FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 169 résultats dans 19531 notices du site.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 18 septembre 1897
Réponse à la lettre d'Antoniadès du 3 et 15 août 1897 dans laquelle Antoniadès donne des nouvelles de lui « au milieu des terribles événements dont [son] pays a été le théâtre. » Rappelle à Antoniadès ses envois de Nîmes de février 1897 et lui demande si le journal Le Devoir lui est parvenu, un numéro lui étant revenu. Elle ne peut indiquer à Antoniadès s'il existe à Nîmes un lycée admettant des étrangers, comme le fait celui de Marseille. Réflexions d'Antoniadès sur le journal Le Temps, que Marie Moret lit chaque jour. Question d'Antoniadès sur la bonté et réflexions de Marie Moret à ce propos : « Celui qui la possède est rattaché par elle au principe même de la vie ». Le souvenir d'Antoniadès souvent évoqué au Familistère ou pendant les promenades à Lesquielles-Saint-Germain. Sur la fête de l'Enfance des 5 et 6 septembre 1897, dont Marie-Jeanne Dallet a été la directrice : la matinée théâtrale montrait une masse de costumes allégoriques. Sur les écoles du Familistère, dont s'occupe toujours Émilie Dallet. Sur l'Association du Familistère : Louis-Victor Colin, homme de grande capacité industrielle, a remplacé François Dequenne à la tête de la société. Jules Pascaly s'occupe toujours du Devoir ; il a vu récemment Gaston Piou de Saint-Gilles revenant d'Allemagne et cherchant une place à Paris ; Marie Moret n'a pas de nouvelles de lui ni de sa famille.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur E. Jandelle, 24 septembre 1897
Marie Moret signale à son correspondant qu'elle ne peut être la destinataire du courrier qu'il a écrit à madame veuve Godin au Familistère, et lui retourne sa lettre. Il existe trois veuves Godin à Guise : veuve Godin-Chambriard, veuve Émile Godin-Rouchy au château du Faÿ près de Guise et elle-même. Marie Moret signale à son correspondant qu'elle n'est pas propriétaire du Familistère, qu'elle ne possède pas de biens à Paris, mais que madame veuve Godin-Rouchy a des possessions à Paris.

Mots-clés :

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 29 septembre 1897
Réponse à la lettre de Chastanier du 27 septembre 1897 : accuse réception de l'épreuve de la 8e feuille du tiré à part des « Documents biographiques ». Retourne l'épreuve de la 4e feuille du numéro d'octobre 1897 du Devoir. Rappelle à Chastanier de changer la raison sociale du Familistère en Colin et Cie sur le 4e page de couverture.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 7 octobre 1897
Envoi de manuscrits d'articles du numéro de novembre 1897 du journal Le Devoir. Prévient Chastanier que la publication du compte rendu annuel de l'assemblée générale de l'Association du Familistère demande un soin exceptionnel en raison des tableaux qu'il comprend. Rappelle à Chastanier que ce compte rendu donne lieu à l'édition d'une brochure et qu'elle lui a adressé le 29 juillet 1897 un exemplaire du tiré à part d'un compte rendu d'assemblée générale imprimé par veuve Laporte. Demande l'envoi des épreuves du compte rendu en deux exemplaires, l'un pour elle, l'autre pour la Société du Familistère, qui s'entendra avec Chastanier pour l'impression de la brochure.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 16 octobre 1897
Envoie le complément des matières du journal Le Devoir, dont la « Notice sur M. Thomas Burt ». En attente des épreuves du compte rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère. La note manuscrite au crayon bleu fait mention d'un télégramme à Chastanier demandant la date de réception des épreuves [du compte rendu de l'assemblée générale de l'Association].

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 24 octobre 1897
Marie Moret a reçu hier les épreuves du compte rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère, les a corrigées et les a communiquées à la Société du Familistère ; celle-ci est d'accord pour réaliser en premier le tiré à part avant la publication du compte rendu dans Le Devoir. Rappelle qu'aucune épreuve n'est à envoyer à Pascaly ce mois-ci. Remercie Chastanier de s'être procuré de nouveaux caractères typographiques pour l'impression du Devoir. A reçu les exemplaires du numéro d'octobre 1897 du journal, mais signale à Chastanier que le ballot était adressé à elle-même et non au gérant du Devoir, Henri Buridant. Informe Chastanier qu'elle sera à Nîmes avant l'expédition du numéro de novembre du journal et qu'elle rappellera à Chastanier que les exemplaires doivent être envoyés à Buridant. Préviendra Chastanier de son arrivée à Nîmes pour éviter l'envoi d'épreuves à Guise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 25 octobre 1897
Marie Moret retourne les épreuves corrigées des pages des « Documents biographiques » du numéro de novembre 1897 du Devoir. Marie Moret informe Chastanier que les épreuves du compte rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère lui seront envoyées par la Société du Familistère, qui lui donnera les indications pour le tirage de la brochure spéciale. Marie Moret demande à Chastanier d'insérer le texte corrigé des 32 pages du compte rendu de l'assemblée générale de l'Association à la suite des 7 pages des « Documents biographiques ». Attend à Guise, avant son départ pour Nîmes dans les premiers jours de novembre, les épreuves des autres articles du numéro de novembre 1897 du Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 10 novembre 1897
Réponse à la lettre de Buridant du 8 novembre 1897 sur le problème d'acheminement des bagages de la famille Moret-Dallet de Guise à Nîmes. Buridant préconise de faire constater les avaries sur les colis par la compagnie de chemin de fer ou le camionneur pour se faire rembourser : Marie Moret le fera pour la guitare, mais demande que faire pour le vol de l'appareil photographique d'une valeur de 400 à 500 F. La différence entre les 150 kg des colis reçus et les 155 kg des colis expédiés correspond à ce qui a été volé ; la jardinière de 2 kg n'entre pas en ligne de compte. La caisse à chapeaux n'est pas encore arrivée. Marie Moret a vu le matin l'imprimeur Chastanier et informe Buridant que le ballot des exemplaires du Devoir de novembre 1897 a été expédié ; elle pense que la Société du Familistère a reçu la brochure de l'assemblée générale ; demande à Buridant les articles sur les assurances mutuelles et l'état-civil. Marie Moret signale à Buridant que l'imprimerie Chastanier a commis une faute en imprimant l'actif et le passif du bilan de la Société du Familistère dans le compte rendu de l'assemblée générale dos à dos et non en vis-à-vis. Beau temps à Nîmes obligeant presque à mettre des vêtements d'été. Transmet les meilleurs sentiments d'Auguste Fabre et ceux de Jules Pascaly qu'elle a vu à Paris. Transmet son bonjour à madame Louis et à madame Roger.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Dequenne, 20 juin 1895
Au sujet d'une lettre de James Johnston à Dequenne et Cie sollicitant la permission de visiter le Familistère et les ateliers de l'usine en compagnie d'une dizaine de coopérateurs du 27 au 29 juin 1895.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à William Franklin Willoughby, 8 août 1895
Réponse à une lettre de Willoughby du 19 juillet 1895. Réponse détaillée différée en raison de l'absence de François Bernardot « que vous avez vu ici » et qui complètera le tableau envoyé par Willoughby. Marie Moret ne pourra pas communiquer à son correspondant tous les comptes rendus des assemblées générales de l'Association coopérative du capital et du travail depuis 1880, mais tous les chiffres figurent dans l'ouvrage de Bernardot sur le Familistère. Promet l'envoi du numéro de novembre 1895 du journal du Devoir avec le compte rendu de la prochaine assemblée générale.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à William Franklin Willoughby, 15 septembre 1895
Envoie à Willoughby le tableau complété relatif à l'activité de la Société du Familistère. S'adresser directement à celle-ci pour de plus amples informations. Promet l'envoi du numéro de novembre 1895 du journal Le Devoir qui comprendra le compte rendu de l'assemblée générale de l'Association coopérative du capital et du travail.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marius Guériel, 23 septembre 1895
Réponse à la lettre de Marius Guériel du 20 septembre contenant des timbres postaux d'une valeur de 0,50 F pour l'achat d'un numéro du Devoir et de l'étude sociale n° 1 sur le Familistère. Celle-ci est épuisée : Marie Moret signale à son correspondant l'existence du livre de Bernardot sur le Familistère, à commander à la Société du Familistère. Envoi d'ouvrages : le numéro de septembre 1895 du journal Le Devoir, l'étude sociale n° 5 sur les associations ouvrières et Solutions sociales de Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur A. Druesne, 5 octobre 1895
Renvoie à A. Druesne un courrier qui ne lui est pas destiné : il n'existe pas de madame Godin propriétaire du Familistère ; Marie Moret ne connaît pas un nommé Arthur Dudart Roppé d'Esquéhéries.

Mots-clés :

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 26 octobre 1895
Marie Moret indique à Antoine Piponnier qu'Émile Laporte lui a dit avoir adressé le manuscrit et les épreuves du compte rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère à François Bernardot. Marie Moret expose à Piponnier une synthèse de ses recherches sur l'historique des récompenses versées au profit du travail à l'occasion de la fête du Travail du Familistère depuis 1867, et elle sollicite son concours pour compléter les informations qui lui font défaut. Elle définit trois périodes : de 1867 à 1875, 2000 F sont alloués aux travailleurs, à l'organisation d'un banquet ou aux familles nécessiteuses ; de 1876 à 1880, répartition de dividendes ; à partir de 1880, 2 % des bénéfices sont mis à disposition du conseil de gérance pour récompenser des services exceptionnels.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 27 octobre 1895
Les épreuves du compte rendu de l'Assemblée générale de l'Association du Familistère, à paraître dans le Devoir d'octobre 1895, sont dans les mains de la Société du Familistère. Évoque sa lettre du 26 octobre 1895 à Piponnier, en particulier de sa demande à Firmin Poulain relative au chant « Travail », et demande à Buridant de dédommager ce dernier pour ce service. Paiement des demoiselles Gauchet, lingères. Marie Moret se fie à l'exactitude de Buridant pour les diverses questions touchant au journal. Lui rappelle que désormais, 300 exemplaires du journal lui sont expédiés à Guise et que 30 autres, les exemplaires de réserve, sont livrés à Marie Moret. Sur le travail de Marie Moret pour la biographie de Godin : demande à Buridant son avis sur la diminution du nombre de récompensés pour travaux exceptionnels. Demande à Buridant comment s'est résolue la « question du logement Colin ». Demande des nouvelles sur le temps qu'il fait et sur sa santé. Dans le post-scriptum, remercie Buridant pour l'envoi du Bulletin de la participation aux bénéfices.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 13 janvier 1896
Réponse à la lettre du 8 janvier 1896 de Piponnier différée en raison de l'achèvement du numéro de février 1896 du journal Le Devoir en compagnie de Jules Pascaly. Vœux de nouvelle année à la famille de Piponnier. Sur les bons résultats scolaires de Marcel Piponnier « qui fait honneur au Familistère ». Marie Moret heureuse des secours apportés à monsieur Pierquet. Sur la nouvelle loi sur les caisses de retraite et son application par François Dequenne : commentaire des dispositions de la loi. À propos du « soleil de l'esprit » auquel Marie Moret faisait référence dans une précédente lettre à Piponnier [23 décembre 1895] : « L'idée est lumière, l'essence de la lumière. Et d'où vient l'Idée, si ce n'est du Foyer de toute sagesse ». Temps froid et ensoleillé à Nîmes. Compliments à la famille de Piponnier. Dans le post-scriptum, Marie Moret demande l'état de son compte au Familistère

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 8 février 1896
Réponse à la lettre d'Antoine Piponnier du 30 janvier 1896. Piponnier et son fils Marcel à Armentières la semaine dernière : Marie Moret a souhaité qu'ils aient beau temps. Sur le modèle n° 2 des titres de participation aux bénéfices pour 1877-1879 délivrés à environ 600 travailleurs, mentionné dans une conférence de Godin : Marie Moret demande à Piponnier de faire des recherches complémentaires dans les archives de l'Association du Familistère. Transmet les amitiés de Jules Pascaly dont elle a reçu des nouvelles. Sur diverses nouvelles communiquées par Piponnier : la question des caisses de retraite ; le bon combat de François Bernardot ; sur la description de Laeken qui a fait frissonner Fabre : « Oui, c'est un triste séjour. Il faut pouvoir s'y oublier dans le travail. » ; sur « ce pauvre » monsieur Dury, ennemi de l'Association ; agression de monsieur Carlier à la chapelle Notre-Dame de la Salette [à Proix, Aisne], dont l'auteur est resté inconnu : que fait la police, se demande Marie Moret. Remercie Piponnier pour l'extrait de son compte au Familistère que Buridant lui a envoyé. Annonce à Piponnier l'envoi d'un exemplaire de l'Almanach de la coopération française.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 28 février 1896
Remercie Piponnier pour les informations contenues dans sa lettre du 26 février 1896, qui lui permettent d'y voir clair [dans l'histoire de la participation aux bénéfices au Familistère]. Nouvelles du Familistère : importants événements survenus récemment ; Piponnier, directeur de la comptabilité, devenu directeur commercial de la Société du Familistère : Marie Moret souhaite que Piponnier continue à exercer sa sollicitude à l'égard du Familistère dans son ensemble ; monsieur André responsable personnellement de la faillite Fleury ; suggestion de Marie Moret pour la fonction de directeur commercial : que le compte rendu mensuel aux conseillers soit de nature à éviter des ouvertures de crédit inopportunes. Marie-Jeanne enchantée que ses « fleurs » soient bien arrivées.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0040.T.35r.jpg
Godin répond à la lettre d'Auguste Fabre du 31 mars 1879. Godin relève leur long silence réciproque. Il confie à Fabre son espoir d'avoir près de lui de chauds partisans de la coopération ou même de l'association comme l'est Auguste Fabre. Fabre a écrit à Massoulard qu'il tente de créer à Nîmes une société coopérative : Godin le félicite. Il comprend les difficultés de Fabre à contracter des abonnements au journal Le Devoir dont la première année l'a déçu. Il lui explique que les statuts de l'association du Familistère sont terminés et promet de lui en envoyer un exemplaire quand ils seront imprimés. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2