Envoie une paire de lunettes et demande d'en refixer les verres qui se sont décollés à la suite d'un choc.

Sur la demande de Louis-Victor Colin d'exemplaires supplémentaires du numéro de novembre 1898 du Devoir : faute d'avoir prévu un tirage plus élevé, Marie Moret ne peut lui en donner davantage que les 5 exemplaires convenus. Elle demande à Buridant de vérifier le nombre d'exemplaires à l'arrivée du ballot du Devoir et indique qu'elle pense réduire le nombre de services gratuits du Devoir l'année prochaine pour diffuser des exemplaires du journal dans les bibliothèques.

Marie Moret annonce à Offroy et Cie qu'elle envoie un chèque de 62,95 F à Henry Herth.

Marie Moret envoie à Henry Herth un chèque de 62,95 F.

Marie Moret demande à Buridant de lui communiquer le nombre d'exemplaires du numéro de novembre 1898 du Devoir contenus dans le ballot expédié à Guise ; elle lui demande également de ne pas en vendre un seul pour conserver intactes ses collections du journal de 1898, et regrette d'avoir su trop tard, pour augmenter le tirage du journal, que la brochure [du compte-rendu de l'assemblée générale de l'Association] ne serait pas réalisée. Marie Moret souhaite augmenter en 1899 ses réserves de collections à destination des bibliothèques publiques ; elle indique qu'elle souhaite maintenir 15 services gratuits sur les 36 distribués aujourd'hui au Familistère de Guise et à celui de Schaerbeek ; elle nomme toutes les personnes physiques et morales qui continueront de bénéficier du service gratuit et celles pour qui il sera supprimé. Elle demande à Buridant s'il a inscrit la bibliothèque du Conservatoire national des arts et métiers parmi les bénéficiaires des services gratuits. Marie Moret fait savoir à Buridant qu'elle est irritée par le fait d'avoir reçu à Nîmes une lettre de monsieur Destrais, maçon, au sujet de sa maison de Lesquielles, et lui demande de lui dire que la maison est inhabitable en raison de l'humidité de ses briques blanches.

Remercie Buridant pour sa lettre du 2 décembre 1898 : à propos du père de Buridant et de l'adresse de Buridant pour la gérance du Devoir. Elle fait état des différences entre son registre des abonnés au Devoir et celui tenu par Buridant : elle lui demande d'ajouter Luigi Luzzatti et la bibliothèque du Conservatoire national des arts et métiers. Demande à Buridant de lui envoyer des exemplaires de numéros de 1898 du Devoir et l'interroge sur l'état des collections en réserve. Elle signale que certains abonnés ne donnent plus signe de vie et espère qu'elle pourra fournir à Louis-Victor Colin des exemplaires supplémentaires du numéro de novembre 1898 du journal. Elle remercie Buridant pour ses envois et pour son attention à l'expédition des colis de la famille Moret-Dallet à Nîmes.

Commande 200 kg de bûchettes bien sèches à livrer en matinée.

Commande 1 220 kg de chatilles de charbon à livrer en matinée.

À propos du père d'Henri Buridant et du mauvais temps à Guise qui ne favorise pas le travail à l'usine. Marie Moret annonce à Buridant qu'elle fait expédier le numéro de décembre 1898 du Devoir en grande vitesse pour qu'il puisse en faire l'envoi avant les fêtes de Noël. Elle lui précise qu'il doit envoyer le numéro de décembre aux 21 personnes qui ne bénéficieront plus du service gratuit du journal en 1899, et qu'il peut envoyer L'Avenir social à Jules Pascaly. Sur la fabrication de six chemises neuves par madame Buridant. Transmet son souvenir à mesdames Allart, Louis et Roger, et à monsieur Pierquet

Annonce à la banque qu'elle envoie un chèque de 10,35 F aux Grands magasins du Louvre.

Envoi d'un chèque de 10,35 F et commande d'une éponge de Venise pour l'hydrothérapie

Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 8 décembre 1898 contenant une liste de 83 adresses « de choix » [de bibliothèques susceptibles de recevoir Le Devoir] ; elle le remercie également pour son envoi de bulletins et catalogues parvenu avant son départ pour Nîmes. Elle informe son correspondant qu'elle envoie par colis postal quelques dizaines d'exemplaires de différentes brochures dont elle donne le titre.

Marie Moret commande l'ouvrage L'oncle de Chicago de A. Laurie chez Hetzel et Cie, à adresser à Marie Buridant au Familistère, appartement n° 276.

Marie Moret demande à la banque l'envoi de 2 000 F en billets de banque.

Marie Moret informe Buridant qu'elle fait envoyer chez lui pour sa fille Marie l'ouvrage L'oncle de Chicago. Elle signale à Buridant le changement d'adresse d'expédition du Devoir à Jules Prudhommeaux à Montluçon (Allier) et lui confirme qu'il peut continuer à envoyer le journal à Charles Gide à l'adresse qui figure dans son registre.

Envoie à Chouville un dentier réalisé pour elle par le prédécesseur de celui-ci, Burgué, pour lui demander de remplacer une dent qui s'est détachée. Elle lui exprime son intention, si le travail est bien fait, de lui demander de réaliser un dentier identique à celui qu'elle lui envoie, et à cet effet lui demande d'en prendre l'empreinte ou de vérifier si l'empreinte de sa dentition n'a pas été conservé dans son cabinet.

À propos de la taille de la haie de la propriété de Marie Moret à Lesquielles-Saint-Germain, limitrophe à celle de monsieur Henry Oudez, autrefois à monsieur Bourgeois, suite à une réclamation de monsieur Oudez.

Marie Moret informe Buridant que l'imprimerie a commis une erreur en expédiant le ballot du Devoir de décembre 1898 en petite vitesse et non en grande vitesse : le ballot parviendra à Guise peu avant Noël, ce qui représente une contrainte pour l'expédition du journal aux abonnés. Elle remercie Buridant pour l'information relative aux chemises. Elle transmet son souvenir à mesdames Allart, Louis et Roger, ainsi qu'à monsieur Pierquet.

Marie Moret accuse réception de l'envoi par la banque de 2 000 F en billets de banque.

Marie Moret exprime à Juliette Cros la satisfaction de savoir, par la lettre que celle-ci a écrite à Auguste Fabre le 17 décembre 1898, qu'elle va séjourner à Nîmes avec son époux à partir du 29 décembre 1898 : « Nous nous sentons près de vous comme en famille... »

Marie Moret envoie un chèque de 25 F pour le réabonnement du journal Le Devoir à la Société des gens de lettres.

Marie Moret passe commande de crayons et de papier gommé pour un montant de 5 F.

Marie Moret annonce à la banque qu'elle envoie deux chèques : de 25 F à la Société des gens de lettres et de 5 F à Foulon et Quantin à Paris.

Marie Moret accuse réception du dentier réparé par L. Chouville et félicite ce dernier pour la qualité de son travail ; elle commande pour la somme de 100 F un dentier neuf réalisé à partir des empreintes et du moulage que détient Chouville ; elle envoie un mandat postal de 15 F en paiement de la réparation du dentier.

Marie Moret confirme à son correspondant sa lettre du 18 décembre 1898 lui demandant de tailler la haie limitrophe de la propriété d'Henry Oudez à Lesquielles. Elle demande à Émile Venet de confier à un homme de métier une « revue générale » des haies de sa propriété.

À propos des essais phalanstériens aux États-Unis. Marie Moret fait part à Jules Prudhommeaux de la lettre du professeur Espinas, qui a consulté Le Devoir au Musée social, souscrit un abonnement au journal pour 1899 et demande les numéros de l'année 1898 dans lesquels se trouvent l'historique de la propagande fouriériste aux États-Unis. Marie Moret juge que l'essai de la North American Phalanx, décrit dans le livre de John Humphrey Noyes, a inspiré Victor Considerant pour sa tentative du Texas, et que « de la série des tentatives américaines couronnée par celle du Texas, Godin tira des enseignements précieux. » Elle indique que la publication dans Le Devoir de la tentative du Texas, pour être exacte et instructive, prendra trois ans à raison de douze chapitres par an. Ce délai de publication ne permettra pas de satisfaire la curiosité de personnes comme Espinas, regrette Marie Moret, aussi écrit-t-elle à Jules Prudhommeaux qu'elle serait heureuse qu'il s'empare du sujet dans son étude et qu'elle pourrait lui communiquer les chapitres en préparation de l'historique du Texas ; elle aurait « la satisfaction de voir mettre sous leur vrai jour, le plus tôt possible, une somme d'idées qui me sont très chères. » Dans le post-scriptum, elle informe Jules Prudhommeaux que la conférence d'Auguste Fabre à Paris aura lieu le 7 février 1899 sous la présidence de Waldeck-Rousseau et que Juliette Cros arrive le lendemain à Nîmes ; elle transmet son souvenir à la sœur de Jules Prudhommeaux.

Marie Moret remercie Jean-Baptiste Pierquet de l'avoir informée de son départ du Familistère : « Comme vous, je suis convaincue que nous nous reverrons dans le monde spirituel où la sympathie suffit pour franchir l'espace et mettre ensemble tous ceux d'une même nature. » Elle l'informe qu'elle a demandé à Henri Buridant de continuer à lui adresser Le Devoir et lui envoie un billet de banque. Elle lui souhaite une bonne nouvelle année.

Marie Moret accuse réception de la lettre d'Espinas du 23 décembre 1898 et du mandat de 10 F pour son abonnement au journal Le Devoir pour 1899. Elle l'informe qu'elle écrit au Familistère pour qu'on lui adresse les numéros de 1898 du journal et qu'en accord avec elle, Auguste Fabre lui a envoyé des brochures sur le Familistère. Marie Moret ne peut indiquer à Espinas où se procurer les ouvrages de Considerant – les deux éditions de Au Texas de 1854 et 1855, et Du Texas de 1857 ; elle lui confirme que c'est dans ce dernier que Considerant évoque une immigration sur un mode précipité et confus ; elle ne peut lui prêter l'ouvrage car elle a besoin de sa documentation pour son travail. Sur les essais phalanstériens en Algérie et à Cîteaux : Marie Moret signale à Espinas les numéros du Devoir qui en traitent. Sur l'Exposition universelle de 1867 : Marie Moret publiera les documents fournis par Godin à l'administration.

Réponse à la lettre de Buridant du 24 décembre 1898. Marie Moret heureuse d'avoir fait plaisir à Marie Buridant : « Comme vous, j'espère en cette enfant pour l'avenir. » Elle compatit à la peine de la famille Alizart. Elle demande à Buridant d'adresser désormais le journal à Pierquet à Blombay dans les Ardennes : « Ce ne sera pas pour longtemps sans doute. » Elle adresse à Buridant le mandat de 10 F de l'abonnement au Devoir d'Espinas et lui demande d'envoyer à ce dernier les numéros de 1898 du journal. Elle informe Buridant qu'il a gelé pendant plusieurs nuits à Nîmes. Elle transmet son souvenir à mesdames Louis, Roger et Allart et souhaite que la santé de cette dernière s'améliore. Dans le post-scriptum, elle demande l'état du compte du Devoir à la fin de 1898.

Réponse à la lettre de Marie Dossogne du 27 décembre 1898 : elle la remercie pour ses vœux et adresse ceux de la famille Moret-Dallet à elle et à ses enfants ; sur la migraine de Marie Dossogne et l'insomnie de Marie Moret ; sur la santé d'Aline Dossogne ; Émilie et Marie-Jeanne Dallet heureuses de l'envoi des enfants Dossogne ; envoi de 100 F « pour aider à vous faire un bon premier de l'an. »

Annonce à la banque l'envoi d'un chèque de 400 F à Jules Pascaly.

Marie Moret demande à Buridant de donner 5 F au facteur pour ses étrennes en son nom et au nom de la famille Dallet.

Marie Moret répond à la lettre d'Émile Venet qui l'informe que monsieur Tettier demande 0,25 centimes par mètre pour l'entretien des 55 à 60 mètres de haie de sa propriété de Lesquielles. Elle donne son accord et demande à quel prix monsieur Tettier ferait divers travaux de jardinage que Marie Moret détaille. Elle demande aussi à Émile Venet de veiller à ce que le conduit du trop-plein de la citerne ne se bouche pas.

Sur les droits de timbre des obligations Fribourg et Soleure détenues par Marie Moret.

Marie Moret remercie son correspondant pour l'envoi au Familistère de numéros de L'Humanité intégrale. Elle exprime sa sympathie à l'égard des travaux d'Edmond Potonié-Pierre et de sa compagne mais lui indique qu'elle ne veut rien changer à la rédaction du Devoir en raison de l'abondance des matières dont traite le journal. Elle l'assure qu'elle partage sa conviction sur la vie future et lui adresse ses vœux de bonne année.

Marie Moret remercie Isanie Ducruet pour ses vœux de bonne année et transmet à sa famille ceux de la famille Moret-Dallet et ceux d'Auguste Fabre.

Marie Moret adresse à Henri Buridant les vœux de bonne année de la famille Moret-Dallet et ceux d'Auguste Fabre. Diverses questions relatives au Devoir : suppression de Duchêne à Bussière-Poitevine du registre des abonnés ; maintien du service du journal jusqu'à la fin de son abonnement à Virginie Griess-Traut, décédée ; en attente de la réception du numéro de novembre-décembre des Annales des sciences psychiques ; envoi prochain par Buridant du « Mouvement des assurances » et de l'« État civil » ; réception du compte du journal. Dans le post-scriptum, Marie Moret demande à Buridant de lui communiquer les écritures comptables effectuées du 25 août au 31 octobre 1898.

Marie Moret demande à Henri Buridant de lui envoyer les derniers numéros de L'Humanité intégrale à cause d'un article paru dans la revue qu'elle souhaiterait lire.

Marie Moret remercie Alexandre Antoniadès pour son mot du 24 décembre 1898, lui adresse les vœux de la famille Moret-Dallet et lui demande s'il a bien reçu les lettres qu'elle lui a envoyées depuis trois ans.

Marie Moret accuse réception de la lettre de Léon Philippe du 3 décembre 1898 et du mandat postal de 10 F qu'elle contenait pour son réabonnement au journal Le Devoir.

Marie Moret retourne à Buridant la lettre de Léon Philippe avec le mandat postal de 10 F pour son réabonnement au journal Le Devoir.

Divers sujets relatifs au journal Le Devoir : porter 30 F et 25 F pour le mois de novembre au profit de Buridant « car nous sommes parties le 23 ct et nous avons obligés vous et votre famille à déplacement dès cette époque » ; compte pourvu de 153,86 F ; adresse de Paul Rœderer au 44, rue des Moines à Paris ; supprimer du registre des abonnés Novicow à Odessa en Russie ; indiquer Bibliothèque de la ville de Roubaix à l'École nationale des arts industriels au lieu de École professionnelle ; demande combien il reste de numéros de décembre 1898 du journal en dehors des 22 collections ; remercie Buridant pour l'envoi des Annales sociétaires et demande l'envoi de La Rénovation qu'Auguste Fabre ne reçoit plus ; remercie Buridant pour ses informations et ses réflexions sur le désarmement ; prend note de l'envoi prochain des chemises.

Marie Moret accuse réception de l'appareil dentaire envoyé par L. Chouville et le félicite pour la qualité de son exécution, mais déplore que les dents soient d'un « blanc un peu trop cru ». Elle demande à L. Chouville comment il serait possible de modifier la teinte.

Marie Moret accuse réception du relevé de son compte bancaire, créditeur de 8 714,20 F au 31 décembre 1898, et reconnaît son exactitude.

Marie Moret accuse réception de la lettre de L. Chouville du 12 janvier 1899 et de sa carte du 15 décembre 1898. Elle prend bonne note que le dentiste peut modifier la teinte des dents de l'appareil qu'il a exécuté pour elle ; elle hésite à se séparer de cet appareil qui est parfaitement ajusté et préfère attendre pour savoir si elle s'habitue à la teinte des dents. Elle envoie un billet de banque de 100 F à Chouville.

Marie Moret envoie un chèque de 28,50 F et passe commande de produits d'hygiène et de soin : savons antiseptiques, poudre de savon Raspail, mixture dessicative, brillantine Gœmmer, papier Fayard, préparation pour eau quadruple Raspail, camphre.

Marie Moret envoie un chèque de 9,85 F et passe commande de 10 blocs de serviettes indispensables.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi de deux chèques : de 28,50 F à Fumouze frères et de 9,85 F à Fortin et Cie à Paris. Elle demande à la banque de lui envoyer 1 000 F en billets de banque.

Marie Moret commande la 5e édition, ornée de chromolithographies, de l'ouvrage de de Rochas, L'extériorisation de la sensibilité, en vente chez Chamuel, et le numéro de novembre-décembre 1898 des Annales des sciences psychiques éditées par Félix Alcan.

Marie Moret accuse réception des 1 000 F envoyés par la banque.