Godin accuse réception des publications et du manuscrit annoncés par la lettre de madame Boussuat du 16 juin ; il lui indique que le journal Le Devoir mentionnera son don à la bibliothèque du Familistère et que l'ouvrage offert est déjà en usage au Familistère pour initier des personnes à la langue anglaise. Sur la médiumnité et la copie manuscrite du chapitre d'un livre sur le sujet, déjà en possession du Familistère.

Godin explique à Prud'homme qu'il tient compte des lettres qu'on lui écrit mais qu'il n'a pas toujours le temps d'y répondre, et qu'il est naturel que le journal Le Devoir défende ses idées de réformes sociales, même si ses lecteurs sont d'une opinion différente. Il le remercie pour les souvenirs du Havre contenus dans sa lettre du 7 août 1884.

Godin annonce à Lecouvey qu'il lui adresse 200 exemplaires de sa déposition devant la commission d'enquête sur les associations ouvrières.

Godin envoie à Paul L. Maistre un mandat de 3 livres et 10 (?) shillings en règlement des articles parus dans les numéros 270 à 287 du journal Le Devoir. Il lui recommande de n'aborder dans ses articles la question politique que dans la mesure où elle vise l'amélioration du sort des classes ouvrières. Il lui reproche que sa correspondance anglaise ne s'attache pas assez aux questions sociales, d'avoir omis des sujets importants comme la nationalisation du sol et la part prise dans cette question par Henri George. Il l'avertit que ses articles pourront ne pas être publiés dans Le Devoir s'ils ne respectent pas le programme du journal.

Godin adresse à Maujan, rédacteur du journal La France libre dont la devise est « Tout pour le peuple et par le peuple », la brochure La réforme électorale et les articles du journal Le Devoir sur « Le parlementarisme et la réforme électorale ». Il lui explique que le monde politique court à une rapide décomposition et que le suffrage universel doit être la base de la reconstitution sociale.

Sur l'installation d'une boulangerie au Familistère de Guise. Il explique à Tabouret que la Société du Familistère ne peut l'employer. Il espère qu'il a reçu les numéros du Devoir qu'il lui a envoyés après sa visite à Guise et qu'il va lui adresser sa déposition devant la commission d'enquête sur les associations ouvrières.

Godin répond à la lettre de Förster du 15 mars 1885. Il lui adresse Mutualité sociale et l'étude sociale Le Familistère de Guise , et il lui annonce que le journal Le Devoir lui sera envoyé à partir du 1er mars 1885. À propos de photographies du Familistère : il lui signale que l'étude sociale sur le Familistère comprend plusieurs gravures ; il lui demande s'il veut d'autres vues et lui envoie son portrait photographique.

Godin accuse réception de la lettre de Tisserant du 11 février 1885. Godin propose à Tisserant de venir séjourner au Familistère pour approfondir les questions relatives à la modification des statuts de la Société du Familistère. Godin lui indique qu'il pourrait indemniser le temps consacré par Tisserant à cette affaire.

Sur une modification à faire aux statuts de l'association du Familistère : comprendre dans le partage des bénéfices les 25 % affectés au fonds de réserve ; augmenter à 6 millions le capital de la Société ; réduire à 4 % (au lieu de 12 %) sa part dans les bénéfices de la Société ; augmentation du nombre de conseillers de gérance. Il lui transmet les compliments de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Godin informe Tisserant qu'il fait désormais expédier le journal Le Devoir à sa nouvelle adresse au 26, rue de Toul. Il lui adresse un exemplaire des statuts de la Société du Familistère ; il lui promet de lui envoyer prochainement les modifications aux statuts envisagées.

Sur le prochain séjour de Tisserant au Familistère et sur la modification des statuts de la Société du Familistère de Guise. Godin communique à Tisserant un exemplaire annoté des statuts. Sur le titre d'associé à accorder au personnel de Laeken ; sur les certificats d'apport de Godin ; sur les assurances mutuelles à propos desquelles il a écrit au ministre de l'Intérieur ; sur le testament de Godin.

Sur la modification des statuts de la Société du Familistère, nécessaire pour protéger cette dernière de son fils, de la municipalité de Guise et des autres dangers après la mort de Godin. Godin décrit ces dangers et les difficultés pour trouver des remèdes par les statuts. Il expose à Tisserant plusieurs questions d'ordre juridique et il présente son projet de modification des statuts.

Sur la modification des statuts de la Société du Familistère. Godin envoie à Tisserant le procès-verbal de la séance du conseil de gérance et celui de l'assemblée générale de la Société du Familistère. Il lui indique qu'il est pressé de procéder à la modification des statuts de la Société. Il lui signale des modifications nouvelles aux statuts. Il l'interroge sur plusieurs points de droit concernant la présentation des modifications au conseil de gérance et à l'assemblée générale.

Godin accuse réception des lettres de Tisserant des 13 et 14 juin 1884. Il lui annonce que Bernardot a répondu à sa lettre relative à Boucher et qu'il lui retourne une lettre de Pouillet. Sur la modification des statuts de la Société du Familistère de Guise.

Godin demande à Tisserant des explications au sujet d’une note de frais que lui a présentée le notaire Bernier, successeur de Gauchet. Il lui transmet les amitiés de Marie Moret.

Sur une décision judiciaire : Godin se plaint d'être condamné à payer des dommages et intérêts à celui qui l'a volé parce qu'il est un socialiste novateur. Sur la modification des statuts de l'association du Familistère destinée à la préserver des ambitions de ses héritiers : Godin informe qu'il doit résoudre des difficultés légales avant de faire appel à Tisserant.

Godin accuse réception de la lettre de Tisserant du 19 septembre 1884. Il lui indique que le journal Le Devoir sera échangé avec Le Patriote de l'Est. Sur une modification des statuts de l'association du Familistère destinée à prévenir la dissolution de la Société du Familistère par son fils. Sur les honoraires dus à Pouillet pour ses plaidoiries au tribunal d'Amiens et à celui de Nancy.

Godin et Moret adresse leurs vœux de bonheur à Tisserant. Il lui demande s'il a bien reçu sa lettre du 12 décembre contenant des documents sur la révision des statuts.

Godin annonce à Desmasures qu'il ne veut pas se présenter aux élections : « Je ne veux pas faire partie des assemblées dévoyées et impuissantes qui vont être appelées à continuer la malheureuse direction donnée aux affaires de notre pays. Nous marchons à l'abîme par l'imprévoyance et la corruption parlementaires. » Il suggère à Desmasures de constituer une liste d'hommes jeunes.

Godin reproche à Desse la mauvaise humeur dont il lui a fait part en raison de son silence ; il lui retourne sa photographie et ses timbres postaux et lui indique qu'il renonce au projet qu'il concevait pour lui.

Sur le scrutin national par bulletin de liste : exposé de la méthode de dépouillement des votes en réponse aux objections du Rappel.

Godin complète sa lettre à Gaulier de la veille. Il lui indique qu'il n'espère rien de la chambre actuelle sur la question de l'organisation du suffrage universel, mais il espère que le journal Le Rappel va donner l'impulsion à l'idée d'une organisation rationnelle du suffrage universel. Il lui signale que le prochain numéro du Devoir, consacré à la paix et à l'arbitrage, ne publiera pas l'étude sur le suffrage que Gaulier l'a encouragé à faire. Il lui envoie l'étude et indique qu'elle paraîtra dans Le Devoir du 15 février 1885. Il l'invite à venir voir le Familistère avec Montargis.

Godin explique à Gaulier que la question du suffrage universel va être discutée à la Chambre des députés « sans sortir des errements du passé », et qu'il faudrait profiter du moment pour discuter le sujet « qui touche si profondément à l'organisation démocratique de la République ». Il lui adresse la brochure La réforme électorale et les articles du journal Le Devoir sur le même sujet.

Godin répond à la lettre de Giard de la veille. Il le remercie pour sa proposition de loi sur l'hérédité de l'État qu'il a reçue alors qu'il s'était absenté 15 jours. Godin rédige un plaidoyer en faveur de l'hérédité de l'État. Il compare la loi sur l'hérédité de l'État à la loi sur le divorce que Naquet a fait triompher.

« Le but commun de nos efforts pour placer les classes laborieuses dans des conditions meilleures en faisant retourner à l'État les richesses créées par ces classes » engage Godin à envoyer à Wallace un exemplaire de son étude sur l'hérédité de l'État.

Godin explique à Vergès que l'emploi auquel il s'intéresse exige des capacités industrielles de premier ordre et que son candidat doit être ingénieur. Il lui demande des renseignements sur ce dernier.

Godin répond à une lettre de Simonin du 1er janvier 1885 : il lui indique que la ville de Guise n'offre aucune ressource pour faire des conférences.

Godin informe Amédée Moret que François Bernardot va se rendre à Paris pour étudier la fabrication de suspensions d'éclairage, fabrication à laquelle se livre la manufacture du Familistère, et pour étudier aussi les causes de la baisse des affaires à Paris. Il lui demande de l'aider dans ses démarches.

Godin confirme à Moret qu'il a fait expédier la cuisinière à Lajourdie et que d'autres modèles vont être terminés à son intention. Sur le prix des cuisinières.

Godin envoie 500 F à Amédée Moret pour en faire l'usage convenu avec François Bernardot au sujet d'un employé.

Godin avertit Dauge que son voyage à Guise ne changerait rien à sa proposition de vendre ses 10 actions du Courrier de l'Aisne au prix de 10 000 F.

Godin annonce à Dauge qu'Aurélien Scholl a déjà été invité à venir au Familistère et qu'il le recevra avec plaisir avec ce dernier. Sur le prix de ses actions [du Courrier de l'Aisne].

Godin explique à Pardoux qu'il est important que le journal Le Devoir puisse correspondre avec les chefs de chacun des groupes qu'il a formés, et il lui demande leur adresse.

Godin annonce à Pardoux qu'il sera tenu compte dans le prochain numéro du « Désarmement » des observations de sa lettre du 2 février 1885. Sur le prix et la distribution des bulletins de la paix. Sur les pétitions [en faveur de la paix et de l'arbitrage].

Godin envoie à Pardoux la nouvelle formule d'adhésion à la Ligue de la paix internationale. Il lui signale que bonne note a été prise des indications de sa lettre du 31 mars 1884 et que Doyen, chargé de la comptabilité et de l'administration du journal Le Devoir, a répondu à sa carte du 28 février 1884.

Godin répond à la lettre de Pardoux du 26 décembre lui demandant 500 exemplaires du bulletin de l'arbitrage. Il lui explique qu'il prévoit de consacrer un numéro entier du journal Le Devoir au bulletin, soit 16 pages au lieu de 4, et qu'en conséquence, le prix de l'abonnement annuel au bulletin de l'arbitrage passerait de 0,75 F à 2,50 F. Il consentirait toutefois à céder les numéros du bulletin à 0,05 F le numéro par envoi de 66 à 90 exemplaires. Il précise que le bulletin serait tiré à part sous le titre L'arbitrage international et le désarmement européen. Godin demande à Pardoux son avis sur la question.

À la suite de la lettre de Crétien du 2 juin 1884, Godin lui envoie des bulletins. Il l'informe que la Société du Familistère dispose de tous les capitaux dont elle a besoin, qu'il n'est pas possible d'y placer des fonds, et qu'elle ne peut accepter des membres qui ne lui apportent pas un concours utile dans ses opérations. Il le dissuade de venir au Familistère.

Godin adresse à Desmoulins l'épreuve du « Bulletin du comité central parisien de la Ligue de la paix » pour savoir si le titre lui convient et s'il ne faut pas corriger le terme « anti-conférence » prononcé par Laisant. Il lui demande de lui indiquer combien d'exemplaires du bulletin il souhaite obtenir.

Godin répond à la lettre de Desmoulins du 25 mars 1884, qui lui propose d'être vice-président du comité de la Fédération pour la paix, et à celle qu'il a écrite la veille à Deynaud. Il lui annonce qu'il refuse la fonction de vice-président, qu'il ne pourrait remplir utilement, mais que le journal Le Devoir fera son possible pour le succès de la Fédération pour l'arbitrage et la paix internationale. Il lui indique qu'il pourra l'accueillir au Familistère le dimanche suivant.

Godin explique à Desmoulins que depuis sa fondation, le journal Le Devoir soutient contre le scepticisme général le pacifisme au même titre que les réformes sur l'habitation, la mutualité nationale ou l'hérédité de l'État, et qu'il a provoqué un mouvement en France avec le lancement d'une pétition destinée aux chambres. Il affirme à Desmoulins qu'il est prêt à accepter sa proposition et de faire cause commune avec le comité de Paris à la condition que cela ne brise pas le mouvement initié, et si, par exemple, ce dernier acceptait la neutralisation de l'Alsace et de la Lorraine et acceptait de soutenir la pétition du Devoir. Sur une caisse internationale de la paix que Desmoulins et Hodgson Pratt veulent créer : Godin ne soutient pas ce projet, mais souhaiterait que les frais engagés par Le Devoir pour la propagande la paix soient en partie couverts. Il transmet ses compliments à la compagne de Desmoulins.

Godin envoie à Ottin 100 F pour venir en aide à une personne. Il consent à ouvrir une souscription à cet effet dans les colonnes du journal Le Devoir si Ottin lui fournissait une liste de souscripteurs.

Godin répond à la lettre de Vodoz du 29 mars 1884 : il l'informe que 600 exemplaires du journal Le Devoir coûteraient chez l'imprimeur 90 F.

Godin informe Vodoz que l'imprimeur demande 75 F pour 400 exemplaires d'un numéro [du journal Le Devoir].

Sur la Revue socialiste : Godin félicite Malon de placer la revue sur le terrain des idées et non sur celui des polémiques personnelles.

Godin explique à Malon que les élections sénatoriales puis les élections législatives vont avoir lieu sans que se pose la question de la réforme du suffrage universel. Il attire l'attention de Malon sur le numéro du journal Le Devoir du 18 janvier et sur ceux qui vont suivre, et lui envoie le numéro des études sociales qui traite du sujet. Godin demande à Malon si La Revue socialiste

Godin autorise Malon à publier sa lettre [du 19 janvier 1885] comme il le demande dans sa lettre du 20 janvier. Il espère que Malon se rangera à son avis sur le suffrage universel par scrutin de liste nationale et le renouvellement annuel des chambres par moitié.

Godin commande à La Belle jardinière un pardessus droit doublé en soie dont il communique les mensurations et pour lequel il fournit des échantillons de tissu.

Godin demande à Bouillon et Cie où il peut se procurer des cylindres compresseurs pouvant extraire l'eau des articles de bonneterie après leur apprêtage.

Godin informe Boussod et Cie qu'ils peuvent autoriser messieurs Harper de reproduire son portrait.

Godin signale à de Paepe qu'il ne reçoit pas le National belge avec lequel il consent que le journal Le Devoir soit échangé. Il lui adresse ses cinq études sociales et les trois derniers numéros du Devoir. Il lui indique que la collection complète du Devoir, rare, comprend 8 volumes vendus ensemble 40 F, chaque volume valant 10 F.