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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 29 avril 1846
Envoi de 6 F pour un abonnement au numéro de huitaine de La Démocratie pacifique. À propos de deux portraits de Charles Fourier que Véran Sabran, après une visite à Esquéhéries, a promis de faire parvenir à Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique et à l'École sociétaire, 23 décembre 1847
Godin envoie 103 F, auxquels s'ajoutent 14 F versés par Véran Sabran à La Démocratie pacifique ; il renouvelle plusieurs abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange et réalise des versements à la rente de l'École sociétaire en son nom et aux noms de Gosse, dont la nouvelle adresse est au Petit-Fayt près d'Avesnes dans le Nord, et de Véran Sabran. Godin communique l'adresse de son dépositaire à Paris à l'intention de Véran Sabran.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Glatigny, Godon et Curé, 14 mars 1848
Godin écrit à Glatigny, Godon et Curé en qualité de membre actif de la Révolution de février 1848 et de représentant du centre de l'École sociétaire pour les inciter à se présenter aux prochaines élections et leur proposer un plan d'action pour faire campagne auprès des travailleurs : se servir du journal Le Courrier de Saint-Quentin, actuellement disponible, pour faire valoir leurs idées et les diffuser gratuitement dans toutes les auberges et lieux publics du département de l'Aisne. Godin les informe qu'il se rend le lendemain à Saint-Quentin pour réaliser ce projet avec Véran Sabran et qu'il les y attendra jusqu'au 16 mars. Il indique que son adresse sera au Café français.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 14 mars 1848
Godin informe ses correspondants qu'il vient d'écrire à Glatigny et Godon de Laon et à Curé de Fagniers pour leur proposer de s'unir afin de s'adjoindre un journal, par exemple Le Courrier de Saint-Quentin, pour diffuser leurs idées auprès des travailleurs en distribuant gratuitement le journal dans les auberges et les lieux publics. Godin affirme qu'ils ne pourront obtenir une majorité qu'avec le concours des travailleurs, et leur annonce qu'il se rendra le lendemain avec Véran Sabran pour mettre à exécution ce projet. Il demande quels rapports ses correspondants ont avec monsieur Dufour et s'ils connaissent des personnes pouvant l'aider. Il leur indique qu'il se trouvera au Café français. Godin envoie 8 F pour l'abonnement à La Démocratie pacifique de monsieur Gosse de Petit-Fayt.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lejeune, 2 avril 1848
Godin indique à son correspondant qu'il est recommandé par La Démocratie pacifique pour être candidat aux prochaines élections. Godin l'informe qu'il compte obtenir à Guise deux à trois mille voix, l'invite à le rejoindre et prône l'union des phalanstériens. Godin envoie à Lejeune la profession de foi de Véran Sabran et la sienne et lui demande combien il en souhaite d'exemplaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Godon, 2 avril 1848
Godin demande à Godon sa profession de foi pour les élections afin qu'il puisse lui faire ses observations. Il affirme à Godon que le mouvement de l'opinion lui semble favorable et qu'il espère obtenir deux à trois mille voix à Guise. Il envoie à Godon sa profession de foi et celle de Véran Sabran et lui demande combien il en souhaite d'exemplaires. Godin encourage Godon à se montrer actif à Laon, lui envoie le programme des travailleurs de Guise et espère qu'il fera insérer sa profession de foi et celle de Véran Sabran dans les journaux de Laon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Curé, 2 avril 1848
Godin, sans nouvelles de Curé, lui demande s'il s'occupe des élections. Il envoie à Godin sa profession de foi et celle de Véran Sabran et lui demande s'il veut en recevoir d'autres exemplaires. Il indique à Curé qu'il a fait tirer la sienne à deux mille exemplaires, qu'en s'entraidant, les phalanstériens pourraient obtenir de bons résultats et qu'il espère obtenir deux à trois mille voix à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 26 décembre 1848
Godin a reçu des numéros de la Démocratie pacifique par la poste mais il signale qu'il lui en manque encore. Il informe ses correspondants qu'il a bien reçu le paquet d'entretiens socialistes, qu'il en a fait usage, mais fait remarquer qu'il faut les donner plutôt que les vendre car le salaire des travailleurs ne leur permet pas d'acheter des livres. Il leur explique que l'ignorance des masses est profonde et que les brochures peuvent être utiles, mais pas à court terme dans les campagnes, où l'on ne peut gagner rapidement l'opinion. Godin envoie un billet de 100 F à ses correspondants en paiement de son abonnement à la Démocratie pacifique et à La Phalange, de livres et d'estampes (vue du phalanstère et portrait de Fourier) à lui faire passer rapidement par Véran Sabran.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 10 janvier 1849
Sur le financement de l'École sociétaire : Godin regrette que les ressources manquent à l'École : «[Je] ne conçois pour limites au dévouement que doivent inspirer les convictions phalanstériennes que l'épuisement absolu de ressources et je suis encore loin de là. » ; il juge que le sort de la rente de l'École est lié à « la proposition de réalisation que notre ami Considérant (sic) doit faire à l'assemblée nationale constituante » ; il pense que le phalanstère est encore éloigné du domaine politique, que l'étude de la théorie de Fourier est nécessaire pour forger des convictions et que seuls les livres peuvent le permettre. Il les enjoint de faire connaître la situation de l'École par la « Petite correspondance » [de la Démocratie pacifique] et par des circulaires, et de lui écrire en cas d'urgence. Godin envoie 200 F qui portent ses apports à 340 F depuis le 16 novembre 1848, à utiliser pour la rente de l'École, pour les abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange et pour l'achat de livres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 10 février 1849
Godin transmet deux communications, deux coupons de sa souche [de cotisations à la rente de l'École sociétaire] et la somme de 64 F. Il demande le renouvellement de l'abonnement à La Démocratie pacifiquede monsieur Poupart à Lesquielles et l'envoi par l'intermédiaire de Véran Sabran d'une vue du phalanstère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 8 novembre 1849
Godin informe ses correspondants qu'il a reçu une lettre de Victor Considerant du 27 septembre 1849 qui le prie de lui faire réponse par leur intermédiaire. Godin joint à sa lettre sa réponse à Considerant, qu'il a tardé à la rédiger car il était en attente de résultats qu'il n'a pas obtenus. Pour mener une propagande efficace, il demande à ses correspondants de lui communiquer la liste de leurs actionnaires dans le département de l'Aisne avec le montant de leur souscription, la liste des contributeurs à la rente de l'École sociétaire avec le montant de leurs cotisations et la liste de leurs abonnés. Godin envoie un mandat de 440,05 F pour créditer son compte de librairie et demande de remettre à Véran Sabran une douzaine d'almanachs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 12 décembre 1853
Godin verse un montant de 219 F correspondant aux cotisations à la rente de l'École sociétaire qu'il a collectées et à sa propre cotisation pour 1854. Il demande à ses correspondants d'indiquer à Véran Sabran qu'il souhaite deux exemplaires du livre Sauvons le genre humain/em> et non pas de Comment l'esprit vient aux tables.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Richard et Cie, 1er mars 1847
Sur un mandat de représentation d'un « procédé fumivore applicable aux fourneaux de chaudière à vapeur » : Godin répond à la lettre du 11 février 1847 de Richard et Cie en les informant qu'il pourrait accepter d'être leur mandataire à la condition que cela ne nuise pas à l'activité de sa manufacture qui emploie 35 à 50 ouvriers ; il n'a pas de commentaire à faire sur la part de bénéfices perçue par les correspondants de Richard et Cie ; il demande si le correspondant de l'Aisne a la possibilité de placer le procédé dans un haut-fourneau d'un autre département ; Godin indique que Richard et Cie peut se renseigner sur lui auprès des banquiers, auprès de Véran Sabran, connaissance phalanstérienne et négociant au 3 rue Saint-Joseph à Paris, auprès du frère de ce dernier, auprès de la maison Allez au 2, quai de La Mégisserie à Paris ou auprès de la Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 23 décembre 1847
Godin envoie 103 F, auxquels s'ajoutent 14 F versés par Véran Sabran, à La Démocratie pacifique ; il renouvelle plusieurs abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange et réalise des versements à la rente de l'École sociétaire en son nom et aux noms de Gosse, dont la nouvelle adresse est au Petit-Fayt près d'Avesnes dans le Nord, et de Véran Sabran. Godin communique l'adresse de son dépositaire à Paris à l'intention de Véran Sabran.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au gérants de La Démocratie pacifique, 16 novembre 1848
Godin souscrit un abonnement à La Démocratie pacifique au bénéfice de monsieur Poupart à Saint-Germain près de Guise et commande plusieurs ouvrages à lui expédier par l'entremise de Véran Sabran. Godin remet un mandat de 40 F et demande qu'on n'oublie pas ses droits à la remise [sur les ouvrages de la Librairie sociétaire].

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 26 décembre 1848
Godin signale aux gérants de La Démocratie pacifique que certains numéros du journal ne lui sont pas parvenus. Il accuse réception d'exemplaires des Entretiens socialistes qu'il a choisi de donner plutôt que vendre : « L'ouvrier qui depuis longtemps est privé du salaire qui le faisait vivre ne peut acheter de livres et l'ignorance des masses est encore trop profonde pour que la vérité écrite triomphe aussi facilement du charlatanisme et de l'erreur. » Il ajoute que le sol est aride et qu'il ne faut pas être pressé de recueillir les fruits de la propagande. Il renouvelle ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange, commande des livres et des estampes à lui expédier par Véran Sabran, et envoie un billet de 100 F. Godin indique que la Librairie sociétaire doit commettre des erreurs dans la vente des lithographies : il a payé 5 F la vue coloriée d'un phalanstère de 90 par 63 cm, qu'il ne trouve pas à ce prix au catalogue ; il demande une vue identique à la sienne et un portrait de Fourier (à 12 F) qu'il destine à quelqu'un.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 10 janvier 1849
Godin reçoit une circulaire des gérants de La Démocratie pacifique au moment où il s'apprêtait à leur envoyer des cotisations [à la rente de l'École sociétaire]. Godin déplore le dénuement de l'École sociétaire. Il avance l'idée que 300 phalanstériens versent chacun 100 F en cinq jours. « Est-ce là la stricte mesure de ce que je puis ? Non, je ne conçois pour limites au dévouement que l'épuisement absolu des ressources et je suis encore loin de là. » Godin pense que la rente pourra connaître un nouveau développement après la proposition de réalisation que Considerant doit faire à l'Assemblée nationale, mais croit aussi que le phalanstère est trop éloigné du domaine politique et qu'on ne peut attendre un soutien à sa réalisation que par des personnes qui ont sérieusement étudié la théorie de Fourier : « Il faut des convictions. Les livres seuls peuvent les former. Vous savez combien cela est long, mais quand l'idée phalanstérienne sera posée officiellement devant le monde, il se peut que la tâche de vos amis devienne plus facile. » Sur la collecte des cotisations à la rente. Godin remet 200 F à ses correspondants, somme qui porte ses versements à 340 F depuis le 16 novembre 1848, dont 182 F pour la rente, 72,35 F pour des abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange, 4,90 F pour la souscription à Robert Blum et le reste à porter sur son compte de librairie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 10 février 1849
Godin transmet deux communications, deux coupons de sa souche [de cotisations à la rente de l'École sociétaire] et la somme de 64 F. Il demande le renouvellement de l'abonnement à La Démocratie pacifiquede monsieur Poupart à Lesquielles et l'envoi par l'intermédiaire de Véran Sabran d'une vue du phalanstère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 13 avril 1849
Godin souscrit un abonnement au numéro de huitaine de Le Démocratie pacifique au nom de Hutin-Parmentier à Guise. Il signale que les envois de l'abonnement au numéro de huitaine du journal auquel il a souscrit récemment ne parviennent pas régulièrement. Il demande l'envoi de plusieurs exemplaires de deux ouvrages par l'intermédiaire de Véran Sabran.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le directeur général des postes, 15 [avril 1846]
À propos d'un procès-verbal dressé par la gendarmerie de Leschelle (Aisne) à l'encontre du voiturier Chevalier pour avoir transporté un colis postal adressé par Godin vraisemblablement au domicile parisien de Véran Sabran et contenant des cheveux destinés à une magnétiseuse ; Godin demande l'indulgence pour le voiturier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 15 avril 1846
Félicitations adressées par Godin à l'auteur des Conseils sur la Royauté à Mgr le comte de Paris. Sur la propagande phalanstérienne. Godin indique que Véran Sabran lui a dit qu'il avait vu Godon et Glatigny au banquet du 7 avril. Paiement d'honoraires de Godon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 29 [avril 1846]
Envoi de 6 F pour l'abonnement de monsieur Daverdier fils à Englancourt par Étréaupont au numéro de huitaine de La Démocratie pacifique. À propos de deux portraits de Charles Fourier que Véran Sabran, après une visite à Esquéhéries, a promis de faire parvenir à Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 18 octobre 1853
Godin informe Goubaux que Véran Sabran est son correspondant à Paris pour permettre à son fils d'effectuer des sorties. Il précise que ce droit accordé à Véran Sabran ne restreint pas celui dont dispose Allyre Bureau.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 18 octobre 1853
Godin est heureux de savoir qu'Émile pense à ses parents et qu'ainsi il suivra leurs conseils. Il l'encourage aux études. À Émile, qui souhaite rentrer définitivement à Guise aux prochaines vacances, Godin répond qu'il doit auparavant parfaire son éducation, que ses parents seront heureux de le retrouver ensuite et qu'il ne doit pas mettre de condition à son application aux études. Il transmet à Émile les compliments de sa grand-mère et de sa marraine. Il lui annonce que Véran Sabran lui donnera l'occasion d'une sortie dans peu de jours et qu'il dînera chez lui comme il le ferait chez madame Bureau.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 octobre 1853
Godin remarque que la dernière lettre envoyée par Émile le 22 octobre est la cinquième qu'il a écrite depuis son entrée au collège Chaptal. Il lui demande de lui envoyer chaque semaine son bulletin scolaire et relève que le dernier bulletin indiquait qu'il avait besoin de beaucoup travailler. Godin confirme à Émile que son grand-père et la grand-mère Lemaire seront heureux de recevoir des lettres de lui mais que sa correspondance avec ses parents ne devra pas en pâtir. Il lui demande s'il a reçu la visite de Véran Sabran. Il lui demande d'obtenir de l'économat du collège les peignes et les brosses dont il a besoin et il lui envoie un bon pour retirer de l'argent auprès de l'économat. Il lui demande d'écrire de longues lettres pleines de remarques comme celles qu'il a faites à propos du Palais de l'industrie. Il lui communique la demande d'Esther Lemaire qui veut savoir s'il est chaussée suffisamment chaudement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 novembre 1853
Godin remercie Émile pour sa lettre du 28 octobre 1853 et la description qu'elle contenait de sa promenade à la Butte Montmartre, où ses parents voudront aller sous sa conduite. Godin répond à Émile, qui estime que son goût pour la solitude vient de la manière qu'il a été élevé en bas âge, qu'il était à la pension Tayon dès l'âge de 6 ans, qu'il était entouré de tous les ouvriers de la maison et de sa famille, et que son goût pour la solitude est un trait de son caractère. ll lui fait observer également que tous ses camarades n'ont pas connu une société nombreuse dans leur enfance et que lui-même n'a fréquenté que son père et sa mère jusqu'à l'âge de 6 ans. Il lui indique qu'il ne doit pas pour autant négliger de faire ses devoirs et que monsieur Goubaux signale dans son dernier bulletin qu'il doit avoir plus de volonté et de courage. Godin fait des observations à Émile sur l'orthographe de la narration de sa dernière lettre, que ce dernier croit avoir soignée, en particulier sur la terminaison des verbes. Il lui demande s'il a besoin de quelque chose qu'il pourrait lui adresser, selon l'indication d'Émile, par le moyen de Véran Sabran. Dans le post-scriptum, Godin indique qu'il consigne sur une note séparée les fautes d'orthographe commises par Émile dans sa dernière lettre.
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