Godin présente à Pellarin ses vœux de bonne année. Il le remercie d'avoir signalé dans sa lettre du 18 décembre 1882 une erreur commise par le journal Le Devoir. Il le remercie également pour les félicitations qu'il lui a adressées dans sa lettre du 28 décembre 1882 pour les distinctions qu'il a reçues, qui pourraient, espère-t-il, donner de la publicité à l'association du Familistère.

Godin accuse réception de la lettre de Pellarin du 2 octobre 1883 et de son nouvel article. Il l'informe qu'Achille Mercier, de La République française, l'a mis en relation avec Claris, journaliste, qui fait un essai d'un mois en qualité de rédacteur du Devoir. Il lui indique qu'il a lu avec intérêt ses articles de la Critique philosophique.

Godin affirme à Pellarin qu'il n'est pas déconcerté par son échec aux élections cantonales. Il lui annonce que le numéro de la semaine du journal Le Devoir contient un article sur les causes de cet échec. Il lui signale qu'il va rappeler à l'imprimeur de lui envoyer les épreuves de son article « L'Angleterre et le choléra ». Il lui demande des nouvelles de sa santé.

Godin annonce à Pellarin qu'il envoie à Saint-Quentin [chez l'imprimeur du journal Le Devoir] les trois articles envoyés le 23 septembre 1883. Il lui signale que le rédacteur du Devoir a quitté le journal. Il l'informe qu'il n'adresse pas à Maria Deraismes qui n'en partagerait pas, pense-t-il, la pensée, et que Silberling et Piriou ne sont pas abonnés au Devoir. Il lui indique que Marie Moret a été sensible aux paroles qu'il lui a adressées le 12 septembre 1883.

Godin réclame à Portway son brevet d'invention français pour pouvoir établir un projet de convention entre eux.

Godin accuse réception de la lettre du 22 juillet de Christine Schenk ; il la remercie pour ses appréciations et aurait souhaité que le Familistère fût sur le parcours de son voyage pour qu'il le lui fasse visiter.

Godin retourne à Maistre une étude sur la chasteté des prêtres qu'il ne veut pas publier dans le journal Le Devoir au moment où la question des prêtres est jugée en France par le parti démocratique. Sur la correction des articles de Maistre. Sur des projets d'articles de Maistre relatifs à l'émancipation des femmes.

Godin accepte la proposition que Maistre lui a faite le 22 octobre 1883 : il consent à payer les articles que le fils de Maistre pourrait lui envoyer au même tarif que les siens. Il recommande que ces articles soient basés sur des faits, qu'ils forment une correspondance anglaise relative au mouvement politique et social. Il lui envoie un chèque de 4 £ en règlement de ses articles parus dans les numéros 203 à 256 du journal Le Devoir.

Sur l'appréciation par Deville de Mutualité nationale et des réformes sociales présentées dans la brochure, notamment la réforme des impôts par l'hérédité de l'État. Godin demande à Deville s'il connaît un rédacteur pouvant collaborer au journal Le Devoir dans un esprit comparable au sien. Il lui adresse le dernier numéro du Devoir dans lequel il fait de la question de l'hérédité de l'État le point central de sa candidature aux élections cantonales.

Godin annonce à Alavoine qu'il n'a pu assister à la séance du conseil municipal de Guise au cours de laquelle était examinée sa demande relative à l'arrivée d'une ligne de chemin de fer à Guise ; il l'informe qu'en l'absence de documents précis sur le tracé de la ligne, le conseil municipal a sursis à sa décision. Il l'avertit qu'à titre personnel, il ne peut s'engager à souscrire pour 1 000 F au projet sans savoir si la ligne aboutira près de l'usine du Familistère ou non.

Godin demande des nouvelles de sa commande de marronniers du 24 octobre 1883. Il demande à Croux et fils d'y ajouter un tilleul argenté.

Godin demande à Croux et fils de lui livrer 30 marronniers blancs à fleurs doubles.

Godin demande à son correspondant s'il peut lui livrer 30 marronniers.

Godin retourne une lettre à Barodet et accuse réception d'un modèle de bail. Il sollicite une explication complémentaire sur les baux de 12 à 15 ans [établis par les hospices civils de Lyon], qu'il compare aux baux établis à Londres pour 99 ans.

Godin sollicite des renseignements sur les hospices de Lyon : il prie Barodet de lui dire s'il est vrai que les hospices de Lyon possèdent des terrains considérables à La Guillotière, qu'ils louent à la municipalité de Lyon par baux emphytéotiques pour aménager et construire de manière à récupérer la propriété des immeubles à l'expiration des baux. Il lui explique que ces informations lui seraient utiles car il fait imprimer un ouvrage dans lequel il examine les questions de propriété.

Godin remercie Barodet pour les renseignements qu'il lui a adressés le 24 février 1883 sur les hospices de Lyon. Il lui retourne la lettre de Boussin du 22 février 1883. Il lui annonce qu'il va publier un ouvrage intitulé Le gouvernement : ce qu'il a été, ce qu'il doit être et le vrai socialisme en action qui s'occupe d'économie sociale et dont il a extrait une brochure de 100 pages sur l'organisation nationale des assurances mutuelles, qui comprend une proposition de loi qu'il veut envoyer sous forme de pétition à la Chambre des députés. Il lui demande de lui adresser la liste imprimée des adresses des députés en marquant d'un signe ceux à qui il pourrait utilement envoyer la brochure.

Godin remercie son correspondant pour sa lettre du 12 janvier 1883. Il lui demande les renseignements complémentaires qu'il a demandés pour lui [relatifs aux propriétés des hospices civils de Lyon].

Sur la mutualité nationale. Godin rappelle à son correspondant que des organes de presse ont exprimé l'opinion que les chambres des députés et des sénateurs devaient quitter la politique stérile et examiner les questions qui intéressent les classes ouvrières, et au premier chef la question de l'extinction du paupérisme. Il explique que les projets de loi alors soumis aux chambres sont insuffisants. Il faut, pense Godin, s'intéresser aux travailleurs dépourvus de moyens d'existence, et il prétend que la proposition contenue dans la brochure Mutualité nationale, inspirée par 20 ans d'expérience, peut mettre fin à la misère.

Godin demande à Lesguillier de favoriser l'entrée d'Henri Flamans dans la rédaction du journal La Presse.

Godin explique à Bourdain qu'il n'a pas publié son article dans le journal Le Devoir car celui-ci présentait comme nouvelles des idées mises en pratique au Familistère.

Godin demande à Edmond Fortis de régulariser sa situation en déclarant par écrit qu'il a cessé de prendre part à la rédaction du journal et en l'informant de la date de son départ du Familistère.

Godin informe Edmond Potonié-Pierre qu'il n'a pas retrouvé l'article demandé par celui-ci. Il lui indique qu'il ne peut prendre l'engagement de lui retourner régulièrement les articles qu'il enverrait. Il lui adresse des numéros du journal Le Devoir.

Godin retourne à Potonié-Pierre son article sur les femmes et la franc-maçonnerie qu'il ne peut publier dans le journal Le Devoir en raison de l'abondance de matières. Il lui envoie un mandat de 11,75 F en règlement des articles parus dans les numéros 219 et 236 du journal.

Godin remercie Champury pour sa lettre du 30 décembre relative à sa nomination à l'ordre de la Légion d'honneur. Il lui annonce qu'il a un nouvel ouvrage sous presse, qu'il recommande à son attention. Sur les progrès de l'idée républicaine. Il transmet à Champury les compliments de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Godin demande à de Pompéry si Ernest Vauquelin, qu'il lui propose comme rédacteur du journal Le Devoir à 4 000 F d'appointements par an, a des notions des questions sociales.

Godin informe de Pompéry que la Société des gens de lettres lui demande de souscrire un abonnement de 100 F pour les emprunts que fait aux autres journaux le journal Le Devoir. Godin demande à de Pompéry des éclaircissements à ce sujet et le prie de lui répondre au sujet de Vauquelin, potentiel rédacteur du Devoir.

Godin annonce à Raoux qu'il ne dispose plus du numéro du numéro du 31 décembre 1882 du journal Le Devoir réclamé par sa lettre du 15 décembre 1882. Il accuse réception du journal qu'il lui a envoyé. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Godin explique aux Howland qu'il a fait envoyer à Whipple, qui voulait faire une nouvelle traduction de Solutions sociales, la traduction réalisée par Neale, celle de Bristol étant défectueuse. Il espère que Whipple a communiqué la traduction de Neale à Edward Howland pour l'aider dans sa traduction des « Notions préliminaires ». Il leur explique également qu'il n'a pas donné suite à un premier projet de Whipple de traduire Solutions sociales, mais qu'il veut se concerter avec eux au sujet d'un nouveau projet de Whipple et Hopkins de traduction en anglais de Solutions sociales en feuilleton dans un journal et en volume. Whipple lui ayant dit que le prix que les Howland attachent à leur traduction est un obstacle, Godin laisse entendre qu'il pourrait apporter sa contribution.

Godin félicite Edward Howland pour sa publication dans le journal The Sentinel des « Notions préliminaires » de Mutualité sociale. Edward Howland a l'intention de traduire le livre Le gouvernement... : Godin estime que les principes présentés dans le livre, par lesquels se réalisera l'union fraternelle des individus, sont aussi nécessaires aux États-Unis qu'en France.

Godin remercie Neale pour l'envoi de l'almanach de la réforme financière. Il accuse réception de sa lettre du 28 juillet 1883 et de celle de Lloyd Jones. Il l'informe qu'il envoie à Lloyd Jones les numéros du journal Le Devoir qui contiennent l'histoire de Robert Owen. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Godin annonce à Neale que Bernardot va se rendre dans le Cumberland en passant par Manchester le 17 ou 18 mars 1883 : il a demandé à Bernardot d'aller le voir pour lui porter des nouvelles du Familistère et recueillir des renseignements utiles à son voyage. Il lui transmet ses amitiés et celles de Marie Moret.

Godin accuse réception de la lettre de Neale du 25 octobre 1883. Godin et Marie Moret remercient Neale pour sa traduction, du bilan de la Société du Familistère dans The Cooperative News du 27 octobre 1883. Il lui indique que ni lui ni Marie Moret ne connaissent madame Imogene Fales de New York.

Godin remercie Neale pour son attention à l'accord qui pourrait être passé avec Charles Portway. Il lui adresse son livre Le gouvernement... et la brochure Mutualité nationale, qu'il veut distribuer à la Chambre des députés. Il lui signale qu'on lui a adressé le numéro du journal Le Devoir qui lui manquait. Sur la publication dans The Cooperative news de la traduction du devoir d'un des élèves des écoles du Familistère. Il se réjouit de la visite de Neale au Familistère au cours de l'été.

Godin accuse réception de la lettre de Neale à Marie Moret du 16 juillet relative aux corrections à apporter au travail sur les société anglaises. Il le félicite pour son article sur la fête du Familistère et la fête nationale paru dans le journal Cooperative News. Il lui demande si Llyod Jones désire que soit poursuivie la publication de la traduction de « Robert Owen » commencée dans le journal . Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Godin prend note de l'arrivée à Guise d'Edward Vansittart Neale le samedi 7 juillet 1883.

Godin répond à la lettre d'Acollas du 10 août 1883 : il l'informe que le modèle de poêle qu'il demande est en voie de réalisation, mais ne peut lui garantir qu'il sera prêt à temps pour son besoin. Il lui indique qu'il ne devrait pas se rendre à Versailles au cours de l'année. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Godin assure Acollas qu'il recevra sa visite avec plaisir mais l'informe qu'il devra se rendre à Paris après la fête du Travail du Familistère du 6 mai 1883.

Émile Hugues a proposé le 22 juillet à Godin de devenir membre de la Société industrielle de Saint-Quentin : Godin lui demande quelles sont les conditions attachées à cette qualité et s'il souhaite qu'il offre ses ouvrages à la Société.

Godin répond à la lettre de Feurger du 18 septembre 1883 en lui annonçant qu'il a trop de travail au Familistère pour se préoccuper d'autre chose.

Godin envoie à Ségard le manuscrit d'une circulaire.

Préparation du prochain numéro du journal Le Devoir.

Godin envoie à Ségard des articles à composer pour le prochain numéro du journal Le Devoir.

Godin envoie à Ségard trois pages d'annonces sous le titre « Librairie du Familistère » à publier chaque semaine sur la dernière page du journal Le Devoir. Il lui demande de composer une circulaire.

Marie Moret retourne à Ségard des épreuves corrigées d'articles du prochain numéro du journal Le Devoir. elle lui indique qu'en raison de l'abondance des matières de ce numéro, le programme des réformes sociales et politiques soutenu par le journal et l'annonce des ouvrages de Godin ne devront pas paraître.

Godin adresse à Ségard des épreuves des articles du prochain numéro du journal Le Devoir, notamment de l'article « Réforme des impôts », ainsi qu'une deuxième circulaire aux électeurs du canton de Guise, qui constitue la deuxième partie de cet article. Dans le post-scriptum, il signale à Ségard qu'il lui envoie un petit article, « L'Angleterre et le choléra », dont l'épreuve est à envoyer à Pellarin à Wimereux.

Godin attire l'attention de Ségard sur la composition du rapport du gérant de la Société du Familistère de Guise à paraître dans le prochain numéro du journal Le Devoir. Il lui signale que les matières du numéro lui seront envoyées par Claris, attaché provisoirement à la rédaction du journal.

Godin envoie à Ségard le manuscrit de son article « aux députés » et un petit article sur les écoles du Familistère à insérer dans le prochain numéro du Devoir, les autres articles lui ayant été remis par Fortis.

Godin envoie à Ségard quatre articles à composer pour le prochain numéro du journal Le Devoir.

Sur l'édition de l'ouvrage Le gouvernement.... Godin envoie à Ségard le livre Le gouvernement... et la brochure Mutualité nationale ainsi qu'un article sur les deux ouvrages qu'il prie de bien vouloir insérer dans le journal Le Glaneur.

Godin envoie à Ségard l'article « Les élections au conseil général dans le canton de Guise », à composer et insérer en tête du prochain numéro du journal Le Devoir.