Godin annonce à Sévène qu'il lui a fait adresser le 15 juillet, en réponse à sa lettre du 28 juin 1883, quatre numéros du journal Le Devoir et un prospectus de ses publications.

Godin remercie Mercier pour les articles qu'il lui a envoyés à titre d'essai pour le journal Le Devoir. Il lui envoie un mandat postal de 80 F en règlement de ces articles.

Godin accuse réception d'une troisième chronique du mouvement social de Mercier qu'il n'attendait pas. Il lui explique que Claris, qu'il avait recommandé, est à l'essai pour un mois en qualité de rédacteur du journal Le Devoir et qu'il veut lui confier la rédaction des articles pendant cette période pour pouvoir évaluer son travail. Il ajoute qu'il serait heureux de poursuivre la publication des chroniques de Mercier si ce dernier lui offrait de meilleures conditions financières.

Godin demande à Mercier à quelles conditions il rédigerait pour le journal Le Devoir la chronique dont il parle dans sa lettre du 10 août. Il précise que la demande faite par de Pompéry ne visait pas un rédacteur phalanstérien mais un homme au courant des idées sociales capable de veiller à la publication du Devoir.

Godin adresse à Mercier des numéros du journal Le Devoir ainsi que son livre Le gouvernement... ; il lui communique un compte-rendu du livre en espérant qu'il voudra publier un texte analogue dans La République française.

Godin répond à la lettre de Mercier du 23 août 1883 en lui annonçant qu'il a envoyé son ouvrage Le gouvernement... à Isambert. Il le remercie de son aide pour trouver un rédacteur au journal Le Devoir.

Godin répond à la lettre de Causit du 27 décembre 1882 contenant un mandat : Godin regrette de ne pouvoir lui indiquer un manuel relatif au mouvement financier.

Godin envoie son livre Le gouvernement... et sa brochure Mutualité nationale à Dethou, qui a promis de les lire. Il remercie Dethou de lui avoir communiqué la liste des membres de la commission sur la réforme de l'assiette de l'impôt, dont Ballue, Boysset, Bisseuil et Bischoffsheim.

Godin demande à Tisserant de lui communiquer des renseignements sur Auguste Lintermans, candidat à l'emploi de jardinier du Familistère, qui a été jardinier paysagiste à Nancy il y a 5 ou 6 ans et qui habite désormais Bruxelles.

Godin informe Tisserant que Sobirats lui demande un état certifié des ventes qu'il a faites de 1866 à 1876 dans le cadre d'une affaire qui doit se plaider le 18 mai 1883.

Godin prend des nouvelles de la santé de Tisserant. Il lui envoie une carte qui lui a été adressée au Familistère. Il lui annonce que « ces dames » [Marie Moret et Émilie Dallet] lui envoient par ce courrier le texte des conférences 4, 5 et 6 faites par Drivon et relevées par Marie Moret. Il lui annonce qu'il trouvera dans le journal Le Devoir l'information que le conseil de gérance du Familistère a été complété par trois membres élus. Il lui indique que le comité de conciliation sera nommé le 15 février 1883. Il lui transmet les compliments de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Godin avertit Tisserant qu'il va partir pour Paris et qu'il descendra à l'hôtel Continental rue de Rivoli. Sur l'estimation du volume des ventes par la Société du Familistère de produits émaillés réclamée par le maire et le juge de paix de Guise.

Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin informe Tisserant que Pouillet n'est pas parvenu à faire venir l'affaire devant la cour avant les vacances. Il lui signale que la presse parisienne commence à s'occuper de ses ouvrages. Il lui transmet les compliments d'Émilie Dallet et de Marie Moret.

Godin répond à la lettre de Tisserant du 28 décembre 1882. Tisserant est de retour à Nancy mais devra se remettre en voyage sous peu. Godin accuse réception du Progrès de l'Est contenant le travail de Tisserant, à qui il fera adresser le journal Devoir à Nancy pendant quelques semaines. Il lui indique que le prochain numéro du Devoir annonce sa nomination à la qualité d'officier d'Académie et d'officier de la Légion d'honneur. Sur le procès avec le duc de Padoue. Sur l'augmentation des salaires du personnel de la Société du Familistère et la constitution de l'assurance des retraites en 1871. Il lui transmet les compliments de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Godin répond à la lettre de Davroux du 8 décembre 1882 : il accuse réception de l'Histoire de Saint-Gobain ; il lui indique qu'il est trop occupé pour se livrer à des recherches sur Camille Desmoulins.

Godin annonce à Alfred Desmasures qu'il ne peut s'occuper d'une affaire qu'il juge de pure spéculation.

Sur l'affaire de la restitution par Émile Godin d'un terrain de la Société du Familistère sur lequel sont entreposées des briques. Godin ne souhaite pas faire de transaction avec son fils Émile.

Godin informe Giard qu'il lui expédie à nouveau un exemplaire de son ouvrage Mutualité nationale contre la misère

Godin répond à la lettre d'Amand Greslez du 27 mai 1883. Il le remercie pour l'envoi des numéros du Courrier de Sétif qui contiennent des articles de lui pleins d'humour. Sur un article de Bourdain publié dans Le Devoir. Il indique à Greslez qu'il pourrait publier un article sur la colonisation de l'Algérie dans Le Devoir si le sujet était traité d'un point de vue social.

Godin répond à la lettre de Whipple lui demandant une traduction anglaise de Solutions sociales pour Hopkins. Godin lui indique qu'il n'est pas en mesure de le faire mais lui signale que la traduction du livre a été faite depuis longtemps par Marie Howland, et qu'il est prêt à se concerter avec elle à ce propos. Il l'informe que Neale était au Familistère il y a quelques jours et s'étonnait de ne pas avoir de nouvelles du manuscrit de sa traduction des « Notions préliminaires » de Mutualité sociale qu'il lui avait envoyé. Dans le cas où Whipple aurait communiqué ce manuscrit à Edward Howland pour sa traduction des « Notions préliminaires » publiée dans le journal The Sentinel, Godin souhaite que les numéros concernés du journal soient envoyés à Neale. Il espère que Whipple se familiarise avec la langue française pour pouvoir lire son livre Le gouvernement....

Godin informe Lyonnais qu'il lui a adressé les livres Mutualité sociale, Mutualité nationale, La richesse au service du peuple, L'histoire des pionniers de Rochdale et L'histoire de l'association de Ralahine, ainsi que des numéros du journal Le Devoir traitant de la question de l'hérédité de l'État et de celle des habitations ouvrières. « Je suis heureux de vous entendre dire que bien que représentant des intérêts ouvriers, vous n'êtes pas exclusif dans votre système, car j'ai bien des fois déjà frappé à la porte des intérêts ouvriers sans pouvoir la faire ouvrir. »

Lyonnais a indiqué dans une lettre du 28 mai 1883 qu'il répondrait à Mutualité nationale contre la misère. Godin lui demande quel est l'organe de publicité qui représente les idées de son parti.

Sur la mutualité nationale. Godin presse Ringuier de répondre à sa demande des adresses des membres des commissions de la Chambre des députés qui pourraient recevoir sa brochure Mutualité nationale.

Godin confirme à Claris que la rédaction du journal Le Devoir sera au complet la semaine prochaine et lui demande de ne plus s'occuper de la revue des faits politiques après celle de la semaine en cours. Il lui remet un mandat postal de 75 F et le remercie pour sa collaboration. Dans le post-scriptum, il lui transmet les compliments de Victoire Tinayre, de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Godin répond à la lettre de Claris du 8 septembre 1883. Il accepte la proposition que lui avait faite Claris le 27 août de venir faire un essai de rédacteur du journal Le Devoir pendant un mois pour 400 F. Il indique qu'il lui remboursera ses frais de voyage à hauteur de 35 F s'ils ne s'entendent pas. Il lui demande s'il peut venir avant le 1er octobre.

Claris propose de faire un essai d'un mois à la rédaction du journal Le Devoir : Godin estime cela difficile car il devrait se séparer de son rédacteur actuel. Il énumère les principes du journal que le rédacteur qu'il cherche devrait respecter. Il précise que les précédents rédacteurs du journal ont été rémunérés 250 à 300 F par mois.

Godin observe que la proposition de Ballue sur la réforme de l'assiette de l'impôt concorde avec la proposition qu'il fait dans la section « suppression de l'impôt » de sa brochure Mutualité nationale. Il suggère à Ballue d'aborder la question de la mutualité nationale contre la misère après celle de la réforme de l'impôt.

Godin informe Ballue qu'il a traité dans le journal Le Devoir de la question de l'hérédité de l'État. Il attire son attention sur le numéro des 1er et 8 juillet 1883 dans lesquels il examine les conséquences du droit d'hérédité de l'État sur la réforme des impôts.

Godin adresse aux députés membres de la commission de la réforme de l'assiette de l'impôt sa brochure Mutualité nationale contre la misère qui traite du droit d'hérédité de l'État. Il les informe qu'il leur a également fait adresser le journal Le Devoir dans lequel il étudie les impôts en général : il attire leur attention sur le numéro du 24 juin 1883 et sur ceux qui suivront.

Godin répond à la lettre de Chazeaud du 9 décembre 1883 : il l'avertit qu'il n'a pas l'intention de s'engager dans une affaire de presse à Paris.

Sur l'affaire du duc de Padoue. Sur le pourvoi en cassation dans l'affaire du mur construit par la Société du Familistère de Guise le long du canal des usines à Guise.

Godin accuse réception de l'article et de la nouvelle annoncés par Thévenin dans sa lettre du 26 juin. Il l'informe qu'il envoie à l'imprimeur du journal Le Devoir à Saint-Quentin son étude sur les accidents du travail qui contient la matière de trois articles, dont les épreuves seront envoyées au 42, rue de Clignancourt. Il lui fait part du plaisir qu'il aura à recevoir sa visite au Familistère de Guise. Il l'informe qu'il a cessé de recevoir les numéros du journal L'Opinion, qui contiennent ses articles sur le gouvernement, bien qu'il ait manifesté le désir d'échanger ce journal avec Le Devoir.

Godin informe Morisseau qu'après en avoir discuté avec François Bernardot, il consent à l'accepter en qualité de dessinateur dans la Société du Familistère avec une rémunération de 200 F par mois. Il l'avertit qu'il doute qu'il ait les qualités d'un contremaître, condition pour se créer une situation d'avenir.

Sur l'édition de l'ouvrage Le gouvernement.... Godin demande à Auguste Ghio s'il veut être l'éditeur d'une brochure intitulée La propriété et la suppression de l'impôt tirée du livre Le gouvernement... dont il est l'éditeur principal. Il lui demande de lui communiquer l'état de son compte chez lui.

Godin explique à Ghio que Le nouveau manuel socialiste dont il parle dans sa lettre du 8 septembre 1883 est en fait son livre Le gouvernement..., que le compte-rendu d'un journal avait ainsi baptisé. Il lui rappelle sa commande du Traité des contributions directes de Fournier et du troisième article d'Eugène Simon sur la Chine.

Sur l'édition de l'ouvrage Le gouvernement.... Godin avertit Auguste Ghio qu'il a reçu d'Éthiou-Pérou 100 exemplaires de son livre avec un dos de couverture vierge. Il lui demande si d'autres livres en vente dans sa librairie présentent la même particularité.

Godin commande le numéro de la Nouvelle revue contenant le troisième article d'Eugène Simon sur la Chine, ainsi que l'ouvrage Traité des contributions directes de C. Fournier.

Sur l'édition de l'ouvrage Le gouvernement.... Godin réclame à Ghio le compte de la vente de ses ouvrages. Il insiste pour obtenir une réponse à sa dernière lettre avant le tirage des couvertures des livres, pour savoir s'il doit le mentionner en qualité d'éditeur libraire des ouvrages.

Godin commande à Ghio les numéros de la Nouvelle revue contenant les articles d'Eugène Simon sur la Chine.

Sur l'édition de l'ouvrage Le gouvernement.... Godin avertit Ghio et Guillaumin et Cie qu'ils vont recevoir 100 exemplaires de Mutualité nationale et de Le gouvernement. Il leur signale qu'il pense distribuer la brochure à la Chambre des députés.

Godin envoie à Blazy frères le catalogue de ses ouvrages avec l'indication des libraires qui les vendent.

Godin annonce à Moricourt qu'il accepte la vente de la pièce de terre qu'il possède à La Capelle pour un montant de 2 000 F.

Godin accuse réception de la lettre de César de Paepe du 24 décembre et de quatre numéros du journal Le National belge. Il lui adresse son livre Mutualité sociale et sa brochure Mutualité nationale, extraite de son livre Le gouvernement.... Il lui envoie également le dernier numéro du journal Le Devoir.

Godin réclame l'envoi de 4 épreuves d'un portrait photographique de Marie Moret qui ont été payées à Chalot et Cie.

Sur la mutualité nationale. Godin adresse à Limousin la brochure Mutualité nationale qu'il compte distribuer à la Chambre des députés pour attirer l'attention publique sur la nécessité de concevoir un projet plus large que les propositions de loi sur les caisses de secours mutuels et de retraites pour la vieillesse qui lui paraissent dérisoires. Il lui annonce l'envoi de son volume Le gouvernement... dans lequel les questions sont étudiées du point de vue plus général des droits réels de l'être humain. Godin demande à Limousin de lui donner une liste d'adresses des publicistes à qui il pourrait envoyer Mutualité nationale.

Godin adresse à Boysset, en sa qualité de membre de la commission sur la réforme de l'assiette de l'impôt, sa brochure Mutualité nationale, qui comprend une proposition sur la suppression de l'impôt par le moyen de l'hérédité de l'État sur les successions en ligne collatérale.

Godin avertit Fauvety qu'il lui a envoyé un exemplaire de Mutualité nationale à la suite de sa lecture du livre Le gouvernement.... Il l'informe qu'il a reçu à Guise le billet qu'il avait remis à Leymarie, mais qu'il n'a pu se rendre à son invitation. Sur la question du logement abordée dans et dans les numéros du journal Le Devoir des 22 et 29 avril et des 6, 13 et 27 mai 1883.

Godin félicite Fauvety pour son article paru dans le Bulletin de la Société des sciences psychologiques sur le sentiment religieux et les réformes sociales : « Si nous avions encore trente ans d'activité devant nous, je me dis que nous devrions les consacrer à travailler ensemble à unifier les croyances et les institutions humaines, de manière à relier la terre au réel, l'humanité à son créateur. » Il l'informe qu'il a reçu la visite de Debarle, rédacteur de L'Opinion qui a fait une étude du livre Le gouvernement... en cinq articles, puis celle de Manier, conseiller municipal de Paris et de Flamans, rédacteur à La Vérité, qui a publié des articles sur leGouvernement... dans La Vérité et dans Le Petit parisien. Il lui demande des nouvelles de l'état de santé de Desmoulins et des renseignements sur Simon, dont il a lu les articles sur la Chine. Il lui signale qu'il a envoyé Mutualité nationale à un monsieur Log[...]. Il lui demande enfin s'il connaît Lessard qui a autrefois séjourné à Guise et qui lui semble un faiseur besogneux.

Godin remercie Fauvety de lui avoir communiqué le résultat de l'examen qu'il a fait avec Destrem des ressources budgétaires procurées par l'hérédité de l'État. Il lui fait remarquer que Destrem est insuffisamment informé, le renvoie à la lecture du prochain numéro du journal Le Devoir et justifie le chiffre avancé dans celui-ci de 2 666 millions. À propos de la question du logement : Godin explique à Fauvety que la question de l'hérédité de l'État lui semble plus pressante. Il lui indique qu'il envoie quelques numéros du Devoir à Destrem.

Lemonnier a écrit à Godin le 12 mars 1883 pour se plaindre que le journal Le Devoir ne parle pas du journal Les États unis d'Europe. Godin lui répond en lui signalant que depuis le début de 1883, Le Devoir a emprunté des matières aux États unis d'Europe à six reprises. Il lui demande si Le Devoir doit cesser de faire des emprunts aux États unis d'Europe.