FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 8 juillet 1868
Godin informe Favre qu'un courrier destiné à Esther Lemaire lui a été remis par erreur. Le courrier, dont Godin envoie copie à Favre, dévoile les manœuvres du maire de Guise, qui lui est hostile. Godin demande conseil à Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 12 janvier 1861
Sur l'établissement de l'usine à gaz des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin fait la demande d'autorisation d'établir une usine à gaz pour l'éclairage de son établissement, usine qui pourrait servir à l'éclairage de la ville dans le cas d'un accord avec la municipalité. Godin explique au préfet que les pièces du dossier d'autorisation ont été envoyées à la mairie de Guise, que l'enquête de comodo et incomodo s'est déroulée du 23 novembre 1860 au 3 décembre 1860, mais qu'il s'est aperçu que le maire de la ville n'avait pas envoyé à la préfecture les procès-verbaux de l'enquête et a proposé au conseil municipal de délibérer sur son projet d'usine à gaz, soi-disant en raison d'un rapport de la commission d'hygiène qui n'avait en réalité pas été consultée. Le conseil municipal a repoussé unanimement le projet, poursuit-il, et les procès-verbaux d'enquête se trouvent toujours dans le cabinet du maire. Godin attribue les difficultés qui lui sont causées à une mesquine hostilité. Dans la mesure où le préfet Chamblain lui avait donné, à l'occasion de sa visite de l'été dernier, l'assurance de sa bienveillance, Godin demande au préfet d'ordonner la suite de l'enquête : « Vous trouverez que quand le gouvernement de l'empereur fait si largement appel à l'accord de toutes les forces intelligentes de la nation, il serait heureux que les agents de l'administration locales ne fissent pas obstacles à ses dessins. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 17 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin annonce à Delpech qu'il refuse de prendre le parti du renvoi de la famille Moret, qui serait à ses yeux un manque de dignité : « Je n'ai défendu cette famille contre la calomnie que par respect pour son honneur. Je ne peux au dernier moment la sacrifier sans bassesse. » Il joint à son courrier la copie d'une lettre au président du tribunal. Il espère que Jules Favre enverra à Delpech une lettre de Vilcocq, ancien sous-préfet de Vervins, qui connaît l'antipathie de Besson pour Godin ; il lui signale que Chamblin donnerait des renseignements favorables sur Godin si la cour lui en demandait.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 18 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Favre qu'il a envoyé la lettre au président du tribunal dont il lui avait lu le brouillon et qu'il en a envoyé la copie à Delpech. Il lui demande de lui adresser une lettre de Vilcocq « qui puisse faire comprendre à la cour comment elle doit entendre ce qu'a dit M. le Procureur Général sur l'opinion publique dans la ville de Guise appréciée dans les rapports de M. Besson notre maire ».

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 26 mai 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise. Godin demande à Souplet si le tarif de l'octroi de la ville de Saint-Quentin établit une différence entre la chaux vive et la chaux hydraulique et dans quelle catégorie est placée la chaux de Tournai. Il lui explique que le maire de Guise taxe la chaux de Tournai à 25 centimes l'hectolitre comme une chaux hydraulique au lieu de 5 centimes l'hectolitre, tarif pour la chaux vive.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 1er juin 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin explique à Oudin-Leclère qu'il ne va rien publier contre le maire de Guise mais souhaite se servir de l'audience du procès pour faire ressortir l'hostilité permanente du maire à son égard. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et le choix des notaires pour la liquidation. Sur l'opposition faite sur le salaire de Chimot : Godin explique que Chimot père gagne 60 F par mois mais qu'il a de grands enfants qui sont plus forts ouvriers que lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 1er juin 1865
Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel. Godin répond à la lettre de Cantagrel de la veille en lui faisant remarquer qu'il en demande trop en voulant que le « second Familistère » soit complètement habité [avant le pèlerinage d'amis au Familistère]. Il l'informe qu'il écrit à Oyon pour lui demander de se joindre au groupe d'amis venant étudier le Familistère. Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin explique à Cantagrel qu'il va faire un procès au maire de Guise et il lui demande de se renseigner sur le classement de la chaux vive et de la chaux hydraulique dans le tarif de l'octroi de la ville de Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 13 novembre 1865
Godin rappelle au préfet que celui-ci lui avait accordé le 5 juin 1861 l'ouverture au Familistère d'un débit de boissons réservé aux ouvriers de l'usine ; il lui demande de lui accorder une autorisation aux conditions ordinaires attachées aux cafés et estaminets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 20 novembre 1866
« Le diable se déchaîne contre moi » : Godin recense ses démêlés avec Jacquet, avec sa femme qui fait appel d'un jugement qu'il croyait définitif, avec Corneau frères, avec son « triste frère », et avec le maire de Guise qui s'oppose à son projet de locomotive terrestre. Il lui remet la lettre destinée à la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, mais ne se fait pas d'illusions sur l'effet de sa lettre. Il lui annonce que son exposition industrielle à l'Exposition universelle de 1867 est toujours en attente : Le Play lui a écrit au sujet de sa demande pour le nouvel ordre de récompenses mais ne lui a rien dit au sujet de ses produits. Il lui envoie une brochure dont il vient de recevoir plusieurs exemplaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 26 février 1867
Sur l'élection législative de 1867 (élection d'un député de la circonscription de Vervins au Corps législatif en remplacement d'Antoine Vilcocq, décédé). Godin estime que les électeurs veulent sortir de l'apathie électorale dans laquelle est plongé le pays. Il déclare être favorable à une candidature d'Odilon Barrot ; il indique qu'il sait que l'opposition à Paris soutiendrait cette candidature ; il demande à Souplet quel appui il trouverait parmi les journaux de Saint-Quentin en faveur d'Odilon Barrot. Il pense que les amis de la liberté doivent se mobiliser pour susciter la candidature d'Odilon Barrot qui pourrait bénéficier de la concurrence des autres possibles candidats : Besson (maire de Guise), Chérubin, de Madrid (de Le Hérie) et Soyer (de Vervins).

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 22 novembre 1866
Sur le débit de boissons du Familistère. Godin sollicite l'autorisation spéciale d'ouvrir aux personnes extérieures au Familistère le débit de boissons du Familistère les 1er et 2 décembre 1866. Il rappelle au préfet que l'autorisation permanente lui a été refusée ; il attire l'attention du préfet sur une récente circulaire du ministre de l'Intérieur qui demande aux préfets de se garder « d'exagérer les restrictions apportées à l'industrie des débits de boissons... lorsque le pétitionnaire présente les garanties d'ordre et de moralité. » Godin demande au préfet d'examiner à nouveau sa demande : « Je m'en réfère donc, Monsieur le Préfet, à votre désir de faire respecter les intentions du gouvernement pour faire cesser la restriction faite à mon égard. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 1er mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin répond aux réflexions d'Odilon Barrot sur sa candidature que lui a communiquées Jules Favre. Godin explique à Barrot qu'il veut faire sortir le suffrage universel de sa coupable apathie. Il l'informe des candidatures possibles de Piette, président du tribunal de commerce de Vervins, de Besson, maire de Guise, et de Chérubin, médecin à Guise, et lui fait part de l'opposition des électeurs de Guise aux candidats de Vervins et réciproquement. Il fait valoir que le nom de Barrot rallierait à lui les électeurs favorables à un candidat jouissant d'une notoriété, et indique que les comités électoraux pourront s'organiser complètement à partir de la déclaration de sa candidature. Il explique que le succès n'est pas garanti, mais qu'il y croit, et que même l'insuccès ne serait pas une défaite. Il lui communique deux lettres de soutien à sa candidature. Godin précise que l'agriculture est mécontente dans l'arrondissement et que la population ouvrière souffre de la cherté du pain. Il signale à Barrot que le journal Le Siècle a fait appel le 27 février aux candidats libéraux pour l'arrondissement de Vervins, il lui indique qu'il écrit à Jules Favre et lui communique une circulaire de Besson.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 2 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin tient Odilon Barrot informé de la propagande électorale. Le canton de Wassigny attendait la candidature d'Alexandre Chaseray, qui s'est présenté à toutes les élections depuis 1848 et rassemblait une petite minorité de 2 000 voix environ. Il communique à Barrot la copie de la lettre que Chaseray lui a écrite et l'encourage à lui écrire. Il lui indique que le canton de Wassigny se mobilisera sur son nom, qu'il emploie 900 ouvriers à Guise et que Chenest, qui en emploie un certain nombre, se croit des devoirs envers lui malgré ses relations avec Besson. Il l'informe que le comité va le lendemain visiter Sains et La Capelle et lui demande des noms de personnes dans les cantons d'Aubenton, de Rozoy et de Marle. Il remet à Barrot une note extraite du Journal de l'Aisne relative à la candidature de Piette.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 3 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin rend compte de la propagande électorale. Il signale à Odilon Barrot le numéro du 3 mars 1867 du journal Le Glaneur de Saint-Quentin qui annonce la constitution du comité électoral en faveur de la candidature d'Odilon Barrot. Il l'informe qu'il a été à Sains le matin même. Godin décrit l'état de l'opinion : Besson est jugé incapable et Piette considéré comme un égoïste ; le canton d'Aubenton, dont Piette est conseiller général, paraît lui être acquis ; Godin fonde des espoirs dans le canton d'Hirson. Godin pense que pour gagner les masses, il faudrait pouvoir diffuser des circulaires et obtenir le soutien des journaux.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 3 juillet 1868
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin réclame à Delpech les documents imprimés produits par Esther Lemaire au procès. Il lui demande combien de temps il pourra rester à Guise quand il y viendra. Il lui annonce qu'il a eu communication d'un « document curieux » envoyé par erreur par le maire de Guise prouvant qu'il fait des démarches pour influencer les juges de ses procès avec Esther Lemaire

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 3 juillet 1868
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin explique à Cantagrel qu'il a peu de temps pour écrire à ses amis en raison des procès d'Amiens et de Metz. Il lui raconte qu'il a reçu par erreur du maire de Guise un pli prouvant qu'il agit avec Esther Lemaire pour influencer les juges. Sur des appareils de fumisterie que Cantagrel souhaite faire fabriquer par Godin. Sur la fourniture de borax et d'acide borique par Demasures : Godin demande que celui-ci envoie 50 ou 100 kg de chaque matière pour pouvoir en apprécier la qualité.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 mai 1865
Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel : Godin se met à la disposition de Cantagrel malgré ses embarras domestiques et judiciaires pour accueillir 6 personnes : il l'informe que Sauvestre a exprimé le désir d'y participer et qu'il a invité Pernet-Vallier. Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : il lui indique qu'il peut se rendre auparavant à Paris à propos des candidatures à l'emploi de chef comptable, mais que cela n'est pas urgent car Vigerie n'est pas pressé de partir ; il demande des informations sur Castellan, candidat qui se dit phalanstérien et lui indique qu'il devra se soumettre à la loi commune de Pernet-Vallier.
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