FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 29 août 1867
Godin envoie une invitation à Charles Sauvestre et à son fils à la fête de l'Enfance. Il s'excuse du retard de son courrier, dû à la maladie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Valère Faneau, 13 septembre 1869
À la demande de Charles Sauvestre, Godin informe son correspondant que la fête de l'Enfance du Familistère a eu lieu le premier dimanche de septembre, et exprime ses regrets que Faneau ne puisse en faire le compte-rendu ainsi qu'il en avait l'intention.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 7 février 1865
Godin est sans nouvelle de Cantagrel pour le paiement d'une annuité d'un brevet avant le 9 février 1865. Il voudrait, en cas d'impossibilité de sa part, que madame Cantagrel aille demander à monsieur de Fontaine-Moreau de faire le nécessaire. Godin annonce à Cantagrel qu'il a reçu une lettre de Charles Sauvestre, qui souhaite visiter le Familistère pour faire un article dans L'Opinion nationale et qu'il lui a fait part du projet de pèlerinage organisé par lui, même en sachant que de petites dissidences existent entre Cantagrel et Sauvestre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 mai 1865
Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel : Godin se met à la disposition de Cantagrel malgré ses embarras domestiques et judiciaires pour accueillir 6 personnes : il l'informe que Sauvestre a exprimé le désir d'y participer et qu'il a invité Pernet-Vallier. Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : il lui indique qu'il peut se rendre auparavant à Paris à propos des candidatures à l'emploi de chef comptable, mais que cela n'est pas urgent car Vigerie n'est pas pressé de partir ; il demande des informations sur Castellan, candidat qui se dit phalanstérien et lui indique qu'il devra se soumettre à la loi commune de Pernet-Vallier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 11 septembre 1865
Sur un emploi de cuisinier. Godin remercie Savardan de lui avoir proposé Alphonse Latron comme cuisinier du Familistère. Il regrette toutefois de ne pouvoir l'employer car il ne s'agit que d'une cuisine alimentaire pour des ouvriers et non une cuisine de premier ordre. Il lui explique que faute de talents, le restaurant fonctionne assez mal, mais que la charcuterie se maintient. Il ajoute que Latron ne trouverait pas au Familistère l'application du travail attrayant et encore moins l'harmonie réalisée. Il invite Savardan à venir assister à la fête de l'Enfance pour laquelle Sauvestre va venir. Il demande à Savardan de lui communiquer le montant des appointements auquel prétend Latron, et de lui fournir divers renseignements à son sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 15 septembre 1865
Godin assure Savardan qu'il lui a toujours porté de l'estime, même s'il a été critique à l'égard de « notre malheureuse affaire » [la Société européo-américaine de colonisation du Texas] et que c'est à tort qu'on lui a rapporté qu'il l'avait jugé sévèrement. Il l'informe que la fête de l'Enfance aura lieu le dimanche 24 septembre ; il l'invite à y assister et lui conseille d'arriver au plus tard le vendredi 22 pour pouvoir voir le samedi l'usine en pleine activité et le Familistère dans son calme habituel ; il indique que les jours suivant la fête seront perturbés « car toute fête a son lendemain dans un monde où les fêtes sont rares ». Godin se plaint de l'apathie de leurs amis de Paris ; il demande à Savardan s'il peut emmener quelqu'un de Paris avec lui ; il lui précise que Sauvestre a promis de venir mais que Delbruck a toujours des motifs qui l'empêchent de faire le voyage. Sur l'emploi d'Alphonse Latron, protégé de Savardan.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Pernet-Vallier, 16 septembre 1865
Godin annonce à Pernet-Vallier que la fête de l'Enfance aura lieu le dimanche 24 septembre. Il l'invite à y assister, lui signale que Sauvestre devrait venir et lui suggère de consacrer deux ou trois jours au voyage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 18 septembre 1865
Godin demande à Noirot de lui adresser les nouvelles candidatures à l'emploi d'économe du Familistère. Il lui annonce que la fête de l'Enfance aura lieu le 24 septembre et qu'il en a prévenu Sauvestre et Savardan : « Mais viendra-t-il quelqu'un ? »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Pernet-Vallier, 29 septembre 1865
Godin regrette l'absence de Pernet-Vallier à la fête de l'Enfance à laquelle 2 500 personnes ainsi que Sauvestre ont assisté. Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin accepte que Pernet-Vallier s'occupe des candidats à la fonction d'économe. Il brosse le profil du bon candidat et transmet à Pernet-Vallier une copie de l'offre d'emploi et cinq dossiers. Il lui demande de s'entretenir avec les candidats et de lui communiquer ses impressions. Il précise que l'économe recevra 200 F d'appointements par mois et qu'il devra louer un appartement au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 29 septembre 1865
Godin annonce à Souplet que la fête de l'Enfance du Familistère a été l'événement le plus remarquable qui ait eu lieu en 1865 dans le département, ainsi que Sauvestre a dû lui dire. Il regrette que Souplet n'ait pu y assister et il craint que la presse du département garde le silence sur la fête : « Je craignais de la voir parler quand je sentais que je n'avais aucun fait à opposer au dénigrement qui s'attache aux innovations mais maintenant qu'il ne peut y avoir que du bien à dire, n'est-ce pas un devoir de lutter ensemble contre le silence ? » Bien qu'on vienne de lui annoncer que le Journal de Saint-Quentin a demandé un compte rendu de la fête au maître d'école du Familistère, Godin communique à Souplet un compte rendu de la fête destiné au journal Le Glaneur. Il lui signale que la presse anglaise a devancé la presse française et il mentionne un journal d'architecture de Londres, le Journal de Birmingham et la Social Science Review.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 octobre 1865
Godin raconte à Cantagrel que la fête de l'Enfance a été splendide, que Sauvestre était le seul de l'École sociétaire à être venu mais que 2 500 personnes y ont assisté : « Le Familistère devient en vérité comme une espèce d'église que tous les jours on vient visiter. » Il l'informe que les journaux The Builder et The Social Science Review ont publié des articles sur le Familistère, alors qu'on cherche à l'étouffer en France. Sur l'emploi d'économe du Familistère : Godin prie Cantagrel de demander à Pernet-Vallier où il en est de l'examen des 12 candidatures que Godin a sélectionnées parmi 300 ; « Je dois vous avouer que je ne suis en définitive pas trop désireux de m'attacher à titre d'employés des hommes fort imbus de l'esprit de l'école phalanstérienne. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la publicité à donner dans la presse à la transformation du journal Le Devoir en Revue des réformes sociales. Sur le concours que pourrait apporter Charles Sauvestre, qui a parlé de la fête de l'Enfance dans La République française. Godin pense qu'il faudrait publier la liste de noms des futur·es collaborateurs/trices dans les réclames pour la nouvelle revue. Sur les articles que pourrait écrire Nus. Godin annonce à Nus qu'il va prochainement lui adresser un exemplaire de Mutualité sociale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin adresse à Nus son ouvrage Mutualité sociale en lui demandant de n'en pas faire usage par précaution à l'égard d'un procès. Sur Charles Sauvestre et Achille Mercier. Sur de potentiels collaborateurs au journal Le Devoir : Élie Reclus, un des fondateurs du Réveil social, sympathique au Familistère, mais qu'on dit collectiviste ; Morin, auteur anticlérical de la Bibliothèque démocratique de Victor Poupin ; Auguste Desmoulins, qu'il ne connaît pas ; Édouard de Pompéry, à la condition de le contenir dans les questions d'économie sociale ; Émile Acollas, sur la question ces réformes à introduire dans la législation. Il l'informe qu'il a écarté Amaudru qui ne connaît pas l'allemand, pour l'emploi de rédacteur du .
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