif contre tout retour des difficultés que les écoles de la Société du Familistère ont éprouvées sous le gouvernement de l'ordre moral. »

Godin informe l'inspecteur d'académie qu'il ne pourra présider la commission d'examen du certificat d'études le 14 août prochain car il est convoqué ailleurs par le préfet de l'Aisne.

Godin retourne à Gillot le document qu'il lui avait envoyé. Il lui explique qu'il n'a pas retenu sa candidature car il n'avait pas assez confiance en lui pour lui confier l'emploi auquel il postulait.

Godin retourne à Gillot les certificats qu'il lui avait confiés. Il lui explique qu'il n'a pu éclaircir les obscurités qui s'opposent à sa venue au Familistère, relatives en particulier à une faillite, et qu'il veut en rester là avec lui.

Godin demande à Gillot de faire passer une offre d'emplois dans différents journaux.

Godin demande à Gillot s'il a toujours l'intention de venir faire un essai à l'usine de Guise. Il lui offre une indemnité de 150 F par mois. Il lui indique que s'il reste attaché à l'association du Familistère après 3 mois d'essai, ses appointements seront de 400 F par mois. Godin lui demande des renseignements sur la liquidation de son entreprise.

Godin demande à Gillot d'entrer en fonction à l'usine de Guise le plus tôt possible.

Godin envoie à Gillot l'ouvrage Mutualité sociale comprenant les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail, utile à la fonction qu'il va remplir. Il attire son attention sur les titres 8, 9 et 10 des pages 151-157 et 219-221 du livre, qui concernent la comptabilité générale de l'association.

Godin répond à la lettre de Gillot du 20 septembre 1881, par laquelle il propose à Godin de procurer à l'association du Familistère les employés spéciaux dont elle a besoin : Godin lui demande de le mettre en relation avec les candidats.

Godin explique à Courtin qu'il ne l'a pas accepté pour l'emploi en raison de son éloignement de Guise et de son âge, mais aussi en raison de la différence entre les affaires qu'il a eu à traiter dans la raffinerie et celles dont il faut s'occuper pour la Société du Familistère. Il lui confirme qu'il cherche un employé plus jeune.

Godin informe Courtin qu'il a reçu de Saint-Quentin des documents relatifs à sa candidature. Il lui explique qu'il hésite à lui accorder l'emploi en raison de son âge de 55 ans.

Godin demande à Courtin son âge et pourquoi il veut quitter un établissement dans lequel il occupe une position importante. Godin le prévient qu'il ne veut pas donner davantage que 500 F d'appointements par mois, mais il lui donne l'exemple d'un conseiller de gérance de l'association du Familistère percevant, outre ces 500 F mensuels, une part de bénéfices de 11 000 F, soit en tout un revenu de 17 000 F par an ; il précise que l'emploi auquel il aspire donne droit à l'entrée au conseil de gérance et que la part de bénéfices est versée en titres de propriété dans l'association. Il lui envoie le livre Mutualité sociale qui contient les statuts de l'association coopérative. Il lui demande quelle est sa situation familiale.

Godin annonce à Fabre qu'il n'a pas retrouvé les lignes que ce dernier lui avait envoyées.

Godin accuse réception de la lettre de Sekutowicz du 6 janvier 1882 par laquelle il se propose comme directeur de fonderie. Il lui précise que l'association du Familistère s'occupe de la production d'appareils de chauffage et que 400 mouleurs sont attachés à la production des pièces, et il fait valoir que le travail est différent du moulage d'ornement que connaît Sekutowicz. Il le prévient qu'il va lui être difficile d'avoir de la discrétion dans les demandes de renseignements qu'il va faire sur ses qualités et aptitudes. Il lui demande de lui communiquer ses prétentions salariales.

Godin demande à l'inspecteur des renseignements sur Broperon, instituteur à Grandhoux et candidat à la direction des cinq classes des écoles du Familistère. Il précise que celles-ci sont une institution libre, que Broperon devrait par conséquent avoir rempli son engagement décennal et qu'il serait prêt à offrir 300 F par mois à ce dernier.

Godin demande à l'inspecteur de l'aider à trouver un instituteur pouvant diriger les écoles du Familistère, qui aurait fait son engagement décennal car les écoles ne sont pas déclarées d'utilité publique, et qu'il pourrait rémunérer 300 F par mois.

Godin a appris que l'inspecteur a proposé une directrice d'école maternelle à la commune de Gérardmer. Il souhaiterait, si elle est toujours disponible, entrer en relation avec elle pour lui proposer la direction des écoles maternelles du Familistère. Il indique à l'inspecteur qu'il satisferait les conditions de celle-ci : 1 500 F et le logement.

Godin demande à l'inspecteur des renseignements sur Broperon, instituteur à Grandhoux et candidat à la direction des cinq classes des écoles du Familistère.

Godin demande à l'inspecteur des renseignements sur monsieur Clausse, auparavant instituteur à Le Thour et candidat à la direction des classes des écoles du Familistère.

Godin annonce à la fonderie Barbedienne que son buste [en bronze] est arrivé en bon état.

Godin remercie la maison Colombier de lui recommander Jules Courtin pour un emploi dans la Société du Familistère de Guise. Il prie la maison Colombier de demander à Courtin de se mettre en relation avec lui.

Godin répond à la lettre d'Alamartine du 14 août 1881. Il lui demande de lui envoyer le mémoire dont il lui avait parlé. Sur l'enseignement de la morale aux enfants : Godin ne pense pas, comme Alamartine qu'on puisse pétrir l'esprit de l'enfant, car celui-ci a ses propres facultés naturelles et son libre arbitre. Il est prêt toutefois à accepter la collaboration d'Alamartine au journal Le Devoir.

Godin adresse à Léon Lecuir une copie de la lettre envoyée à tous les candidats au poste de régisseur comptable des Fonderies et manufactures du Familistère de Guise. Il lui indique, à propos du beau-frère de Léon Cuir, qu'il recherche un ingénieur praticien en fonderie connaissant à fond ce qu'on appelle « la marchandise ».

Godin répond à la lettre d'Henrionnet du 21 mars 1882 en lui indiquant qu'il a besoin de concours efficaces et qu'il ne peut venir en aide à son fils.

Godin retourne une lettre à Riche-Gardin. Il le remercie pour l'envoi de feuilles, mais lui indique qu'il doit se consacrer aux améliorations matérielles et morales qu'il peut accomplir.

Godin répond à la lettre de Lucinda Chandler du 4 février 1882. Sur la science sociale et la connaissance vraie des lois qui président aux besoins de la vie humaine. Il répond aux 12 questions de Lucinda Chandler sur les différents aspects de l'association du Familistère.