Définis pour l’essentiel par les publics auxquels ils s’adressent (étudiants de médecine, amateurs et curieux des sciences encyclopédiques, malades en quête de remèdes), mais aussi par les usages qu’ils suscitent (parcours suivi visant à l’acquisition raisonnée de connaissances, simple consultation occasionnelle, feuilletage fréquent), ces livres de médecine en langue française, du fait même de leur publication et de leur plus vaste diffusion au xvie siècle, ont largement contribué à introduire auprès de nouvelles sphères de lecteurs des savoirs scientifiques jusque-là réservés à une élite savante.

Sélection bibliographique :

Coste Joël, "La médecine pratique et ses genres littéraires en France à l’époque moderne", site de la Bibliothèque Interuniversitaire de Médecine.

Laget Mireille, "Les livrets de santé pour les pauvres aux XVIIe et XVIIIe siècles", Histoire, économie et société, 1984, 3ᵉ année, n°4. Santé, médecine et politiques de santé. pp. 567-582.