Marie Moret informe la banque qu'elle envoie un chèque de 53,95 F à Henry Herth à Paris.

Marie Moret remercie Marie Dossogne pour la fête de Marie et lui retourne les siens. Elle exprime sa satisfaction de voir que Marie Dossogne comprend l'œuvre de Godin. Elle l'informe qu'Émilie et Marie-Jeanne Dallet rentrent samedi prochain à Guise et souhaite bonne convalescence « à la jeune mère ». Elle joint 50 F à sa lettre.

Marie Moret annonce à Louis-Victor Colin qu'elle a reçu un exemplaire de Le droit au bonheur et suppose que Colin a reçu le sien. Elle demande que Colin lui remettre l'exemplaire qu'elle lui avait prêté et qu'elle veut communiquer à quelqu'un, l'exemplaire en sa possession étant dédicacé. Elle lui demande s'il a transmis ses remerciements à madame Gagneur. Elle l'informe qu'Émilie Dallet rentre à Guise le lendemain. Sur la collection du Devoir du Familistère de Schaerbeek : elle regrette que beaucoup de numéros manquent à l'année 1893 et en demande l'explication à Colin ; elle ne souhaite pas dépareiller les collections du journal qu'elle conserve et demande si la collection de Schaerbeek pouvait être complétée à l'aide des personnes qui contribuent à la reconstitution de l'année 1888 de la collection du Familistère de Guise. Elle l'enjoint à faire relier la collection du Devoir conservée à l'usine de Guise.

Sur la reconstitution des collections du Devoir à Guise et à Schaerbeek. Marie Moret envoie à Louis-Victor Colin 21 des 23 numéros manquants à la collection du Devoir de Schaerbeek : elle propose de donner une année 1890 complète en échange de l'année dépareillée si le numéro d'octobre 1890 n'est pas retrouvé, mais ne peut faire de même pour l'année 1895 dont il manque le numéro de janvier. Sur la reconstitution de l'année 1888 [de la collection de la bibliothèque du Familistère de Guise] : Marie Moret rappelle à Colin qu'elle lui a remis des numéros le 12 août 1901 et lui indique qu'elle lui fournira encore 13 numéros qui se trouvent à Nîmes ; ces numéros sont en partie en doublon des 15 numéros retrouvés par Colin à l'usine de Guise. Elle demande à Colin de lui indiquer quels sont les numéros en doublon.

Marie Moret demande l'envoi du catalogue des sièges pliants en bambou.

Marie Moret indique que Jules Pascaly lui a dit avoir envoyé ses articles à l'imprimerie ; elle lui envoie d'autres articles et le sommaire du prochain numéro du Devoir. Elle demande que l'imprimerie lui envoie avec les épreuves des « Document biographiques » un exemplaire de la 38e feuille du tiré à part des « Documents pour une biographie complète de J.-B. André Godin ».

Marie Moret informe la banque qu'elle envoie un chèque de 300 F à Jules Pascaly à Paris.

Marie Moret accuse réception des lettres des 9 et 19 août 1901, du prospectus et des échantillons de coton minéral. Elle informe son correspondant que c'est dans le Midi et non à Guise qu'elle emploiera peut-être le coton, et qu'elle soumettra le procédé au propriétaire des appartements qui sera bientôt de passage à Guise.

Marie Moret signale à son correspondant qu'une des deux poires à chiens qu'elle a reçues le 8 août 1901 est défectueuse car l'ammoniaque s'en échappe à peine est-elle touchée. Elle lui demande l'envoi d'une autre poire et lui envoie un mandat postal de 3 F.

Marie Moret informe la banque qu'elle cède à sa nièce Marie-Jeanne Dallet huit des vingt titres de rente italienne 3 % qu'elle détient depuis le 4 novembre 1893, ces huit titres représentant 6 000 F.

Marie Moret informe la banque qu'elle envoie deux chèques : de 26,75 F à Fumouze frères à Paris et de 20,85 F à Émile Acker à Paris.

Marie Moret rappelle à Fumouze frères qu'elle a commandé le 15 août 1901 une brosse à tête et une éponge de Venise pour l'hydrothérapie. Elle envoie un chèque de 26,75 F et fait une nouvelle commande d'articles de soin et d'hygiène : brillantine Gœmmer, savons antiseptiques, préparations pour eau quadruple Raspail, poudre de savon Raspail, glycérolé d'amidon.

Marie Moret envoie un chèque de 20,85 F à Émile Acker et commande 20 ramettes de 100 feuilles de papier pelure collé et glacé : « Le papier doit porter l'écriture sans que celle-ci s'étale et subir parfaitement le passage au copie de lettres. »

Marie Moret retourne à monsieur Chastanier les épreuves des pages des « Documents biographiques » du Devoir. Elle le remercie pour l'envoi de l'exemplaire du tiré à part de la 38e feuille [des « Documents pour une biographie complète de J.-B. André Godin »]. Elle lui demande si l'imprimerie a conservé la composition de l'avis aux collectionneurs du Devoir paru dans le numéro de février 1901, page 117, pour le reproduire dans le numéro sous presse.

Marie Moret remercie J. Bournais pour sa carte du 21 août 1901 ; elle demande des renseignements sur les sièges pliants en bambou naturel : si certains sont pourvus d'un dossier, quelles en sont les dimensions et le poids.

Marie Moret accuse réception de la nouvelle poire à chiens et retourne l'exemplaire défectueux, pour qu'il soit réparé et lui soit renvoyé. Elle signale que le remplissage de la poire n'est pas commode à faire, elle décrit ses différentes tentatives pour réaliser l'opération et demande s'il existe un entonnoir adapté à la poire.

Marie Moret remercie Justin Antonin pour l'envoi d'un « exquis souvenir ».

Marie Moret remercie Émile Acker pour sa lettre du 24 août 1901 et l'envoi d'échantillons de papier. Elle lui communique sa préférence.

Sur les obligations Suez 5 % amorties et les documents à transmettre à la compagnie du canal de Suez.

Marie Moret remercie Sophie Quet pour sa lettre du 31 juillet 1901. Elle lui envoie un billet de 50 F pour ses appointements du mois d'août 1901. Elle signale à Sophie Quet qu'elle avait demandé à Auguste Fabre, qui se trouve à Castelsarrasin, si la compagnie d'électricité avait renforcé les câbles électriques qui passent au-dessus du toit. Elle lui indique que le tapissier monsieur Schwartz pourrait lui remettre sa facture de réparation des chaises et de la table de toilette. Elle donne des nouvelles météorologiques : après de grandes chaleurs, il pleut et ne fait pas chaud à Guise ; elle espère le retour du soleil pour la fête de l'Enfance.

Marie Moret remercie Fumouze frères pour son envoi du 24 août 1901 et envoie un chèque de 11,75 F.

Marie Moret informe la banque qu'elle envoie un chèque de 11,75 F à Fumouze frères à Paris.

Marie Moret retourne à l'imprimerie les épreuves des « Documents biographiques » et d'autres articles du prochain numéro du Devoir ; elle l'informe qu'elle a envoyé à Jules Pascaly les épreuves des articles de ce dernier.

Marie Moret adresse à la banque deux certificats des dépôt d'obligations Suez 5 % dont certaines sont amorties.

Marie Moret retourne à l'imprimerie les épreuves des pages 562 à 576 et de la couverture du numéro sous presse du Devoir ; elle envoie un feuillet du roman Céphise.

Marie Moret retourne à la banque un récépissé joint à sa lettre de la veille.

Marie Moret demande à Louis-Victor Colin le texte de son discours à la fête de l'Enfance pour le reproduire dans Le Devoir.

Marie Moret remercie A. Crouzet et Cie pour ses lettres des 23 et 26 août 1901 et elle accuse réception de la poire à chiens réparée.

Marie Moret envoie à l'imprimerie l'épreuve avec bon à tirer de la 39e feuille du tiré à part [des « Documents pour une biographie complète de J.-B. André Godin »], ainsi que les épreuves de pages du numéro du Devoir sous presse. Elle suggère à monsieur Chastanier de conserver la composition de l'avis aux collectionneurs du Devoir qui sera reproduit dans d'autres numéros du journal.

Marie Moret envoie à Émile Acker des timbres postaux d'une valeur de 0,65 F en paiement du solde de sa facture du 29 août 1901.

Marie Moret indique à monsieur Bernard qu'il y a un mois, sa sœur lui a acheté à Granville, pour 2,45 F, un siège pliant en bois avec sangle à dossier pesant 1,9 kg. Elle lui demande s'il lui est possible de lui fournir plusieurs exemplaires du même siège à expédier dans le Midi.

Marie Moret demande à Philippe Schwartz où il en est du travail de réparation des 9 chaises et de la table de toilette de son appartement du 14, rue Bourdaloue à Nîmes, et demande de lui envoyer la facture quand le travail sera achevé.

Marie Moret demande à la banque l'envoi de 1 000 F en billets de banque.

Marie Moret accuse réception de la somme de 1 000 F en billets de banque et de l'avis d'encaissement des trois obligations Suez 5 % amorties. Elle envoie un reçu des certificats de dépôts d'obligations Suez 5 %.

Marie Moret remercie monsieur Chastanier pour l'envoi de l'exemplaire du numéro de septembre du journal Le Devoir et lui adresse 18 pages de « Documents biographiques » pour le prochain numéro. Elle lui annonce que Jules Pascaly lui adressera la suite des articles et qu'elle lui enverra le reste à la suite des articles de Pascaly. Elle demande qu'un exemplaire de la 39e feuille du tiré à part [des « Documents pour une biographie complète de J.-B. André Godin »] lui soit envoyé avec les épreuves des pages « Godin ».

Auguste Fabre rappelle à Blanche Edwards-Pilliet qu'il l'a rencontrée à l'occasion de l'Exposition universelle de 1889 grâce à l'avocat Léon Giraud, et qu'il l'avait à nouveau sollicitée à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900 pendant le Congrès des femmes organisé par La Fronde. Fabre sollicite un entretien et indique à Blanche Edwards-Pilliet qu'il sera à Paris du 22 au 24 septembre 1901. Il lui explique qu'il s'occupe depuis longtemps de « questions sociales expérimentales » et qu'il a enquêté sur une expérience portant sur l'hérédité humaine qui a duré trente ans, dont il voudrait lui parler. Il demande à Blanche Edwards-Pilliet d'envoyer sa réponse chez Jules Pascaly.

Préparation du numéro d'octobre 1901 du journal Le Devoir : Marie Moret envoie à monsieur Chastanier l'épreuve corrigée des « Documents biographiques » et le prévient que Jules Pascaly lui a envoyé 24 pages pour sa « Chronique parlementaire ».

Marie Moret donne des nouvelles d'Auguste Fabre, parti de Guise pour Paris chez Jules Pascaly le 21 septembre 1901, qui avait bien reçu avant son départ la lettre d'Antoine Médéric Cros l'informant de son retour à Castelsarrasin. Elle remercie Cros pour la phrase cordiale que la lettre contenait au sujet de son travail. Elle remercie également Antoine Médéric et Juliette Cros pour l'envoi de 26 pêches soigneusement emballées. Elle l'informe que la situation de madame Pascaly s'aggrave. Elle évoque son travail sur les liens entre l'idéal philosophique et social de Godin et la science contemporaine, son étude de Lord Kelvin et de Kant, et le bénéfice des conversations à ce sujet avec Auguste Fabre.

Marie Moret accuse réception de l'épreuve de la « Chronique parlementaire » et envoie le sommaire et des articles à composer pour le numéro d'octobre 1901 du Devoir ; elle le prévient que Jules Pascaly lui a envoyé des articles. Dans le post-scriptum, elle demande que le tirage du numéro d'octobre du journal soit réalisé à 335 exemplaires.

Marie Moret informe la banque qu'elle envoie un chèque de 300 F à Jules Pascaly à Paris.

Marie Moret retourne à l'imprimerie l'épreuve de la « Chronique parlementaire ».

Marie Moret envoie ses dix certificats de dépôt d'obligations Suez 3 %, représentant une valeur de 2 650 F, afin que la banque puisse en percevoir les arrérages échus.

Marie Moret accuse réception des dix certificats de dépôt d'obligations Suez 3 %, qu'elle avait communiqués à la banque.

Marie Moret demande l'envoi d'échantillons de tissu jersey noir fourré, chaud et de première qualité.

Marie Moret informe Philippe Schwartz que des affaires et visiteurs ont différé sa réponse à sa lettre du 10 septembre 1901, et qu'elle prévoit de retourner à Nîmes en octobre prochain. Elle demande à Schwartz de replacer la table de toilette et les neuf chaises au 14, rue Bourdaloue à Nîmes et de lui envoyer la facture de leur réparation ; elle le prévient qu'elle en informe la domestique Sophie Quet.

Marie Moret remercie Sophie Quet pour sa lettre du 2 septembre 1901. Elle lui envoie un billet de 50 F pour ses appointements du mois de septembre 1901. Elle lui souhaite d'avoir aussi beau temps à Nîmes qu'à Guise et d'être en bonne santé. Elle lui indique qu'Auguste Fabre ne va pas tarder à rentrer à Nîmes et qu'elle-même ne va pas tarder à se préparer à y retourner. Elle l'informe qu'elle écrit au tapissier Schwartz pour lui demander de replacer dans son appartement la table de toilette et les 9 chaises qu'il devait réparer et qu'elle sollicitera Auguste Fabre pour savoir si le travail est bien fait. Elle demande à Sophie Quet de faire en sorte que les carreaux de l'appartement ne glissent pas et elle est satisfaite de savoir qu'elle dispose d'une échelle pour laver les vitres des fenêtres. Elle annonce à Sophie Quet qu'il n'y a plus d'hirondelles à Guise.

Marie Moret remercie Antoine Médéric et Juliette Cros pour l'envoi de raisins blancs et noirs, dont elle a admiré la taille de grains. Elle leur annonce que la famille Moret-Dallet commence à préparer son retour à Nîmes. Elle leur indique qu'elle n'a pas reçu de lettre d'Auguste Fabre, parti de Paris en parfaite santé, parti de même de Lyon le 28 septembre selon une lettre de Jules Prudhommeaux et rentré à Nîmes le 29 ou le 30 septembre dernier. Elle s'excuse du décousu de sa lettre en raison des épreuves [du Devoir] qu'elle doit corriger.

Marie Moret retourne à monsieur Chastanier des épreuves de pages et de la couverture du prochain numéro du Devoir ; elle commente ses corrections de la page 626. Elle envoie le feuillet 45-46 du roman Céphise. Elle demande que lui soit adressée la mise en page de la 40e feuille du tiré à part [des « Documents pour une biographie complète de J.-B. André Godin »], et rappelle à Chastanier de tirer le numéro d'octobre 1901 du journal à 335 exemplaires.

Marie Moret demande à Louis-Victor Colin de lui communiquer le compte rendu de l'assemblée générale des associés de la Société du Familistère de Guise pour sa publication dans Le Devoir. Elle lui indique qu'elle va s'occuper à nouveau des numéros manquants des collections du Devoir dont monsieur Migrenne lui a fourni la liste.

Marie Moret informe Émile Venet-Baudeville qu'elle partira à Nîmes au cours du mois et lui demande de lui communiquer le mémoire des travaux faits depuis le mois de juin dernier dans le jardin de sa maison de Lesquielles par monsieur Tettier. Elle précise qu'il peut la trouver chez elle au Familistère le matin entre 8 heures et midi.