Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin explique à Ganault les réclamations d'Esther Lemaire et la prétendue conciliation tentée par Gauchet.

Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin communique à Cresson la copie du jugement [du tribunal de Vervins]. Godin souhaite voir Cresson à ce sujet.

Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Cresson que l'affaire avec Boucher et Cie se complique d'une nouvelle contrefaçon : ces derniers ont contrefait un brevet déposé par Godin deux ans auparavant relatif à la protection des émaux de couleur par un émail transparent. Godin ne voit pas comment une transaction est dès lors possible, d'autant que Boucher et Cie lui a aussi intenté un procès pour avoir contrefait ses boutons.

Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur un jugement du tribunal de Vervins concernant la répartition financière de la valeur de la communauté de biens entre Godin et la communauté Godin-Lemaire : Godin évalue la répartition en supposant une licitation à 3 millions de francs ; il considère qu'il serait « ruiné industriellement » ; il regrette que le tribunal n'accorde ni place ni valeur à ses brevets d'invention ; il estime que le tribunal a pris dans le rapport des experts ce qu'il a trouvé de plus défavorable à son égard. Godin souhaite en parler avec Cresson.

Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin annonce à Cresson que Bozérian va faire copier l'arrêt de la cour et le faire signifier à Boucher à Cie. Sur le procès en contrefaçon intenté à Godin par Boucher et Cie.

Godin signale à Gustave Germer Baillière qu'on s'est aperçu au moment de le relier que le 3e volume de la 2e édition du Manuel de droit civil d'Émile Acollas, acheté chez lui, est incomplet. Il lui demande de lui envoyer les cahiers incomplets.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin demande à Henri de Hulster de préciser dans un article du traité à quelle époque il s'obligerait à commencer les travaux de sondage dans la Nièvre. Il fait des remarques sur la rédaction de modifications des articles 7 et 9 du traité qui, selon Godin, n'engagent pas l'entrepreneur à presser les travaux.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin regrette d'avoir perdu son temps avec Henri de Hulster qui remet à un temps indéterminé le commencement des opérations de sondage.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin rappelle à Henri de Hulster que Bastien est venu lui demander des renseignements sur ses entreprises de sondage. Godin lui indique qu'il a l'intention de lui confier des sondages dans la Nièvre, près de Clamecy, à la frontière du département de l'Yonne. Il précise que le transport se fait en chemin de fer jusqu'à Clamecy, puis en voiture. Il lui envoie des échantillons de roche des couches géologiques situées sous l'argile. Il lui demande si le prix au mètre est le même pour un ou pour deux sondages.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin communique différentes informations à Henri de Hulster : sur les échantillons qu'il lui a envoyés, sur le prix du charbon de chauffage dans la Nièvre, sur le salaire des bons ouvriers employés par le chemin de fer, sur la présence d'eau dans le pays.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur le projet de traité entre Godin et Henri de Hulster pour la réalisation de sondage. Godin soumet une nouvelle rédaction du traité à Henri de Hulster. Le projet de traité en 14 articles est copié sur 6 pages à la suite de la lettre, sur les folios 306 à 312.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin fait des observations sur le projet de traité présenté par Henri de Hulster : Godin juge élevé le prix du mètre d'enfoncement ; il demande ce que Henri de Hulster considère comme roche dure pour laquelle il demande un supplément ; il souhaite que la profondeur de 300 mètres ne soit pas obligatoire, par exemple dans le cas où il n'y aurait pas d'espoir de trouver du charbon.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin demande à Henri de Hulster ce qu'il pense du traité modifié qu'il a lui a soumis, relatif à des sondages dans la Nièvre.

Godin remet à Levasseur une copie de la réponse qu'il a faite à la lettre que Turquet a fait publier dans Le Courrier de l'Aisne.

Godin répond tardivement à la lettre de Hurstel frères du 11 avril. Il déclare qu'il est prêt à souscrire pour une dizaine d'actions dans leur société.

Godin annonce à Ducatte qu'il a décidé de ne pas poser sa candidature aux élections législatives de 1876 comme il l'indique dans le Courrier de l'Aisne du jour. Il remercie du concours qu'il voulait lui prêter : « Mais avec les restrictions apportées au suffrage universel, il est difficile d'arriver à une représentation sincère du pays. » Il l'engage à voter pour un candidat proche de ses idées.

Godin demande à Ravet-Anceau des renseignements sur monsieur Meignée demeurant au 48, rue d'Esquermes à Lille, qui a été pendant 7 ans chef de comptabilité dans la Société des mines de Ferfay et de Ames dans le Pas-de-Calais, qu'il a quittée il y a deux ans. Godin se demande pourquoi il n'a pas retrouvé une belle position dans une région industrielle comme le Nord.

Sur l'emploi de chef de comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Sur la candidature de Ch. Pety, ami de Ravet-Anceau : Godin observe qu'il est âgé d'une cinquantaine d'années, ce qui lui semble un âge avancé pour faire l'apprentissage d'une comptabilité appliquée à l'industrie ; il indique que Pety pourrait toutefois trouver un emploi à Guise. Godin explique à Ravet-Anceau qu'il cherche une personne dirigeant la comptabilité industrielle de ses trois établissements (l'usine de Guise, le Familistère et l'usine de Laeken) et non quelqu'un s'occupant de questions sociales.

Godin informe Jean Griess-Traut que ce qu'il demande pour son neveu n'est pas possible : il n'y a pas au Familistère d'institution pour les étrangers.

Godin explique à Ducruet que ses domestiques actuels gagnent 1 000 F par an, mais qu'il veut bien offrir 110 F par mois pour lui et sa femme. Il lui demande s'ils sont en état de faire le service des chambres et si sa femme peut faire le service de lingerie de la maison.

Godin annonce à Joseph Ducruet que lui et sa femme sont employé·es à son service à partir de la fin de la semaine. Il lui demande d'arriver au milieu de la semaine suivante en raison de son absence au conseil général. Il lui communique les horaires des trains de Paris à Guise.

Godin demande à Ducruet d'arriver à Guise le mercredi suivant.

Godin informe Pouliquen qu'il travaille toujours dans La Nièvre « mais que les choses sont laborieuses en ce monde quand on veut réaliser quelque chose de nouveau ». Il lui signale qu'il n'a pas le temps de s'occuper de l'exposition de Philadelphie. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Godin félicite Bozérian pour son élection au Sénat. Il lui indique qu'il n'a pas voulu se représenter à la députation pour ne pas entrer en concurrence avec un collègue de la Gauche [Edmond Turquet]. Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin veut une copie de l'arrêt pour comprendre ses conséquences, par exemple sur la validité de ses brevets. Il signale que son adversaire a, depuis l'arrêt, étendu le champ de ses contrefaçons.

Le procureur Jules de Namurois a écrit le 30 octobre 1875 à Godin que le Conseil départemental de l'instruction publique avait fait droit à sa demande dans sa séance du 22 octobre. Godin fait observer au procureur que la décision du Conseil départemental ne lui donne au contraire pas satisfaction : son application le conduirait à construire une classe supplémentaire et à engager un professeur pour y enseigner ; l'abandon de la mixité pour les enfants de 10 à 12 ans entraînerait la formation de deux classes de 25 élèves seulement. Godin ajoute : « Il est entendu que dans les classes du Familistère les filles et les garçons de même âge sont en divisions parfaitement séparées, quoique logées dans une même salle. »

Godin remercie Leroux-Rabeuf de son témoignage de sympathie. Il lui demande d'adresser ses remerciements à Jules Govin, Félix Cholet et Paul Rabeuf. Il lui indique qu'il n'a pas de nouvelles de Chatelais.

Godin demande l'envoi au 28, rue des Réservoirs à Versailles des « exemplaires choisis » de la Théorie des 4 mouvements, de L'Unité universelle, et du Nouveau monde industriel de Fourier. Il lui demande de lui adresser la note du buste qu'il lui a fourni.

Godin accuse réception de la lettre de madame d'Ancre du 20 novembre. Il la prie de lui fournir des références et le montant des appointements auquel elle prétend. Il lui demande si elle serait prête à tenir une classe mixte d'élèves de 8 à 10 ans au lieu d'une classe de jeunes filles de 8 à 12 ans.

Godin souhaite que mademoiselle David prenne le repos nécessaire avant de venir au Familistère. Dans le post-scriptum, il lui signale qu'il sera de retour à Guise pendant les vacances de l'Assemblée.

Godin annonce à E. David qu'il est de retour à Guise, prend des nouvelles de sa santé et lui demande de lui indiquer le jour de son arrivée à Guise.

Godin accuse réception de la lettre de mademoiselle David du 5 décembre 1875. Sur les prétentions salariales de David. Godin avait indiqué à Paul Bert que les émoluments des maîtres adjoints en seconde classe s'élevaient de 1 200 à 1 500 F. Il souhaite que David aille à Guise le plus vite possible. Il précise qu'elle aurait pour le moment à tenir une classe de filles de 8 à 12 ans de 40 à 50 élèves.

Le député Bert a indiqué à Godin que mademoiselle David recherche une place dans l'instruction. Il lui explique qu'il s'agit de tenir une classe de jeunes filles de 8 à 12 ans ou une classe mixte d'élèves de 8 à 10 ans ou encore une classe mixte d'élèves de 10 à 12 ans. Il lui demande ses références. Il précise qu'elle pourrait trouver un logement dans l'établissement mais qu'elle en paierait le loyer. Il lui demande le montant des appointements auquel elle prétend.

Sur l'acquisition d'une propriété dans le centre de la France. Godin demande à son correspondant s'il existe dans sa région un domaine à vendre à proximité du canal et du chemin de fer.

Sur l'acquisition d'une propriété près de Paris : Godin demande à son correspondant quels sont les châteaux susceptibles d'être vendus entre Corbeil et Juvisy.

Sur l'acquisition d'une propriété près de Paris : Godin demande à son correspondant de lui faire connaître si des châteaux sont à vendre près du chemin de fer et à proximité de la Seine aux environs de Villeneuve-Saint-Georges.

Sur l'acquisition d'une propriété près de Paris. Godin demande à son correspondant s'il connaît une propriété à vendre dans les environs de Melun près de la ligne de chemin de fer et de la Seine, entre Melun et Cesson.

Godin informe Alic qu'il peut l'accepter dans l'usine de Guise pour y occuper une fonction supérieure aux appointements de 200 F par mois.

Godin explique à Barat que les bassinoires à eau chaude sont ce qui a été imaginé de mieux à ce jour et qu'elles lui semblent supérieures à son idée. Sur la protection des dessins de Barat.

Godin demande à Bardin l'envoi de 50 exemplaires de La politique du travail.

Godin accuse réception de la lettre de monsieur Bardin le 22 novembre 1875. Il ne donne pas suite à sa proposition car « ce n'est guère le moment propice pour attirer sur une entreprise d'imprimerie l'attention des personnes qui s'occupent de la situation politique ». Il lui demande d'envoyer à Guise les 3 000 exemplaires restants de la brochure Au suffrage universel.

Sur l'acquisition d'une propriété dans le centre de la France. Godin demande à Barrey des renseignements complémentaires sur une propriété à vendre. Il lui annonce qu'il se rendra dans la Nièvre en passant par Coulanges après la session des conseils généraux.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin accuse réception de la lettre de Bastien du 30 décembre 1875 ; il l'informe qu'il a envoyé à Paris sa lettre du 28 décembre, ne sachant pas s'il se trouvait encore dans la Nièvre. Il lui demande d'écrire plus souvent qu'il ne le fait. Il souhaite qu'il complète les dessins des pièces principales du manège avec les dessins du bâti du manège. Godin désire que Bastien aille reconnaître des terrains à sonder près du passage à niveau du chemin de fer au-dessous de Corbigny entre le cours de l'Anguison et les environs de Courcelange en face de Marigny. Il demande des échantillons de ses prélèvements d'argile près de Montliffé. Il lui demande d'arrêter le compte de ses dépenses avant de quitter Sardy pour ne rien laisser à la charge de Chamolle.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin rappelle à Bastien qu'il souhaite qu'il poursuive son exploration de la montagne. Il souhaite que Bastien lui dise avant de partir pour Autun s'il pense pouvoir accélérer l'approfondissement du sondage de Sardy, et il lui demande de s'entendre avec Chamolle pour lui adresser l'état journalier des dépenses.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin envoie 200 F à Bastien. Il reproche à Bastien de s'être consacré à Corbigny sans se préoccuper de la recherche de minerai de fer. Il évoque son retour à Guise dans le cas où il ne pourrait obtenir les renseignements souhaités au sujet de la présence de minerais auprès des anciens maîtres de forge ou d'autres personnes.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin demande à Bastien d'interroger les personnes susceptibles d'avoir des informations sur les gisements de minerais de la région, notamment les anciens industriels. Il lui explique qu'il existe des minerais à Varzy, Saint-Malo, Entrains et Cosne, et qu'il existait autrefois des forges qui les utilisaient, dont les anciens exploitants pourraient être interrogés. Sur des charbons de terre à fleur de sol aux environs de Corbigny, près du château de Coulon : Godin demande à Bastien d'obtenir des renseignements plus précis à ce sujet. Sur un terrain à acquérir près de Corbigny.

Godin informe Bastien qu'il ne peut donner satisfaction à la lettre que Barodet lui a remise sans avoir eu au préalable un entretien avec lui. Il lui fait remarquer que ses établissements ont un caractère manufacturier alors qu'il est spécialisé dans la construction mécanique. Il l'invite à venir le voir à Versailles.

Godin fait à Bastien des recommandations pour l'exploration des terrains dans la Nièvre. Il lui remet 100 F et lui signale qu'il ne pourra se rendre dans la Nièvre qu'à la fin de la semaine prochaine après la session du conseil général de l'Aisne. Il demande à Bastien si la tranchée du chemin de fer a été ouverte à la Grenouillère. Dans le post-scriptum, Godin demande à Bastien de ne pas perdre de vue les minerais de fer et les sables propres au moulage de la fonte.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin a appris que le trépan avait été débloqué et sorti du puits de sondage. Il cite la lettre Lucien Chalumeau, instituteur à Cervon, qui précise la localisation de terrains favorables à la prospection de charbon. Godin manifeste son intérêt pour les veines de schistes noirs argileux qu'on trouverait à Épiry.

Sur les recherches de minerais dans la Nièvre. Godin estime qu'il est inutile que Bastien poursuive ses recherches dans le mauvais temps de l'hiver. Comme il le lui écrivait dans sa précédente lettre également envoyée à Cosne, Godin demande à Bastien de le prévenir quand il rentrera à Paris avant de venir à Guise car il a des renseignements à recueillir dans les environs de Paris.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin fait à Bastien des préconisations pour l'exploration de terrains. Sur le sondage de Sardy : les incidents successifs rendent élevés le prix du mètre d'enfoncement ; il lui demande son avis pour remédier aux problèmes. Dans le post-scriptum, il annonce à Bastien qu'il fera faire une nouvelle installation de sondage au sud de Corbigny à son prochain voyage, bien qu'il n'ait pu encore s'entendre avec un entrepreneur de sondage.