Godin répond à une lettre de Courtépée du 5 juillet 1883 relative aux impôts et au paupérisme. Sur un manuscrit de Courtépée : Godin exprime ses doutes sur la publication du texte dans le journal Le Devoir.

Sur la suggestion de Charles Fauvety, Godin invite Eugène Simon, dont il a lu avec intérêt les articles sur la Chine dans la Nouvelle revue, à visiter le Familistère en compagnie de son hôte monsieur de Maricourt, partisan des études psychologiques.

Godin répond à la lettre de Victoire Tinayre qui est candidate à la direction des classes enfantines du Familistère. Il lui fait observer que son âge de 52 ans est peut-être trop avancé pour l'emploi. Il lui propose de venir à Guise au mois d'août pour faire un essai rémunéré à 200 F par mois.

Godin informe Pothenot qu'il a pu lire la brochure qu'il lui avait envoyée en mai 1883 comme spécimen des articles qu'il pourrait proposer au journal Le Devoir. Il accepte que Pothenot lui propose des articles à la condition que ceux-ci ne soient pas trop longs et s'intéresse plus à l'avenir qu'au passé.

Godin informe Vaney qu'il ne retient pas sa candidature à l'emploi [de directrice de l'école maternelle du Familistère de Guise].

Godin envoie à Ségard le manuscrit d'une circulaire.

Godin remercie Neale pour l'envoi de l'almanach de la réforme financière. Il accuse réception de sa lettre du 28 juillet 1883 et de celle de Lloyd Jones. Il l'informe qu'il envoie à Lloyd Jones les numéros du journal Le Devoir qui contiennent l'histoire de Robert Owen. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Virginie Griess-Traut s'est étonnée de ne pas voir ses articles publiés dans le journal Le Devoir. Godin lui fait observer que sa pétition pour le suffrage commercial des femmes est parue le 29 juillet 1883 et que d'autre part le journal ne peut accepter des articles qui auraient un caractère personnel, ainsi sa lettre à Charles Rivet ; il lui fait également remarquer que dans sa note sur le pont de Brooklyn les noms propres étaient mal orthographiés et manquait de précision sur la part prise par madame Roebling dans la direction des travaux. Il l'informe que Victoire Tinayre viendra au Familistère le 10 août 1883 et il la remercie de son concours dans cette affaire.

Godin fait des observations à madame Destriché sur la deuxième partie de sa nouvelle Pierre Morin dont il va publier la première partie dans le journal Le Devoir.

Godin accuse réception de la lettre du 22 juillet de Christine Schenk ; il la remercie pour ses appréciations et aurait souhaité que le Familistère fût sur le parcours de son voyage pour qu'il le lui fasse visiter.

Godin accuse réception de la lettre de Victoire Tinayre du 31 juillet 1883. Il attend son arrivée au Familistère avant le 10 août 1883.

Sur le logement populaire. Godin informe Manier que les cités Peabody présentent peu d'intérêt selon ses amis d'Angleterre. Il lui adresse une lettre pour Pagliardini à Londres qui pourra l'aider dans ses recherches. Il lui indique qu'il ne connaît rien d'intéressant à Lille ou à Bruxelles et lui signale aux Pays-Bas la Fabrique néerlandaise de levure et d'alcool de J. C. Van Marken. Il lui transmet les compliments de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Sur le logement populaire. Godin annonce à Pagliardini que sa lettre lui sera présentée par Manier, qui se rend à Londres pour étudier les habitations ouvrières Peabody. Il lui demande d'aider Manier dans ses recherches.

Sur l'élection au conseil général de l'Aisne d'août 1883. Godin informe Levasseur qu'il a appris que Paradis va consulter la préfecture à Laon pour savoir s'il soit se présenter contre lui au conseil général. Il attire son attention sur la candidature de Laurent, médecin à Marly et excellent républicain, au conseil d'arrondissement, candidature qu'il lui suggère de soutenir.

Godin répond à la lettre de Flamans du 29 juillet 1883. Sur la difficulté à faire accepter les idées à l'œuvre au Familistère. Godin compare l'écho de l'affaire Boland dans la presse avec le peu d'intérêt dont celle-ci fait preuve à l'égard des réformes politiques et sociales utiles. Sur le caractère hasardeux de l'entreprise de Manier. Sur une proposition de Flamans de collaborer au journal Le Devoir en brossant le tableau des misères sociales : Godin signale qu'il ne veut pas alourdir la charge financière représentée par le journal (environ 10 000 F) et prévient Flamans que ses articles devraient être en accord avec l'esprit du journal.

Godin accuse réception des lettres de Viganò des 1er mai et 7 juillet 1883 et des livres annoncés. Il le remercie pour son appréciation de son livre Le gouvernement... et l'informe qu'il a reçu en juillet la visite de Neale qui se rendait au Congrès des institutions de prévoyance, auquel ni Godin ni Viganò n'ont été invités. Godin et Marie Moret remercient Viganò pour son invitation. Il l'invite à son tour Viganò à revenir au Familistère, où l'édification d'un nouveau pavillon va permettre de loger 1800 personnes.

Godin répond à la lettre de Pagliardini du 17 avril 1883. Il l'informe qu'il a remis à Joseph Manier une lettre d'introduction auprès de lui. Il lui confirme que Courtépée, dont les études paraissent dans le journal Le Devoir, est bien réel et n'est pas un pseudonyme pour lui et Marie Moret. Il informe Pagliardini que la presse commence à s'occuper de sa brochure Mutualité nationale, mais que sa proposition du droit d'hérédité de l'État suscite des oppositions comme en témoigne la candidature d'un adversaire réactionnaire aux élections cantonales. Il lui fait part de son espoir de voir Pagliardini à Guise au moment de la visite de Neale au début de juillet. Il l'informe que les écoles sont agrandies et qu'un nouveau pavillon d'habitation, plus grand que le pavillon central, va être édifié. Il transmet ses compliments et ceux de Marie Moret à Pagliardini et à ses sœurs.

Godin adresse à Ségard des épreuves des articles du prochain numéro du journal Le Devoir, notamment de l'article « Réforme des impôts », ainsi qu'une deuxième circulaire aux électeurs du canton de Guise, qui constitue la deuxième partie de cet article. Dans le post-scriptum, il signale à Ségard qu'il lui envoie un petit article, « L'Angleterre et le choléra », dont l'épreuve est à envoyer à Pellarin à Wimereux.

Godin répond à la lettre de Barberet du 9 août 1883 et lui annonce qu'il lui fournira dans les délais indiqués dix pages de texte pour le volume en préparation, qu'il veut consacrer à un projet d'habitations ouvrières à Paris, dont les ouvriers seraient en partie actionnaires par le moyen des capitaux qui leur sont dus au titre de la participation aux bénéfices dans les entreprises qui les emploient.

Sur l'appréciation par Deville de Mutualité nationale et des réformes sociales présentées dans la brochure, notamment la réforme des impôts par l'hérédité de l'État. Godin demande à Deville s'il connaît un rédacteur pouvant collaborer au journal Le Devoir dans un esprit comparable au sien. Il lui adresse le dernier numéro du Devoir dans lequel il fait de la question de l'hérédité de l'État le point central de sa candidature aux élections cantonales.

Victoire Tinayre a demandé un sursis à Godin pour occuper l'emploi de directrice des classes enfantines des écoles du Familistère : Godin juge que sa demande compromet la bonne organisation des écoles. Il se demande si l'enseignement dans une classe enfantine et la surveillance des classes inférieures n'est pas une tâche trop pénible pour une femme d'âge avancé et prie Tinayre de lui dire si elle est bien informée du programme actuel des écoles maternelles et de l'enseignement primaire en général. Il fait l'hypothèse de lui confier non la direction des classes enfantines mais la surveillance de l'éducation et de l'enseignement de l'enfance du berceau jusqu'à 14 ans, soit de toutes les classes du Familistère. Si elle jugeait qu'elle a le caractère et suffisamment d'énergie pour se charger de la direction générale de l'enfance, il lui indique qu'il aurait besoin d'une maîtresse de classe maternelle, qu'elle pourrait l'aider à trouver.

Godin envoie à Ségard l'article « Les élections au conseil général dans le canton de Guise », à composer et insérer en tête du prochain numéro du journal Le Devoir.

L'inspecteur d'académie a informé Godin le 15 juillet 1883 qu'il avait été nommé membre de la commission d'examen du certificat d'étude dans le canton de Guise. Il lui demande de le remplacer pour ne pas être accusé de partialité car les écoles du Familistère présenteront un grand nombre d'élèves à l'examen.

Godin adresse à Barberet le manuscrit des dix pages demandées. Il suggère que le texte pourrait prendre place à la suite de sa déposition.

Godin commande le numéro de la Nouvelle revue contenant le troisième article d'Eugène Simon sur la Chine, ainsi que l'ouvrage Traité des contributions directes de C. Fournier.

Godin confirme à Ségard l'envoi fait le 8 août de l'article « L'Angleterre et le choléra » dont les épreuves doivent être envoyées à Pellarin à Wimereux. Dans le post-scriptum, il lui annonce qu'il lui retourne l'épreuve de l'article sur les élections au conseil général à placer en tête du journal Le Devoir.

Godin annonce à Sévène qu'il lui a fait adresser le 15 juillet, en réponse à sa lettre du 28 juin 1883, quatre numéros du journal Le Devoir et un prospectus de ses publications.

Godin affirme à Pellarin qu'il n'est pas déconcerté par son échec aux élections cantonales. Il lui annonce que le numéro de la semaine du journal Le Devoir contient un article sur les causes de cet échec. Il lui signale qu'il va rappeler à l'imprimeur de lui envoyer les épreuves de son article « L'Angleterre et le choléra ». Il lui demande des nouvelles de sa santé.

Godin demande à Mercier à quelles conditions il rédigerait pour le journal Le Devoir la chronique dont il parle dans sa lettre du 10 août. Il précise que la demande faite par de Pompéry ne visait pas un rédacteur phalanstérien mais un homme au courant des idées sociales capable de veiller à la publication du Devoir.

Émile Hugues a proposé le 22 juillet à Godin de devenir membre de la Société industrielle de Saint-Quentin : Godin lui demande quelles sont les conditions attachées à cette qualité et s'il souhaite qu'il offre ses ouvrages à la Société.

Godin, qui se trouve en communion d'idées avec Tinayre, accepte d'attendre son arrivée au Familistère jusqu'au 25 août. Sur l'enseignement de l'arithmétique et sur le recrutement d'une institutrice. Il lui annonce que les appointements de celle-ci pourraient s'élever à 1 800 F par an, et l'informe que la Société du Familistère dépense déjà 300 000 F par an pour l'éducation et l'instruction.

Godin répond à la lettre de Tyrode du 7 août et lui annonce qu'il n'a pas l'intention de s'engager dans une entreprise houillère.

Godin adresse à Godement et Cie un mandat postal de 16 F pour insérer une publicité pour l'abonnement au journal dans le prochain numéro du Petit journal.

Godin rappelle à Desse qu'il était candidat en janvier 1883 à un emploi de comptable dans la Société du Familistère de Guise. Il lui propose un autre emploi de comptable aux appointements de 250 F par mois au commencement.

Godin propose à Donneaud un emploi de comptable différent de celui auquel il avait postulé en janvier 1883.

Godin retourne à Maistre une étude sur la chasteté des prêtres qu'il ne veut pas publier dans le journal Le Devoir au moment où la question des prêtres est jugée en France par le parti démocratique. Sur la correction des articles de Maistre. Sur des projets d'articles de Maistre relatifs à l'émancipation des femmes.

Godin adresse à Mercier des numéros du journal Le Devoir ainsi que son livre Le gouvernement... ; il lui communique un compte-rendu du livre en espérant qu'il voudra publier un texte analogue dans La République française.

Godin invite Sérabry à Guise avant de décider son embauche ; il lui précise que les jeunes employés de la Société du Familistère gagnent 60 à 80 F par mois.

Godin invite Desse à venir le samedi 25 août 1883 pour qu'il voit tous les services en fonctionnement.

Godin répond à la lettre de Mercier du 23 août 1883 en lui annonçant qu'il a envoyé son ouvrage Le gouvernement... à Isambert. Il le remercie de son aide pour trouver un rédacteur au journal Le Devoir.

Godin demande à Donneaud les moyens de se renseigner sur lui.

Godin demande à l'inspecteur le procès-verbal et les documents relatifs aux certificats d'étude, que Cressiot lui a dit avoir été emportés par le secrétaire.

Godin explique à Donneaud que ses appointements pourraient être compris entre 250 et 350 F par mois à ses commencements, qu'il serait chargé de la comptabilité et de l'approvisionnement des magasins du Familistère, qu'il pourrait prétendre à des fonctions supérieures rémunérées 15 000 F par an environ, et qu'il pourrait bénéficier d'une répartition des bénéfices représentant 25 % de ses appointements en qualité de membre de l'association du Familistère. Il lui demande de l'autoriser à prendre des renseignements sur lui.

Godin accuse réception de la lettre de Manier expédiée d'Amsterdam. Il lui conseille de venir samedi en raison de la fête de l'Enfance qui a lieu le dimanche. Il lui promet de parler avec lui de son journal et de Mutualité nationale contre la misère. Il lui transmet les compliments de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Godin répond aux lettres de Flamans des 12 (?) et 20 août 1883. Il lui indique que ses propositions ne peuvent pas améliorer la publicité du journal Le Devoir, et que celui-ci doit se faire à Guise et non à Paris. Sur la couverture de presse de son livre Le gouvernement.... Sur la collaboration éventuelle de Flamans au Devoir : Godin estime que sa contribution serait un surcroît trop important de dépenses.

Claris propose de faire un essai d'un mois à la rédaction du journal Le Devoir : Godin estime cela difficile car il devrait se séparer de son rédacteur actuel. Il énumère les principes du journal que le rédacteur qu'il cherche devrait respecter. Il précise que les précédents rédacteurs du journal ont été rémunérés 250 à 300 F par mois.

Godin répond à la lettre de Langlet du 31 août 1883. Il le renseigne sur la visite de l'usine du Familistère de Guise.

Godin invite Donneaud à venir à Guise le dimanche suivant pour qu'il puisse apprécier si la fonction lui convient.

Godin répond à la lettre d'Acollas du 10 août 1883 : il l'informe que le modèle de poêle qu'il demande est en voie de réalisation, mais ne peut lui garantir qu'il sera prêt à temps pour son besoin. Il lui indique qu'il ne devrait pas se rendre à Versailles au cours de l'année. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Godin accuse réception de la lettre d'Ambrosoli du 3 septembre 1883 et de sa traduction d'un livre de Victor Considerant. Il lui adresse son ouvrage Mutualité sociale qui contient les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail.