Godin explique à Terquem qu'il reçoit de Fowler and Wells Publishers de New York la revue The Phrenological Journal depuis août 1880 et que dans la livraison d'août 1880 de ce journal se trouve la suite des « Studies in comparative phrenology with illustrations ». Godin voudrait obtenir les livraisons de l'étude antérieures à août 1880. Il demande à Terquem son nouveau catalogue.

Godin remercie Mercier pour les articles qu'il lui a envoyés à titre d'essai pour le journal Le Devoir. Il lui envoie un mandat postal de 80 F en règlement de ces articles.

Godin accuse réception de la lettre de Neale du 25 octobre 1883. Godin et Marie Moret remercient Neale pour sa traduction, du bilan de la Société du Familistère dans The Cooperative News du 27 octobre 1883. Il lui indique que ni lui ni Marie Moret ne connaissent madame Imogene Fales de New York.

Godin retourne à sa sœur l'obligation de 17 300 F qu'elle lui a réclamée.

Godin confirme sa commande de numéros du Phrenological journal.

Godin demande à Lesguillier de favoriser l'entrée d'Henri Flamans dans la rédaction du journal La Presse.

Godin annonce à Flamans qu'il lui remet une lettre à Lesguillier malgré le peu de rapports qu'il a entretenus avec lui.

Godin confirme à Claris que la rédaction du journal Le Devoir sera au complet la semaine prochaine et lui demande de ne plus s'occuper de la revue des faits politiques après celle de la semaine en cours. Il lui remet un mandat postal de 75 F et le remercie pour sa collaboration. Dans le post-scriptum, il lui transmet les compliments de Victoire Tinayre, de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Godin envoie à Ségard le programme sommaire des réformes sociales et politiques modifié à composer pour la première page du journal Le Devoir.

Godin demande à « son frère » de le renseigner sur le montant des honoraires de Prélat avant qu'il se rende à Esquéhéries.

Godin s'adresse à des personnes ayant présenté à monsieur Mazoyer leur candidature à un emploi. Godin décrit aux candidats ce que comprend la Société du Familistère : deux usines à Guise et à Laeken employant 1 500 à 1 600 personnes, et un palais d'habitation où vivent 1 800 personnes. Il leur explique qu'il veut adjoindre au conseil de gérance de la Société « une capacité apte tout à la fois aux affaires industrielles et commerciales, à la production, à la vente et à la direction générale ». Il énonce les critères de choix de la personne devant remplir cette fonction et leur demande de répondre à sa lettre en lui donnant le moyen d'apprécier leurs qualités.

Godin explique à Prélat que Lefèvre et sa sœur proposent de lui vendre leurs biens pour liquider leurs dettes. Il lui demande de préparer les opérations et le contrat avant qu'il se rende à Esquéhéries.

Godin explique à Prélat que c'est pour solder les dettes de Lefèvre et de sa sœur qu'il leur a proposé de leur racheter 80 000 F leurs propriétés. Il lui demande s'il peut venir discuter de l'affaire avec lui le dimanche suivant.

Godin demande à Hergot s'il peut lui accorder un entretien relatif à l'emploi à pourvoir.

Godin apprend que Gaillard veut porter à la tribune de la Chambre des députés la question de l'arbitrage dans le différend franco-chinois. Il lui adresse des numéros du journal Le Devoir qui traitent de l'arbitrage.

La lettre d'Hodgson Pratt du 24 novembre a laissé Godin dans l'expectative : dans la mesure où le Congrès de Bruxelles n'a pas été suivi d'effets, Godin se demande ce qui pourrait résulter d'une nouvelle réunion initiée par la France ; mais il adhère au projet d'association internationale. Godin donne l'exemple de son livre Le gouvernement... et du journal Le Devoir pour montrer qu'il agit en faveur de la paix et il déclare qu'il est prêt à offrir le concours de son journal à la cause de la paix soutenue par les pacifistes de Grande-Bretagne.

Godin informe Hergot que c'est à Guise qu'il conviendrait qu'ils aient un entretien au sujet de l'emploi à pourvoir. Il ajoute qu'il peut mettre une chambre à sa disposition et qu'il participera à ses frais de voyage à hauteur de 30 F.

Godin envoie à Blazy frères le catalogue de ses ouvrages avec l'indication des libraires qui les vendent.

Godin informe Béranger qu'il a des réticences à le choisir pour pourvoir un emploi en raison de son âge de 40 ans mais lui propose de venir à Guise s'entretenir avec lui.

Après son entrevue à Guise avec Hergot, Godin lui fait remarquer que sa myopie présente une difficulté pour l'emploi à pourvoir : « Car au point de vue d'une direction générale, une bonne vue, une vue qui permet de juger toute chose à grande distance, a une importance considérable. Elle nous permet de voir partout les choses en souffrance et de ne pas attendre des autres des avertissements qui nous viennent souvent trop tard » .

Godin prie Paul Foucart de lui fournir des renseignements sur les capacités d'un candidat à un emploi qui a été employé par lui pour des affaires contentieuses importantes. Il lui renouvelle sa demande du 8 octobre dernier au sujet d'une consultation relative à la Société du Familistère.

Mazoyer a communiqué à Godin la lettre que Rouby lui a écrite. Godin informe Rouby que le jeune homme qu'il propose manque de l'expérience nécessaire pour l'emploi en question, mais il lui remet une copie de la lettre qu'il envoie aux candidats demandant des renseignements.

Godin répond à la lettre de Belliard du 11 décembre 1883 : il l'informe qu'il ne possède pas les connaissances pratiques nécessaires à la fonction à laquelle il postule.

Les rédacteurs de la lettre expliquent au ministre de l'Instruction publique que faute de terrains disponibles, le conseil municipal de Guise ne peut mettre à exécution son projet de construire des écoles maternelles dans les quartiers de la ville. Ils demandent que le Génie abandonne les terrains qu'il a réservé près du fort dans le quartier Chantraine et prient le ministre de l'Instruction publique d'appuyer leur demande auprès du ministre de la Guerre.

Les rédacteurs de la lettre demandent au ministre de la Guerre que le Génie abandonne des terrains réservés au pied du château de Guise pour que la municipalité puisse y construire une école maternelle.

Godin répond à la lettre de Béranger du 8 décembre 1883 : il l'avertit qu'il n'a pas l'occasion d'aller à Paris en ce moment et qu'il conviendrait qu'il vienne à Guise pour mieux juger des besoins de la fonction en question.

Godin avertit Quimfe qu'il n'est pas le candidat le plus apte à exercer la fonction en question.

Godin répond à la lettre de Colajanni du 28 novembre 1883. Il lui envoie sa brochure La richesse au service du peuple et trois numéros du journal Le Devoir où se trouvent des renseignements sur les maisons de Mulhouse et sur les logements ouvriers.

Godin répond à la lettre de Chazeaud du 9 décembre 1883 : il l'avertit qu'il n'a pas l'intention de s'engager dans une affaire de presse à Paris.

Godin demande à Hodgson Pratt le jour et l'heure de son arrivée à Guise.

Godin confirme à son beau-frère son télégramme du jour : il lui explique qu'il a fait tout ce qu'il a pu pour lui et lui demande de s'entendre avec d'autres que lui pour les garanties qu'il doit présenter.

Godin répond à la lettre de Jules Gaillard du 5 décembre 1883. Godin félicite Gaillard de son intervention à la Chambre des députés sur la question de l'arbitrage et la paix entre les nations. Il lui annonce qu'il veut contribuer à réunir les personnes souhaitant propager les idées d'arbitrage, de désarmement et de paix universels, et il lui demande s'il veut s'associer au mouvement.

Godin envoie à Gagneur une centaine d'exemplaires du numéro de la galerie Les hommes d'aujourd'hui consacré à sa biographie. Il précise qu'il n'est pas disposé à faire retirer « la même chose » car il trouve la composition trop peu réussie.

Godin informe Hodgson Pratt qu'il peut se rendre de Guise à Calais. Il lui communique les horaires de train de Paris à Guise et de Guise à Calais. Il lui confirme qu'il le fera chercher à la gare de Guise le surlendemain et lui précise qu'il mettra à sa disposition un appartement au Familistère.

Godin remercie Paul Foucart pour les renseignements contenus dans sa lettre du 10 décembre 1883. Il lui explique que la demande relative à la Société du Familistère avait été adressée à son père, mais qu'il avait appris que les affaires leur étaient communes.

Godin explique à Hergot qu'il consent à ce qu'il fasse un essai rémunéré 600 F par mois. Il lui propose de rédiger un mémoire sur la fonction d'administrateur-gérant de la Société du Familistère de Guise.

Godin annonce à Laroche qu'il peut employer le jeune homme avec lequel il lui a rendu visite soit comme professeur dans une des petites classes du Familistère, soit dans un bureau de l'usine.

Godin annonce à Hergot qu'il peut venir au Familistère au début de l'année et il l'avertit que sa venue n'engage pas la Société du Familistère à lui confier définitivement la fonction pour laquelle il va faire un essai.

Godin demande à Éthiou de lui adresser 100 exemplaires de son volumeLe gouvernement....

Godin adresse à Gauchet une pétition à la Chambre belge. Il lui rappelle qu'il avait refusé qu'une partie de la propriété de Laeken soit vendue à la Société de fabrication de produits chimiques et il lui explique qu'il consentirait aujourd'hui à échanger des terrains avec cette société si elle se portait acquéreuse de terrains qui l'intéressent aux abords de l'usine de Laeken et si elle renonçait à construire une fabrique de produits chimiques sur les terrains qu'il lui céderait.

Godin accuse réception des 6 livraisons du Phrenological Journal commandées par ses lettres des 9 et 12 novembre 1883. Il lui demande ce qu'il lui doit.

Godin accuse réception de la lettre de César de Paepe du 24 décembre et de quatre numéros du journal Le National belge. Il lui adresse son livre Mutualité sociale et sa brochure Mutualité nationale, extraite de son livre Le gouvernement.... Il lui envoie également le dernier numéro du journal Le Devoir.

Godin envoie à Terquem un mandat postal de 8 F.

Godin répond à la lettre de Duquesne du 4 janvier 1884. Il l'informe que la personne dont il l'entretient n'est pas solvable.

Godin félicite Manier pour le succès du journal L'Hôtel de ville. Il l'informe que le journal Le Devoir doit reprendre dans ses prochains numéros la question du droit d'hérédité de l'État et des communes que le rapport de Grimaud met à nouveau en relief. Il lui transmet les compliments de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Godin accuse réception de la lettre de Bernier du 9 décembre 1883 et des échantillons d'émaux annoncés. Il lui indique que son émail pourrait l'intéresser s'il ne contenait ni arsenic ni plomb et s'il pouvait être appliqué sur de la fonte.

Godin envoie à Callmann un mandat postal de 35 F pour recevoir 50 bouteilles d'eau de Vals de la source de Saint-Jean. Il lui signale qu'au mois de novembre 1883, il avait reçu 46 bouteilles de la même eau au lieu de 50.

Godin demande à Prélat de lui fournit le détail des droits d'acquisition des biens de sa sœur qui s'élèvent à 6 876 F. Il l'informe qu'il a reçu la visite du fermier de la propriété du moulin et lui demande d'annoncer à ce dernier qu'il doit consentir une augmentation des loyers.

Godin informe Mogha-Marlin qu'il ne veut pas s'occuper de la personne dont il lui a parlé.

Un différend a eu lieu le samedi précédent entre le commissaire de police et un ouvrier bègue du Famiistère que le commissaire a supposé en état d'ivresse. Godin demande au commissaire de ne pas poursuivre l'ouvrier.