FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (8) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Alfred d'Inville, vers le 15 juillet 1865
Godin rappelle à d'Inville qu'il a reçu une lettre de lui du 29 mai 1865 relative à l'emploi de comptable en chef des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, et une autre lettre du 13 juillet 1865 annonçant l'envoi d'une brochure. Godin informe d'Inville qu'il a reçu la brochure dont il cite un passage : « La mission la plus honorable... c'est de contribuer par ses efforts et dans la mesure de ses moyens à l'amélioration de bien-être général ». À la demande de d'Inville, Godin donne son avis sur la brochure : Godin ne croit pas au succès de l'épargne ni à la puissance de l'économie pour résoudre la question : il pense qu'on ne peut demander à celui qui manque du nécessaire de faire des économies ; il faut reconnaître les droits légitimes du travail dans la production. Il informe d'Inville qu'Oyon habitait dernièrement hôtel de la Havane au 12, rue Saint-André-des Arts, mais qu'il a changé d'adresse récemment. Il répond à la proposition de services d'Inville en lui demandant des renseignements sur son compte et celui de sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Albert Dauphin, vers le 12 août 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin expose la question de la liquidation de la communauté. Le procès en séparation est intervenu au moment d'un important développement industriel et social. La liquidation de la communauté de biens met l'industrie en péril ; il présente le plan de ses adversaires qui défendent une licitation globale de l'établissement industriel pour le contraindre à le racheter et ainsi le priver de capitaux indispensables ; Godin se demande s'il ne devrait pas abandonner l'exploitation de l'usine. Il expose l'intérêt d'un partage des biens immobiliers, comparé au désastre d'une licitation. Il informe Dauphin que le seul arrangement accepté par Esther Lemaire serait d'être payée de la moitié de la valeur des immeubles, plus la moitié du coût d'édification des immeubles, plus la moitié des bénéfices réalisés depuis la séparation jusqu'à la liquidation définitive ; Godin serait alors contraint d'emprunter pour verser ce qu'il lui devrait ; il devrait constituer une société pour apporter les capitaux à l'industrie ; dans la situation de concurrence de cette industrie, il serait obligé bientôt de considérer les usines et le matériel général comme amortis ; il serait dépendant d'actionnaires avides d'intérêts, situation qu'ont malheureusement connue les usines de Sougland. Le partage permet à chacun d'exploiter ce qui lui revient, tandis que la licitation fait passer dans une main les capitaux liquides et dans l'autre des instruments mais sans les moyens pour les exploiter. Godin écrit qu'il n'espère pas dans la justice, qui n'a pu protéger ses brevets. Godin demande conseil à Dauphin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 11 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la liquidation de la communauté de biens. Godin avance des propositions de conciliation avec Esther Lemaire : lui verser 600 000 F en contractant un emprunt si elle ne veut pas accorder de délais, ou lui verser 800 000 F dont 100 000 F comptant et le reste payable en annuités de 50 000 F avec intérêt de 3 %. Godin émet l'hypothèse que ses ennemis préféreront spéculer sur un enrichissement à long terme, ou au contraire que son homme de confiance veuille tirer profit immédiatement d'un capital important. Godin signale que la cour d'Amiens a renvoyé toute l'affaire au tribunal de Vervins. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran s'Il doit prier Oudin-Leclère de venir à Guise le jour de l'audience de conciliation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 14 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Oudin-Leclère que Jules Favre est d'avis qu'Il se rende à Guise pour participer à la séance de conciliation provoquée par Esther Lemaire. Il indique que Favre est partisan de faire une offre la plus élevée possible, mais Godin appelle Oudin-Leclère à la prudence car ses ennemis, pense-t-Il, voudront obtenir bien davantage que ce qu'Il propose. Il lui explique que Favre est d'avis que la proposition chiffrée doit être accompagnée de considérations propres à agir sur l'opinion publique pour contraindre Esther Lemaire à l'accepter.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la liquidation de la communauté de biens. Sur l'audience de conciliation devant le juge de paix de Guise. Godin ne croit pas à la sincérité de cette demande de conciliation de la part de sa femme. Il explique à Oudin-Leclère que c'est Flamant qui siégera à l'audience qui ne sera pas publique. Il ajoute que sa femme « a la vanité des apparences » et que c'est « un levier avec lequel on pourrait agir sur elle » car elle ne veut pas apparaître comme une mauvaise mère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Désiré Besson, 18 mai 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise sur la chaux vive et la chaux hydraulique. Godin répond à la lettre du maire du 18 mai 1865 : « Vous me parlez de "l'esprit de justice (dont personne ne doute) que vous apportez à la solution des questions qui intéressent vos administrés". Je regrette bien vivement que cet esprit vous ait toujours fait voir d'une façon contraire aux propositions que j'ai pu vous faire et aux demandes que je vous ai adressées [...] » Godin ne se satisfait pas de la réponse du maire, considère que la question est d'intérêt général et demande au maire de la soumettre au conseil municipal, dont lui-même fait partie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Aaron Vidal-Naquet, 18 mai 1865
Sur l'emploi de chef de comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Vidal-Naquet qu'il n'a pas encore sélectionné des candidats à l'emploi, mais qu'il lui proposera un rendez-vous à Paris quand ce sera le cas. Il lui demande pourquoi il a déposé le bilan de sa maison de Bercy.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 18 mai 1865
Sur une lettre du colonel Favé : Godin répond à Noirot qu'il suffit de la conserver comme témoignage de politesse en échange des soins pris par Noirot à l'égard de l'Empereur. Godin déclare qu'il ne veut pas utiliser le nom des personnes sans leur plein assentiment, à commencer par celui de l'Empereur.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 18 mai 1865
Sur l'emploi de chef de comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin demande à Cantagrel d'obtenir des renseignements sur un candidat, J. Vidal-Naquet, auparavant marchand de vins à Bercy. Godin dresse la liste des personnes données comme références par Vidal-Naquet. Godin demande à Cantagrel de cesser de faire paraître l'offre d'emploi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 20 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la liquidation de la communauté de biens. Sur l'audience de conciliation devant le juge de paix de Guise. Godin rend compte de l'audience de conciliation : Esther Lemaire a exigé la moitié de la somme apparaissant dans la comptabilité de l'usine au jour de sa demande, augmentée de la moitié des fruits qu'elle a produits depuis ; elle a rejeté la proposition de Godin de 800 000 F. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran d'adopter désormais une stratégie de résistance dans le but de préserver le Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 20 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Cantagrel qu'il est résolu désormais de prolonger la liquidation par tous les moyens possibles, 20 ans si c'est possible, pour lui permettre de développer le Familistère et le faire accepter par le public. Sur l'emploi de chef de comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin annonce à Cantagrel qu'il se rendra prochainement à Paris pour rencontrer les candidats ; il ne souhaiterait demander à Pernet-Vallier de s'en occuper qu'à la condition qu'il accepte d'être dédommagé. La fin de la lettre est relative à une patente à prendre en Angleterre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 23 mai 1865
Sur le départ de Vigerie. Godin explique à Oudin-Leclère que Vigerie, qui est poursuivi, lui a annoncé son prochain départ et qu'il cherche déjà à lui trouver un successeur ; que l'assignation qui lui a été faite sur les appointements de Vigerie sera de courte durée. Il lui signale que Vigerie a prélevé deux mois d'appointements d'avance et lui demande quoi faire pour en obtenir le remboursement. Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin explique à Oudin-Leclère qu'il intente un procès pour contester devoir payer le tarif de la chaux hydraulique pour de la chaux vive, qu'il va perdre ce procès, mais qu'il veut à cette occasion publier un petit exposé énumérant les refus que lui oppose la ville de Guise depuis qu'il s'y trouve : il demande conseil à Oudin-Leclère sur cette publication ; il lui précise qu'il est conseiller municipal et veut s'opposer à une interprétation arbitraire du tarif de l'octroi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Pernet-Vallier, 25 mai 1865
Sur l'emploi de chef de comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Cantagrel a demandé à Pernet-Vallier s'il voulait bien participer au choix des candidats ; Pernet-Vallier a accepté et lui a indiqué qu'il ne voulait d'autre rémunération que d'être utile à l'œuvre poursuivie par Godin. Godin remercie Pernet-Vallier et espère qu'il pourra se joindre au pèlerinage de quelques amis au Familistère organisé par Cantagrel. Il lui confie la mission d'apprécier la valeur des candidats sélectionnés. Il lui explique que Vigerie part de Guise à cause de poursuites dont il est l'objet par les créanciers d'une faillite, il reconnaît les mérites de Vigerie, bon comptable et homme actif qui a passé quatre années à Guise, mais incapable de saisir la dimension philosophique et morale des faits se déroulant sous ses yeux. Godin souhaite que ses employés saisissent la portée de son œuvre, mais veut aussi qu'ils aient la capacité d'accomplir leur travail « car c'est avec cette dernière que l'on fait fonctionner les choses matérielles de ce monde et je n'entends agir sur le moral que par une bonne ordonnance des conditions matérielles dans lesquelles seront plongées les personnes et les choses ». Godin précise ce que doivent être les capacités du chef de comptabilité et adresse à Pernet-Vallier la liste des comptes des services du Familistère et de fabrication des usines dont le chef de comptabilité doit s'occuper, qui est copiée sur le folio 26r.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Boulanger, 25 mai 1865
Sur l'emploi de chef de comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Boulanger que la fonction n'offre pas les avantages auxquels il prétend.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delfosse, 25 mai 1865
Sur l'emploi de chef de comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin donne à Delfosse des renseignements sur les fonctions du chef de comptabilité des usines. Il l'avertit que les candidats sélectionnés qui ne résideraient pas à Paris devront se déplacer à Guise pour s'entretenir avec lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 26 mai 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise. Godin demande à Souplet si le tarif de l'octroi de la ville de Saint-Quentin établit une différence entre la chaux vive et la chaux hydraulique et dans quelle catégorie est placée la chaux de Tournai. Il lui explique que le maire de Guise taxe la chaux de Tournai à 25 centimes l'hectolitre comme une chaux hydraulique au lieu de 5 centimes l'hectolitre, tarif pour la chaux vive.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Belesson-Froment, 27 mai 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin répond à un candidat à l'emploi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 mai 1865
Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel : Godin se met à la disposition de Cantagrel malgré ses embarras domestiques et judiciaires pour accueillir 6 personnes : il l'informe que Sauvestre a exprimé le désir d'y participer et qu'il a invité Pernet-Vallier. Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : il lui indique qu'il peut se rendre auparavant à Paris à propos des candidatures à l'emploi de chef comptable, mais que cela n'est pas urgent car Vigerie n'est pas pressé de partir ; il demande des informations sur Castellan, candidat qui se dit phalanstérien et lui indique qu'il devra se soumettre à la loi commune de Pernet-Vallier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Le Couteulx, 29 mai 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin invite Le Couteulx à venir à Guise pour confirmer sa candidature. Dans le post-scriptum, il lui signale qu'il ne choisira pas un candidat âgé de plus de 40 ans.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Cormont, 29 mai 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin invite Cormont à venir à Guise pour confirmer sa candidature. Dans le post-scriptum, il lui signale qu'il ne choisira pas un candidat âgé de plus de 40 ans.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire du Cateau-Cambrésis, 29 mai 1865
Sur le tarif d'octroi de la ville de Guise : Godin demande au maire dans quelle catégorie la chaux de Tournai est classée dans le tarif d'octroi du Cateau-Cambrésis.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dégieux, 29 mai 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin remercie son correspondant pour les renseignements communiqués sur Denisart. Sur le tarif d'octroi de la ville de Guise : Godin demande à son correspondant dans quelle catégorie la chaux de Tournai est classée dans le tarif d'octroi de La Fère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 29 mai 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : l'information communiquée par Souplet sur le tarif d'octroi de la chaux de Tournai à Saint-Quentin confirme à Godin que le maire de Guise commet un interprétation arbitraire et malveillante à son égard ; il voudrait obtenir une déclaration de la mairie sur la classification des chaux dans leur tarif d'octroi. Sur le Familistère : il lui confirme qu'Auguste Oyon a assisté à des discussions sur le Familistère rue des Saints-Pères, « mais on en a causé comme les aveugles parlent des couleurs sans avoir même lu la brochure qui répondait aux objections faites ». Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel : il l'informe qu'un groupe de 8 hommes sérieux va faire le voyage de Paris au Familistère ; il lui demande s'il veut venir y passer deux ou trois jours avec eux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Pernet-Vallier, 30 mai 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin remercie Pernet-Vallier de s'être occupé des candidats à l'emploi. Il l'informe qu'il a reçu la visite d'Alfred Denisart, qui réside au 14, cloître Saint-Honoré à Paris. Il demande à Pernet-Vallier de lui donner son appréciation sur Denisart, qui a donné sa démission après les événements du 2 décembre et qui lui a indiqué que le Familistère était un motif d'attrait pour l'emploi. Il lui signale qu'il a reçu plusieurs candidats n'habitant pas Paris, que trois candidats se réclament du nom de Cantagrel et qu'il a invité le candidat Gambey à aller le voir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin remet à Oudin-Leclère une nouvelle citation d'Esther Lemaire. Sur l'évaluation des biens de la communauté par les notaires : Godin pense que le notaire Gauchet s'est rangé du côté des intérêts d'Esther Lemaire, mais qu'il n'a pas de relations de confiance avec Flamant et avec Borgnon ; il demande conseil à Oudin-Leclère. Sur une opposition faite par Dupont sur le salaire de l'ouvrier Chimot, qui consent à verser 5 F tous les 15 jours : Godin regrette que les sommes versées par les ouvriers ne servent qu'à payer les frais d'huissier et ne les libèrent pas de la dette principale. Dans le post-scriptum, Godin évoque sa demande de remboursement des droits arbitrairement versées à l'octroi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gambey, 30 mai 1865
Godin retourne à Gambey deux certificats. Il lui demande d'aller voir Pernet-Vallier au 54, rue de Bondy à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 1er juin 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin explique à Oudin-Leclère qu'il ne va rien publier contre le maire de Guise mais souhaite se servir de l'audience du procès pour faire ressortir l'hostilité permanente du maire à son égard. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et le choix des notaires pour la liquidation. Sur l'opposition faite sur le salaire de Chimot : Godin explique que Chimot père gagne 60 F par mois mais qu'il a de grands enfants qui sont plus forts ouvriers que lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 1er juin 1865
Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel. Godin répond à la lettre de Cantagrel de la veille en lui faisant remarquer qu'il en demande trop en voulant que le « second Familistère » soit complètement habité [avant le pèlerinage d'amis au Familistère]. Il l'informe qu'il écrit à Oyon pour lui demander de se joindre au groupe d'amis venant étudier le Familistère. Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin explique à Cantagrel qu'il va faire un procès au maire de Guise et il lui demande de se renseigner sur le classement de la chaux vive et de la chaux hydraulique dans le tarif de l'octroi de la ville de Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 2 juin 1865
Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel. Godin invite Oyon à se joindre au groupe de personnes réunies par Cantagrel pour venir de Paris visiter le Familistère. Il l'informe qu'il a fait la même invitation à Calixte Souplet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 4 juin 1865
Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel. Godin avertit Cantagrel que la date du 10 juin pour l'arrivée à Guise du groupe d'amis désireux de visiter le Familistère est mal choisie car le travail sera suspendu dans l'usine en raison de la fête patronale de la ville de Guise qui aura lieu le dimanche 11 juin. Il lui recommande d'arriver au plus tard le vendredi 9 juin ou bien de différer le voyage de quelques jours.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dantec, 6 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin annonce à Dantec qu'il ne s'est pas encore entretenu avec tous les candidats et qu'il n'a donc pas encore pris de résolution. Il ne souhaite pas accepter la proposition de Dantec de venir faire un essai à Guise mais la prend en considération. Godin explique à Dantec qu'il a moins de soucis dans son emploi actuel qu'il n'en aurait à Guise où une quinzaine d'employés de bureau seraient placés sous sa direction et où il serait amené à être en relation avec de nombreuses personnes pour le contrôle et la vérification des opérations des services du Familistère. Il lui explique qu'il faut avoir une sympathie naturelle pour les ouvriers, qu'on éprouve en ayant vécu avec eux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Dupuis, Naquet, Luterc (?), A. Maury, Dourmel, Bonnin et Beauchéry, 7 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique aux candidats sa procédure de sélection des candidats : Pernet-Vallier doit lui transmettre ses observations après l'entretien qu'il a eu avec eux, observations qu'il veut comparer avec ses propres impressions sur les candidats qu'il a reçus à Guise. En attendant, Godin souhaite exposer aux candidats certaines conditions de la fonction à remplir : le chef de la comptabilité contrôle les écritures de deux usines et d'une cité ouvrière ; il est doué de l'autorité nécessaire à la direction tout en conservant des relations faciles avec les gens ; il est en relation avec 12 à 15 employés de bureaux et 4 ou 5 chefs de fabrication ; il a de l'aisance dans la fréquentation des ouvriers ; il a sa part de responsabilité dans l'organisation des services du Familistère. Godin demande aux candidats de lui dire comment ils imaginent leur rôle au service d'une population de 600 à 800 personnes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dupuis, 8 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Dupuis qu'il ne s'oppose pas à ce qu'il vienne à Guise, mais lui signale qu'il pourra le voir à Paris lorsqu'il s'y rendra.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Bugros, Rousseau, L. Jourde, Thuillier et Crombez, 8 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique aux candidats qu'il n'a pu répondre jusqu'ici aux nombreuses lettres de candidatures qu'il a reçues. Il soumet à leur examen les conditions particulières de l'emploi. La copie de la lettre renvoie à l'exposé de la lettre circulaire de Godin du 7 juin 1865 : « suite au 3ème alinéa de la lettre précédente ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 juin 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin indique à Cantagrel qu'il n'a pas besoin du tarif de l'octroi de Paris. Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel : il signale à Cantagrel qu'il est sans nouvelles d'Oyon et qu'il lui a écrit hôtel de La Havane, rue Saint-André-des-Arts à Paris ; il demande à Cantagrel de dire à Oyon que Souplet se joindra à la visite du Familistère ; il demande si Coignet se joindra à la visite ; il demande à Cantagrel d'envoyer la brochure d'Oyon à Pelletan ; il lui demande la durée de leur séjour et propose d'organiser quatre séances d'études des questions sociales : le Familistère du point de vue de la théorie de Fourier, exposé des faits acquis et des difficultés vaincues, nécessité du Familistère comme voie de progrès social, recherche des voies et moyens du succès du Familistère dans la voie de l'association des forces productives du capital, du travail et du talent. Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin demande le renvoi des lettres des candidats dont Pernet-Vallier peut se passer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 14 juin 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise. Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il a perdu son procès contre la ville de Guise en justice de paix ; il fait un récapitulatif de l'affaire, qui concerne le prix de l'octroi pour la chaux de Tournai classée comme de la chaux hydraulique et non comme de la chaux vive, des arguments qu'il a fait valoir et des motifs du juge de paix. Godin demande à Oudin-Leclère d'examiner s'il doit payer les frais ou porter l'affaire devant le tribunal de Vervins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bugros, 15 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin avertit Bugros qu'il accepte que des candidats à l'emploi fasse une épreuve à l'usine et que sa décision sera ainsi différée. Il lui retourne les pièces qu'il lui avait communiquées.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Boucher, 15 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Boucher qu'il n'a pas arrêté son choix et qu'il va accepter que des candidats viennent faire leurs preuves. La décision étant ainsi repoussée, Godin conseille à Boucher de tenir compte des propositions qui s'offriraient à lui et il lui retourne ses certificats.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Dantec, A. Maury, Alfred Denisart, Beauchéry, Bonnin et L. Jourde, 18 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin propose aux candidats qui ont souhaité faire leurs preuves de les soumettre à un concours dont le sujet est l'amélioration de la comptabilité des services du Familistère. Godin décrit de façon détaillée l'organisation des services d'alimentation du Familistère. Il décrit ensuite sommairement le rôle du chef de la comptabilité à l'égard de l'organisation des services. Il demande aux candidats d'établir le tableau des moyens et procédés pour améliorer la comptabilité et l'organisation des services.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Crombez, 18 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin indique à Crombez qu'il n'est pas nécessaire qu'il fasse le voyage jusqu'à Guise car c'est à Paris qu'il compte le voir, sauf s'il accepte la proposition que lui fait un autre candidat de faire une épreuve.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 20 juin 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Lecoq de Boisbaudran qu'Esther Lemaire veut que ses prétentions sur les profits des biens de la communauté soient l'objet des plaidoiries au tribunal de Vervins le 6 juillet 1865. Godin indique qu'il hésite encore sur le choix d'un notaire après avoir appris qu'Aimé Flamant est homme de sacristie et marguillier de la paroisse ; il raconte qu'un autre notaire est venu le visiter, mais que celui-ci trouve que le Familistère est une folie. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran son avis sur la nomination d'un second notaire en plus de celui nommé par sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Michel Greff, 22 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin répond à une lettre du 21 juin 1865 de Michel Greff qui propose son fils pour l'emploi de chef de la comptabilité. Godin estime que le fils de Michel Greff devrait entrer directement en relation avec lui. Il l'avertit qu'il va prochainement arrêter le choix d'un candidat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 24 juin 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin précise à Lecoq de Boisbaudran que la séance de juillet au tribunal de Vervins, qui a pour objet la nomination des notaires, sera l'occasion pour ses adversaires de présenter leurs prétentions sur les profits des biens de la communauté jusqu'au jour de la liquidation définitive. Godin ne veut pas s'y opposer car il est favorable aux lenteurs de la procédure.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dupuis, 27 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Dupuis qu'il va faire le choix d'un des candidats qu'il a fait concourir pour ne pas le laisser dans une attente préjudiciable pour lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Aaron Vidal-Naquet, 27 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Après avoir vérifié dans « mon copie de lettres », Godin s'est aperçu qu'il n'avait pas informé Vidal-Naquet qu'il s'apprête à faire un choix parmi les six candidats qu'il a fait concourir. Il remercie Vidal-Naquet pour son offre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 27 juin 1865
Godin passe commande de livres à Noirot et lui demande de les apporter quand il viendra visiter le Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Beauchéry, 27 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin annonce à Beauchéry qu'il a fait le choix d'un autre candidat. Il lui remet 3,50 F pour un ouvrage que Beauchéry lui a envoyé et il lui renvoie 7 documents.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 28 juin 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il abandonne l'affaire de l'octroi suivant la recommandation de ce dernier pour éviter d'être accusé d'outrage au maire de Guise. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il a choisi Borgnon pour notaire ; il lui communique une lettre du secrétaire de Jules Favre. Sur Alexandre Barthélémy Godin : Godin a reçu une lettre de monsieur Cagnart ; il juge que « c'est une assez triste idée de chicane qui est passée par la tête de mon frère en échange des services que j'ai cherché à lui rendre » ; Godin a écrit à son frère pour qu'il lui restitue des pièces comptables dérobées ; le litige porte sur le montant du rachat par Godin à son frère de matières premières ou de produits manufacturés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Maldaut et Cie, 2 juillet 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin sollicite des renseignements sur A. Maury, ancien comptable de Maury et Cie et candidat à l'emploi de chef de la comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 2 juillet 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin signale à Oudin-Leclère qu'il ne partage pas entièrement l'opinion exprimée par Lecoq de Boisbaudran dans sa lettre. Il lui demande s'il doit se rendre à l'audience du tribunal de Vervins et il lui indique qu'il pourrait fermer son usine s'il devait partager le fruit de son travail actuel.
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