FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (20) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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La lettre fait suite à une première lettre de Godin sur le même sujet. Godin explique qu'il veut recruter des jeunes gens d'une réelle valeur pour les former à la direction industrielle et administrative. Il précise qu'ils percevront à leur début les appointements conformes à leurs capacités mais que leurs positions futures dans l'établissement leur permettront à l'avenir de gagner 10 000 à 20 000 F par an. Il évoque les qualités requises des élèves et l'avantage de pouvoir devenir associés et participer aux bénéfices dans une association comptant 2 500 personnes. Il évoque la question du tabac : « On peut fumer et être un homme laborieux et intelligent, mais certainement on serait plus intelligent et plus laborieux encore, et surtout plus prévoyant, si l'on ne fumait pas. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie 100 F à Tisserant et lui renvoie 4 lettres arrivées en son absence. Sur le procès avec Émile Godin : sur l'établissement du compte d'Émile et la question du taux des intérêts et des amortissements ; Godin veut que la cour décide qu'il n'est pas tenu de fournir à son fils Émile le logement et qu'aussitôt le compte réglé, celui-ci devra libérer les appartements qu'il occupe au Familistère.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Falaize que son fils Émile a interjeté appel d'un jugement [du tribunal de Vervins].

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin prévient Thiaudière qu'il est contraint de restreindre les frais du journal Le Devoir et il lui demande de réduire la longueur des derniers articles de sa présentation du Salon de 1879. Il lui annonce que la publication en feuilleton du roman La Fille de son père est terminée et qu'il faut maintenant trouver un éditeur du roman en volume qui comprendra environ 630 p. ; il lui demande de soumettre le volume à Dentu, à qui il en avait déjà parlé. Godin indique à Thiaudière qu'il a reçu et lu avec intérêt la comédie de ce dernier M. Martin légitimiste, mais qu'il n'a pas reçu le roman de madame Arnaud, La Cousine Adèle.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Fabre a écrit à Godin le 13 juillet 1879 que les références fournies sur Pascaly ne serviraient qu'à se renseigner sur sa moralité. Godin lui répond qu'il veut plutôt se renseigner sur ses qualités professionnelles. Godin pense que le seul moyen pour connaître les capacités de Pascaly, c'est de le mettre à l'œuvre dès qu'il sera disponible.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin communique à Edmond Turquet la copie d'une lettre qu'il adresse au ministre des Finances au sujet de vignettes. Il demande à Turquet d'appuyer sa demande.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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À la demande de Chevalier, Godin lui envoie les numéros du premier tome du journal Le Devoir afin de compléter sa collection.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Charles Fauvety a reporté sa visite au Familistère pour des raisons de santé. Godin, qui été lui aussi un peu gêné par un rhume, le prie de venir lorsque le temps sera beau car en raison des pluies continuelles, il est impossible de se promener au jardin et l'Oise inonde la vallée. Il lui renvoie une lettre qui lui avait été adressée à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin renvoie à Hourdequin la 20e feuille du roman Le Fille de son père avec le bon à tirer. Il lui demande de lui envoyer deux exemplaires de la 20e feuille et la collection complète des 20 feuilles du roman.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Ducatte du 30 juillet 1879 en lui avouant que, faisant déjà seul les frais du journal Le Devoir, il ne peut contribuer à l'entreprise de celui-ci.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin autorise Eugène André à acquérir 1 000 tonnes de fonte n° 1 et 1 000 tonnes de fonte n° 3. Il l'invite à ne pas subir les exigences de Muller au sujet de ses navires pour le transport de la fonte. Il regrette qu'André ne soit pas allé en Angleterre 3 mois plus tôt pour s'approvisionner à meilleur prix, et il lui demande d'y rester le temps qu'il faudra pour étudier la question. Il lui signale que le port de Calais est tellement encombré qu'il télégraphie à Dunkerque pour savoir si on peut y décharger la fonte de ses navires. Il lui demande enfin de profiter de son séjour pour examiner la question des exportations vers Londres et l'Angleterre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin adresse à monsieur Cousin Solutions sociales et ses quatre brochures de la Librairie de la Bibliothèque démocratique, qui lui semblent être en concordance avec le projet de revue dont Cousin lui a parlé. Il l'informe qu'il a lu avec plaisir les ouvrages qu'il lui a offerts et pense que la maçonnerie serait à la tête du progrès si toutes les loges professaient les idées émises par la loge La Clémente amitié.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie au directeur du Comptoir d'escompte de Paris sa souscription à la Société du canal interocéanique.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin avertit Fauvety qu'à partie du 15 août, il sera au conseil général de l'Aisne pour 10 jours, et que sa visite ne pourra avoir lieu qu'au mois de septembre suivant.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin adresse à Vavasseur les statuts révisés de l'Association coopérative du capital et du travail. Il lui demande de lui donner ses « conseils définitifs » à leur sujet, et il lui envoie à sa demande une copie de ses premières observations.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin adresse à Hacokes son livre Solutions sociales pour lui faire connaître le Familistère. Hacokes a exprimé le désir de se joindre à l'œuvre de Godin : Godin lui répond que la distance et l'absence de maîtrise de la langue française rendent la chose impossible. Il ajoute que la distance entraîne à voir le Familistère sous des couleurs plus favorables que celles de la réalité.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rappelle à Hardwicke qu'il lui a donné il y a quelques années au Familistère un livre intitulé Ginx's baby. Il lui demande l'autorisation de publier en feuilleton la traduction du livre dans le journal Le Devoir. Il lui envoie quelques numéros du journal et lui précise que son œuvre viendrait à la suite d'un roman américain qui traite également de questions sociales.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie madame Dérivis pour sa lettre du 10 juin 1879. Il compatit à la douleur qui la frappe.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Carret pour sa lettre du 24 juin 1879. Il lui indique qu'il ne peut participer à un autre projet que celui du Familistère.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre de Fabre du 7 août 1879. Il lui annonce qu'il attend l'arrivée à Guise de Pascaly le 1er septembre suivant. Sur le journal Le Devoir : « Nous savons bien que les journaux américains contiennent beaucoup de choses que nous pourrions traduire, mais vous ne savez pas combien d'autres choses nous avons à faire, et les jours ne sont pas plus longs pour nous que pour les autres. » Il se plaint de manquer « d'hommes ayant l'amour de ce qui est à faire ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre de Vota du 8 août 1879. Il regrette qu'elle ne lui fournisse pas les renseignements qu'il désire sur lui. Il lui explique qu'il ne cherche pas en ce moment des personnes ordinaires mais des jeunes gens inventifs aspirant à la direction des grandes manufactures, et que son but est de former des hommes pour la direction d'une association comprenant plus de 1 000 personnes. Godin demande son âge à Vota, quelles sont ses obligations à l'égard du service militaire, s'il fait usage du tabac, à quelle date il est sorti de l'École centrale et ce qu'il a fait depuis. Il l'informe qu'il doit se rendre à la session du conseil général de l'Aisne et qu'il ne pourrait le voir qu'à la fin du mois d'août ou au début du mois de septembre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre de Chapron du 11 août 1879. Il lui indique que la question des appointements est secondaire mais qu'à ses débuts, il ne rendrait pas de services vraiment utiles. Il lui explique que les qualités morales lui importent davantage et qu'il cherche en ce moment des jeunes gens inventifs aspirant à la direction des grandes manufactures, et que son but est de former des hommes pour la direction d'une association comprenant plus de 1 000 personnes. Godin demande son âge à Chapron et quelles sont ses obligations à l'égard du service militaire. Il l'informe qu'il doit se rendre à la session du conseil général de l'Aisne et qu'il ne pourra s'entretenir avec lui qu'à la fin du mois d'août.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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En réponse à la lettre de Chassagne du 27 juillet 1879, Godin lui indique qu'il n'a reçu que la veille la lettre du directeur de l'École [des arts et métiers] d'Aix-en-Provence qui lui donne de bons renseignements sur lui, bien qu'il ne soit que le numéro 32. Il lui explique qu'il ne cherche pas en ce moment des personnes ordinaires mais des jeunes gens inventifs aspirant à la direction des grandes manufactures, et que son but est de former des hommes pour la direction d'une association comprenant plus de 1 000 personnes. Godin demande son âge à Chassagne, quelles sont ses obligations à l'égard du service militaire. Il lui demande de confirmer qu'il ne fume pas, comme le lui écrit monsieur Michelet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin regrette de ne pas avoir vu Bouillaud à l'occasion de sa visite à Guise. Il l'informe qu'il est en correspondance avec Chapron au sujet de l'emploi qu'il pourrait occuper dans les Fonderies et manufactures "Godin". Il l'avertit qu'il va partir à Laon pour la session du conseil général de l'Aisne et qu'il ne pourra prendre une décision à l'égard de Chapron qu'à la fin du mois d'août ou au début de septembre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Maton qu'il a fait son choix parmi les candidats et il lui retourne les dessins, certificats et diplôme qu'il lui avait soumis.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rappelle à Hourdequin qu'il attend les deux exemplaires de la 20e feuille du roman La Fille de son père et du volume complet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Neale du 19 août 1879. Il l'informe que la fête de l'Enfance du Familistère aura lieu le dimanche 7 septembre suivant et que sa visite lui fera plaisir, mais il se demande si un jour de fête est opportun pour faire voir le Familistère à son ami, plutôt qu'un jour de travail.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre de Neale de l'avant-veille. Il l'informe qu'il a répondu à Londres à sa lettre du 19 août. Il lui confirme que la fête de l'Enfance aura lieu le 7 septembre et qu'il sera heureux de sa visite et de celle de ses amis. Il lui confirme aussi qu'il y a des hôtels à Guise. Il lui indique qu'il aurait été heureux de lui offrir des chambres au Familistère mais que cela est difficile au moment des fêtes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Vota qu'il ne retient pas sa candidature.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Chapron que la session du conseil général de l'Aisne est terminée et qu'il peut venir à Guise s'entretenir avec lui de la fonction qu'il pourrait remplir à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie 50 F à Chassagne pour payer ses frais de transport à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie à Edmond Potonié un chèque de 37,50 F sur la Caisse commerciale en paiement des articles suivants parus dans le journal Le Devoir : « Enseignement de l'histoire » dans le numéro 27 ; « De la gloire » dans le numéro 35 ; « Banquet des travailleurs amis de la paix » dans le numéro 42.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie à Eugénie Potonié-Pierre un chèque de 45,65 F sur la Caisse commerciale en paiement de neuf articles publiés dans le journal Le Devoir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie à Marie Drouin un chèque de 6,85 F sur la Caisse commerciale en paiement de deux articles publiés dans le journal Le Devoir : « Moralité publique » dans le numéro 26 et « Écoles professionnelles » dans le numéro 37.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie à Maistre un chèque de 124,75 F sur la London and Westminster Bank en paiement de quinze articles publiés dans Le Devoir dont il dresse la liste [folio 192v]. Il lui demande s'il veut se charger de la traduction en français du roman Ginx's Baby, paru à Londres en 1871 chez Strahan et Cie publishers au 56 Ludgate Hill, pour qu'il soit publié en feuilleton dans Le Devoir ; il indique que l'ouvrage en était en 1871 à sa 13e édition et qu'il en possède un seul exemplaire qui lui a été offert ; il demande à Maistre quel serait le coût de la traduction tout en précisant qu'il doit limiter les frais du journal.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie à Thiaudière un exemplaire du volume La Fille de son père afin qu'il trouve un éditeur. Godin lui indique qu'il se réserve le droit de donner l'ouvrage en prime aux abonnés du journal Le Devoir. Il l'assure qu'il ne refusera pas un article sur la pièce de monsieur Vacquerie, évoqué dans sa lettre du 1er septembre, s'il n'est pas trop long. Il estime que la publication des sommaires du Devoir n'est pas utile et qu'il en fera l'économie ; il évoque une expropriation du bureau du journal. Il lui remet un chèque de 312,76 F sur la Caisse commerciale en paiement de son travail au bureau du Devoir et de ses articles sur le salon de 1879 (215,20 F à raison de 0,10 F la ligne). Il l'informe que Champury a reçu et qu'il en rendra compte.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur les statuts de l'association du Familistère. Sur les procurations de l'administrateur-gérant : Godin rappelle à Vavasseur qu'actuellement les employés de Guise et de Laeken signent « Par procuration de Godin » ; il voudrait qu'à l'avenir le directeur de l'usine de Guise, l'économe du Familistère et le directeur de l'usine de Laeken puissent signer « Par procuration de Godin et Cie ». Il propose une nouvelle rédaction de l'article 71 des statuts de l'association sur la responsabilité de l'administrateur-gérant. Sur la responsabilité des associés. Sur la difficulté à mettre les statuts en conformité avec la loi. Sur un titre des statuts relatif aux héritiers du fondateur.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception des 50 F qu'il avait envoyés à Chassagne et que celui lui a retournés. Le père de Chassagne a pensé que Godin tenait sa famille pour responsable de ce qu'il pouvait faire pour lui : Godin s'étonne de cette réaction.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'impression des statuts de l'association du Familistère. Godin annonce à Levasseur que l'impression des statuts comprendra environ deux cent mille lettres. Il l'avertit qu'il faudra faire un premier tirage de 100 exemplaires et conserver la composition pour pouvoir effectuer des modifications.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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A propos d'un monsieur Dauttier. Godin juge qu'il est imprudent de laisser venir de loin un homme chargé de famille sans avoir l'assurance qu'il aura les aptitudes pour remplir une fonction dans les Fonderies et manufactures du Familistère. Il l'informe qu'actuellement il dispose des ouvriers selliers nécessaires et précise qu'ils gagnent 0,35 F l'heure et que la journée est de 11 heures. Il ajoute que le Familistère n'est pas une retraite, que chacun doit coopérer à la production dans l'association et faire preuve d'une conduite et d'une moralité irréprochables.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Maistre qu'il a obtenu l'autorisation de publier la traduction de Ginx's Baby dans le journal Le Devoir. Il lui demande de commencer le travail de traduction et de lui envoyer le premier chapitre. Il lui signale qu'on lui a offert la traduction de l'ouvrage pour 5 livres anglaises. Il l'informe que les numéros du Devoir contenant le « Journal d'une jeune anglaise » ont été envoyés à miss Taylor.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin assure à Auguste Fabre que Pascaly trouvera sa place à Guise. Pascaly a informé Godin du désir d'Auguste Fabre de venir au Familistère dès que possible. Godin confie à Auguste Fabre qu'il est entouré d'hommes préoccupés de leur position personnelle et non animés par l'amour d'autrui. Conforté par les dires de Pascaly, Godin pense que Fabre est prédestiné à être un apôtre de l'association, mais « nous ne sommes plus au temps où l'on pouvait dire à un homme « Laisse là tes filets et suis-moi » car, pense Godin, les besoins matériels dominent les hommes qui, pour devenir apôtres d'une doctrine et d'une fondation, veulent trouver une position supérieure à celle qu'ils quittent. Godin demande à Fabre quelles seraient ses conditions pour rejoindre l'association du Familistère. Il lui indique que les statuts de l'association prévoient que la valeur des hommes sera mesurée par le concours et l'élection, mais qu'en attendant que l'association soit en plein fonctionnement, il reste l'arbitre suprême de l'association. Godin veut compter sur des forces nouvelles au moment où il va créer l'association. Pascaly a laissé entendre à Godin que Fabre avait des engagements qui l'empêcherait de venir à Guise : Godin demande à Fabre quelles sont ses intentions.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'impression des statuts de l'association du Familistère. Godin indique à Éthiou-Pérou que les statuts devront former un volume in-8° carré et qu'il sera imprimé avec le caractère romain n° 10. Il fait des observations sur la composition des titres et les sous-titres des chapitres. Il souhaite avoir deux épreuves pour la correction.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur le souhait de Massoulard de revenir au Familistère. Godin remercie Massoulard pour les témoignages de sympathie qu'il lui a donnés dans ses lettres à Marie Moret, mais il lui rappelle les incidents qui ont eu lieu entre eux. Il lui rappelle qu'alors qu'il était en Amérique, il déclarait vouloir être attaché à l'œuvre du Familistère, qu'il l'avait associé à la rédaction du journal Le Devoir et qu'il lui en avait confié la gérance, mais qu'il avait renoncé à participer à la rédaction du journal après que Godin ait demandé une modification à un de ses articles, puis qu'il s'était retiré de la gérance. Il lui rappelle encore qu'il lui avait confié l'économat sous le contrôle et la direction de monsieur Épaulard, mais qu'il s'est soustrait à la hiérarchie des fonctions. Il le prévient que les employés supérieurs du Familistère et de son usine ont gardé le souvenir de ces aspects de son caractère. Godin n'est pas d'accord avec la façon dont Massoulard justifie son comportement dans sa lettre du 19 septembre 1879 : sur la persuasion, l'opposition cordiale et le respect d'autrui. Godin pense que Massoulard pourrait rendre des services à l'association du Familistère ; il accepterait le retour de Massoulard à la condition d'être conciliant et d'accepter les remontrances sur son comportement. Il l'avertit qu'il ne peut faire son retour qu'à titre de disciple car l'œuvre de l'association est tellement avancée qu'il s'agit de suivre la voie qu'il a tracée.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Antoine Massoulard que Jean-Baptiste André Godin va répondre le jour même à sa lettre du 16 septembre 1879 et à sa dernière qui est arrivée quelques heures avant leur départ de Guise. Elle lui indique que Picot peut conserver son mobilier quelque temps encore. Elle est heureuse de savoir que Massoulard travaille avec plaisir à la traduction du discours de monsieur Stuart qu'elle lui a demandée. Dans le post-scriptum, elle l'informe qu'elle et Godin ne partiront pas de Paris avant dimanche.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception des lettres d'Emmanuel Épaulard et lui retourne un mandat. Il lui fait part de son mécontentement du fait que les maisons Girot et Lajourdie n'ont pas encore reçu les circulaires demandées et lui demande de leur en envoyer. Il lui transmet ses compliments et ceux de Marie Moret ainsi qu'à Pascaly.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin a été informé par Emmanuel Épaulard qu'Eugène André est de retour au Familistère. Il voudrait savoir sir les fourneaux d'Ayresome peuvent fournir de la fonte n° 1 ; il pense qu'il faut s'approvisionner car le cours de la fonte ne va pas cesser de monter, que la fonte de Clarence n'est pas meilleure que celle d'Ayresome et qu'il faut voir lequel des deux établissements vend au meilleur prix.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Épaulard de faire imprimer 1 000 exemplaires de la circulaire Lajourdie. Godin demande à Épaulard d'aider Jules Pascaly dans son travail sur la comptabilité sociale.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin veut dissiper un malentendu sur le tracé du chemin de fer du Cateau à Guise avec le directeur de la Construction des chemins de fer à la suite de la conversation qu'il a eue avec lui la veille. Il fait valoir que le meilleur tracé du tronçon de la ligne de Valenciennes à Laon concédé à la Compagnie de Lille à Valenciennes évite la traversée du centre de Guise, permet aux Fonderies et manufactures du Familistère d'avoir accès à la gare située sur le plateau dit des Coutures et présente l'avantage de desservir Hannappes, Tupigny, Vénérolles, Iron, Étreux, Lesquielles.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande au directeur du Comptoir d'escompte de Paris d'envoyer 10 000 F à l'usine du Familistère de Guise.
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