Godin soumet au sous-préfet de Vervins une demande d'admission à l'Exposition universelle de Londres de 1862. Il explique qu'il prévoit d'exposer des cheminées et calorifères entièrement nouveaux sous le rapport de la fabrication comme sous celui de la forme artistique, en fonte de fer émaillée à l'imitation du marbre. Il indique qu'il aurait besoin d'un emplacement de 9 m de long sur 0,80 m de profondeur, et qu'il faudrait un emplacement semblable pour d'autres produits « qui tiennent en France déjà le premier rang dans l'industrie des appareils de chauffage ».

Godin répond à la lettre d'Anceaux du 6 septembre 1847 en lui indiquant qu'il est en mesure d'acheter la vieille fonte à 13 F les 100 kg et le cuivre à 70 F [les 100 kg], mais qu'il n'emploie pas de vieux fers.

Jean-Baptiste André Godin souhaite obtenir l'avis de Cantagrel sur la cheminée qu'il lui a expédiée pour savoir comment orienter la production. Il lui propose de compléter avec d'autres cheminées l'exposition de son petit local avant de solliciter des architectes. Il lui demande de prendre le plus grand soin au déballage des cheminées. Sur les voussures en fonte de la charpente du vieux Louvre : Godin avait espéré que Cantagrel aurait pu voir la charpente par lui-même en soudoyant un gardien ; il lui explique que cela est en rapport avec ses émaux pour lesquels il va prendre un nouveau brevet et qu'il voudrait dire ce que seraient ces ouvrages en fonte avec ses procédés.

Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin n'a pu trouver des fonte de première qualité en Belgique ; il est obligé de se contenter de 15 à 25 tonnes de fonte n° 2 qu'il faut lui livrer vers le 20 septembre ; il espère obtenir de la fonte n° 1 en octobre ; il demande à Lucq s'il peut transporter la fonte des usines de Châtelineau en Belgique au moins jusque Maubeuge.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin recommande à Émile de ne faire l'achat que de la fonte de qualité n° 1 s'il ne peut acheter de la fonte de Barrow sous condition : il ne faut pas faire de grande provision de fonte que l'on ne connaît pas, et ce qui fait la qualité de la fonte malléable ne convient pas nécessairement à la fonte de moulage. Godin demande à Émile des renseignements sur les habitations : croquis, nombre de pièces, dimensions et plan approximatif. Il le prie de demander à Tito Pagliardini s'il peut trouver une personne en Angleterre qui voudrait venir apprendre le français au Familistère et qui pourrait donner des leçons d'anglais quelque temps à Godin et à Marie Moret « en vivant ».

Réponse à une lettre de la Société des hauts-fourneaux du Nord en date du 2 février 1843, sur un approvisionnement en lingots de fonte de mauvaise qualité envoyé le 27 janvier : les lingots étaient truités et la fonte a donné de mauvais résultats et son prix est élevé.

Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Oubert et Compagnie ont informé Godin qu'ils disposaient de fonte de bonne qualité ; Godin demande le prix de la fonte livrée au Gard ; Godin indique qu'il doit se rendre à Maroilles et qu'il pourrait en profiter pour aller au haut-fourneau juger de la qualité de la fonte ; il aurait besoin de deux tonnes de bonne fonte.

Sur le paiement de lingots de fonte.

Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin demande si les usines de Châtelineau peuvent lui expédier 20 tonnes de fonte de qualité (bien grise, d'un grain ouvert et sans piqûres) au rivage de monsieur Moret-Béthune situé à l'écluse n° 1 du Canal de la Sambre à l'Oise ; Godin indique que monsieur Lucq de Maubeuge peut se charger du transport.

Fait suite à la lettre de Godin en date du 13 janvier 1845 restée sans réponse. Sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin reproche de n'avoir pas été informé de la mise en activité des fourneaux et demande un échantillon de deux ou trois mille kilos fonte à livrer au rivage de monsieur Lucq et Rosa à Maubeuge.

Sur la fourniture de fonte à la manufacture Godin-Lemaire : Godin rappelle la promesse de Dupont dans sa lettre du 3 mars 1845 de lui envoyer un échantillon de trois à quatre tonnes de fonte de moulage n° 1 ; il l'avertit qu'il doit se rendre en Belgique pour s'approvisionner et lui demande s'il doit se rendre au haut-fourneau de Dupont.

Réponse aux lettres des 3 et 12 juin 1845 de la Société des hauts-fourneaux du Nord, relatives à la facturation de fourniture de fonte et à son transport.

Paiement d'une facture pour fourniture de fonte transportée à Maubeuge (Nord).

Réponse à une lettre du 11 juin 1845 : Godin demande la raison du retard de la livraison d'un échantillon de 4 tonnes de fonte, bien que la navigation a été favorable ; Godin veut juger de la qualité de la fonte avant d'en faire provision pour l'hiver.

Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin demande à quel prix les Hauts-fourneaux du Nord lui fourniraient de la fonte de même qualité que celle livrée précédemment ; il demande une réponse rapide, car il part en voyage.

Sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin signale à monsieur Lucq, qui l'a mis en relation avec monsieur Colnion, qu'il a écrit à ce dernier pour transporter de Maubeuge 4 tonnes de fonte provenant de Belgique.

Godin confirme à son arrivée à Valenciennes la commande de 9 tonnes de fonte n° 2 des deux tas qu'il a désignés avant son départ. Godin regrette que son correspondant ne l'ait pas autorisé à envoyer un bateau à son établissement dès la fin du chômage et demande s'il peut en envoyer un pour enlever de la fonte n°1.

Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : suivant une information donnée par Bernus de Charleroi, Godin demande si le haut-fourneau peut lui fournir 40 tonnes de fonte n° 1 à livrer par bateau sur le Canal de la Sambre à l'Oise. Godin indique qu'il peut payer comptant et que des renseignements sur sa solvabilité peuvent être obtenus auprès de monsieur Lucq à Maubeuge.

Réponse à une lettre du 21 août 1845 sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire, informant Godin que Joseph Amand est prêt à travailler pour lui : Godin demande le prix de la fonte et si Joseph Amand a la capacité de la faire charger sur un bateau.

Réponse à une lettre du 27 août 1845 : sur le transport de fonte provenant des usines de Châtelineau.

Réponse après une assez longue absence à une lettre du 18 août 1845 sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin annonce qu'il peut faire prendre la petite quantité de fonte à sa disposition et qu'il peut désormais attendre octobre pour obtenir de la fonte n° 1.

Réponse à une lettre du 10 septembre 1845, informant Godin que cinq tonnes de fonte sont à sa disposition : Godin en demande l'expédition jusqu'au rivage de monsieur Moret-Béthune au Gard, écluse n° 1 sur le Canal de la Sambre à l'Oise.

Sur une expédition de fonte en retard : Godin annonce qu'il manquera de fonte dans la semaine et demande d'expédier une voiture de fonte si le bateau n'arrive pas au Gard avant le 28 septembre.

Sur le retard d'une livraison de fonte à la manufacture Godin-Lemaire et sur le règlement d'une facture. Godin rappelle que le bateau était censé être en chargement le 1er octobre et fait part du préjudice que ce retard lui cause

Sur une livraison de fonte à la manufacture Godin-Lemaire : Godin confirme sa lettre du 16 octobre ; il demande que l'on charge le voiturier qu'il envoie de la quantité de fonte qu'il voudra prendre, et qu'on lui indique quelle quantité de fonte il recevra par terre ou par eau.

Information sur le prix des cuisinières de la manufacture Godin-Lemaire, vendues par un distributeur à Étreux. Sur le haut-fourneau de Berlaimont : Godin demande s'il est en activité.

Sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : l'épuisement de la fonte des Hauts-fourneaux du Nord et le retard de la livraison de la fonte n° 2 de Châtelineau en Belgique risquent de faire chômer douze ouvriers : Godin demande à monsieur Lucq de demander à monsieur Verdavainne s'il n'a pas de fonte n° 1 en magasin.

Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire via le Canal de la Sambre à l'Oise : la fonte a été livrée à l'écluse n° 4 au lieu de l'écluse n° 1 ; c'est la deuxième fois que les bateliers livrent au mauvais rivage et Godin n'a pu vérifier l'exactitude de la quantité livrée. Paiement de facture. Godin signale qu'il a reçu la visite de monsieur Souci et qu'ils ont parlé de la qualité de la fonte dont Godin a besoin. Il ajoute qu'il reçoit une tonne de fonte provenant de Belgique et qu'il fera charger un petit bateau de la même fonte si les Hauts-fourneaux du Nord ne peuvent l'approvisionner prochainement.

Paiement de fonte vendue à la manufacture Godin-Lemaire. Demande si les hauts-fourneaux peuvent lui fournir prochainement de la fonte.

Sur le transport de fonte des usines de Châtelineau à Esquéhéries : Godin craint que la fonte qu'il attend ne soit encore à Châtelineau car il n'a pas encore reçu la facture émise au moment de l'expédition de la fonte ; il redoute qu'avec le mauvais temps, la fonte doive rester en Belgique. Il explique que, déjà, il manquerait de fonte s'il n'avait obtenu une petite quantité de matériau auprès des Hauts-fourneaux du Nord. Godin attend de monsieur Colnon qu'il lui envoie de la fonte par voiture s'il ne peut le faire par le canal.

Paiement de fonte. Godin transmet ses félicitations à monsieur Souci pour le choix de la fonte qu'il a fait pour lui et rappelle aux Hauts-fourneaux du Nord leur promesse de lui envoyer de la fonte avant le 27 septembre.

Sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin demande quelle quantité les Hauts-fourneaux peuvent lui fournir au 30 janvier 1846 ; il indique qu'il préférerait une quantité importante pour éviter le transport par voiture, onéreux. Il rappelle aux Hauts-fourneaux leur promesse de livraison de fonte avant le 24 janvier. Il leur adresse 2 000 F en paiement anticipé de la fonte à livrer.

Sur un refus d'honorer une commande de fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin rappelle la promesse des usines de Châtelineau de livrer 10 tonnes de fonte n° 2 dans leur lettre du 18 août 1845.

Réponse à une lettre du 29 novembre 1845 sur l'augmentation de prix de la fonte pour l'approvisionnement de la manufacture Godin-Lemaire : Godin conteste les motifs d'augmentation de 0,50F du prix de la fonte que les Hauts-fourneaux du Nord veulent aligner sur le prix de la fonte belge. Godin estime en outre que le prix du transport de la fonte livrée au Gard, 5 F la tonne, est trop élevé. Il demande aux Hauts-fourneaux du Nord d'attendre avant de faire une nouvelle expédition de fonte, car, malade, Godin ne leur a pas encore fait part de la différence entre la quantité portée sur la lettre de voiture, 190 saumons, et la quantité reçue, 181 saumons, soit 131 kg. Il adresse 2 009,55 F aux Hauts-fourneaux du Nord.

Fait suite à la lettre de Godin en date du 8 décembre 1845. Sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin, malade, apprend que la navigation fluviale est interrompue et que la fonte qu'il attendait n'est pas arrivée au Gard ; il demande aux hauts-fourneaux de lui envoyer une voiture, car il ne dispose plus de fonte et doit cesser le travail. Dans le post-scriptum, Godin indique qu'il remet sa lettre à un voiturier et demande qu'on le charge de fonte et qu'une autre voiture lui soit envoyée.

Sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire. Le voiturier envoyé par Godin lui a annoncé que les Hauts-fourneaux du Nord devaient immédiatement lui envoyer une autre voiture de fonte, mais il n'a rien reçu. Godin explique qu'il utilise actuellement 3 tonnes de fonte par semaine : puisque le mauvais temps rend difficile la navigation sur le canal, il demande qu'on lui envoie plusieurs voitures de fonte pour lui éviter d'être constamment à cours de matériau. Godin commande 50 tonnes de fonte de première qualité aux conditions formulées par les Hauts-fourneaux dans leur lettre du 29 novembre 1845 : 25 tonnes à 21,50 F les 100 kg et 25 tonnes suivant les variations du cours belge avec 5,50 F d'augmentation pour 100 kg ; Godin sollicite toutefois une remise, car le sable s'attache davantage à la fonte des Hauts-fourneaux du Nord qu'à la fonte de Châtelineau. Godin estime que le transport d'une telle quantité de fonte ne pourra dépasser le prix de 4 F la tonne.

Paiement de fonte à la Société des hauts-fourneaux du Nord. Observation sur le résultat de la pesée de la fonte livrée par la Sambre ou par voitures.

Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin annonce qu'il ne lui reste de fonte que pour 6 jours de travail et qu'il n'a pas reçu l'avis d'expédition d'un chargement par bateau ; il demande qu'on lui envoie une voiture en urgence : il signale que le batelier s'est à nouveau trompé en déchargeant à Étreux la précédente expédition. Il adresse un paiement de 1622,60 F.

Godin rectifie le montant d'une facture. Il réclame que les 32 tonnes de fonte qui restent à livrer soient expédiées par bateau et non par voiture, dont le prix est élevé. Il adresse le paiement de 1 974,70 F.

Sur le prix de la fonte n° 1 en Belgique, qui sert de référence pour le prix de la fonte n°1 vendue par la Société des hauts-fourneaux du Nord à la manufacture Godin-Lemaire : quelles sont les variations de ce prix depuis 3 mois ?

Sur le transport de fonte achetée par la manufacture Godin-Lemaire à la Société des hauts-fourneaux du Nord : Godin demande à Lucq s'il peut affréter un bateau pour charger les 30 tonnes de fonte qui restent à livrer.

Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Lucq a averti Godin qu'il pouvait affréter un bateau pour le transport par le Canal de la Sambre à l'Oise des 31 tonnes de fonte restant à livrer. Godin indique que d'après ses renseignements, le prix de la fonte belge ne justifie pas l'augmentation du prix de la fonte de la Société des hauts-fourneaux du Nord. Il fait la supposition que les Hauts-fourneaux du Nord sont réticents à expédier la fonte, car ils n'ont pas suffisamment de matériau en magasin.

Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire par voie terrestre et fluviale : le temps ne permet pas la navigation ; Godin demande l'envoi d'une voiture et annonce que le bateau affrété par Lucq pourra charger prochainement la fonte.

Réponse à la lettre de monsieur Lucq en date du 16 avril 1846 : le chargement de fonte est parvenu à l'écluse n° 1 du Canal de la Sambre à l'Oise.

Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : suivant la pesée effectuée à l'écluse n° 1 du Canal de la Sambre à l'Oise, le chargement comprend 26 589 kg de fonte au lieu des 2 700 annoncés ; Godin suppose que cette différence est due au sable dont la fonte est chargée et qui a disparu dans la manutention.

Réponse aux lettres des 11 mai et 22 avril de la Société des hauts-fourneaux du Nord : sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire ; contestation de l'augmentation du prix de la fonte au regard du prix de la fonte belge qui sert de référence ; demande la livraison de 50 tonnes à livrer en juillet à Guise dans la nouvelle fonderie Godin-Lemaire ; paiement de livraisons de fonte.

Demande d'information sur le prix de la fonte en Belgique qui sert de référence pour le prix de la fonte produite par [la Société des hauts-fourneaux du Nord].

Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin demande à quel prix les Hauts-fourneaux de Châtelineau lui fourniraient 50 tonnes de fonte n° 1 qu'il ferait transporter par bateau et payerait comptant. Dans le post-scriptum, il demande pour les besoins d'une expertise quel était le prix de la fonte n° 1 en janvier 1845.

Sur l'approvisionnement en fonte de Belgique de la manufacture Godin-Lemaire : Godin écrit à la suite de la lettre de Bernus qui promettait d'indiquer à Godin un lieu d'approvisionnement en fonte en Belgique : Godin explique qu'il ne peut trouver un seul kilogramme de fonte en France et qu'il doit faire charger un bateau de fonte en Belgique dès la reprise de la navigation sur la Sambre à la fin de septembre, faute de quoi il ne pourra plus travailler ; Godin demande une réponse rapide.

Sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin rappelle à Depret-Béghin qu'il avait refusé sa proposition du 11 mars 1846 de le fournir en fonte ; il lui demande s'il est encore en mesure de lui en fournir ; Godin souhaiterait une livraison de 50 tonnes, soit le chargement d'un bateau.