Demande à Venet de remettre la planche contre la fenêtre de l'ancienne remise [de la maison de Lesquielles] qu'elle a vu détachée la veille.

Envoie ses certificats de dépôt d'obligations Suez 5 % et son titre de rente française 3 % pour encaissement des arrérages sur son compte.

En remerciements des renseignements apportés par monsieur Moulin [quant au droit de timbre de ses valeurs étrangères], Marie Moret lui envoie la collection du journal Le Devoir de 1898 et enverra des photographies du Familistère prises par Marie-Jeanne Dallet. Demande confirmation que les obligations suisses et allemandes de Marie Moret se classent bien dans la catégorie des titres de sociétés étrangères soumis au droit non modifié de 2 % en cas d'énonciation dans un acte authentique et qu'elle ferait mieux ainsi de laisser les choses en l'état.

Prie Émile Acker de presser l'envoi du papier à lettres à en-tête commandé [lettre du 24 septembre 1898] et propose de faire un envoi séparé de celui du papier pelure.

Au sujet du droit de timbre des obligations étrangères de Marie Moret : demande à A. Neymarck si ses obligations suisses et allemandes se classent dans la catégorie des rentes étrangères soumises au nouveau droit de 1 % à partir de janvier 1899 ou celle des sociétés étrangères soumises au droit non modifié de 2 %.

Envoie les premières matières pour la composition du prochain numéro du Devoir. Au sujet de la mise en page du compte rendu de l'assemblée générale [de la Société du Familistère] : demande à ce que le bilan passif soit mis en regard de l'actif, insertion de points de suspension et emploi de caractères divers. Demande l'envoi en double de ces épreuves pour faire contrôler par la Société du Familistère.

Envoie un chèque de 110 F pour solder la commande de la jaquette en soie noire.

Envoie un chèque de 17,50 F pour solder la commande de plusieurs produits de soins et d'hygiène : savons antiseptiques, poudre de savon Raspail, brillantine.

Envoie un chèque de 20,25 F pour le changement de verres d'une paire de lunettes et d'un pince-nez.

Au sujet du droit de timbre des obligations étrangères de Marie Moret. Remercie la banque pour les renseignements apportés par leur lettre du 5 octobre 1898 : demande confirmation que la simple énonciation des titres étrangers non timbrés dans un acte authentique permet d'éviter l'application du droit de timbre de 2 %. Annonce l'envoi de trois chèques : de 17,55 à Fumouze frères, de 20,25 F à Éloi Derogy et de 110 F à Bessand, père et fils, Stasse et Cie (La Belle jardinière).

Annonce l'envoi d'un chèque de 12,85 F à monsieur Durville.

Envoie un chèque de 12,85 F pour la commande de 100 exemplaires de l'ouvrage La psychologie expérimentale.

Au sujet du droit de timbre des obligations étrangères de Marie Moret. Remercie monsieur Moulin des renseignements apportés par sa lettre du 3 octobre 1898 et souhaite lui poser d'autres questions : comment faire timbrer ses titres étrangers (classés comme fonds d'états étrangers assujettis au droit de timbre de 1 % à partir du 1er janvier 1899) et éviter des ennuis de succession à ses héritières ? La solution proposée par monsieur Moulin de faire appel à un receveur étant très rare, Marie Moret s'inquiète de la réaction du notaire ou du receveur lui-même. Comment prouver au notaire ou au receveur que les titres sont bien timbrés ? Est-ce qu'une lettre de la banque donnant la désignation du titre et du timbre pourrait suffire ?

Au sujet du droit de timbre des obligations étrangères de Marie Moret. Remercie la banque pour les renseignements apportés par leur lettre du 4 octobre 1898 et leur pose une autre question : les titres étrangers suisses et allemands de Marie Moret sont-ils considérés comme fonds d'états étrangers soumis au droit de timbre de 1 % à partir du 1er janvier 1899 ?

Accuse réception des échantillons de drap noir bouclé et genre zibeline. Retourne attaché à cette lettre un échantillon genre zibeline choisi pour la confection d'une jaquette avec doublure en satin de soie noire et velours de soie noire. Donne les consignes de confection et envoie un modèle. En demande le prix.

Remercie Sophie Quet de sa lettre du 1er octobre 1898. Même s'il a déjà gelé à Guise, Marie Moret ne souhaite retourner à Nîmes qu'après avoir effectué des changements dans l'appartement [au 14, rue Bourdaloue], dans le but d'aménager un nouveau cabinet de travail tranquille : tous les meubles de la chambre de Sophie Quet sont à mettre dans l'actuelle salle à manger, près de la cuisine ; la salle à manger est à transporter dans l'actuelle chambre d'Émilie Dallet et l'actuelle chambre de Marie-Jeanne Dallet devient le salon. Les chambres d'Émilie et de Marie-Jeanne Dallet occuperont les actuels salon et cabinet de travail. Le cabinet de travail de Marie Moret sera installé dans l'actuelle chambre à coucher de Sophie Quet. Demande à Sophie Quet les désagrément éventuels qu'elle avait dans sa chambre : présence de souris ou rats, bruits gênants, possibilité de feu dans la cheminée en cas de mistral...

En vue de l'envoi des matières à l'imprimeur pour la composition du numéro de novembre 1898 du journal Le Devoir, Marie Moret demande à Charles Dequenne de lui donner son discours et le résumé du discours de monsieur le bourgmestre [de Schaerbeeck prononcés à la Fête de l'Enfance du Familistère de Laeken]. En post-scriptum, annonce l'envoi de 7 photographies de Marie-Jeanne Dallet et prévient de l'envoi du reste de la collection prochainement.

Remercie Émile Acker d'avoir pressé la réalisation de l'épreuve de l'en-tête du papier à lettres commandé [lettre du 24 septembre 1898] et lui retourne le bon à tirer en 500 exemplaires. Envoie un chèque de 31,35 F pour solder la commande des 500 feuilles de papier à lettres et de 20 ramettes de papier pelure collé et satiné. Demande la date d'expédition de la commande.

Annonce l'envoi d'un chèque de 31,35 F à Émile Acker.

Demande l'envoi du catalogue de cols en fourrure de monsieur Labroquère. Marie Moret a besoin d'un col en skungs couvrant la partie haute du buste dont elle donne les mensurations souhaitées, s'il peut être fabriqué à la demande.

Sur recommandation de Jules Pascaly, Marie Moret demande des renseignements à monsieur Moulin, fonctionnaire de l'enregistrement, au sujet du droit de timbre de ses obligations étrangères. Selon la nouvelle loi de finances, demande confirmation que le possesseur de titres étrangers ne peut s'acquitter du droit de timbre de ses obligations à chaque fois qu'il le souhaite. Sur le renouvellement des timbres des coupons de valeurs étrangères sans marché en France et arrivant à expiration.

Réponse à la lettre de la Banque de Berne du 28 septembre 1898. Au sujet du droit de timbre des obligations étrangères de Marie Moret : les timbres seront-ils acquittés une seule fois et apposés sur le titre ou pourraient-ils être acquittés uniquement lorsque ces titres seront mentionnés ? Dans le cas de sa succession, comment faire en sorte que ses héritières, Émilie et Marie-Jeanne Dallet, entrent en possession de ses titres à l'étranger sans leur causer d'embarras ? Sur le timbre des coupons étrangers renouvelés.

Presse l'envoi du papier à lettre commandé le 24 septembre 1898.

Annonce l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly.

Renvoie à La Ménagère un phonographe reçu par erreur au lieu des objets commandés.

N'ayant pas de réponse à sa lettre du 22 septembre 1898, demande si la banque l'a reçue. Demande de renseignements sur le droit de timbre des valeurs étrangères : le possesseur de titres à l'étranger non timbrés devra-t-il s'acquitter du droit de timbre pour énoncer les titres dans une procuration, ainsi qu'à chaque rédaction d'un acte notarié ?

Envoie un chèque de 20,25 F pour solder la facture du 28 septembre 1898.

Annonce l'envoi d'un chèque de 20,25 F à Éloi Derogy.

Rappelle qu'elle attend une réponse à sa lettre du 22 septembre 1898. Demande confirmation de la respectabilité de la banque Molines père et fils.

Accuse réception du catalogue d'hiver de Jaluzot et Cie (Le Printemps) et demande des renseignements sur le modèle de la page 79 du comptoir des fourrures « Le Printemps », skungs naturel : largeur maximale de l'encolure, longueur à partir du point d'attache au cou, largeur de la fourrure sur le dessus de bras.

Envoie un billet de 50 F pour régler les appointements de Sophie Quet pour le mois de septembre 1898. Joint à sa lettre un mot de Marie-Jeanne Dallet. Fabre de retour à Nîmes, Marie Moret annonce lui envoyer une lettre.

Remercie Juliette Cros pour sa lettre du 24 septembre 1898 et l'envoi de la caisse de fruits. Sur l'intérêt porté par la famille Moret-Dallet et Juliette Cros aux ouvrages d'Albert de Rochas d'Aiglun qui démontrent les liens entre le plan de la vie terrestre et celui du monde spirituel. Informe avoir reçu une lettre de Fabre dans laquelle il se proposait de transmettre à Juliette Cros une lettre d'Émilie Dallet envoyée par erreur à Nîmes. La famille Moret-Dallet ravie des mots de Juliette sur la fête de l'Enfance, dont le récit paraîtra bientôt dans Le Devoir.

Demande l'envoi d'échantillons de drap noir fin, genre zibeline, et de drap noir bouclé.

Annonce l'envoi d'un chèque de 38 F à l'administrateur de La Ménagère.

S'excuse de poser à nouveau des questions au sujet du droit de timbre de ses obligations étrangères : en cas d'ouverture des droits de succession, les nouveaux possesseurs devront-ils s'acquitter une nouvelle fois du droit de timbre de ces obligations ? Qui règle la transmission du timbre sur un nouveau titre ?

Remercie l'administrateur de La Ménagère pour les renseignements demandés et envoie un chèque de 38 F pour solder la commande d'un réchaud de voyage, d'une boîte à savon ronde et de 2 boîtes à pommade, le tout en nickel pur.

Passe commande de 500 feuilles de papier à lettres similaires à celles qu'Émile Acker avait fournies à Marie Moret l'année dernière [1897], pour un prix de 11,35 F. Demande l'envoi d'une épreuve de l'en-tête pour le bon à tirer, la confirmation du prix et le délai d'expédition. En post-scriptum, commande 20 ramettes de papier pelure semblable à celui sur lequel elle écrit sa lettre et demande confirmation du prix (20 F les 20 ramettes).

Sur recommandation de Jules Pascaly, Marie Moret demande des renseignements à monsieur Moulin, fonctionnaire de l'enregistrement, au sujet du droit de timbre de ses obligations étrangères. Lors de l'ouverture de droits de succession comprenant des certificats de dépôt de valeurs étrangères non timbrées en France, les héritiers auront-ils l'obligation de payer une seconde fois le droit de timbre de ces titres ? Le timbre d'un titre arrivant à expiration doit-il être repayé lors du renouvellement de ce titre ? Comment peut-être transmis au nouveau titre ? En post-scriptum, demande si l'acquittement des timbres est nécessaire pour chaque procuration que les porteurs des titres souhaiteront établir.

Annonce l'envoi d'un chèque de 452,55 F à l'imprimerie Chastanier. Au sujet du droit de timbre des obligations étrangères de Marie Moret : demande de renseignements sur la procédure d'acquittement du droit de timbre des certificats de dépôt de valeurs étrangères pour qu'ils soient en règle avec la nouvelle loi de finances et reconnus dans un acte notarié.

Accuse réception de la facture de l'imprimerie et envoie un chèque de 452,55 F pour la solder. L'imprimerie a mal interprété le relevé des différences de la brochure d'Albert de Rochas d'Aiglun avec celles réalisées par l'imprimerie veuve Laporte [dans la lettre de Marie Moret du 2 septembre 1898] : « Je trouve bien la brochure telle que vous l'avez faite. » L'ajout des 2 F convient à Marie Moret car elle ne souhaite pas que l'imprimerie soit en perte pour ce travail. Demande le dépôt des 240 exemplaires restants de la brochure d'Albert de Rochas d'Aiglun à son appartement au 14, rue Bourdaloue, Nîmes.

Au sujet du droit de timbre des obligations étrangères de Marie Moret : en raison de la promulgation de la nouvelle loi de finances du 13 avril 1898, Marie Moret doit faire timbrer ses titres en crédit à la banque. Demande au directeur de la banque de présenter ses titres dans un bureau d'enregistrement en France et insiste sur les conditions de sécurité absolue de leur transport. Qu'il l'informe des frais éventuels d'assurance ou autres. Si l'opération a lieu, demande l'envoi de la désignation du timbre, la date d'apposition et le lieu du paiement. Précise que le droit de timbre des titres étrangers passe de 0,50 F à 1 % du capital nominal au 1er janvier 1899.

Envoie une paire de lunettes nickelées et un pince-nez pour en remplacer les verres avec des verres d'une nouvelle correction.

Marie Moret remercie monsieur Antonin pour l'envoi de raisins parmi lesquels se trouvaient des grains allongés.

Au sujet du droit de timbre des obligations étrangères de Marie Moret : en cas de succession, demande comment prouver l'acquittement du droit de timbre du certificat si celui-ci ne peut être amené en France sans un acte notarié.

Accuse réception des 10 certificats de dépôt des obligations Suez 3 % 1ère (311 obligations) et 2ème série (82 obligations).

Remercie Édouard Champury d'avoir inspiré mademoiselle Champury à lui écrire. Remarque sur la similarité de l'écriture entre mademoiselle Champury et celle de son frère. Annonce l'envoi de plusieurs ouvrages dont elle détaille l'intérêt de chacun. Si les auditeurs des conférences de mademoiselle Champury souhaitent d'autres exemplaires du livre de Bernardot, des renseignements complémentaires ou visiter le Familistère, Marie Moret les renvoie vers la Société du Familistère. Le Devoir compte parmi ses abonnés un membre de la Société d'études psychiques [Louis Gardy] ; Marie Moret a eu l'occasion dans Le Devoir de présenter « comme des modèles du genre, les Rapports annuels de la dite société ». Remercie sa correspondante pour l'envoi de la brochure Les perplexités d'un médium consciencieux. Souhaitait depuis longtemps entrer en relation avec mademoiselle Champury, membre de l'Union des femmes et de la Société d'études psychiques.

Réponse à la lettre d'Alfred Neymarck du 20 septembre 1898. Marie Moret n'est pas d'accord avec son correspondant au sujet de l'examen des certificats de dépôt de valeurs étrangères en cas de succession : pour elle, l'examen touche aux timbres de ces valeurs et pas seulement aux titres. En effet, les certificats ne mentionnent pas l'acquittement du droit de timbre des valeurs étrangères.

Envoi des matières pour le prochain numéro d'octobre 1898 du Devoir. Demande 2 000 exemplaires de chacun des deux spécimens d'étiquettes pour expédition du journal qu'elle joint à la lettre, à envoyer avec Le Devoir d'octobre.

Demande plusieurs renseignements concernant divers produits de La Ménagère : la hauteur et le diamètre d'une boîte à pommade, d'une boite (dite à poudre de riz), le diamètre d'une boite à savon ronde et la différence entre une glace espagnolette simple et une double. Explique avoir besoin d'un miroir grossissant avec une pince et une vis solides à l'usage, contrairement à celles que La Ménagère lui avait fourni il y a quelques années. Demande le prix pour obtenir quelque chose d'irréprochable.

Au sujet d'un article lu dans Le Rentier auquel Marie Moret est abonnée concernant le droit de timbre sur les titres étrangers. Sur les valeurs qui n'ont pas de marché en France : demande s'il est possible d'acquitter le droit en timbrant le certificat de dépôt. Pose des questions sur le timbre des certificats de dépôt mentionnés dans des actes notariés et sur les éventuels ennuis pour les héritiers des détenteurs de ces certificats.