FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (7) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 25 février 1864
Sur l'emploi de jardinier du Familistère. Jean-Baptiste André Godin demande des renseignements sur Lepine, 15 rue Sainte-Anne à Saint-Quentin, candidat à l'emploi de jardinier du Familistère.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Président du tribunal civil de Charleville, 20 décembre 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Après l'audience à l'issue de laquelle le tribunal semblait incertain, Godin demande au président du tribunal de confier l'expertise, si elle devait avoir lieu, à des personnes compétentes étrangères aux localités habitées par les deux parties, par exemple à Paris.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Président du tribunal civil de Charleville, 21 décembre 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Après l'audience qui ne lui a pas semblé faire une lumière suffisante sur la question, Godin expose de façon détaillée les arguments en faveur de sa demande en nullité de la certificat d'addition de Corneau frères. Il recommande au président du tribunal de confier l'expertise, si elle est décidée, à des personnes compétentes, de préférence à Paris où l'on trouve tous les appareils de chauffage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à au procureur impérial de l'arrondissement de Vervins, 15 juillet 1864
Jean-Baptiste André Godin récapitule l'affaire de sa séparation avec Esther Lemaire depuis le 8 novembre 1863. Il revient sur le scandale fait par sa femme le 8 novembre et la campagne de calomnies des jours suivants ; puis, pendant plusieurs mois le silence s'est fait, sa femme s'évertuant à différer le procès ; 8 mois et 12 jours après la demande en séparation sa femme produisit des conclusions différentes des premières ; celles-ci comprennent des pièces matérielles que Godin a réfutées, et aussi des allégations qu'il professe des doctrines immorales fondées sur des textes de communication spirite écrits au crayon à papier il y a 11 ans et choisis pour lui nuire ; il a été accusé d'engager sa femme à pratiquer la polygamie et la polyandrie, accusation démentie par sa correspondance avec sa femme à la même époque ; il a été accusé d'adultère avec sa petite-cousine, d'avoir passé un marché avec les parents de cette dernière et de les avoir fait bénéficier de ses largesses, bien que sa correspondance avec son cousin atteste qu'il n'a fait que le dédommager des sacrifices que celui-ci a dû faire pour venir à Guise ; tous les versements faits par Jacques-Nicolas Moret à la caisse de l'usine, censés provenir du sacrifice de sa fille à la débauche de Godin, ont tous été justifiés ; de même une obligation de 16 000 F souscrite pour lui par Godin est justifiée par un nouvel arrangement entre eux sur sa rémunération ; Esther Lemaire a produit de fausses lettres pour soutenir l'accusation de concubinage de Godin avec Marie Moret à Laeken, mais sa femme et elle vécurent en intimité pendant deux mois à son retour à Guise puis pendant 15 jours à Bruxelles où elles allaient au théâtre ensemble ; de plus il n'était pas question de ces lettres dans la première requête de demande en séparation. Godin explique ensuite que c'est à la demande de sa femme que Godin a envoyé Marie Moret en pension pour étudier et que c'est elle qui l'en a fait sortir tout en voulant la tenir éloignée de Guise car elle était jalouse de son intelligence ; madame Brullé propose qu'on laisse Marie étudier auprès d'elle ; Godin accepte sans parler de la jalousie de sa femme à Marie Moret ou à sa famille ; Godin pensait que cette rivalité avait été oubliée quand il a fait revenir Marie Moret pour s'occuper de l'organisation de l'éducation des enfants au Familistère ; Godin concède qu'il a fait une erreur en prenant un logement contigu à celui de Marie Moret au Familistère. Godin espère que le procureur impérial reconnaîtra la fausseté des faits qui lui sont reprochés. Il le prévient que son avoué va lui demander s'il est nécessaire qu'il se rende auprès de lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du Journal de l'Aisne, 19 novembre 1864
Jean-Baptiste André Godin souhaite insérer dans le Journal de l'Aisne une offre d'emploi pour 100 ouvriers ajusteurs, intitulée « Travail offert aux adultes, l'éducation pour leurs enfants ». Le texte de l'annonce décrit les logements du Familistère et l'organisation de l'éducation des enfants qui y résident, de la crèche jusqu'à l'apprentissage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 3 juillet 1864
Dans sa lettre de la veille, Versigny reproche à Godin d'avoir failli aux convenances. Godin en est peiné : d'après la lettre de Godin à Versigny du 5 juillet 1864, Versigny semble lui avoir annoncé qu'il ne s'occuperait plus de son procès en séparation.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 5 février 1864
Jean-Baptiste André Godin informe Versigny qu'il sera à Paris le lendemain soir et qu'il se rendra chez lui le dimanche à midi.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 5 février 1864
Jean-Baptiste André Godin informe Versigny qu'il déjeunera chez Jules Favre le dimanche midi, à Paris. Il espère voir Versigny le dimanche matin.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 5 juillet 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin fait part de la peine qu'il ressent après avoir appris que Versigny se désengageait de son procès en séparation pour des raisons qui lui semblent encore obscures. Godin lui demande le montant des honoraires à lui régler.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 7 juillet 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin évoque un malentendu avec Versigny. Il lui remet 1 000 F en paiement de ses honoraires.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 9 avril 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin demande à Versigny de s'entendre avec Jules Favre pour le voyage à Vervins, où l'audience de son procès aura lieu le 15 avril 1864. Godin précise qu'il a rappelé à Favre l'avis de Versigny de partir de Paris le 13 avril au soir et de passer par Guise le lendemain. Il expose à Versigny une question sur le mariage sous le régime de la communauté de biens « au nombre de celles qui sont à étudier pour servir à établir le code de l'humanité au lieu et place du code civil » : sa femme a provoqué et demandé la séparation parce qu'il est devenu aisé ; le régime de la communauté de biens met en péril l'industrie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 9 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin confirme à Versigny le jugement en référé sur l'inventaire des meubles de Marie Moret qui lui a été favorable. Il répond aux questions posées par Favre à Oudin-Leclère : sur le moyen de se rendre à Vervins en passant ou non par Guise, et le paiement de ses honoraires.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 13 juillet 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin assure Versigny qu'il n'a jamais mis en doute l'utilité des services qu'il lui a rendus. Il lui rend compte de sa comparution au tribunal qui a examiné la question de l'authenticité des copies de lettres produites par Esther Lemaire, laquelle a avoué que personne n'avait vu les originaux. Le ministère public a demandé la reprise du procès le 21 juillet. Godin espère une solution équitable.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 14 janvier 1864
Jean-Baptiste André Godin évoque l'utilité pour Versigny de se rendre à Guise, non pour assister Jules Favre à l'audience du tribunal de Vervins, mais pour saisir l'occasion de voir la théorie sociétaire mise en pratique au Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 15 mai 1864
Jean-Baptiste André Godin informe Versigny qu'il sera à Paris le lendemain soir et qu'il logera à l'Hôtel des Trois Empereurs, place du Palais-Royal et rue de Rivoli. Il est disposé à voir son correspondant le mercredi matin et l'invite à prévenir Jules Favre de sa venue.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 21 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin affirme qu'il ne veut pas transiger avec ses adversaires : « Socrate a bu la ciguë. Je dois gagner mon procès ou boire toute entière la coupe du désespoir d'abandonner l'œuvre que j'ai entreprise. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 22 décembre 1863
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin fait à Versigny le récit de l'opération d'apposition de scellés sur les halles et magasins de l'usine. Il lui explique que les représentants d'Esther-Lemaire doivent faire une évaluation de tout ce qui se trouve à l'usine. Godin juge que cette évaluation sera nécessairement inexacte et demande conseil à Versigny sur la conduite à tenir. Il lui fait le récit de la visite que lui a rendue une « dame X » pour lui faire des révélations : elle habite dans la même maison que la dame Camatte dont le mari a disparu et a entendu des conversations qui laissent croire qu'une connivence existe entre Esther Lemaire et les époux Camatte ; la séparation serait une machination remontant à un an dans le but qu'Esther Lemaire récupère la moitié de la fortune de Godin et que Camatte en soit le régisseur ; sur un projet d'enlèvement de Marie Moret par Camatte ; sur la résolution de Camatte à écrire des chansons diffamatoires et de travailler à la ruine de Godin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 22 février 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Versigny qu'Esther Lemaire a encore pris du retard dans le choix de son avocat et que le président du tribunal a fixé les plaidoiries au 18 mars 1864. Godin explique qu'à son arrivée à Paris il y a dix jours, quelqu'un a tenté de faire pression sur lui pour qu'il accepte la séparation sans débat sous le prétexte que sa femme détiendrait des preuves accablantes contre lui. Godin confie à Versigny que cette personne est Telliez, l'un de ses voyageurs de commerce, qu'il pense être complice de Camatte dans la diffamation organisée à son encontre. Godin informe Versigny qu'il a pris la décision de renvoyer Telliez. Il raconte à Versigny qu'il a pu reconstituer, à la demande de Favre, grâce à la mémoire de son fils et de celle de Marie Moret, ce qui a eu lieu à l'issue de la réunion de Marie Moret avec son fils Émile en avril 1861 et la scène de juillet 1863 : en 1861, Esther Lemaire traita Marie Moret d'aventurière ; la belle-sœur d'Esther Lemaire et madame Telliez assistaient à la scène de 1863.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 22 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Après y avoir réfléchi dans la nuit, Godin annonce à Versigny qu'il veut une stratégie offensive à l'égard de ses adversaires en appelant ses calomniateurs à témoigner. Il voudrait aussi faire témoigner le couple Brullé à la première audience sur ses relations avec Marie Moret à Laeken. Godin adresse à Versigny une correspondance de 13 lettres entre lui et son cousin Moret, qui a dû faire des sacrifices pour répondre à l'appel de Godin. Il lui fait part de son regret de voir que Favre s'occupera de son affaire seulement le 27 juin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 24 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin adresse à Versigny sa correspondance avec son cousin Moret et les pièces comptables qui établissement la régularité du compte de ce dernier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 25 juillet 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. À la demande de Versigny, Godin le tient informé du développement du procès. Il lui annonce que le tribunal a ordonné l'enquête. Il lui explique que le procureur impérial s'est servi des cahiers spirites pour affirmer qu'il s'était égaré dans des doctrines aux conséquences déplorables.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 25 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin envoie à Versigny des pièces comptables relatives à son cousin Moret, des feuilles de papier semblables à celles employées par sa femme pour faire des copies de lettres et une pièce de vers qui a marqué le début de Marie Moret en tant que médium, avant son départ le lendemain pour Paris, où il logera à l'hôtel des Trois Empereurs, rue de Rivoli près de la place du Palais-Royal.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 30 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin explique à Versigny qu'il a tardé à répondre car il doit s'occuper d'un procès en contrefaçon en plus de son procès en séparation. Il informe Versigny que Jules Favre est d'avis que sa présence à la première audience de Vervins est nécessaire car il connaît très bien l'affaire. Il signale à Versigny que Favre lui a demandé comment justifier ses relations avec Marie Moret. Favre ne souhaite pas passer par Guise pour se rendre à Vervins mais Godin invite Versigny à le faire.
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