Godin reproche à Houlon de ne pas régler les traites qu'il lui envoie ; il maintient un mandat de 31,30 F et refuse le billet envoyé par Houlon.

Godin accuse réception d'un paiement de 200 F. Houlon lui ayant fait remarquer qu'il avait manqué la vente d'une cuisinière, Godin rétorque qu'il aurait pu en vendre bien d'autres s'il lui avait demandé des échantillons des nouveaux modèles dont il lui avait envoyé les lithographies. Godin adresse à Houlon une facture de 102 F pour la livraison d'une cuisinière ; il lui indique qu'il pourra consentir une remise si Houlon commande une certaine quantité de marchandises.

Après l'expédition de marchandises de la veille, le compte de Houlon est débiteur de 1 015,45 F. Godin fait des observations sur le prix des appareils et demande à Houlon quelle modalité de paiement il choisit pour régler sa créance.

À propos du paiement de factures : Godin fait remarquer à Houlon que ses paiements ne respectent pas les échéances prévues, mais qu'il souhaite développer ses relations d'affaires avec lui et il lui annonce qu'il projette un voyage à Reims pour lui présenter les perfectionnements apportés aux cuisinières.

Godin accuse réception de la lettre de Houlon contenant un versement de 53,80 F ; il lui signale qu'il doit encore 9,40 F pour les frais encourus. Godin fait à Houlon une proposition commerciale relative à la fourniture de 20 cuisinières pour la saison à venir.

Godin donne des précisions sur les dispositions d'une cuisinière à 3 fours pour la cuisson au grill.

Au sujet d'une réclamation de Houlon : Houlon a opéré une retenue de 1,20 F pour un cendrier de cuisinière, que Godin ne comprend pas. Il accuse réception d'un versement de 384,15 F du 27 décembre 1849.

Godin signale à Houlon une erreur dans son dernier règlement : les factures s'élèvent à 607,50 F, Houlon a versé 565,95 F, il a droit à un escompte de 11,55 F, et son compte reste donc débiteur de 30 F. Il l'avertit qu'il va lui expédier les objets qu'il demande.

Godin commande l'impression de 1 500 prospectus sans tarif et sur papier non timbré destinés à l'Exposition des produits de l'industrie agricole et manufacturière de 1849. Godin met une condition à sa commande : que les prospectus soient livrés en totalité le 5 août 1849.

Godin précise que les en-têtes de lettre qu'il a commandées doivent porter les millésimes de 1850, indiqués par les trois premiers chiffres 185. Il demande à Hourdequin de faire soigner davantage le travail de dessin qu'il lui confie.

Godin reproche à Hourdequin la lenteur d'exécution des dessins destinés aux prospectus et lui demande quand il pourra se rendre à Saint-Quentin pour les voir sur pierre. Il précise que les ouvertures du dessus de la cuisinière carrée doivent être représentées ouvertes et que les cercles et tampons doivent être dessinés au bas de la cuisinière à la place des marmites. Godin ajoute que si les prospectus n'étaient pas imprimés le 25 juin suivant, il devra reprendre ses modèles pour les faire dessiner à Paris.

Irrité par le nouveau retard de livraison à Guise des prospectus, Godin annule sa commande de papier à lettres à en-tête. Dans le post-scriptum, Godin menace Hourdequin de lui demander des dommages et intérêts si des prospectus n'ont pas été envoyés à Paris comme prévu.

Godin remet à Hubert-Berteau la facture des échantillons qu'il lui a expédiés suivant les conditions convenues entre eux. Il espère qu'il encouragera l'essai de ces fourneaux et qu'il recevra prochainement une commande de sa part.

Godin consent à envoyer des échantillons à Hubert aux conditions qu'il désire, bien qu'il soit réticent au dépôt d'appareils, système qui, selon lui, n'intéresse pas suffisamment le marchand au placement des marchandises. Il demande à Hubert quel est le combustible utilisé à Gournay pour choisir les appareils en conséquence et quel est le mode de transport à adopter pour les expédier.

Godin explique à Hubert qu'il a reçu sa lettre trop tard la nuit dernière pour se rendre au rendez-vous du lendemain. Godin demande à Hubert quelle est la marche à suivre relativement à un mandat émis par Lucq d'un montant de 4 000 F à payer par Godin.

Godin sollicite l'huissier Huet pour obtenir le paiement de 62,95 F par Denis [ferronnier à Crécy-sur-Serre dans l'Aisne].

Godin demande à Itam s'il a reçu le paiement de 95,50 F pour une cuisinière qu'il a expédiée à Eu pour le compte de Godin.

Sur l'expédition d'une cuisinière commandée par Jacquet, parvenue à Saint-Quentin le 31 mars 1849.

Facturation de marchandises et recouvrement de créances. Godin indique qu'il a placé dans l'emballage de la dernière cuisinière livrée un paquet de 50 limes qu'il demande à Jaquet-Robillard de retailler, mais il lui fait remarquer que ses prix sont trop élevés. Godin commande 50 limes en acier fondu de la meilleure qualité, à remettre à Saint-Quentin au voiturier Vaillant, le transport par Cambrai étant trop cher.

Godin remet à Jacquet une facture de 210 F correspondant à sa demande du 27 juillet 1849. Il l'informe qu'il va lui envoyer 20 à 40 paquets de limes d'Allemagne à retailler soigneusement.

Godin retourne à Jacquet-Robillard un effet protesté de 97,05 F et l'avertit qu'il va mettre en circulation un mandat de 102,20 F à échéance du 15 mars 1849, qui comprend le reliquat du compte de Jacquet-Robillard.

Godin informe Jacquet qu'il ne peut concéder de remise sur le prix d'une cuisinière qu'il vend désormais 5 F plus cher. Il accuse réception d'un billet de 100 F.

Godin établit l'état du compte de Jacquet-Robillard et émet un mandat de 484 F pour le solder avant le 28 décembre 1847.

Godin annonce à Jacquet-Robillard qu'il a confié au roulage de Saint-Quentin le transport des cuisinières qu'il a commandées, et lui en adresse la facture.

Godin demande à Jacquet-Robillard s'il veut lui reprendre une quantité considérable de vieilles limes. Il lui indique qu'il pourra lui en faire retailler un certain nombre, voire lui en acheter mais lui fait observer qu'il n'a pas trouvé de bonne qualité celles qu'il lui a fournies.

Godin envoie à Jacquet-Robillard la facture d'une cuisinière qu'il lui expédie le jour même. Il l'informe qu'il ne peut lui acheter des limes car il a dû en prendre chez Bertrand d'Étreux pour se couvrir d'une créance. Il indique que Bertrand connaît des difficultés mais qu'il marche toujours au milieu d'elles ; il demande à Jacquet-Robillard de ne pas communiquer le contenu de sa lettre à Bertrand.

Godin informe Jacquet-Robillard que son compte a été crédité de 225,75 F, et lui annonce qu'il ne peut s'engager à lui fournir des foyers à 40 F les 100 kg mais à 50 F les 100 kg. Il lui indique que monsieur Bertrand est en mauvaise position financière mais pense qu'il paiera Jacquet-Robillard.

Godin envoie une facture pour l'expédition d'une cuisinière et communique à Jacquet-Robillard l'extrait de son compte avec la manufacture Godin-Lemaire.

Godin informe que les limes sont arrivées pendant son absence, que le transport a coûté 6,75 F et qu'il refusera à l'avenir de payer un prix aussi élevé.

Godin s'apprête à expédier deux cuisinières à son correspondant : il lui précise que le prix du tarif ne comprend pas les casseroles et marmites. À propos de limes proposées par son correspondant : Godin l'informe qu'il achète de véritables limes d'Allemagne à 2 F le paquet transporté à Guise et qu'il doute que les limes en acier fondu proposées à 2,10 F soient de bonne qualité ; il demande l'envoi d'un échantillon pour savoir si elles peuvent remplacer les « Spencer » dont il se sert.

Godin envoie à Jacquet-Robillard une caisse de limes dont le transport coûte 4,10 F ; il lui demande de traiter aussi avantageusement les transports des marchandises qui lui sont destinées par le moyen du roulage Derez-Pierrez de Saint-Quentin. Godin avertit Jacquet-Robillard qu'il émet un mandat de 119,30 F à échéance du 5 septembre 1847, et lui envoie une facture de marchandises d'un montant de 102 F, compris dans le mandat, et une autre facture de 164 F pour deux cuisinières qui lui seront livrées avant huit jours.

Godin informe Jacquet-Robillard que le coût du transport par roulage a augmenté, mais qu'il avait convenu qu'il se ferait au prix de 4,50 F les 100 kg : il incite Jacquet-Robillard à faire comme lui une réclamation au commissionnaire de roulage. Il l'informe également qu'il lui expédie un fond de cuisinière pour remplacer celui qui a été brisé, mais que cela ne doit pas l'empêcher de demander une retenue au voiturier. À Jacquet-Robillard qui se plaint du prix des appareils Godin-Lemaire, Godin fait remarquer qu'il l'a favorisé plus que les autres marchands en raison de la concurrence que lui font les cuisinières en tôle dans le Nord, et qu'il n'a pas vu à l'Exposition des produits de l'industrie agricole et manufacturière des appareils comparables aux siens. Il lui précise que tout en ayant beaucoup baissé le prix de certaines marchandises, il continuera à lui accorder une remise de 5 % sur les prix du tarif de la manufacture et l'avertit qu'il consent à une remise de 7 % sur le prix des marchandises commandées avant le 15 septembre 1849, et un escompte de 2 % pour un paiement au comptant. Dans le post-scriptum, Godin presse Jacquet-Robillard de lui envoyer ses limes et évoque la fabrication pour lui de cuisinières à tuyau à l'arrière.

Godin remet à Jacquet-Robillard la facture de son expédition du 18 octobre ainsi que le tarif rectifié de la cuisinière à trois fours. Il l'avertit qu'il ne doit payer le transport que sur présentation d'une lettre de voiture signée de sa main.

Godin avise Jacquet-Robillard qu'il lui expédie le jour même la cuisinière demandée et lui adresse la facture correspondante de 112 F. Il l'informe qu'il est prêt à lui accorder une remise de 5 % sur le prix indiqué au tarif de la manufacture en plus de l'escompte d'usage. Il dément vendre aux consommateurs au même prix qu'aux marchands : la différence est de 15 %.

Godin se plaint du retard de Jacquet à lui expédier les limes [à retailler] et qu'il achète des limes paquet par paquet en attendant. Il en demande l'envoi immédiat.

[Godin informe son correspondant que les cuisinières de 60 cm et 54 cm lui seront vendues à un prix supérieur de 5 F si la commande ne comprend pas aussi un nombre trois fois plus grand d'autres cuisinières.]

Godin informe Janot qu'au mois de septembre, il ne peut consentir à d'autres conditions que celles portées sur son tarif.

Godin précise à Janot que le prix des gaufriers n'est pas compris dans le prix des cuisinières et qu'il ne peut faire d'expédition de marchandises qu'aux conditions figurant dans le tarif. Il lui signale qu'un tiroir a été remis au messager.

Godin informe Avia-Payer qu'il s'efforce de lui expédier quelque marchandise au prochain départ du messager.

Godin annonce à Joneaux-Canivet qu'il a crédité son compte d'une remise de 12 F sur le prix d'une cuisinière acquise l'année précédente. Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Jonneaux-Canivet qu'il détient un reçu du syndic de la faillite Degon pour une somme d'un montant de 110 F due par Jonneaux-Canivet à Degon ; Godin lui remettra ce reçu quand Jonneaux-Canivet lui aura versé la somme.

Godin informe Joneaux-Canivet qu'il peut lui expédier immédiatement une cuisinière au prix de 124 F sans compter le transport et qu'il lui accordera une remise de 12 F s'il fait d'autres affaires avec lui, considérant que la vente de cette seule cuisinière ne peut constituer une vente en gros.

Godin précise que le prix d'une cuisinière est de 110 F et que le fond est en tôle, et qu'il appliquera la bonification dans sa prochaine facture. Il annonce qu'il va expédier une cuisinière de 90 cm mais non les petites cuisinières dont il ne dispose pas encore.

Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin informe Joneaux-Canivet qu'il est le principal intéressé dans la faillite de Degon. En accord avec le syndic de faillite, il réclame à Joneaux-Canivet 270 F que celui-ci devait à Degon. Godin lui demande également s'il conserve des objets laissés par Degon au moment de la perte de son procès.

Godin informe Jouvellier-Saintoin qu'il lui a expédié le 1er septembre les échantillons qu'il a voulu obtenir en dépôt à la condition de rembourser le transport retour d'un coût de 30,25 F dans le cas où il n'en ferait pas la vente.

Godin envoie à Laignier, nouveau distributeur de ses produits, une facture de 170 F pour des marchandises expédiées le 9 octobre 1847.

Godin renvoie à Laignier un billet en règlement d'une fourniture d'échantillons, qui ne lui donne droit qu'à 2 % d'escompte. Il l'avertit qu'il émet un mandat de 129,36 F à échéance du 30 octobre 1849. Il l'informe qu'il n'a plus en magasin les cuisinières demandées par Laignier, mais qu'il s'efforce de le satisfaire dès que possible.

Le texte de la lettre renvoie au premier alinéa de la lettre à Pottier-André du 30 septembre 1849 [En raison du grand nombre de demandes de cuisinières 60 cm et 56 cm, Godin consent désormais à livrer ces appareils au prix du tarif à condition que la commande comprenne, pour une de ces cuisinières, trois autres cuisinières ou poêles ; si ce n'était pas le cas, elles seront alors vendues à 5 F au-dessus du prix du tarif.] Godin demande à Laloux-Vandelet si l'une des conditions lui convient.

Godin envoie des factures à Laloux et lui demande des renseignements sur la solvabilité de monsieur Losset.

Godin répond à Laloux-Vandelet, qui lui signale que le dessus d'une cuisinière s'est brisé, qu'il n'est pas dans son habitude de consentir des rabais pour ces circonstances et qu'il préfère remplacer la pièce endommagée par une nouvelle. Il lui signale qu'il espère lui faire parvenir prochainement une cuisinière de 60 cm.

Godin adresse une facture de 382 F à Laloux pour une expédition de marchandises le jour même. Il explique à Laloux qu'il n'a pu remettre les marchandises au voiturier Olivier la semaine précédente et que ce dernier est muni de la note du transport de 405 kg à 1,60 F les 100 kg.