Marie Moret demande à Sophie Quet des nouvelles des hirondelles de Nîmes ; elle lui signale une invasion de papillons à Guise et attire son attention sur l'emballage d'un couvre-lit et d'une couverture à Nîmes. Elle envoie 50 F pour les appointements du mois de juin 1901 de Sophie Quet, et lui signale qu'elle écrit à Auguste Fabre par le même courrier.

Marie Moret remercie Sophie Quet pour sa lettre du 31 juillet 1901. Elle lui envoie un billet de 50 F pour ses appointements du mois d'août 1901. Elle signale à Sophie Quet qu'elle avait demandé à Auguste Fabre, qui se trouve à Castelsarrasin, si la compagnie d'électricité avait renforcé les câbles électriques qui passent au-dessus du toit. Elle lui indique que le tapissier monsieur Schwartz pourrait lui remettre sa facture de réparation des chaises et de la table de toilette. Elle donne des nouvelles météorologiques : après de grandes chaleurs, il pleut et ne fait pas chaud à Guise ; elle espère le retour du soleil pour la fête de l'Enfance.

Marie Moret remercie Sophie Quet pour sa lettre du 2 septembre 1901. Elle lui envoie un billet de 50 F pour ses appointements du mois de septembre 1901. Elle lui souhaite d'avoir aussi beau temps à Nîmes qu'à Guise et d'être en bonne santé. Elle lui indique qu'Auguste Fabre ne va pas tarder à rentrer à Nîmes et qu'elle-même ne va pas tarder à se préparer à y retourner. Elle l'informe qu'elle écrit au tapissier Schwartz pour lui demander de replacer dans son appartement la table de toilette et les 9 chaises qu'il devait réparer et qu'elle sollicitera Auguste Fabre pour savoir si le travail est bien fait. Elle demande à Sophie Quet de faire en sorte que les carreaux de l'appartement ne glissent pas et elle est satisfaite de savoir qu'elle dispose d'une échelle pour laver les vitres des fenêtres. Elle annonce à Sophie Quet qu'il n'y a plus d'hirondelles à Guise.

Marie Moret annonce à son correspondant qu'elle lui envoie une série d'ouvrages en colis postal. Elle lui rappelle que le journal Le Devoir lui est adressé régulièrement chaque mois.

Marie Moret annonce qu'elle envoie à l'Université de Glasgow des ouvrages et les numéros de la revue Le Devoir depuis janvier 1899, en tête desquels se trouvent les « Documents biographiques ». Elle demande à son correspondant si l'Université souhaite conserver et relier le journal et lui indique que dans le cas d'un réponse positive, elle adressera chaque mois le journal.

Marie Moret envoie à la bibliothèque de l'Université de Liège l'année 1898 du journal Le Devoir, où commence la « Vue générale du mouvement fouriériste aux États-Unis », et des ouvrages.

Marie Moret accuse réception de la lettre du bibliothécaire de l'Université de Liège du 8 mai 1901 et de sa carte postale du 12-13 mai 1901, qui lui demande les numéros 1, 2, 3 et 7 des Études sociales. Elle l'informe que les numéros 1, 2 et 7 des Études sociales sont épuisés mais qu'elle pense pouvoir lui envoyer un exemplaire du numéro 3 des Études sociales avec d'autres ouvrages à son retour au Familistère.

Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 1er juillet 1901 et lui adresse un exemplaire du numéro de décembre 1900 du Devoir ; elle demande le renvoi de l'exemplaire défectueux et joint des timbres postaux à sa lettre.

Marie Moret annonce à son correspondant qu'elle lui envoie deux brochures, la Notice sur la Société du Familistère et un album de photographies. Elle lui confirme qu'elle lui a adressé la brochure Le Familistère illustré le 22 septembre 1901 et qu'elle lui adresse chaque mois le journal Le Devoir.

Marie Moret annonce à son correspondant qu'elle envoie une série d'ouvrages en colis postal à monsieur Bitard au 137, rue Notre-Dame à Bordeaux. Elle lui demande de joindre ces ouvrages à ceux que possède déjà la bibliothèque du Cours Portal sur l'œuvre de Godin. Elle lui rappelle que le journal Le Devoir lui est adressé régulièrement chaque mois.

Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 20 juin 1901 et sa carte du 1er juillet 1901. Elle l'informe qu'elle est en relation avec la société Geo. W. Wheatley et Cie pour l'expédition d'une caisse contenant des ouvrages de Godin et une collection du journal Le Devoir.

Marie Moret informe son correspondant que Geo. W. Wheatley à Paris a expédié à la Bodleian Library le 23 juillet 1901 une caisse contenant les 23 volumes de la collection du Devoir de 1878 à 1899, 4 ouvrages de Jean-Baptiste Godin et diverses brochures.

Marie Moret annonce à son correspondant qu'elle lui envoie trois brochures. Elle lui rappelle que le journalLe Devoir lui est adressé régulièrement chaque mois.

Marie Moret annonce à son correspondant qu'elle lui envoie une série de 13 brochures [dont la liste n'est pas jointe] en colis postal. Elle lui rappelle que le journal Le Devoir lui est adressé régulièrement chaque mois.

Marie Moret annonce à son correspondant qu'elle lui envoie quatre brochures. Elle lui rappelle que le journal Le Devoir lui est adressé régulièrement chaque mois.

Marie Moret demande pourquoi les journaux qu'elle expédie à Granville sont acheminés plus vite que les lettres.

Marie Moret demande à son correspondant si les trains rapides n° 10 et n° 12 de Vintimille à Paris fonctionnent régulièrement jusqu'à la fin du mois de mai, à quel prix s'élèvent les billets pour trois places en wagon-lit dans un même compartiment d'Avignon à la gare du Nord à Paris, et de lui confirmer l'horaire du train partant de 10 h 03 le soir à Avignon et arrivant à 10 h 42 le matin à la gare du Nord à Paris.

Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 19 mai 1901 ; elle lui envoie un mandat postal de 129,30 F en paiement de trois places en wagon-lit dans un même compartiment pour dames seules dans le train rapide n° 12 partant d'Avignon à 10 h 13 du soir et arrivant à la gare du Nord à Paris à 10 h 42 du matin le jeudi 30 mai 1901.

Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 6 mai 1901. Elle lui envoie les années 1889 à 1896 du Devoir, ainsi que les numéros, défraîchis, de janvier, février et mars 1897 du journal, de manière à compléter la collection de la bibliothèque qui remonte à avril 1897 d'après la lettre de la bibliothèque du 5 octobre 1899. Elle lui signale qu'à la page 262 de l'année 1893 se trouve une conférence de Godin sur l'expérience de représentation du travail par le suffrage. Elle se réjouit de penser que la bibliothèque fasse relier la revue et préserve pour l'avenir les enseignements sociaux qu'elle contient. Elle envoie également quelques ouvrages.

Marie Moret envoie à la Société des gens de lettres un chèque de 25 F pour l'abonnement du journal Le Devoir à la Société des gens de lettres.

Marie Moret commande 200 kg de bûchettes en sacs, à livrer en matinée.

Marie Moret commande 200 kg de bûchettes en sacs.

Marie Moret commande 200 kg de bûchettes en sacs à livrer en matinée.

Marie Moret commande 200 kg de bûchettes en sacs à livrer en matinée.

Marie Moret informe son correspondant que Louis-Victor Colin lui a transmis sa lettre du 14 décembre 1900, indiquant que seul le numéro d'octobre du journal Le Devoir, qu'il reçoit à titre gratuit, lui est parvenu depuis le début de 1900. Marie Moret lui explique que le journal est envoyé régulièrement et elle fait l'hypothèse que deux établissements homonymes existent à Rome.

Marie Moret accuse réception d'un certificat de dépôt de valeurs boursières.

Marie Moret répond à la proposition de la banque d'échanger ses obligations Jura-Simplon contre des obligations de l'emprunt 3,5 % des chemins de fer de la Confédération suisse. Elle fait référence à un article d'Alfred Neymarck paru dans le numéro du 7 avril 1901 du journal Le Rentier, « Les dépôts de fonds et de titres à l'étranger », qui soulève la question des droits de succession à payer sur ces valeurs. Elle demande à la banque de lui confirmer que ses héritières, Émilie et Marie-Jeanne Dallet, n'auront aucun droit de succession à payer sur ses obligations suisses si elle venait à décéder.

Marie Moret remercie la banque pour sa lettre du 11 mars 1901 et lui retourne un bulletin de décharge. Elle interroge la banque sur le droit de timbre de ses 18 obligations Jura-Simplon 1898.

Marie Moret remercie la banque pour sa lettre du 11 avril 1901. Elle explique à son correspondant qu'elle ferait volontiers ce qu'il demande, mais qu'elle est absorbée par le travail de publication des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » et qu'elle vit « à peu près en recluse » en partie au Familistère de Guise et en partie à Nîmes. Elle demande à la banque de vendre ses obligations Jura-Simplon et d'acheter en échange 18 obligations de l'emprunt 3,5 % des chemins de fer de la Confédération suisse de 1899. Elle demande d'acheter en plus sur son crédit à la banque 20 obligations du même emprunt, soit en tout 38 titres d'une valeur de 1 000 F qui doivent être revêtus du timbre français de 1 %.

Marie Moret interroge la banque sur les droits de succession de ses titres des cantons de Soleure et de Fribourg, si elle venait à décéder.

Marie Moret accuse réception de la lettre de la banque du 19 avril 1901 l'informant qu'elle a vendu ses obligations Jura-Simplon et racheté 38 000 F d'obligations 3,5 % des chemins de fer de la Confédération suisse. Elle demande à la banque d'indiquer sur le certificat le détail du timbre français lorsque ses nouvelles obligations en seront revêtues. Elle précise que le certificat doit mentionner son domicile au Familistère de Guise.

Marie Moret informe la banque qu'elle retourne au Familistère de Guise et demande qu'on y adresse les cours de la bourse et la correspondance.

Marie Moret informe la banque qu'elle quitte Nîmes pour retourner au Familistère de Guise.

Marie Moret remercie la banque pour ses lettres des 22 et 27 avril 1901. Elle envoie à la banque le certificat des obligations Fribourg 1887 d'une valeur de 100 000 F et des obligations Soleure 1894 d'une valeur de 125 000 F pour y inscrire la radiation d'obligations Soleure 1898 amorties. Elle lui demande de porter sur ce certificat la description du timbre français dont les obligations Soleure et Fribourg ont été revêtues le 13 décembre 1898.

Marie Moret explique à la banque qu'il lui arrive de recevoir des lettres en allemand comme celle qu'elle joint à sa lettre, et lui demande si elle peut lui en faire la traduction.

Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 21 décembre 1900. Elle lui adresse par colis postal les années 1896, 1897 et 1898 du journal Le Devoir. Elle précise que les numéros de l'année 1896 et celui de janvier 1897 du journal comprennent le récit de la tentative par Godin de la représentation du travail par le suffrage, que certains numéros de 1897 sont défraîchis et qu'avec le numéro de mai 1898 commence la « Vue générale du mouvement fouriériste aux États-Unis, 1840 à 1852 », qui se termine en 1899, année que possède déjà la bibliothèque de l'Université de Leipzig. Elle lui annonce qu'elle lui enverra quelques ouvrages à son retour au Familistère de Guise, et lui confirme que Le Devoir lui est servi régulièrement.

Marie Moret répond à la lettre de son correspondant du 25 mai 1901. Elle envoie à la bibliothèque de l'Université de Leipzig une série d'ouvrages.

Marie Moret demande à son correspondant le prix de l'envoi du réchaud-bougie Eureka au prix de 15,50 F. Elle demande si la compagnie, qui s'occupe de cyclisme, peut lui fournir une poire à chiens ou poire à ammoniaque inventée par Crouzet.

Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 2 août 1901, envoie un chèque de 16 F et commande un réchaud-bougie Eureka en nickel pur avec bougeoir. Elle recommande de prendre soin de l'emballage.

Marie Moret demande à la librairie de lui envoyer non à Nîmes mais au Familistère le numéro du 29 juillet 1901 de L'Indicateur des chemins de fer, qui présente le service d'été des réseaux de la Compagnie de chemins de fer du Nord et de la Compagnie Paris, Lyon et Méditerranée.

Marie Moret envoie à la Librairie Chaix 1 F en timbres postaux et commande le numéro de L'Indicateur des chemins de fer présentant les services d'été des compagnies de chemins de fer du Nord et de Paris, Lyon, Méditerranée.

Marie Moret envoie à la librairie Chaix 1 F en timbres postaux et commande le numéro le plus récent de l'Indicateur des chemins de fer.

Marie Moret envoie 0,25 F aux Grand magasins du Louvre pour solde d'une facture. Elle demande l'envoi du catalogue des tapis en caoutchouc pour salles de bains.

Marie Moret envoie un chèque de 16 F aux Grands magasins du Louvre en paiement d'une commande de quatre paires de gants en soie. Elle demande à son correspondant si les Grands magasins du Louvre vendent des amazones cyclistes en jersey noir d'été et quel en serait le prix.

Marie Moret demande l'envoi du catalogue des boutons de jais pour garniture de corsage.

Marie Moret envoie un chèque de 26 F aux Grands magasins du Louvre et commande un tub rond en tissu caoutchouté.

Marie Moret sollicite l'envoi d'une feuille du catalogue du comptoir de tricots et d'une feuille du catalogue des chaussures où se trouvent les amazones cyclistes en jersey d'été.

Marie Moret demande à son correspondant des renseignements sur un chapeau d'homme et des amazones d'autruche noires.

Marie Moret envoie un chèque de 27,50 F aux Grands magasins du Louvre en paiement d'une commande de deux paires d'amazones cyclistes en jersey noir.

Marie Moret demande l'envoi d'échantillons de velours de soie noire, de satin de soie noire et de moire de soie noire.