Sur la création de chambres de mines dans le pont sur l'Oise du Familistère. Godin explique au ministre qu'il est appelé devant le conseil de préfecture pour une affaire de contravention due à un « regrettable oubli administratif » au sujet du pont sur l'Oise du Familistère, qu'il entend respecter la loi, mais qu'il ne veut pas interrompre une circulation utile à une usine employant 1 300 personnes, sur laquelle 80 tonnes de marchandises sont transportées chaque jour. Il demande au ministre un sursis pour permettre un meilleur examen de l'affaire.

Godin demande à Matton d'aider son employé Leblon à faire des recherches sur les changements survenus à Guise du fait de l'administration sur les cours d'eau et les chemins.

Déclaration stipulant que Pierre-Alphonse Doyen est le gérant du journal Le Devoir, dont Godin est le propriétaire, et que le journal est imprimé à Saint-Quentin à l'imprimerie du journal Le Glaneur.

Godin informe Poulet qu'il accepte de l'employer au sein de la Société du Familistère de Guise.

Godin adresse à Dessein un mandat postal de 12,95 F et le remercie ainsi que Matton pour les documents qu'ils lui ont envoyés.

Sur l'ameublement de l'appartement n° 245 de l'aile droite du Familistère. Godin renvoie à Blin les dessins qu'il lui avait envoyés. Il précise qu'il cherche une pendule, des candélabres et un lustre pour salon et la même chose pour salle à manger, donne les dimensions des deux pièces, et indique que le salon est meublé de bois noir, que sa cheminée est en marbre noir et que la salle à manger est meublée en chêne.

Sur l'ameublement de l'appartement n° 245 de l'aile droite du Familistère. Godin annonce à Achille Portal qu'il fait le choix du « bronze bronzé sur marbre » et qu'en outre, il voudrait acquérir : une pendule avec candélabres et lustre pour salon ; une pendule avec candélabres et lustre pour salle à manger. Il donne les dimensions des deux pièces, et indique que le salon est meublé de bois noir, que sa cheminée est en marbre noir et que la salle à manger est meublée en chêne.

Godin envoie à Colomies un numéro du journal Le Devoir dans lequel est publiée l'offre d'emploi. Il lui demande de lui communiquer ses références, précise que la fonction de chef d'atelier de montage et d'ajustage ne concerne pas la construction mécanique, mais la construction d'appareils de chauffage en fonte. Il lui demande enfin s'il a des connaissances en moulage pour la fonderie et de fer et d'ornement, quelles sont ses prétentions salariales et quelle est sa situation familiale.

Sur l'ameublement de l'appartement n° 245 de l'aile droite du Familistère. Retour à Cellier et Beaujolin d'un album. « Dit qu'on choisira à un voyage à Paris. »

Sur l'ameublement de l'appartement n° 245 de l'aile droite du Familistère. Godin explique à Lévy qu'il souhaite obtenir deux pendules pour salon et salle à manger avec sujets en bronze représentant l'industrie et la science. Il demande à Lévy de lui envoyer des lithographies.

Sur l'ameublement de l'appartement n° 245 de l'aile droite du Familistère. Retour à Blin de photographies et de dessins. « Dit qu'on choisira à un voyage à Paris. »

Sur l'ameublement de l'appartement n° 245 de l'aile droite du Familistère. Godin annonce à Émile Vié et Cie qu'il devrait profiter d'un voyage à Paris pour faire son choix. Il indique qu'il pourrait payer 1 000 F chaque ensemble composé d'une pendule de candélabres et d'un lustre. Il rappelle à Émile Vié et Cie les dimensions du salon et de la salle à manger pour qu'il détermine le nombre des bougies des lustres et qu'il apprécie si ceux-ci doivent avoir des cristaux.

Godin n'est pas satisfait par la réponse de Colomies. Il insiste pour obtenir des renseignements sur ses aptitudes et son honorabilité.

Godin envoie à Ségard un avis et un article à placer en tête du journal Le Devoir jusqu'à nouvel ordre.

Godin commande une paire de bottines.

Sur l'ameublement de l'appartement n° 245 de l'aile droite du Familistère. Godin annonce à la maison Achille Portal que son voyage à Paris est différé et lui retourne des photographies.

Sur l'ameublement de l'appartement n° 245 de l'aile droite du Familistère. Godin annonce à Émile Vié et Cie que son voyage à Paris est différé et lui retourne des photographies.

Godin accuse réception des trois statues en terre cuite expédiées par Visseaux, parmi lesquelles une baigneuse et un groupe d'enfants. Godin n'accepte pas les statues qui présentent des défauts et propose à Visseaux de lui en parler le lundi prochain à Paris.

Godin avertit Gauchet et Bourgeois que Piponnier, chef de la comptabilité de l'usine du Familistère de Guise, va se rendre à Laeken pour inspecter la comptabilité de l'usine de Laeken.

Godin remercie Bourdain de continuer ses envois d'articles au journal Le Devoir mais il lui demande de rester en dehors de tout esprit de système. Godin indique qu'il pense que les véritables principes religieux doivent conduire à la morale véritablement sociale et aux institutions qui doivent en être la conséquence.

Sur l'ameublement de l'appartement n° 245 de l'aile droite du Familistère. Godin demande à Émile Vié et Cie de lui expédier la pendule « La défense de la patrie » et les candélabres convenus, le lustre du salon et la pendule « Franklin » sans candélabre. Sur la hauteur des plafonds et des crochets du salon et de la salle à manger.

Godin adresse à Achkinasi un chèque de 42,20 F en paiement des articles parus dans les numéros 141 à 153 du journal Le Devoir.

Godin indique à Potonié-Pierre, qu'au retour d'un assez long voyage, il lui adresse un chèque de 52,40 F en règlement des articles parus dans les numéros 149 à 154 du journal Le Devoir.

Godin adresse à Maistre un chèque de 114,35 F en paiement des articles parus dans les numéros 134 à 155 du journal Le Devoir.

Godin demande à Gillot s'il a toujours l'intention de venir faire un essai à l'usine de Guise. Il lui offre une indemnité de 150 F par mois. Il lui indique que s'il reste attaché à l'association du Familistère après 3 mois d'essai, ses appointements seront de 400 F par mois. Godin lui demande des renseignements sur la liquidation de son entreprise.

Marie Moret demande à son frère de faire paraître pour Jean-Baptiste André Godin une annonce dans des journaux.

Godin informe Fauvety que de retour d'un long voyage, il trouve sa lettre qui le met dans l'embarras. Il regrette que Fauvety lui offre Eugène Garcin pour rédacteur alors qu'Edmond Fortis est définitivement employé en cette qualité au journal Le Devoir. Il lui confie qu'il aurait pu l'employer comme secrétaire s'il avait été plus jeune. Il lui signale que Marie Moret lira avec intérêt l'article qu'il lui a envoyé.

Godin demande à Gillot d'entrer en fonction à l'usine de Guise le plus tôt possible.

Achkinasi a changé d'adresse. Godin lui demande s'il a reçu le chèque de 45,20 F qu'il lui a envoyé le 22 septembre en règlement de ses articles parus dans les numéros 141 à 153 du journal Le Devoir.

Godin envoie à Gillot l'ouvrage Mutualité sociale comprenant les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail, utile à la fonction qu'il va remplir. Il attire son attention sur les titres 8, 9 et 10 des pages 151-157 et 219-221 du livre, qui concernent la comptabilité générale de l'association.

Godin demande à Achkinasi s'il a reçu le mandat qu'il lui a envoyé de nouveau. Il lui annonce qu'il lui a retourné une « Lettre de Russie » qu'il n'a pas fait paraître dans Le Devoir. Il accuse réception de sa nouvelle La Conscience perdue et l'avertit qu'il en attend la deuxième partie pour en commencer la publication dans le journal Le Devoir.

Godin répond à la lettre de Gillot du 20 septembre 1881, par laquelle il propose à Godin de procurer à l'association du Familistère les employés spéciaux dont elle a besoin : Godin lui demande de le mettre en relation avec les candidats.

Sur l'affaire du duc de Padoue. Godin informe le duc de Padoue que l'association du Familistère construit un mur sur la rive droite du canal des usines pour empêcher les dégâts que le canal cause aux berges du Familistère, mur que son représentant a jugé nuisible à ses intérêts. Il explique au duc qu'il a été informé de l'affaire pendant son séjour en Suisse et qu'il était descendu à l'hôtel des Alpes à Interlaken dans l'espoir de le rencontrer et de l'assurer que l'association ne cherche pas à réduire le lit du canal. Il lui confirme la volonté de l'association de maintenir la largeur du canal au Familistère.

Godin demande à Ganault à quelle heure il arrivera à Saint-Quentin à l'occasion de l'inauguration du monument commémoratif de la défense [de Saint-Quentin en 1870]. Il lui explique qu'Anatole de La Forge l'a invité à l'inauguration alors qu'il se trouvait en Suisse, mais qu'il n'a rien reçu depuis.

Godin envoie à Guillaumin et Cie une réponse à l'article [de Charles-Mathieu Limousin] paru dans le dernier numéro du Journal des économistes sous le titre Le Familistère de Guise.

Godin renvoie à Marie Drouin une nouvelle qu'il ne publiera pas dans le journal Le devoir en raison de l'abondance de matières et aussi à cause du sujet traité.

En réponse à la lettre de Le Calvez du 3 octobre, Godin lui communique des renseignements sur les écoles du Familistère : écoles libres d'une association industrielle, susceptibles d'être déclarées d'utilité publique, situées au milieu des logements de la population ; l'instituteur habite dans un des logements, paie son loyer, reçoit uniquement ses appointements mais peut devenir membre de l'association. Godin demande à Le Calvez de lui écrire la manière dont il conçoit l'enseignement de l'histoire ancienne, moderne ou contemporaine à des enfants de 12 à 14 ans ; il veut connaître sa situation familiale et souhaite que Le Calvez lui communique ses références.

Godin annonce à Raoux qu'il enverra désormais le journal Le Devoir à titre d'échange à Lo[...], directeur du journal L'Utilité publique, et qu'il demande l'échange au journal La Science libre. Il espère que Raoux a corrigé les coquilles du texte de sa conférence [de Lausanne] pour sa publication dans L'Utilité publique. Il l'informe qu'il n'a plus d'exemplaires du numéro du Devoir contenant cette conférence, mais qu'il lui envoie 10 exemplaires du numéro de la semaine du journal qui comprend le rapport de l'administrateur-gérant à l'assemblée générale de l'association du Familistère. Il lui indique qu'il n'a reçu aucun abonnement de Lausanne. Il lui demande si c'est la brochure Le Familistère de Guise ou le Palais social en nouvelle orthographe qu'il compte rééditer ; il voudrait qu'y soit mentionnée la constitution légale de l'Association coopérative du capital et du travail. Il lui signale que Marie Moret lui envoie la lithographie demandée.

Rétout a adressé à Godin le 9 octobre sa candidature à un emploi d'enseignant dans les écoles du Familistère. Godin l'avertit qu'il cherche non seulement un bon professeur mais aussi quelqu'un capable de diriger et d'organiser l'institution. Il souhaiterait que l'association puisse ouvrir une institution secondaire ou un pensionnat pouvant rivaliser avec l'enseignement clérical. Il demande à Rétout son sentiment sur la question et le prie de lui communiquer ses références.

Godin annonce à Boisson qu'il ne retient pas sa candidature à un emploi dans l'association du Familistère.

Catineau a écrit à Godin le 10 septembre 1881 sur le capital nécessaire à la construction d'habitations unitaires. Le capital doit remplir ses devoirs à l'égard des travailleurs, lui répond Godin : « Un Familistère sans association avec l'industrie n'a guère de raison d'être ». Il lui indique que, suivant le bilan de l'association à paraître dans le journal Le Devoir, le rendement de la partie locative du Familistère a été de 80 000 F, soit plus de 5 %. Godin pense que si l'État construisait des habitations unitaires pour ses ouvriers, il devrait également financer leur protection sociale et la fondation d'écoles comme il le fait pour les communes. Godin explique que le Familistère prélève sur ses bénéfices pour remplir son devoir social, mais il estime que l'État devrait en prendre une part à sa charge : « L'association du Familistère est écrasée d'impôts et l'État ne lui rend rien. »

En réponse à la lettre de Gibout du 11 octobre, Godin lui communique des renseignements sur les écoles du Familistère : écoles libres d'une association industrielle, susceptibles d'être déclarées d'utilité publique, situées au milieu des logements de la population ; l'instituteur habite dans un des logements, paie son loyer, reçoit uniquement ses appointements mais pourrait avoir droit aux assurances mutuelles et à un pension de retraite ; les heures de classe sont de 8 à 9 h, de 10 à 1 h, de 3 à 6 h, et le jeudi après-midi est libre. Godin lui indique qu'il désirerait recruter non seulement un bon professeur mais aussi une personne capable d'organiser l'institution et de lui adjoindre une institution secondaire et un pensionnat pouvant rivaliser avec l'enseignement clérical. Godin demande à Gibout de lui écrire la manière dont il conçoit l'enseignement de l'histoire ancienne, moderne ou contemporaine à des enfants de 12 à 14 ans ; il veut connaître sa situation familiale et souhaite que Gibout lui communique ses références.

Godin annonce à Guérard qu'il accepte son devis pour l'installation d'un système de sonneries électriques dans son appartement.

Godin fait observer à Rétout que sa lettre du 14 octobre 1881 n'est pas signée, alors qu'un directeur d'école ne doit pas oublier de faire ce qu'il faut. Godin annonce à Rétout qu'il trouvera sa place dans l'association du Familistère s'il ne met pas comme condition absolue à sa venue d'avoir la direction complète de l'instruction et de l'enfance. Il demande à Rétout s'il peut envisager d'occuper une autre fonction que celle de professeur ou de chef d'institution : collaborateur du journal Le Devoir ou son secrétaire pour mettre en ordre ses manuscrits. Il l'invite à venir au Familistère pour en discuter avec lui.

Godin demande à Guillaumin et Cie pourquoi sa réponse à l'article de Limousin dans le Journal des économistes n'a pas été publiée dans le dernier numéro de ce journal.

Godin annonce à Bourdain que sa « Causerie anticatholique » sera publiée dans le prochain numéro du journal Le Devoir, mais qu'il rejette son article « Plaies sociales ». Il l'encourage à se concentrer sur la question religieuse.

Godin demande à Gillot de faire passer une offre d'emplois dans différents journaux.

Godin demande à Maistre, qui avait rédigé des articles sur le passé de l'Irlande, de lui envoyer des articles sur les événements actuels en Irlande.

Godin regrette que Rétout ne puisse trouver le temps pour venir à Guise et découvrir l'association du Familistère ; il lui donne cependant les informations utiles à son voyage en train. À propos des appointements attachés à la fonction de direction des écoles du Familistère. Sur un adjoint [à la fonction de secrétaire] pouvant remplir le rôle de copiste : « Ce qui pourra être le moins agréable pour vous sera de me déchiffrer ; ma rédaction est souvent laborieuse et surchargée. » Sur les émoluments d'une femme pouvant travailler avec Rétout pour l'association du Familistère.

Godin annonce que sa « causerie anticatholique » a été publiée dans le numéro du 23 octobre 1881 du journal Le Devoir ; il lui fait observer que l'article est trop long. Il l'interroge sur la religion rationnelle. À propos de l'article de Bourdain « Plaies sociales » qui mêle les questions d'association et de mariage alors qu'elles devraient être séparées : « Les plaies sociales se ferment lentement. Exiger une guérison immédiate de toutes ensemble, c'est s'exposer à n'arriver à rien. Les remèdes sont bons à indiquer dans les livres sur la matière mais la revue ou le journal doit faire la thérapeutique sociale par les remèdes applicables dans l'état présent des choses. »