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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 8 mars 1848
Godin répond à une lettre de Jacques-Nicolas Moret. Il évoque les événements de février 1848, auxquels il a participé à Paris, qui « vont peut-être entraîner la transformation sociale et réaliser le bonheur pour tous sur la terre ». Godin exprime le regret que son cousin n'ait pas étudié la doctrine phalanstérienne et il lui recommande la lecture de L'organisation du travail de Mathieu Briancourt et du Nouveau monde industriel et sociétaire de Charles Fourier. Il l'assure qu'il est capable de comprendre les œuvres du Maître qu'on peut se procurer à la Librairie phalanstérienne au 25, quai Voltaire à Paris. Godin annonce à Moret qu'il souscrit pour lui un abonnement à La Démocratie pacifique : « Courage, peut-être serez-vous un des travailleurs qui vont être appelés à édifier le palais de l'avenir. » Il transmet le souvenir de son épouse [Esther Lemaire].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Glatigny, Godon et Curé, 14 mars 1848
Godin écrit à Glatigny, Godon et Curé en qualité de membre actif de la Révolution de février 1848 et de représentant du centre de l'École sociétaire pour les inciter à se présenter aux prochaines élections et leur proposer un plan d'action pour faire campagne auprès des travailleurs : se servir du journal Le Courrier de Saint-Quentin, actuellement disponible, pour faire valoir leurs idées et les diffuser gratuitement dans toutes les auberges et lieux publics du département de l'Aisne. Godin les informe qu'il se rend le lendemain à Saint-Quentin pour réaliser ce projet avec Véran Sabran et qu'il les y attendra jusqu'au 16 mars. Il indique que son adresse sera au Café français.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, vers le 8 novembre 1849
Godin répond à la lettre de Victor Considerant du 27 septembre 1849 relative au besoin de rallier des personnes à la cause phalanstérienne. Godin lui explique qu'il a écrit dans ce sens à tous ses amis sincères, mais qu'il ne partage pas l'espoir exprimé par Considerant dans le numéro 11 du Bulletin phalanstérien et dans sa lettre d'un soutien de l'opinion démocratique en France et dans le département de l'Aisne en particulier à la cause phalanstérienne et à la réalisation directe de ses théories. Il explique que les seuls amis de la cause sont ceux qui ont étudié, ce qui les distingue des partisans du socialisme confus, et qu'à Saint-Quentin même, ceux que Considerant avait acquis à la cause ont reculé devant le socialisme après la Révolution de février 1848. « [N]ous ne pouvons guère attendre aide et protection que sous le patronage d'un gouvernement partisan des réformes sociales qui en imposera à l'opinion publique ». Godin proclame qu'il croit à la puissance de l'idée, supérieure à la volonté humaine. Il indique qu'il ne connaît pas Jules Leroux et transmet ses sentiments affectueux à François Cantagrel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, après le 8 novembre 1849
Godin exprime le souhait qu'il avait d'entrer en relation avec Alexandre Chaseray après avoir lu les articles qu'il avait publiés dans La Démocratie pacifique et La Phalange. Il lui confie qu'il doutait de pouvoir le compter parmi les partisans de l'association intégrale de Fourier, qu'il a reconnu en lui au moment de la Révolution de Février un ami du prolétaire et un partisan des réformes sociales mais que sa ligne politique ne lui permettait pas alors de le considérer comme un phalanstérien. Godin explique à Chaseray qu'il a vu son nom dans le tableau général des actionnaires, donateurs et abonnés de la Démocratie pacifique en qualité d'actionnaire ayant souscrit 1 000 F sans pour autant y figurer en tant que donateur ou abonné du journal. Godin pense que si Chaseray a contribué ainsi à la propagation des idées fouriéristes tout en se tenant à l'écart des fouriéristes, c'est en raison d'un malentendu qu'il voudrait dissiper. Godin fait part à Chaseray de la volonté de l'École sociétaire et de Victor Considerant, qui vient de lui écrire depuis son exil, de rallier les amis de la cause phalanstérienne pour réaliser « l'expérience décisive ». Godin lui propose de lui écrire à nouveau ou de lui rendre visite.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jacques-Nicolas Moret, 8 mars 1848
Godin répond à une lettre de Jacques-Nicolas Moret. Il évoque les événements de février 1848, auxquels il a participé à Paris, qui « vont entraîner la transformation sociale qui réalisera le bonheur sur la terre  pour tous ». Godin exprime le regret que son cousin n'ait pas étudié la doctrine phalanstérienne et il lui recommande la lecture de L'organisation du travail de Mathieu Briancourt et du Nouveau monde industriel et sociétaire de Charles Fourier. Il l'assure qu'il est capable de comprendre les œuvres du Maître qu'on peut se procurer à la Librairie phalanstérienne au 25, quai Voltaire à Paris. Godin annonce à Moret qu'il souscrit pour lui un abonnement à La Démocratie pacifique : « Courage, vous pourriez bien être ces jours-ci un des travailleurs appelés à élever le palais de l'avenir. » Il transmet le souvenir de son épouse [Esther Lemaire].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 9 mars 1848
Godin fait parvenir à ses correspondants un travail de monsieur Cavenne, phalanstérien de Leschelle. Il souscrit un abonnement de trois mois à La Démocratie pacifique au nom de Jacques-Nicolas Moret de Brie-Comte-Robert et envoie un mandat de 8 F à cet effet. Godin communique à ses correspondants ses réflexions sur la situation politique dans le pays : les socialistes à Paris se trompent sur le sentiment de la population ; le peuple des campagnes n'est pas enthousiaste de la révolution et de l'idée de son émancipation prochaine, il est abandonné à lui-même et a faim ; les riches, autrefois apôtres du progrès social sont atterrés et craignent l'explosion des ressentiments du peuple ; Godin s'interroge sur le résultat des élections prochaines, étant donné l'opposition des intérêts des bourgeois et des travailleurs ; les notabilités de Guise se méfient du peuple, aussi Godin songe-t-il à être candidat aux élections par le moyen d'une circulaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Jacques-François Glatigny, Jules-Charles Godon et Curé, 14 mars 1848
Godin écrit à Glatigny, Godon et Curé en qualité de membre actif de la Révolution de février 1848 et de représentant du centre de l'École sociétaire pour les inciter à se présenter aux prochaines élections et leur proposer un plan d'action pour faire campagne auprès des travailleurs : se servir du journal Le Courrier de Saint-Quentin, actuellement disponible, pour faire valoir leurs idées et les diffuser gratuitement dans toutes les auberges et lieux publics du département de l'Aisne. Godin les informe qu'il se rend le lendemain à Saint-Quentin pour réaliser ce projet avec Adolphe Sabran et qu'il les y attendra jusqu'au 16 mars. Il indique que son adresse sera au Café français.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 21 mars 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin explique à Oudin-Leclère qu'il était à Paris pendant les événements de février 1848, qu'il y est resté 15 jours mais n'a pu terminer son affaire ; les pièces [relatives à son procès] « étant entre les mains d'hommes qui ont pris une part active à la révolution », il ne croit pas pouvoir les récupérer prochainement ; Godin demande à Oudin-Leclère de gagner du temps et lui indique qu'il refuse de céder à la demande de Deslauriers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-François Minich, 3 juin 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Minich, après l'avoir vu, de s'entendre avec Barral, qui réside au 2, rue Cassette à Paris ; Godin comprend que ce dernier n'a pu s'occuper de l'affaire à cause de la révolution, mais il signale que tout nouveau retard lui serait très préjudiciable ; Godin presse Minich de prendre rendez-vous avec Barral ; il lui rappelle que l'expertise a indiqué que les produits de Minich sont comparables aux siens sur le plan de la distribution intérieure et que Chevalier fait des portes à rôtir semblables aux siennes ; Godin souhaite rétablir la vérité à cet égard ; il précise que Chevalier, établi dans le faubourg Saint-Antoine, est un fabricant actif depuis peu de temps ; il demande enfin à Minich s'il a pu se faire une idée de la nouveauté des produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Augustin Barral, 3 juin 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin indique à Barral qu'il vient d'écrire à Minich pour qu'il s'entende avec lui pour s'occuper de son affaire, malgré ses occupations causées par les événements.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Deslauriers, 10 juin 1848
Godin explique à Deslauriers que les événements politiques et la difficulté de la situation pour les industriels sont la seule raison pour laquelle il ne lui a pas encore donné satisfaction.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 18 juin 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Oudin-Leclère qu'il a obtenu les déclarations des personnes citées dans le rapport d'expertise ; il lui rappelle que les pièces de son procès sont restées à Paris à cause de la révolution, qu'il a demandé vainement qu'on lui renvoie et qu'il ne pourra se rendre à Paris qu'au début de juillet pour rentrer le 14 de ce mois.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 29 juin 1849
Godin explique à Bernus qu'il a apporté de nombreux perfectionnements à la poêlerie en France, protégés par des brevets ; il lui donne l'exemple d'un fourneau avec four, chaudière, porte à rôtir et réchaud, pesant 120 kg, tout en fonte de fer, pour la fabrication duquel la main d'œuvre coûte 20 F. Godin évoque l'installation de son industrie en Belgique ; il indique que ses appareils ont l'avantage d'être économes en combustible mais se demande si cela représente un avantage en Belgique où le combustible est peu cher. Godin précise qu'il y a un an, il était à la recherche d'un associé en Belgique, mais que les « événements »  ont retardé son projet. Il demande à Bernus dans quelle partie de la Belgique il serait préférable de s'installer ; dans le cas où la facilité des transports donnait peu d'importance au choix du lieu, Godin demande à Bernus s'il peut être intéressé par l'affaire ; il lui précise qu'il fait à Guise un bénéfice net de 30 à 40 %. Il lui demande enfin si la Belgique est toujours sous la loi des brevets de 1791 et si des modifications ont été apportées à cette loi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 15 décembre 1863
Godin transmet à Versigny une copie de son examen des faits présentés par Esther Lemaire revue par ses soins et l'informe qu'il a demandé à Oudin-Leclère de l'informer de la procédure du tribunal de Vervins. Il lui demande s'il est utile de lui fournir une note sur les préventions à son égard à Guise : « Comme précédent à la position exceptionnelle que je possède à Guise, j'ai eu à souffrir dans l'opinion par suite des événements de 1848. Je me trouvais par hasard à Paris à la révolution de février qualifié de socialiste. Avec cela, vous pouvez comprendre le reste. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 décembre 1863
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin joint à son courrier la version des faits d'Esther Lemaire sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Il invite son correspondant à faire part de ses appréciations à Victor Versigny. Godin lui fait part des rumeurs de connivence entre sa femme et son diffamateur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin avertit Manier qu'il ne peut honorer son invitation à un banquet commémorant la révolution de février 1848, qui lui rappelle la part qu'il a prise aux événements « en affichant, sous les balles des Tuileries, le placard rédigé par La Démocratie pacifique et intitulé « Les vœux du peuple ».

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