Godin encourage Limousin à venir visiter le Familistère. Il l'avertit qu'il fait en ce moment une chaleur caniculaire à Guise mais qu'il aura de l'air devant les fenêtres de l'appartement mis à sa disposition et qu'il trouvera de l'ombrage dans les jardins et dans la campagne.

Sur l'ameublement de l'appartement n° 245 de l'aile droite du Familistère. Godin demande à Portal une documentation sur les pendules pour salons et salles à manger.

Sur l'ameublement de l'appartement n° 245 de l'aile droite du Familistère. Godin demande à A. Blin une documentation sur les pendules pour salons et salles à manger.

Godin accepte, malgré la distance entre Aix-en-Provence et Guise, que Deffoux entre dans la Société du Familistère en qualité d'ouvrier ou de dessinateur. Il lui demande de prendre avec lui ses références et de lui indiquer ce qu'il a étudié à l'école.

Godin envoie à Dejey et Cie une annonce modifiant l'annonce parue dans son journal.

Godin confirme à Visseaux qu'il a bien reçu la statue l'Été en bon état. Il lui demande d'envoyer sa facture.

Godin est heureux d'avoir des nouvelles de Champury. Il le remercie pour les informations sur la ville de Nantes, dont il juge les habitants un peu arriérés sur le plan intellectuel. Il accepte de recevoir les numéros du Phare de la Loire contenant son étude sur le Familistère. Il transmet à Champury et à sa femme ses compliments ainsi que ceux de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Godin répond à la lettre de Pearce du 30 juin 1881 : il ne peut tirer parti de l'offre qu'il lui fait car le journal Le Devoir n'est pas illustré.

Godin répond à la lettre de Tony-Noël du 25 juin 1881. Il lui rappelle qu'il est convenu qu'après l'exécution du bronze ou du marbre, il lui retournera les plâtres à Guise.

Godin répond à la lettre de Champsein, candidat à un emploi, du 2 juillet 1881. Il lui explique qu'il lui semble qu'il a davantage d'aptitude pour les travaux publics plutôt que pour les occupations industrielles et qu'il ne pense pas qu'il puisse trouver dans l'Association du Familistère une place équivalente à celle dont il jouissait auparavant.

Sur un bicycle. Godin accuse réception des lettres d'Edward Howland des 2 et 14 juin. Il lui explique qu'il a examiné les documents envoyés sur le bicycle, mais qu'il ne pense pas qu'on puisse faire de son exploitation en France une affaire fructueuse car l'instrument est passé de mode et les journaux ont annoncé l'application de l'électricité au tricycle.

Godin envoie à Potonié-Pierre un chèque de 143 F pour le règlement d'articles parus dans le journal Le Devoir n° 136 à 146.

Godin envoie à Ségard l'épreuve avec le bon à tirer de la première feuille de l'Histoire des pionniers de Rochdale, à tirer en 500 exemplaires sur le papier qu'il a signé.

Catineau a proposé à Godin un candidat à un emploi, qui a été employé au percement du tunnel du Saint-Gothard. Godin lui explique qu'il doit connaître ses aptitudes et ses prétentions salariales et qu'il cherche particulièrement à attacher des personnes à l'Association du Familistère. Il engage le candidat à se mettre en rapport avec lui.

Sur les brevets d'invention. Godin explique à Alavoine que les brevets d'invention sont une affaire législative qui ne regarde pas le conseil général, qu'il est possible de présenter un projet de loi mais que le moment est mal choisi pour le faire car les députés sont préoccupés de la question d'asseoir les institutions républicaines. Il veut cependant bien en discuter avec lui à titre d'étude. Il précise qu'il n'a pas le temps de se rendre à Bohain, qu'il va s'absenter quelques jours mais qu'il sera de retour à Guise le jeudi suivant.

Godin avertit Hameray qu'il lui est difficile d'apprécier les services qu'il pourrait rendre à la Société du Familistère s'il ne peut se renseigner sur son compte. Il l'informe que la Société du Familistère de Guise construit des appareils de chauffage et qu'elle emploie 1 200 à 1 500 ouvriers. Godin demande à Hameray s'il a des dispositions qui lui permettent d'apprécier les conditions nécessaires à une parfaite exécution des travaux industriels, et s'il a l'esprit d'invention.

Godin confirme à Tony-Noël, qu'il a vu à Paris, la commande de deux bustes, l'un de lui et l'autre de Marie Moret. Il lui rappelle qu'il a promis de venir à Guise pendant la première quinzaine de juillet pour exécuter les plâtres. Il lui précise qu'il aura à sa disposition de la terre, du plâtre et un endroit pour travailler, et que la table et le logement lui seront offerts. Il lui rappelle également qu'ils ont convenu que les bustes coûteraient 2 600 à 2 800 F en bronze et 3 500 F en marbre, qu'ils auront environ 0,95 m de hauteur, et qu'il s'est engagé à finir les plâtres à Guise pour les soumettre à leur appréciation.

Sur le rédacteur du journal Le Devoir : Godin confie à Fauvety que Fortis pourrait convenir mais qu'il n'est pas certain de pouvoir l'accepter dans l'Association du Familistère, et qu'il va se rendre à Paris pour essayer d'éclaircir la question. Il lui propose de le rencontrer à Asnières.

Godin renvoie à Ségard une épreuve de la mise en page de l'Histoire des pionniers de Rochdale. Il lui demande de faire les corrections et de lui envoyer les épreuves corrigées sur des papiers différents avant samedi prochain, jour de son départ en voyage. Il lui demande également de lui signaler si le papier qu'il choisira modifie le prix de revient de la brochure.

Sur la création de chambres de mines dans le pont sur l'Oise du Familistère. Godin répond à la lettre du chef de bataillon du génie de La Fère : il accepte sa décision de faire exécuter à ses frais par l'administration militaire des travaux de dispositifs de mines sur le pont sur l'Oise du Familistère.

Godin complète sa lettre à Tisserant du 17 juin 1881 en lui demandant l'état des frais composant la somme de 8 772,66 F réclamée par Delpech et de le renseigner sur monsieur Vasselle.

Godin demande à Ségard de répondre à sa lettre du 23 mai relative à la publication de l'Histoire des pionniers de Rochdale dans le journal Le Devoir et à son édition en volume. Godin cite intégralement le texte de sa lettre.

Godin demande à Visseaux quelle largeur de base il doit donner aux piédestaux destinés à recevoir les statues qu'il doit lui envoyer.

Godin s'excuse auprès du préfet de ne pas s'être rendu à Laon pour assister à la réunion de la commission d'enquête sur la navigation entre le nord et Paris, dont le préfet l'a nommé membre. Il lui indique qu'il est toujours de l'avis qu'il a exprimé au sujet de la navigation sur Paris dans son rapport déposé au conseil général de l'Aisne au nom de la commission d'enquête sur le canal de l'Escaut à la Meuse, qui se réunit le 25 juin prochain.

Godin remercie Viganò pour l'envoi de son livre Les banques populaires, qui contient des documents qu'il recherchait depuis longtemps.

Sur le paiement des honoraires de Delpech, Obry et Goblet.

Godin remercie son correspondant du soin mis à lui procurer un employé. Il l'informe que Billiant, mécanicien et dessinateur, vient d'entrer en formation. Il lui demande de penser à lui s'il se présente des hommes intelligents et recommandables car il a besoin d'augmenter le personnel de son établissement.

Godin demande à Tisserant des nouvelles de lui et de sa santé. Il lui expose le risque de contravention qu'il encourt pour défaut de dépôt légal du journal Le Devoir. Sur l'affaire Boucher et Cie.

Godin adresse à Testu et Massin un chèque de 141,95 F en paiement de leur facture du 28 mai pour la fourniture de tableaux.

Godin retourne à Virginie Griess-Traut le roman qu'il ne peut publier dans le journal Le Devoir. Il lui indique qu'il ne peut pas accepter la correspondance allemande dont elle lui a parlé en raison de la lignée socialiste toute particulière du journal, et pas davantage la correspondance algérienne, qui « n'aurait point un caractère de permanence et d'authenticité suffisantes ».

Godin sollicite des informations sur les [statues] en terre cuite que Visseaux a en magasin.

Godin informe Billiant qu'il accepte sa candidature à un emploi.

Godin envoie à Jehenne et Cie un chèque de 314 F en règlement de sa facture du 25 mai 1881.

Sur la création de chambres de mines dans le pont sur l'Oise du Familistère. Godin explique au ministre, après leur entrevue du 14 mai 1881, que des officiers supérieurs du génie ont visité le pont et ordonné des travaux beaucoup plus importants que prévu pour éviter d'interrompre la circulation. Il demande à être exonéré de ces travaux dans la mesure où les ponts sur les routes nationales et départementales en amont et en aval ne comprennent pas de chambre de mine. Il ajoute que le colonel Richard lui avait laissé espérer une décision favorable.

Godin envoie à Marie un mandat postal de 30 F pour le remboursement de frais de voyage.

Godin répond à la lettre de Vincent du 19 mai 1881. Il se souvient l'avoir rencontré à Paris. Il l'informe qu'à la suite des démarches faites auprès de lui par Leymarie, il a fait le choix d'un autre candidat à l'emploi de rédacteur du journal Le Devoir. Il lui demande cependant s'il connaît l'anglais.

Godin remercie Bonnemère d'avoir cherché un candidat pour l'emploi de rédacteur du journal Le Devoir. Il l'informe qu'il a résolu de faire un essai avec Fortis. Il l'avertit qu'il écrit à Gastineau.

Godin annonce à Fortis qu'il l'attend avant la fin du mois [pour occuper l'emploi de rédacteur du journal Le Devoir]. Il lui donne des indications pour le voyage de la gare du Nord à Paris jusqu'à Guise en passant par Saint-Quentin.

Godin informe Fauvety qu'en raison de l'incertitude de la candidature d'Arnault à l'emploi de rédacteur du journal Le Devoir, il a choisi Fortis, qui travaillait pour l'agence Havas, pour remplir la fonction. Il lui retourne une lettre de Garcin.

Godin (et Marie Moret avec lui) accuse réception de la lettre de Neale annonçant son retour à Manchester. Sur la perte d'un jeton de cuivre par Neale au Familistère. Godin indique à Neale qu'il a lu avec plaisir son compte-rendu de la fête du Travail dans le Cooperative News. À propos de l'édition de la traduction anglaise de Mutualité sociale : Godin propose à Neale d'en supporter les frais. Il lui signale que la traduction du livre vient d'être faite en Amérique par Louis Bristol, et qu'elle est éditée par The New York Woman's Social Science Society au Cooper Institute sous le titre The Association of Capital with Labor, mais sans les « Notions préliminaires ». Godin précise qu'il a reçu un exemplaire de cette édition, illustrée et faite avec soin, qu'il lui enverra s'il le souhaite.

Sur le recrutement de Fortis en qualité de rédacteur du journal Le Devoir. Godin a rencontré Fortis dans une réunion spiritualiste et a eu une conversation avec lui au sujet de la rédaction du Devoir. Godin exprime à Fortis son incertitude sur sa familiarité avec les questions sociales, voire même avec les idées spiritualistes. Godin regrette de ne pas avoir reçu de Fortis la communication de ses références avant qu'il se rende à Paris et de ne pas l'avoir vu à la conférence qu'il y a donné le mardi. Il l'engage à venir à Guise, à l'essai ou définitivement, et fixe à 250 F sa rémunération mensuelle.

Godin répond à la lettre de Virginie Griess-Traut du 12 avril 1881 relative à un roman. Il lui indique que le journal Le Devoir va prochainement publier l'Histoire des pionniers de Rochdale et que le roman en question ne pourrait être publié qu'ensuite. Il lui demande quelles seraient les conditions de l'auteur pour la publication de son roman dans le journal.

Godin annonce à Ségard que dans le prochain numéro du journal Le Devoir va paraître le premier chapitre de l'Histoire des pionniers de Rochdale, et qu'il doit en garder la composition pour former une brochure. Godin juge excessif le prix de fabrication demandé par Ségard : 0,48 F l'exemplaire pour un tirage à 500 exemplaires et 0,39 F l'exemplaire pour un tirage à 1 000 exemplaires. Il ne souhaite pas que le papier soit le même que pour la brochure La Fille de son père, qui n'est pas proportionné à la largeur de l'imposition et rend le brochage défectueux. Il lui renouvelle une question sur le délai de prescription pour absence de dépôt légal.

Godin annonce à Pagliardini qu'il lui envoie les exemplaires demandés du journal du Devoir. Il accuse réception de la brochure Solution de la question d'Orient. Vision de l'avenir, qu'a parcourue Marie Moret : il indique à Pagliardini qu'il lui faudrait pouvoir lire la traduction et quelles seraient les conditions de l'auteur pour la publier dans Le Devoir. Sur la réforme orthographique : Godin explique à Pagliardini que son silence à ce sujet a pour cause le manque de collaboration dont il souffre ; il lui annonce que Champury est sur le départ et il espère que le prochain rédacteur pourra rédiger un article sur cette question. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Sur un bicycle. Howland a vanté auprès de Godin les mérites d'un nouveau modèle de bicycle avec manivelles et pédales : Godin est circonspect et demande des plans plutôt que des louanges dans la perspective de déposer un brevet en France et obtenir de l'inventeur un contrat d'exclusivité de la production en France du bicycle par la Société du Familistère Godin et Cie.

Godin exprime à Gambetta son admiration pour son discours sur le scrutin de liste. Il lui adresse son ouvrage qui comprend les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Le Familistère, lui écrit Godin, « n'est pas une utopie puisque c'est un fait qui a 21 ans d'existence ».

Sur la recherche d'un rédacteur pour le journal Le Devoir. Fauvety a écrit à Godin pour lui annoncer qu'il ne fallait pas compter sur Arnault. Godin lui demande s'il a écrit à Garcin. Il lui indique qu'il préférerait offrir 3 000 F voire 4 000 F à Garcin plutôt qu'à une personne qu'il ne connaîtrait pas.

Godin répond à une lettre de Carlier du 1er mai 1881 relative à la commission d'enquête sur les canaux, dont Godin est membre : Godin demande à Carlier de venir le voir pour en discuter. Sur des dégâts causés par un voiturier de l'usine du Familistère.

Godin répond à la carte postale de Zorli du 17 mai 1881 : il lui envoie son livre Mutualité sociale et précise que le Familistère est aujourd'hui tel que le représentent les vues contenues dans l'ouvrage.

À propos d'une conférence que Leymarie doit prononcer sur les moyens pour fonder un Familistère : « Il est tout naturel que la partie du Familistère que je vous ai expliquée soit applicable dans la société sur tous les points du monde. » Godin suggère à Leymarie d'engager ses auditeurs à lire Solutions sociales et Mutualité sociale. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.