Marie Moret annonce à son correspondant qu'elle lui enverra bientôt à Paris la caisse destinée à la Bodleian Library à Oxford.

Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 1er juillet 1901 et lui adresse un exemplaire du numéro de décembre 1900 du Devoir ; elle demande le renvoi de l'exemplaire défectueux et joint des timbres postaux à sa lettre.

Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 20 juin 1901 et sa carte du 1er juillet 1901. Elle l'informe qu'elle est en relation avec la société Geo. W. Wheatley et Cie pour l'expédition d'une caisse contenant des ouvrages de Godin et une collection du journal Le Devoir.

Marie Moret remercie la banque pour sa lettre du 1er juillet 1901 et l'envoi de la traduction d'une lettre de Vienne et l'original de la lettre. Elle envoie à la banque d'autres lettres à traduire : deux lettres de Berlin des 19 octobre 1900 et du 20 novembre 1900, une lettre de Göttingen du 27 octobre 1900 et une lettre de Vienne du 2 novembre 1900.

Marie Moret envoie un chèque de 8 F à F. Unzel et commande des enveloppes-sachets.

Marie Moret informe la banque qu'elle envoie deux chèques : de 26 F aux Grands magasins du Louvre à Paris et de 8 F à monsieur Unzel au 24, rue des Bons-Enfants à Paris.

Marie Moret envoie un chèque de 26 F aux Grands magasins du Louvre et commande un tub rond en tissu caoutchouté.

Marie Moret envoie à la librairie Chaix 1 F en timbres postaux et commande le numéro le plus récent de l'Indicateur des chemins de fer.

Marie Moret accuse réception d'une facture du 9 juillet 1901, qui fait apparaître que Marie Moret doit 0,90 F à Fortin et Cie. Elle fait valoir qu'elle a cette somme en crédit chez Fortin et Cie à la suite du paiement de la facture du 20 avril 1901.

Marie Moret envoie 18 pages de « Documents biographiques  » à composer pour le prochain numéro du Devoir. Elle informe monsieur Chastanier que [la bibliothèque de] Lausanne lui a signalé que son exemplaire du numéro de décembre 1900 était défectueux en raison d'une erreur de distribution des pages (la page 710 se trouve au verso de la page 705). Elle demande à monsieur Chastanier de s'informer sur l'erreur commise et souhaite qu'elle ne se reproduise pas. Elle envoie deux échantillons de papier : un jaune saumon avec lequel est enveloppé Le Devoir mais qui n'est pas suffisamment solide ; un jaune plus pâle, parcheminé, solide, qui avait servi à l'envoi des boîtes de cartes de visite, avec lequel elle souhaite que soit désormais enveloppé le journal.

Marie Moret adresse à la banque la reconnaissance de l'exactitude de son compte arrêté au 30 juin 1901. Elle interroge la banque sur l'échange de titres de rente italienne 3 % et sur l'exactitude d'une information du numéro du 17 mai 1901 du journal Le Rentier à ce sujet.

Marie Moret informe la banque qu'elle envoie un chèque de 300 F à Jules Pascaly à Paris.

Sur la préparation du prochain numéro du Devoir, et la fin de la publication du roman Deux mondes. Le post-scriptum est relatif à la réception d'épreuves des pages sur le congrès de Middlesbrough du prochain numéro du journal.

Marie Moret informe Geo. W. Wheatley et Cie qu'elle leur envoie une caisse contenant 23 volumes du Devoir, 4 ouvrages de Godin et 8 brochures, qu'ils doivent expédier à la Bodleian Library à Oxford. Elle leur demande de lui communiquer le prix et la date de l'expédition.

Sur la préparation du prochain numéro du Devoir : Marie Moret renvoie à monsieur Chastanier les épreuves corrigées des pages 449 à 472 et lui demande une deuxième épreuve ; elle prévient monsieur Chastanier qu'il ne faut lui envoyer la deuxième épreuve de l'article sur le congrès de Middlesbrough qu'avec les corrections de Jules Pascaly.

Marie Moret presse F. Unzel d'expédier la commande de Marie Moret datée du 8 juillet 1901.

Marie Moret demande où elle peut se procurer la poire à chiens décrite dans le numéro de mai-juin 1896, page 671, du Bulletin de l'industrie française.

Marie Moret informe la banque qu'elle envoie un chèque de 22,75 F à Geo. W. Wheatley et Cie à Paris.

Marie Moret commande une paire de bottines sur les mesures des dernières bottines réalisées pour elle par Henry Herth. Elle lui rappelle qu'elle mesure les bottines à l'aide d'une glissière métrique pour en vérifier les dimensions. Elle commande également deux douzaines de lacets dits « lacets anglais ».

Marie Moret informe la banque qu'elle envoie un chèque de 417 F à monsieur Chastanier, imprimeur à Nîmes.

Marie Moret envoie à son correspondant un corset réalisé par lui pour servir de modèle à la confection d'un nouveau corset.

Marie Moret informe son correspondant que Geo. W. Wheatley à Paris a expédié à la Bodleian Library le 23 juillet 1901 une caisse contenant les 23 volumes de la collection du Devoir de 1878 à 1899, 4 ouvrages de Jean-Baptiste Godin et diverses brochures.

Marie Moret envoie un billet de 50 F à Sophie Quet pour ses appointements du mois de juillet 1901 et la remercie pour les bons soins donnés à la maison de Nîmes ; elle lui demande des nouvelles des hirondelles et lui donne des nouvelles météorologiques (de la pluie après les grandes chaleurs) ; elle l'informe qu'Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont au bord de la mer et qu'elle a écrit deux lettres hier à Auguste Fabre.

Marie Moret envoie un chèque de 22,75 F à Geo. W. Wheatley et Cie en paiement de la facture du 23 juillet 1901.

Marie Moret retourne à l'imprimerie les épreuves des pages 473 à 493 du prochain numéro du Devoir. Sur des confirmations de composition à obtenir auprès de Jules Pascaly. Elle envoie le roman Céphise d'Henri Gréville pour remplir les cinq dernières pages du numéro, et indique qu'il faut conserver pour le mois prochain les réclames des ouvrages La femme et la liberté et Autour du problème social. Elle lui envoie un chèque de 417 F en paiement de la facture du 25 mai au 3 juillet 1901.

Marie Moret prie monsieur Vaison de lui communiquer l'adresse de monsieur Crouzet, fabricant de la poire à chiens pour cycliste. Selon les informations transmises par le Bulletin de l'industrie française, qui a publié un article sur le sujet en 1896, Vaison a imprimé des circulaires sur cette poire à chien ou poire à ammoniaque.

En réponse à sa lettre du 27 juillet 1901, Marie Moret envoie à Auguste Delpech plusieurs ouvrages de Godin et la brochure Le Familistère illustré.

Marie Moret répond à une lettre de Charles Corbeau du 30 juillet 1901 en lui communiquant des informations sur le journal Le Devoir : le journal s'imprime à Nîmes ; l'annonce de la brochure de Charles Corbeau a paru en juillet et paraîtra peut-être à nouveau en septembre ; Le Devoir n'est pas un organe de « propagande immédiate » car le journal « n'a pour ainsi dire pas de lecteurs » et se distribue par des services gratuits aux bibliothèques en France et à l'étranger dans le but que des collections y soient formées pour l'avenir. Elle adresse à Charles Corbeau la brochure Le Familistère illustré et une autre brochure. Elle lui indique qu'à l'âge de 60 ans, tout son temps est consacré à la publication des « Documents biographiques », aussi n'est-elle pas en mesure de lire tous les ouvrages envoyés au Devoir et doit se contenter d'en signaler certains dans la rubrique « Ouvrages reçus ».

Marie Moret demande à son correspondant le prix de l'envoi du réchaud-bougie Eureka au prix de 15,50 F. Elle demande si la compagnie, qui s'occupe de cyclisme, peut lui fournir une poire à chiens ou poire à ammoniaque inventée par Crouzet.

Marie Moret retourne à monsieur Chastanier des épreuves de pages et de la couverture du prochain numéro du Devoir ; elle l'informe qu'elle demande à Jules Pascaly de réduire de quelques lignes sa « Chronique » et évoque la 38e feuille du tiré à part [des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin »].

Marie Moret fait observer à Guillaumin et Cie qu'elle n'a pas reçu le relevé de son compte chez eux au 31 décembre 1900. Elle commande deux ouvrages de Jeanne Mairet et demande si le quatrième volume du Congrès international de physique de Paris en 1900 est en composition.

Marie Moret informe la banque qu'elle envoie un chèque de 16 F à la Compagnie de fabrication française du nickel pur.

Marie Moret demande à Albert Crouzet quel est le prix de la poire à chiens ou poire à ammoniaque dont il est l'inventeur, et précise qu'elle a besoin du modèle le plus petit.

Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 2 août 1901, envoie un chèque de 16 F et commande un réchaud-bougie Eureka en nickel pur avec bougeoir. Elle recommande de prendre soin de l'emballage.

Marie Moret remercie Antoine Médéric et Juliette Cros pour l'envoi d'une boîte de pêches. Elle demande des nouvelles de la famille Cros-Fabre et signale qu'Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont depuis quinze jours au bord de la mer à Granville, d'où Flore Moret vient de rentrer, et qu'elles comptent y rester encore une douzaine de jours. Elle écrit que son travail à partir de Kant, Berthelot et Claude Bernard mûrit peu à peu.

Marie Moret demande l'envoi du catalogue des boutons de jais pour garniture de corsage.

Marie Moret informe la banque qu'elle envoie un chèque de 63,45 F à Henry Herth à Paris.

Marie Moret envoie un chèque de 63,45 F à Henry Herth en paiement de sa facture du 3 août 1901. Elle demande à Henry Herth de fabriquer une seconde paire de bottines identique avec doublure molletonnée.

Marie Moret renvoie à monsieur Chastanier le bon à tirer du tiré à part de la 38e feuille [des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin »]. Elle demande si l'imprimerie peut lui fournir du papier pelure identique à celui sur lequel elle écrit la lettre : « Le papier est collé glacé, on peut écrire dessus et passer au copie de lettres sans que l'encre s'étale. »

Marie Moret envoie à A. Crouzet et Cie un mandat postal de 6 F et commande deux poires à chiens ou poires à ammoniaque. Elle remercie son correspondant pour sa lettre du 6 août 1901 qui contenait un prospectus.

Marie Moret demande l'envoi du prospectus relatif au coton minéral pour l'isolation des habitations, et de lui en communiquer le prix et le mode d'emploi.

Marie Moret remercie Adèle Herbron pour sa lettre du 4 août et suppose qu'elle a reçu la lettre de Flore Moret lui annonçant son retour à Guise. Elle évoque le séjour à Granville d'Émilie et Marie Jeanne Dallet avec lesquelles elle échange des nouvelles chaque jour, et lui indique qu'elle travaille et ne s'ennuie pas. Elle l'assure qu'elle transmettra à Flore Moret le souvenir d'Adèle Herbron et de ses enfants. Elle remercie Adèle Herbron de lui avoir communiqué l'adresse de Muller et Cie et l'informe qu'elle leur écrit pour obtenir un document sur le coton minéral qu'elle pourra communiquer à Auguste Fabre. Elle transmet ses pensées à monsieur Bourbon.

Marie Moret demande pourquoi les journaux qu'elle expédie à Granville sont acheminés plus vite que les lettres.

Marie Moret envoie un chèque de 9,20 F à Albert Bloch et commande deux registres « Copie de lettres Excelsior ».

Marie Moret envoie un chèque de 51 F à E. Tellier en paiement de sa facture du 8 août 1901. Elle remercie une ouvrière et souhaite que la fabrication des corsets évolue « dans le sens hygiénique de cette partie du vêtement ».

Marie Moret informe la banque qu'elle envoie deux chèques : de 51 F à E. Tellier à Paris et de 9,20 F à Albert Bloch à Paris.

Marie Moret demande à Louis-Victor Colin les dates des séances d'admission des sociétaires et participants de l'Association du Familistère par le conseil de gérance, le résultat des admissions, et le résultat des élections au comité de conciliation.

Marie Moret commande divers articles de soin et d'hygiène : brosse à tête et éponge de Venise.

Marie Moret remercie monsieur Chastanier pour sa lettre du 10 août 1901 relative au papier pelure désiré par Marie Moret. Elle lui envoie 22 pages de « Documents biographiques » pour le prochain numéro du Devoir.

Marie Moret accuse réception d'une paire de bottines et envoie à Henry Herth un chèque de 53,95 F en paiement de sa facture du 11 août 1901.