Sur l'affaire Van Gennip : Godin demande à l'usine de Laeken de lui communiquer l'adresse à Amsterdam d'un sieur Sanders, associé de Van Gennip pour la distribution des produits de Godin-Lemaire, et des renseignements sur cette personne ; il demande également si l'usine de Laeken connaît un huissier ou homme de loi à Amsterdam. Informations relatives à l'usine de Laeken : comptes dans les banques Adan et Delloye, Tiberghien et Cie ; autorisation donnée pour le blanchiment des maisons de la digue ; impossibilité de faire voyager Van Laer en France ; sur une livraison de 20 tonnes de fonte ; sur de nouveaux modèles. Le premier post-scriptum porte sur les envois d'argent des maçons belges à leurs familles.

Informations relatives à l'usine de Laeken : opérations comptables ; retraits d'argent à la banque ; compte Van Gennip ; déclaration en douane. Le post-scriptum annonce l'arrivée de Vigerie par le chemin de fer.

Informations diverses relatives à l'usine de Laeken : comptabilité de l'usine ; demande l'envoi des dessins et tarifs réclamés le 7 août 1863 ; demande de confirmer à Coquenet et Van Heusden [qu'un voyageur de commerce va visiter la Belgique] ; transmet une lettre à remettre à Van Laer ; demande d'imprimer immédiatement une circulaire selon un modèle joint [non copié] destinée aux clients belges en tenant compte de l'itinéraire de monsieur Ville annexé à la lettre pour que l'avis de passage de celui-ci ne précède pas de plus de 8 jours sa visite ; il précise que monsieur Ville partira le 17 août ; sur l'organisation du voyage de monsieur Ville ; il confirme à André que le voyageur ne montrera les produits de Guise que lorsqu'il aura échoué à placer ceux de Laeken ; il annonce l'expédition à venir de marchandises aux Pays-Bas et à Laeken. Dans le premier post-scriptum, Godin informe André que monsieur Ville ne visitera pas Bruxelles et il lui demande d'aller voir tous ses clients dans la ville, et il l'avertit également qu'il a dû supprimer une partie de l'itinéraire en raison des difficultés de communication (Brugelette, Hannut, Nederbrakel, Salm-Château, Vielsalm). Le deuxième post-scriptum est relatif à des renseignements insuffisants fournis par Delloye, Tiberghien et Cie sur deux marchands des Pays-Bas, Van der Sande et Cie à Amsterdam et Fellows et Heigermans [Heyermans] et Cie à Rotterdam, renseignements que Coquenet pourrait fournir. La copie de la lettre est suivie de l'itinéraire en Belgique du voyageur monsieur Ville, intitulé « Août 1863. Itinéraire du voyage de M. Rémi Ville en Belgique », qui comprend 143 étapes.

Informations diverses relatives à l'usine de Laeken : comptabilité ; exposition des produits à Laeken : les meubles vernissés de Guise dans le grand salon et les produits de Laeken dans l'ancienne salle d'exposition ; tableau de prix de différents modèles de cheminée en francs pour la Belgique et en florins pour les Pays-Bas ; sur le prix en Belgique des appareils fabriqués en France.

Informations diverses relatives à l'usine de Laeken : comptabilité ; expédition de marchandises.

Informations diverses relatives à l'usine de Laeken : envoi de factures ; distribution de produits ; reproches faits à l'usine de Laeken d'avoir versé des appointements à Rémi Ville, qui ne devait réclamer que le paiement de ses frais de voyage ; d'après l'usine de Laeken, Rémi Ville a dépensé 1 200 F de frais pour 6 380 F d'affaires, tandis que pour l'usine de Guise, ses dépenses sont, à la date du 19 octobre 1863, de 804,40 F pour un chiffre d'affaires de 8 762,70 F ; sur la fabrication de meubles émaillés.

Informations diverses relatives à l'usine de Laeken : sur la distribution des produits aux Pays-Bas ; commande de 10 tonnes de coke à La Louvière ; sur la fabrication de cheminées ; opérations comptables

Opérations comptables de l'usine de Laeken. Sur le compte de Coquenet et Van Heusden.

Communique la copie d'une lettre du Comptoir qui renouvelle sa confiance dans la maison J. Delloye, Tiberghien et Cie de Bruxelles.

Informations diverses relatives à l'usine de Laeken : opérations comptables ; retourne la lettre de Wiesenbach du 1er avril 1864 et envoie la copie de sa lettre à Coquenet du 25 avril 1864 ; annonce que le voyage de Vigerie aux Pays-Bas est prévu pour juin et souhaite que l'usine de Laeken demande à Coquenet l'itinéraire que ce dernier a évoqué dans une précédente lettre ; demande si les corrections souhaitées ont bien été intégrées au tarif hollandais ; annonce qu'une circulaire précédera le voyageur aux Pays-Bas.

Informations diverses relatives à l'usine de Laeken : opérations comptables ; envoi de cuisinières et fabrication de modèles pour Laeken ; sur la circulaire en néerlandais réclamée par Coquenet, à diffuser de Bruxelles selon l'itinéraire du voyageur, à éditer avec le texte en français rédigé par l'usine de Guise et traduit en néerlandais ; envoi prochain de dessins ; recouvrement par Coquenet de la créance de Van Gennip ; remise d'été à accorder à tous les clients de l'usine de Laeken ; sur un client de Bruxelles.

Informations diverses relatives à l'usine de Laeken : opérations comptables ; créance de Van Elewyck ; envoi de 200 exemplaires d'une feuille de « dessins » à diffuser aux clients des Pays-Bas et de Belgique avec une circulaire portant sur la baisse du tarif de 1864, les nouveaux modèles et la remise supplémentaire ; modèle de la circulaire pour les Pays-Bas joint à la lettre ; l'épreuve de la circulaire doit être retournée à Guise avec un projet d'itinéraire partant de Bruxelles, à fournir par Coquenet ; Vigerie prévoit de se rendre aux Pays-Bas dans la première quinzaine de juin. La copie de la lettre est suivie de la copie d'un projet de circulaire pour les clients des Pays-Bas, « Godin-Lemaire à Laeken-lez-Bruxelles. Juin 1864 ».

Commande de 60 à 70 tonnes de charbon machine demi-gras à livrer par bateau à l'usine de Laeken. Indique que la facture sera réglée au comptant par un bon sur Delloye, Tiberghien et Cie.

Sur le concours de Vitry. Sur une réclamation d'une compagnie de chemin de fer. Sur les conditions offertes par les banquiers : Godin avertit son fils que les banques qui offrent les meilleures conditions sont souvent celles qui offrent le moins de garanties ; il propose de retirer une partie des fonds de la banque Delloye de Bruxelles et d'ouvrir un compte dans une autre banque de la ville. Il recommande de profiter de la baisse de la fonte pour en acheter une grande quantité. Il préconise d'avoir à l'usine un employé pour faire les voyages quand Émile ne le peut pas. Il annonce qu'il ne veut pas de titres au porteur dans le Familistère.

Godin craint que Colombet n'ait pas complètement pris possession de sa fonction de chef de la comptabilité : en l'absence d'André, il apparaît que le courrier n'a pas été ouvert dès son arrivée. Il souhaite qu'André dise à Colombet que les 9 000 F versés à la Caisse commerciale doivent être portés au crédit de son compte particulier. Sur les conditions pratiquées par les banques. Il exprime son accord avec André sur l'organisation du travail des ouvriers. Il l'autorise à mettre en vente le porte-parapluie. Il ne lui semble pas qu'il doive être à nouveau accrédité auprès de la maison Delloye et Tiberghien et il indique à André que c'est à lui et non à Bourgeois qu'il veut confier les pouvoirs nécessaires. Il lui demande de veiller à l'emballage de la pompe et de la poulie à expédier à Sardy.

Godin annonce à Eugène André qu'il a envoyé à Laeken, à Andenne et à Origny les chèques qu'il lui a soumis. Sur un procédé de nickelage. Il autorise André à embaucher un sculpteur. Il lui demande quelle était la forme de son pouvoir auprès de Delloye à Bruxelles.

Godin informe son fils Émile que l'élection du conseiller général du canton de Wassigny aura lieu le dimanche suivant et que les députés de l'Aisne soutiennent Maréchal comme candidat républicain et veulent écarter le bonapartiste Godelle. Il demande si Émile peut trouver des employés ou des ouvriers de l'usine qui pourraient donner un concours à la candidature de Maréchal à Étreux, Hannapes, Vénérolles, Mennevret, Tupigny et Verly, et il l'avertit que ce concours est difficile car il consiste à influencer les électeurs sans l'aide de circulaires ou de bulletins. Il lui demande d'informer Eugène André qu'il a envoyé le pouvoir à Delloye à Bruxelles.