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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique et à l'École sociétaire, 9 mars 1848
Godin fait parvenir à ses correspondants un travail de monsieur Cavenne, phalanstérien de Leschelle. Il souscrit un abonnement de trois mois à La Démocratie pacifique au nom de Jacques-Nicolas Moret de Brie-Comte-Robert et envoie un mandat de 8 F à cet effet. Godin communique à ses correspondants ses réflexions sur la situation politique dans le pays : les socialistes à Paris se trompent sur le sentiment de la population ; le peuple des campagnes n'est pas enthousiaste de la révolution et de l'idée de son émancipation prochaine, il est abandonné à lui-même et a faim ; les riches, autrefois apôtres du progrès social sont atterrés et craignent l'explosion des ressentiments du peuple ; Godin s'interroge sur le résultat des élections prochaines, étant donné l'opposition des intérêts des bourgeois et des travailleurs ; les notabilités de Guise se méfient du peuple, aussi Godin songe-t-il à être candidat aux élections par le moyen d'une circulaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la maison Allez, 2 juillet 1847
Godin envoie une facture pour l'expédition de marchandises par le roulage de Saint-Quentin. Il informe la maison Allez qu'il a écrit à Brie-Comte-Robert pour que des marchandises lui soient envoyées. Il indique qu'il s'occupe activement de faire exécuter les 65 cuisinières à cinq ouvertures commandées par la maison Allez, mais qu'une demande d'une telle quantité était inattendue et qu'il craint qu'il ne puisse fournir à temps une partie des appareils.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la maison Allez, 24 août 1847
Godin adresse à Allez une facture de 440 F pour l'expédition du 19 août. Il précise que les foyers au bois ont été mis dans une caisse, sont restés au port de Longchamps et seront expédiés avec les cuisinières par bateau à la reprise de la navigation. Il avertit qu'il émet un mandat de 4 274,36 F à payer avant la fin du mois pour solder le compte d'Allez. Il signale une erreur commise dans sa facture du 7 août et demande à quelles conditions Allez conserverait les poêles qui lui ont été livrés de Brie-Comte-Robert. Godin propose à Allez de lui céder des poêles à un prix avantageux pourvu que la commande soit de plus de 1 500 F, poêles qu'il pourrait expédier avec les cuisinières qui restent à Longchamps.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la maison Allez, 27 octobre 1847
Godin adresse à Allez fils une facture de 5147,80 F correspondant à l'expédition des marchandises restées au port de Longchamps et l'informe que le bateau est parti le 19 octobre et devrait arriver à La Villette dans 10 à 12 jours. Il signale à Allez fils que deux cuisinières ont été brisées au port de Longchamps, qu'elles ont été remplacées, mais par un appareil de dimensions différentes pour l'une d'entre elles. Godin avertit Allez fils qu'il émet un mandat de 5 000 F à payer avant le 15 novembre 1847. À propos de réclamations formulées par Allez fils, relatives à la prise en charge du transport de marchandises expédiées de Brie-Comte-Robert et refusées, et au prix d'appareils figurant sur des factures.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 9 mars 1848
Godin fait parvenir à ses correspondants un travail de monsieur Cavenne, phalanstérien de Leschelle. Il souscrit un abonnement de trois mois à La Démocratie pacifique au nom de Jacques-Nicolas Moret de Brie-Comte-Robert et envoie un mandat de 8 F à cet effet. Godin communique à ses correspondants ses réflexions sur la situation politique dans le pays : les socialistes à Paris se trompent sur le sentiment de la population ; le peuple des campagnes n'est pas enthousiaste de la révolution et de l'idée de son émancipation prochaine, il est abandonné à lui-même et a faim ; les riches, autrefois apôtres du progrès social sont atterrés et craignent l'explosion des ressentiments du peuple ; Godin s'interroge sur le résultat des élections prochaines, étant donné l'opposition des intérêts des bourgeois et des travailleurs ; les notabilités de Guise se méfient du peuple, aussi Godin songe-t-il à être candidat aux élections par le moyen d'une circulaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la maison Allez, 23 août 1848
Godin envoie les factures de ses expéditions des 27 juillet et 21 août 1848 d'un montant total de 382 F et établit le compte de la maison Allez, débiteur de 517 F. Il évoque les conditions de vente pour la saison à venir et demande à Allez quelles sont ses prévisions de commandes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 18 septembre 1843
Proposition faite par Godin à son cousin d'être dépositaire des marchandises de la manufacture Godin-Lemaire.

Auteur·e : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 16 mai 1856
Esther Lemaire regrette de ne pas être allée avec Godin à Paris pour les fêtes de la Pentecôte, d'autant qu'Émile lui apprend qu'il a une semaine de vacances. Elle lui donne des nouvelles de la chèvre, du chevreau et des cochons d'Inde, de sa grand-mère Lemaire et de sa marraine. Elle lui apprend que son père est toujours souffrant de la poitrine. Elle le félicite pour son bulletin scolaire, meilleur que l'avant-dernier. « Le cousin Moret de Brie-Comte-Robert que nous avons vu à l'Exposition ensemble est venu rester à Guise. Il est arrivé il y a eu lundi 8 jours avec sa femme et ses deux filles. Son fils, que tu as vu, viendra dans quelques mois. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à au procureur impérial de l'arrondissement de Vervins, 15 juillet 1864
Jean-Baptiste André Godin récapitule l'affaire de sa séparation avec Esther Lemaire depuis le 8 novembre 1863. Il revient sur le scandale fait par sa femme le 8 novembre et la campagne de calomnies des jours suivants ; puis, pendant plusieurs mois le silence s'est fait, sa femme s'évertuant à différer le procès ; 8 mois et 12 jours après la demande en séparation sa femme produisit des conclusions différentes des premières ; celles-ci comprennent des pièces matérielles que Godin a réfutées, et aussi des allégations qu'il professe des doctrines immorales fondées sur des textes de communication spirite écrits au crayon à papier il y a 11 ans et choisis pour lui nuire ; il a été accusé d'engager sa femme à pratiquer la polygamie et la polyandrie, accusation démentie par sa correspondance avec sa femme à la même époque ; il a été accusé d'adultère avec sa petite-cousine, d'avoir passé un marché avec les parents de cette dernière et de les avoir fait bénéficier de ses largesses, bien que sa correspondance avec son cousin atteste qu'il n'a fait que le dédommager des sacrifices que celui-ci a dû faire pour venir à Guise ; tous les versements faits par Jacques-Nicolas Moret à la caisse de l'usine, censés provenir du sacrifice de sa fille à la débauche de Godin, ont tous été justifiés ; de même une obligation de 16 000 F souscrite pour lui par Godin est justifiée par un nouvel arrangement entre eux sur sa rémunération ; Esther Lemaire a produit de fausses lettres pour soutenir l'accusation de concubinage de Godin avec Marie Moret à Laeken, mais sa femme et elle vécurent en intimité pendant deux mois à son retour à Guise puis pendant 15 jours à Bruxelles où elles allaient au théâtre ensemble ; de plus il n'était pas question de ces lettres dans la première requête de demande en séparation. Godin explique ensuite que c'est à la demande de sa femme que Godin a envoyé Marie Moret en pension pour étudier et que c'est elle qui l'en a fait sortir tout en voulant la tenir éloignée de Guise car elle était jalouse de son intelligence ; madame Brullé propose qu'on laisse Marie étudier auprès d'elle ; Godin accepte sans parler de la jalousie de sa femme à Marie Moret ou à sa famille ; Godin pensait que cette rivalité avait été oubliée quand il a fait revenir Marie Moret pour s'occuper de l'organisation de l'éducation des enfants au Familistère ; Godin concède qu'il a fait une erreur en prenant un logement contigu à celui de Marie Moret au Familistère. Godin espère que le procureur impérial reconnaîtra la fausseté des faits qui lui sont reprochés. Il le prévient que son avoué va lui demander s'il est nécessaire qu'il se rende auprès de lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 16 avril 1856
Sur le déménagement de Jacques-Nicolas Moret à Guise. Godin décrit à Jacques-Nicolas Moret la possibilité de faire transporter ses meubles par un voiturier de Brie-Comte-Robert jusqu'à Guise, en particulier un voiturier nommé Delavierre qui se trouvera le samedi suivant à l'hôtel Saint-Magloire au 166, rue Saint-Denis à Paris.

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