Godin rappelle à Bardin qu'il lui a demandé le 21 avril 1877 de lui adresser toutes les gravures non utilisées pour le brochage du livre Solutions sociales. Il demande à Bardin de modifier le texte de la couverture de Solutions sociales en remplaçant la mention « En préparation du même auteur Solutions morales, politiques et religieuses » par « Ouvrages du même auteur : Les socialistes et les droits du travail [...] à la Librairie démocratique, 9 place des Victoires Paris ».

Sur la construction de l'école normale de Laon. Godin adresse à Levasseur la suite de ses articles sur le projet d'école normale de Laon. Il lui annonce qu'il va lui envoyer un nouvel article qu'il lui demande de faire paraître avant la réunion de la commission d'étude du 1er juin suivant.

Godin estime que l'opinion publique réprouve le coup d'État parlementaire qui vient d'avoir lieu. Les républicains conservateurs modérés méprisent les actes du gouvernement, tandis que les cléricaux, les orléanistes et les bonapartistes gardent le silence. Sur la construction de l'école normale de Laon : il indique à Turquet que sa présence dans l'Aisne n'aurait pas d'intérêt pour l'opinion publique, mais qu'il serait utile qu'il assistât à la réunion de la commission d'étude du projet d'école normale le vendredi 1er juin suivant.

Godin informe Carred qu'il ne donne pas suite à sa demande d'emploi car son âge ne lui permet pas d'acquérir l'expérience nécessaire de la comptabilité appliquée à l'industrie des appareils de chauffage, et que l'éducation des enfants demande de la pédagogie et pas seulement de la bonne volonté.

Godin avertit Legrand qu'il le préviendra du jour où ce dernier pourra faire l'affichage de l'arrêté relatif au projet d'alignement des rues d'Aisonville, qui donne lieu à l'enquête qu'il doit conduire.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin demande à Henri de Hulster s'il a expédié à Clamecy l'outillage convenu.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin avertit Richon que l'outillage nécessaire au sauvetage du sondage de Sardy devrait être parvenu à pied d'œuvre au début de la semaine suivante, et que Henri de Hulster et le chef sondeur devraient se trouver à Sardy au même moment.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin annonce à Henri de Hulster qu'il avertit Richon de sa venue à Sardy et de celle de son chef sondeur. Il lui demande s'il ne vaut pas mieux qu'il le rejoigne plus tard.

Sur l'éducation de l'enfance au Familistère. Godin indique à Bordet que tous les emplois de maîtres et de maîtresses sont pourvus, mais qu'il peut visiter le Familistère.

Godin rappelle à Godet jeune que Victor Poupin avait promis le règlement des exemplaires de La politique du travail au fur et à mesure de leur arrivée en librairie. Il veut connaître l'état de son compte. Godin demande l'envoi de 50 exemplaires de La richesse au service du peuple, 50 exemplaires de La souveraineté et les droits du peuple et 100 exemplaires de Les socialistes et les droits du travail.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur l'outillage.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin informe Henri de Hulster que Richon lui remettra un inventaire du matériel mis à sa disposition à Sardy. Il lui demande de veiller à l'exactitude de l'inventaire du matériel en état de fonctionnement.

Godin confirme à Richon que Henri de Hulster se rend à Sardy pour reprendre le travail à sa place et que c'est lui-même qui sera responsable du matériel de Richon. Il l'avertit qu'il se rendra à Sardy quand Henri de Hulster le lui demandera. Godin informe Richon que Henri de Hulster réceptionnera en son nom son matériel. Il lui signale qu'Alexandre Tisserant a écrit à Larrivé pour faire une petite modification dans leur convention.

Sur la construction de l'école normale de Laon. Godin informe Ganault que la commission d'étude du projet d'école normale de Laon est allée visiter l'école normale en construction à Douai et a été désappointée : l'architecture est splendide mais tout y est arriéré du point de vue de l'enseignement. Il lui annonce que la commission estime à la suite de cette visite que le mieux serait de confier la construction de l'école normale à un architecte du département, et qu'elle envisage de demander à deux architectes, Georges Ermant et Cherrier de Saint-Quentin, de faire des études provisoires. Godin demande à Ganault ce qu'il pense de Georges Ermant.

Godin demande à Amédée Godin de lui acheter un hamac et de lui envoyer par chemin de fer. Il précise qu'il veut un hamac solide pour servir dans un jardin.

Sur la construction de l'école normale de Laon. Godin informe le préfet que lui-même, Malézieux, Soye, Leroux, Maréchal, Ringuier et Fischer, membres de la commission d'étude du projet d'école normale de Laon, sont allés visiter l'école normale en construction à Douai, et qu'ils ont été accueillis par le recteur de l'académie, l'inspecteur d'académie de Lille, le directeur de l'école normale et l'architecte. Il indique que l'architecture est en briques rouges et blanches. Il fait part des réserves de la commission sur l'exiguïté des salles, sur le manque de rigidité des planchers des dortoirs en raison de la grande portée des poutres sans colonnes de soutien, sur la trop grande surface des fenêtres des dortoirs, cause de courants d'air, et sur l'inadéquation des moyens de ventilation. Il explique que la commission estime que l'école normale de Douai n'est pas un modèle pour le département de l'Aisne et qu'elle est partisane de demander à l'architecte Georges Ermant de nouvelles études. Godin interroge le préfet sur les crédits nécessaires à ces études et sur la tenue prochaine d'une réunion de la commission pour faire le choix d'un architecte.

Denisart a demandé à Godin à revenir dans son établissement. Godin estime que le retour de Denisart est difficile car il occuperait une position de moindre importance, l'économe du Familistère n'étant désormais que l'agent exécutif d'une commission administrative, aux appointements de 1 800 F par an. Godin rappelle à Denisart ses inimitiés personnelles au Familistère qui feraient opposition à son retour : l'appui d'Eugène André, directeur de l'usine, et de Dequenne, président de la commission administrative, serait nécessaire pour éviter de faire renaître l'esprit d'intrigue et de cabale. Dans le post-scriptum, Godin transmet à Denisart le souvenir de Marie Moret.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin envoie à Larrivé la copie d'une partie du journal du sondage de Sardy pour qu'il la remette à Henri de Hulster, entrepreneur de sondage, qui se trouvera probablement à l'hôtel de la poste [de Corbigny).

Godin avertit Henri de Hulster qu'il a adressé à Larrivé, huissier à Corbigny, la copie du journal de sondage, qu'il lui remettra à son arrivée à Corbigny. Godin l'informe qu'il pense confier à Larrivé la gestion des fonds nécessaires au sondage.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin avertit le maire d'Aisonville qu'il peut afficher le projet d'alignement des rues de la commune. Il lui demande à quels jours et à quelles heures l'enquête doit avoir lieu.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin s'en remet à Henri de Hulster pour les questions de personnel et l'autoriser à engager Jean Troupin. Godin présume que Henri de Hulster lui demandera de venir à Sardy au moment où il s'apprêtera à extraire la sonde.

Godin informe Amédée Moret qu'il doit y avoir une erreur dans les dimensions des cadres qu'il a reçus de Paris. Il lui annonce qu'il lui renvoie une partie des cadres et qu'il va faire raccourcir quatre grands cadres par un menuisier.

Godin estime que le fabricant ne met pas de bonne volonté à arranger son affaire de cadres. Il demande à Amédée Moret de lui renvoyer les cadres à bords arrondis qu'il fera arranger.

Godin annonce à Bourdon qu'il ne peut honorer sa traite car il n'a pas reçu satisfaction par la remise de ce qui lui appartient à l'imprimerie et qu'il n'a même pas reçu de réponse à ses réclamations. Il lui demande ce qu'il pourrait faire pour clore l'affaire sans recourir à la justice.

Godin commande six chemises semblables à celles fournies le 26 mars 1875. Il envoie un chèque de 98 F.

Sur la construction de l'école normale de Laon. Godin remercie Ganault des témoignages favorables sur l'architecte Georges Ermant qu'il donnait dans sa dernière lettre. Il lui demande de lui communiquer la liste de ses réalisations, qu'il voudrait présenter le 29 juin 1877 à la commission d'étude du projet de l'école normale.

Marie Moret remet à Pézieux des exemplaires à vendre des ouvrages de Jean-Baptiste André Godin. Elle précise que l'ouvrage Les socialistes et les droits du travail est épuisé.

Sur la construction de l'école normale de Laon. Godin pense qu'en raison de la dissolution de la Chambre, Henri Martin, sénateur, ne pourra pas assister à la réunion du vendredi suivant de la commission d'étude du projet d'école normale. Il lui adresse la copie du rapport qu'il a rédigé sur la visite de la commission de l'école normale de Douai. Il l'informe que le point important de la prochaine réunion de la commission sera le choix de l'architecte. Entre Cherrier de Saint-Quentin et Georges Ermant, Godin exprime sa préférence pour ce dernier. Godin demande à Henri Martin de s'entretenir de ce sujet avec Malézieux, Soye, Turquet et Ganault avant la réunion.

Godin demande à Fauconnier de lui communiquer les références des personnes sous les ordres desquelles il a travaillé.

Godin informe Bourdon qu'il n'honorera pas sa traite de 382,95 F car il attend toujours que Bardin lui restitue ce qui lui appartient dans l'imprimerie de Heutte et Cie.

Godin envoie un chèque de 245 F à Bossange en paiement d'un billet de troisième classe intermédiaire de Montréal au Havre.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin informe Henri de Hulster qu'il a reçu une lettre de monsieur Richard l'informant de l'avancée des travaux. Il demande à Henri de Hulster comment il doit procéder pour le paiement des ouvriers.

Godin accuse réception de 5 lettres de Richard. Il l'avertit qu'il a écrit à Henri de Hulster, dont il espère qu'il se rendra prochainement à Sardy.

Sur la construction de l'école normale de Laon. Godin envoie au préfet le manuscrit du compte-rendu de la séance de la commission d'étude du projet d'école normale et du rapport lu dans cette séance, afin qu'il le fasse imprimer.

Sur la construction de l'école normale de Laon. Godin annonce à Ganault qu'il remet à Ermant pour la lui communiquer la copie du compte-rendu de la séance de la commission d'étude du projet d'école normale. Il l'informe qu'il ne sait pas si le compte-rendu sera imprimé car le préfet a été révoqué. Il souhaite que Ganault parle avec Levasseur de l'opportunité de publier le compte-rendu de la séance et son rapport.

Max Veyrac a écrit le 28 mai 1877 à Godin pour lui demander un emploi au Familistère. Godin le prévient qu'il ne trouvera pas son idéal social au Familistère. Il lui envoie un billet de passage de Montréal à Liverpool et de Liverpool au Havre et lui annonce qu'il ne dépendra que de lui de trouver sa place au Familistère ou à l'usine. Il l'invite à répondre aux questions de sa dernière lettre et de celle envoyée à Oneida quand il se trouvera à Guise. Il signale à Max Veyrac qu'il a lu dans le Journal des économistes un article qui lui semblait inspiré par leur correspondance et qu'il lui a attribué.

Sur la construction de l'école normale de Laon. Godin renvoie à Levasseur l'épreuve corrigée de son rapport. Il lui demande de prévenir monsieur Ducourroy si nécessaire et de tirer une dizaine d'exemplaires en plus de ceux qui lui sont commandés.

À la suite de sa visite à Guise et de sa lettre du 4 juillet précédent, Godin annonce à Besson qu'il peut lui trouver un emploi dans ses bureaux. Il l'interroge sur sa connaissance des opérations financières.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin fait observer que Richard n'a pas compris ses appointements dans la feuille de paie de 259,45 F, même s'il doit s'entendre avec Henri de Hulster. Godin lui envoie la somme de 500 F. Godin espère que le dégagement du trou de sondage à la dynamite va réussir et qu'il pourra se rendre à Sardy constater l'avancement du travail. Il lui demande s'il possède un registre pour tenir le journal des travaux et des livres pour les écritures comptables.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin accuse réception de la lettre de Henri de Hulster du 11 courant et apprend avec satisfaction la sortie de la sonde du trou de sondage. Godin avertit Henri de Hulster qu'il s'en remet complètement à lui pour se procurer l'outillage pour la suite des travaux. Il lui fait remarquer que des pièces fournies à Richon ont été mal faites à Imphy. Il lui demande de le prévenir du jour où il se rendra à La Capelle.

Godin sollicite Maréchal pour créer, sur la suggestion d'Edmond Turquet, un comité électoral républicain pour la circonscription de Guise en vue des prochaines élections législatives. Il fait valoir qu'il est important que la majorité républicaine soit écrasante, et il l'invite à déjeuner chez lui le jeudi 19 juillet. Il informe Maréchal que David et lui-même ont convenu qu'il fallait réunir deux personnes par canton, et il lui demande de venir avec une deuxième personne d'influence, de Wassigny ou d'une autre commune de son canton.

Godin n'a pas répondu à la lettre de Turquet du 29 juin car il pensait le voir à la commission d'étude du projet d'école normale de Laon. Il l'avertit que lui-même et David de Sains ont décidé de constituer un comité électoral dans la circonscription de Guise, et qu'une réunion aura lieu chez lui jeudi 19 juillet. Il l'invite à déjeuner ce jour-là à 11 heures du matin et lui signale qu'il a écrit à Parmentier et Maréchal pour leur demander de réunir deux représentants par canton.

Godin répond à la lettre de Topin du 16 mai 1877 en l'informant qu'il est prématuré qu'il vienne à Guise car les travaux des plafonds du nouvel édifice en chantier au Familistère ne pourront débuter qu'au commencement de l'année prochaine.

Godin n'a pas répondu à la lettre de Gouchet du 18 mai 1877 car il souhaite l'inviter quelques jours à Guise et profiter de son séjour pour parler du sujet qu'il évoque. Il lui demande d'indiquer à Eugène André, qui va se rendre à Laeken, quand il pourrait venir à Guise pour suivre convenablement la fabrication à l'usine, ce qui pourrait lui être très utile pour la fonction qu'il a à remplir à Laeken.

Godin annonce à Besson qu'il lui réserve un emploi dans l'usine de Guise des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Godin annonce à Moret qu'un comité électoral républicain doit se former dans la circonscription de Guise pour soutenir la candidature d'Edmond Turquet aux élections législatives. Il invite Moret à déjeuner chez lui le jeudi 19 mai à 11 heures.

Godin demande à Levasseur l'envoi d'une cinquantaine d'exemplaires de sa circulaire aux électeurs, qui contient un prospectus d'abonnement à prix réduit au Courrier de l'Aisne.

Godin envoie à Levasseur une note d'abonnements dont le montant doit être porté sur son compte.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. « Dynamite préférable. Télégraphiez-moi le jour de votre départ. Serai à Corbigny avec vous ».

Godin annonce à son correspondant qu'il sera absent la semaine à venir et il l'invite à venir chez lui le lundi 30 juillet 1877 pour qu'il lui soumette le projet de manifeste électoral qu'il a rédigé à sa demande.