FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 7 septembre 1893
Réponse à une lettre de Jules Prudhommeaux en date du 1er septembre 1893 : à propos du sujet de thèse de doctorat de Prudhommeaux, « l'évolution sociale », et l'étude des précurseurs du socialisme coopératif ; sur la contribution d'Auguste Fabre, parti le 5 septembre du Familistère, aux études de Prudhommeaux.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 25 septembre 1893
Envoi de la deuxième édition du livre de Bernardot sur le Familistère. Exercices militaires de 28 jours de Jules Prudhommeaux.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 21 novembre 1893
Réponse à une lettre de Jules Prudhommeaux en date du 5 octobre 1893 : Marie Moret à Nîmes auprès de Fabre, dont la santé est bonne ; Marie Moret et Fabre font des recherches sur « Robert Owen et les autre pionniers de l'évolution sociale » ; un article de la Revue chrétienne ; nouvelles de Babut ; Le Devoir expédié à la nouvelle adresse de Prudhommeaux ; sur l'Almanach de la paix.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 2 décembre 1893
Marie Moret met en relation Jules Prudhommeaux et Émile Massoulard, élève à l'École du service de santé militaire, « fils d'un homme que M. Fabre et moi avons connu au Familistère en 1879-1880 et qui nous a inspiré autant d'estime que d'attachement ». Disparition inexplicable d'Antoine Massoulard. Émile Massoulard souhaite connaître ceux qui ont connu son père. Prudhommeaux viendra-t-il à Nîmes cet hiver ?

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 2 janvier 1894
Réponse à la lettre de Jules Prudhommeaux en date du 30 décembre 1893. Vœux de bonne année 1894. Lettre de Marie Moret accompagnée d'une lettre d'Auguste Fabre. Sur la diffusion de l'Almanach de la paix : diffusion restreinte auprès des membres de la Société de paix de Familistère qui ne compte qu'une douzaine de membres actifs ; absorbée par Le Devoir, Marie Moret ne peut intervenir auprès de la Société de paix pour acquérir des exemplaires de l'Almanach ; les enfants des écoles en âge de s'intéresser à l'Almanach sont peu nombreux ; les apprentis susceptibles d'être réceptifs à la propagande de la paix sont rares ; difficulté du travail de propagande par Bernardot et Sarrazin, président et secrétaire de la Société de paix. Sur Émile Massoulard.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 9 novembre 1896
Marie Moret déçue que Jules Prudhommeaux soit à Montluçon plutôt qu'à Nîmes, où elle l'imagine « travaillant parfois de concert avec nous », mais elle se réjouit de son travail de traduction de l'anglais. Informe avoir inscrit Prudhommeaux au registre des abonnés du Devoir à Montluçon et qu'il recevra bientôt le numéro d'octobre 1896. Fait savoir par Fabre que le service du Devoir continuera au 26, cours Morand à Lyon « où le Devoir a des lecteurs ». À propos d'un nouveau roman dans Le Devoir : Sans famille arrive à sa fin et Marie Moret sollicite Prudhommeaux sur le choix d'une œuvre, de préférence du domaine de la Société des gens de lettres avec qui elle a un accord ; elle aimerait mettre en avant la note spiritualiste, « faisant appel aux sentiments les plus élevés. » Presse « l'Amiral » [Auguste Fabre], qui prend une leçon d'anglais au moment où écrit Marie Moret, d'écrire à Prudhommeaux, et transmet les meilleurs souvenirs de « tout l'équipage. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 7 janvier 1897
Échange de vœux pour la nouvelle année entre les familles Prudhommeaux et Moret-Dallet. Informe avoir transmis les commissions à Émilie Dallet et Auguste Fabre et avoir pris note du roman conseillé pour Le Devoir, Geneviève de Lamartine. Remercie Prudhommeaux pour sa promesse de lui indiquer d'autres références. Sur H. Babut, ami de Prudhommeaux, dont la famille est abonnée au Devoir, mais qui est lui-même mal renseigné sur le fondateur du Familistère. Marie Moret évoque une traduction d'un livre de Noyes et invite Prudhommeaux à pousser Fabre à l'écriture d'un manuel d'économie sociale à l'usage des jeunes gens : « L'étude que vous faites de l'anglais s'ajoute à tout ce que vous possédez déjà pour faire de vous le collaborateur précieux en une pareille œuvre » Sur l'agrégation de Prudhommeaux et l'intérêt de sa poursuite en doctorat pour son avenir, l'obligeant à des travaux nouveaux.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 11 janvier 1897
Marie Moret touchée de la lettre de Prudhommeaux du 8 janvier 1897 et confuse de la brièveté et de la maladresse de la sienne du 7 janvier 1897. Explique sa phrase « Je comprends bien comment vous êtes emporté dans une autre voie » : Marie Moret parlait de l'engagement de Prudhommeaux dans des travaux concernant le doctorat, et non d'un changement de filière. Marie Moret et Fabre comprennent le choix d'Edgar Quinet et de l'économie sociale comme sujet de thèse et conseillent à Prudhommeaux de s'« emparer de la langue anglaise ». Sur le désir de Fabre et de Marie Moret de voir Prudhommeaux occuper une chaire à Nîmes. Fabre parti à la bibliothèque pour répondre à la lettre de Prudhommeaux.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 19 septembre 1895
Informe Jules Prudhommeaux par un télégramme qu'Auguste Fabre arrivera demain à Lyon à 8 h 50 du matin. À propos des conditions difficiles de l'examen passé par Jules Prudhommeaux.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 12 décembre 1895
Souhaite à Jules Prudhommeaux de se rétablir complètement de la maladie dont il a souffert.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Jules Prudhommeaux pour ses comptes rendus, parus dans L'Indépendance belge, qu'elle a reproduits dans Le Devoir. Retard de la réponse de Marie Moret en raison des difficultés de succession à la gérance de la Société du Familistère à la suite de la démission de Dequenne et de la composition du numéro du Devoir. Sur un album de photographies « intéressantes et instructives » de Marie-Jeanne Dallet faites l'été au Familistère et le vol de son appareil photographique. Elle informe Prudhommeaux qu'elle a confié à Chastanier l'impression du Devoir avant d'avoir su que l'imprimerie de veuve Laporte était reprise par ses ouvriers.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Remercie la famille Prudhommeaux pour ses vœux de nouvelle année et leur adresse ceux de la famille Moret-Dallet et de Fabre en retour. Espère que Pascaly et Prudhommeaux pourront se rencontrer à Nîmes à Pâques. Demande des nouvelles du père de Jules Prudhommeaux. Le félicite pour sa nomination à un « poste de seconde ». Abordera avec lui à Pâques de vive voix la question de la gérance au Familistère pour lui expliquer le choix de Louis-Victor Colin par François Dequenne. Marie Moret et Auguste Fabre s'interrogent sur le mariage « sensationnel » d'Henri Babut annoncé par Prudhommeaux. Elle envoie à Prudhommeaux un Almanach de la coopération de l'année 1898.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos des essais phalanstériens aux États-Unis. Marie Moret fait part à Jules Prudhommeaux de la lettre du professeur Espinas, qui a consulté Le Devoir au Musée social, souscrit un abonnement au journal pour 1899 et demande les numéros de l'année 1898 dans lesquels se trouvent l'historique de la propagande fouriériste aux États-Unis. Marie Moret juge que l'essai de la North American Phalanx, décrit dans le livre de John Humphrey Noyes, a inspiré Victor Considerant pour sa tentative du Texas, et que « de la série des tentatives américaines couronnée par celle du Texas, Godin tira des enseignements précieux. » Elle indique que la publication dans Le Devoir de la tentative du Texas, pour être exacte et instructive, prendra trois ans à raison de douze chapitres par an. Ce délai de publication ne permettra pas de satisfaire la curiosité de personnes comme Espinas, regrette Marie Moret, aussi écrit-t-elle à Jules Prudhommeaux qu'elle serait heureuse qu'il s'empare du sujet dans son étude et qu'elle pourrait lui communiquer les chapitres en préparation de l'historique du Texas ; elle aurait « la satisfaction de voir mettre sous leur vrai jour, le plus tôt possible, une somme d'idées qui me sont très chères. » Dans le post-scriptum, elle informe Jules Prudhommeaux que la conférence d'Auguste Fabre à Paris aura lieu le 7 février 1899 sous la présidence de Waldeck-Rousseau et que Juliette Cros arrive le lendemain à Nîmes ; elle transmet son souvenir à la sœur de Jules Prudhommeaux.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception la lettre de Jules Prudhommeaux du 4 février 1899. Elle lui indique qu'elle envoie à Auguste Fabre, chez Jules Pascaly à Paris, la lettre qui lui est destinée, et lui donne des informations sur le voyage de Fabre : il s'est rendu à Paris le vendredi 3 février 1899 pour assister à une réunion coopérative qui s'est tenue le 5 février 1899 et pour donner une conférence illustrée de 50 vues du Familistère qu'il a emportées avec lui avec le texte de sa conférence « afin de pouvoir lire au besoin, vu son manque d'habitude de parler en public » ; Fabre doit répéter sa conférence à Lyon le jeudi 9 février et s'est entendu à ce sujet avec l'ami de Prudhommeaux, monsieur Godart ; Fabre ne pourra rencontrer Prudhommeaux à Gannat. Elle accuse réception de brochures icariennes envoyées par Prudhommeaux, félicite ce dernier pour l'acceptation de son sujet de thèse, et évoque la conférence avec vues qu'il va prononcer.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Jules Prudhommeaux de ses mots affectueux pour la famille Moret-Dallet. Elle l'informe qu'Auguste Fabre a achevé la lecture de sa pièce Le droit chemin, qu'elle lui renvoie la pièce, et que Fabre va lui envoyer les notes à partir desquelles Prudhommeaux pourra rédiger le communiqué de presse annonçant la conférence [de Fabre sur le Familistère] le 27 mai 1899 à la Bourse du travail [de Lyon]. Elle informe Prudhommeaux que monsieur Godart accepte la conférence de Fabre pour le cercle de Vaise et qu'il se propose de manipuler la lanterne [de projection des vues photographiques]. Elle indique que la famille Moret-Dallet prépare son départ de Nîmes et exprime sa gratitude à mademoiselle Jeanne [Prudhommeaux, sœur de Jules] pour ses bons soins touchant aux conférences sur le Familistère. Elle salue les parents de Prudhommeaux. Dans la note manuscrite sur le folio 313r, elle indique qu'elle a envoyé le 22 mai 1899 une carte de remerciement [à Prudhommeaux] pour l'envoi de la circulaire annonçant la conférence de Fabre à Lyon le 27 mai 1899.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret indique à Jules Prudhommeaux qu'en raison d'une étude qu'elle veut achever pendant son séjour à Guise, elle n'a pas le loisir de lire le livre L'être subconscient , et lui demande si elle peut le conserver pour le lire plus tard. À propos d'un emploi à Nîmes que pourrait occuper Jules Prudhommeaux sur le conseil d'E. Dupuy, qui pourrait lui permettre de travailler à sa thèse sans interrompre sa carrière universitaire. Elle remercie Jeanne Prudhommeaux de ses efforts pour réunir les journaux qui rendent compte de la conférence d'Auguste Fabre sur le Familistère prononcée à Lyon. Elle souhaite l'amélioration de la santé de mademoiselle Irma. Elle transmet son souvenir à monsieur et madame Prudhommeaux [parents de Jules]. Elle informe Jules Prudhommeaux qu'une lettre de monsieur et madame Charles Babut lui annonce le prochain mariage de leur fils Henri Babut, toujours à Landouzy, avec une demoiselle de Condé-sur-Noireau. Elle félicite Jules Prudhommeaux pour sa puissance de travail qui lui permet de faire une révision du manuscrit du livre de Noyes.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à une lettre de Jules Prudhommeaux du 19 juillet 1899. Elle informe Jules Prudhommeaux, qui se trouve à Lyon et qui a écrit à Auguste Fabre avant de partir de Montluçon, que ce dernier séjourne au mois d'août chez sa fille Juliette Cros à Castelsarrasin et qu'il doit venir avec Juliette et Antoine Médéric Cros assister à la fête de l'Enfance au Familistère de Guise ; elle lui signale qu'Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont absorbées par la préparation de la fête de l'Enfance et qu'il fait très chaud actuellement à Guise. Elle évoque le service militaire que doit accomplir Prudhommeaux, le travail de révision par Prudhommeaux de la traduction du livre de Noyes, sa possible nomination à Nîmes, la nouvelle visite qu'Henri Babut a faite au Familistère il y a dix jours, et « ce brave monsieur Gouté ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Jules Prudhommeaux de sa lettre du 5 octobre 1899 et du mot concernant Auguste Fabre. Elle lui demande de prévenir Auguste Fabre de nouveaux ennuis avec Albert Louis et de la convocation d'une assemblée générale de la Société du Familistère le 21 octobre 1899 pour décider de l'expulsion de celui-ci. Marie Moret s'excuse pour la précipitation forcée de sa lettre et pour avoir laissé la lettre de Jules Prudhommeaux du 26 août 1899 sans réponse, de sorte que certains évènements mentionnés sont terminés (service militaire de Jules Prudhommeaux) et d'autres sont en voie d'accomplissement (professorat à Nîmes), tandis que demeure la communion spirituelle qui « échappe ou doit échapper au temps comme à l'espace ». Elle prévient Jules Prudhommeaux qu'elle le sollicitera pour régler des questions touchant le service gratuit du Devoir à Lyon et demande confirmation de l'adresse d'expédition de ses numéros d'août et septembre 1899 gardés en réserve : 14, rue Cart à Nîmes, avec précision de la mention « chez madame Hetzel ». Au sujet d'une lettre de Marie-Jeanne Dallet adressée à Auguste Fabre évoquant l'intérêt de la famille Moret-Dallet pour les travaux de Jules Prudhommeaux. Marie Moret imagine Auguste Fabre très heureux de pouvoir enfin partager son « effusion débordante des visées sociales » avec Jules Prudhommeaux. Elle demande à son correspondant d'informer Auguste Fabre de la réception par la bibliothèque de Nîmes des ouvrages de Godin qu'elle lui a envoyés pour compléter la collection déjà versée par Auguste Fabre. Elle espère recevoir prochainement un mot d'Auguste Fabre et donne des nouvelles de Jules Pascaly.
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