Godin accuse réception d'un effet de 1 819,50 F sur Paris dont il a crédité le compte de Vermond. Il lui fait observer qu'à l'avenir, il lui retournera les règlements dont l'échéance excède celle de ses factures. Godin adresse à Vermond une facture de 923 F à échéance du 27 mars 1850 pour la livraison qu'il vient de faire.

Godin confirme à Thiroux l'exactitude de la facture et de l'envoi qui lui a été fait d'un poêle de 63 cm, plus lourds que ceux de 62 cm qui figurent sur son tarif. Il lui indique qu'il ne peut faire travailler actuellement sur les modèles que Thiroux désire et regrette qu'il n'ait demandé cet hiver que des articles épuisés dans ses magasins.

Godin informe Briatte qu'il n'a plus en magasin de cuisinière à 5 tampons ronds et que celle qu'il demande à faire fabriquer coûtera aussi cher que la cuisinière à rôtir.

Godin accuse réception d'un effet sur Saint-Quentin de 1 450,65 F dont il crédite le compte de Foy avec la remise de 29,60 F, mais il lui signale qu'il lui est encore redevable de 6 F. Il l'informe qu'il n'a plus de petites cuisinières en magasin et qu'il a de la difficulté pour satisfaire les demandes tardives.

Godin accuse réception d'un effet sur Paris de 1 151,15 F et informe Didier-Demanche et Cie qu'il s'apprêtait à leur expédier quelques objets à l'arrivée de leur lettre du 28 novembre 1849. À propos de la réclamation d'une remise de 5 % sur les prix du tarif : Godin conteste la retenue opérée par Didier-Demanche et Cie et leur demande de reconnaître la différence entre le montant dû et le montant de leurs règlements avant de leur livrer des marchandises qu'il ne peut vendre qu'aux conditions qu'il leur a déjà indiquées.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. « Je ne peux accepter le bateau que vous m'offrez qu'autant que cela ferait plaisir à M. R. Lucq. Je vous autorise à le lui demander. » Il indique aux Hauts-fourneaux du Nord que la fonte doit être adressée à Vadencourt au rivage de Savart.

Godin informe Culot qu'il vient d'expédier deux cuisinières à l'auberge du Mouton noir à Maroilles et qu'il est convenu que le transport coûte 4 F. Il lui indique qu'il n'a plus de cuisinière de 90 cm rétrécie, mais qu'il doit lui en rester chez Manesse à Frasnoy qu'il doit faire revenir dans 5 jours.

Godin répond à Cheyere qui met en doute sa bonne foi dans la vente de marchandises. Godin confirme à Cheyere ce que qu'Ester Rouillier lui a dit sur la vente d'une cuisinière au prix de 100 F à Gaury. Il fait remarquer à Cheyere que celui-ci a commandé une cuisinière de 100 cm alors que Gaury a acheté des modèles de 90 cm. Godin demande à récupérer les échantillons déposés chez Cheyere car il ne dispose plus de ces modèles en magasin et l'avertit qu'il prie Bouillard de Montcornet de les enlever.

Godon réclame à Barbet les modèles qu'il a demandés et lui rappelle qu'en plus du modèle de pied à tête de chien, il lui faudra un autre modèle de pied à figure pour lequel il va lui envoyer une nouvelle charpente.

Godin constate que la lettre de Didier-Demanche fils et Cie du 1er décembre 1849 ne donne pas satisfaction à sa demande du 29 novembre précédent. Aussi renonce-t-il à regret à leur expédier les marchandises qu'ils demandent et fait valoir que les autres maisons de Reims avec lesquelles il est en affaires n'ont pas contesté le nouveau tarif et l'abandon de la remise exceptionnelle. La seule faveur que Godin juge devoir accorder à Didier-Demanche fils et Cie est de le servir prioritairement quand la marchandise manque ; il ne souhaite pas expliquer pourquoi dans le nouveau tarif seuls certains prix ont baissé, mais il constate que Didier-Demanche fils et Cie n'a pas commandé les articles qui se trouvent en magasin [et dont le prix a baissé]. Il demande une réponse rapide pour savoir s'il peut disposer de la marchandise qui leur était destinée.

Godin informe Lhomme que la difficulté de trouver une occasion de transport est la cause du retard à lui expédier la marchandise ; il lui demande de lui indiquer un moyen de transport. Il lui indique que les cuisinières de 90 cm ont un réchaud dessus et valent 98 F tandis que les cuisinières à 5 tampons ronds avec pieds ornés coûtent désormais 95 F. Godin avertit Lhomme qu'il émet un mandat à vue de 183,75 F en recouvrement d'une facture de 187,50 F, déduction faite d'une remise de 3,75 F pour prompt paiement.

Godin annonce à Joneaux-Canivet qu'il a crédité son compte d'une remise de 12 F sur le prix d'une cuisinière acquise l'année précédente. Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Jonneaux-Canivet qu'il détient un reçu du syndic de la faillite Degon pour une somme d'un montant de 110 F due par Jonneaux-Canivet à Degon ; Godin lui remettra ce reçu quand Jonneaux-Canivet lui aura versé la somme.

Godin accuse réception d'un effet de 249,55 F sur Anizy-le-Château, dont il a crédité son compte. La maison Veuve Brion-Bricasseau et fils insiste pour obtenir un escompte plus important que celui prévu dans ses conditions de vente : Godin ne souhaite pas lui accorder cette faveur, mais pourrait s'engager à lui faire des expéditions rapides si elle abandonnait cette prétention.

Godin demande à Évrard-Hénocque de lui préciser le montant des espèces qu'il est en mesure de lui verser.

Godin refuse d'accepter la livraison de bois faite par Picart dans la mesure où elle ne correspond pas à sa demande.

Godin avise Bouillard qu'il émet deux mandats à vue de 110 et 119,08 F pour être réglé d'une facture de 231,50 F compte tenu d'un escompte de 2 %. Dans le post-scriptum de la lettre, Godin lui suggère de faire prendre chez Cheyere à Rozoy-sur-Serre des marchandises que celui-ci a en dépôt et dont il pourrait faire la vente.

Godin établit le débit du compte de Malter-Richard à 223,14 F ; il avise celui-ci qu'il émet un mandat de ce montant à échéance du 31 décembre 1849. Godin informe Malter-Richard qu'il lui concède une réduction de 8 F sur la cuisinière de 90 cm qui lui reste car il en a perfectionné le modèle, et il lui indique qu'il n'a pu lui expédier davantage de cuisinières car ses magasins en sont dépourvus.

Godin demande à Fortier de lui confirmer qu'il accepte que la marchandise qu'il a commandée soit expédiée à Soissons au prix de 4 F les 100 kg.

Godin retourne à Coroze-Leroux un titre de paiement et lui explique que son voiturier a payé le transport jusque Nesles et ne lui en a pas encore communiqué le coût, et qu'il n'a droit qu'à un escompte de 1 % et non 2 %.

Godin explique à Casalis qu'il a besoin pour le fonctionnement de ses ateliers d'une machine à vapeur de la force de 4 à 6 chevaux devant entraîner un ventilateur, des meules à polir, un tour et des machines diverses. Il lui demande quel type de machine conviendrait à cet usage, quel en serait le prix et quelle serait la consommation de combustible pour 12 heures de travail. Godin précise qu'il a actuellement un manège de trois chevaux constamment attelés qui ne fournit que la moitié de la force dont il a besoin.

Godin demande à Lecohier-Minon de se conformer aux échéances de ses factures. Il lui reproche de lui avoir signalé qu'une cuisinière qui lui avait été fournie était cassée, puis de l'avoir vendue sans prévenir Godin, qui n'a pu la faire réparer. Godin n'accepte pas de réduire le prix de l'appareil mais propose d'envoyer une pièce en remplacement de la pièce cassée. Il indique que les foyers demandés par Lecohier-Minon sont vendus 0,50 F le kg.

Godin commande 4 bottes de fer rond de 8 mm qu'il paiera au choix de Jahet et Cie en marchandises, sur leur mandat à vue ou par un mandat à vue sur Allez à Paris.

Godin adresse à Pottier-André la facture correspondant à son expédition du 2 décembre 1849, et l'informe qu'il crédite son compte de 32 F pour la remise à laquelle il a droit sur les factures précédentes.

Godin calcule le montant total de ses dernières factures, qui s'élève à 1 486,25 F ; au mandat de 1 450, 65 de Foy le 21 novembre sur Saint-Quentin, Godin ajoute un escompte de 2 % d'un montant de 29,60 F pour établir le débit du compte de son correspondant à 6 F. Dans le post-scriptum, il indique que des poêles seront remis au messager de Ham à Saint-Quentin le jour même.

Godin retourne à Bertand-Lhomme le billet envoyé le 9 décembre 1849 : il conteste la retenue de 11,10 F opérée par Bertrand-Lhomme pour le coût du transport car aucune condition semblable n'a été faite depuis la réduction des prix portée sur son tarif. Godin l'avertit qu'il émet un mandat à échéance du 31 décembre 1849 d'un montant de 272,40 compte tenu d'un escompte de 2 % et de la valeur d'un gril au bois faisant ensemble 7,60 F.

Godin signale à Houlon une erreur dans son dernier règlement : les factures s'élèvent à 607,50 F, Houlon a versé 565,95 F, il a droit à un escompte de 11,55 F, et son compte reste donc débiteur de 30 F. Il l'avertit qu'il va lui expédier les objets qu'il demande.

Godin répond à Laloux-Vandelet, qui lui signale que le dessus d'une cuisinière s'est brisé, qu'il n'est pas dans son habitude de consentir des rabais pour ces circonstances et qu'il préfère remplacer la pièce endommagée par une nouvelle. Il lui signale qu'il espère lui faire parvenir prochainement une cuisinière de 60 cm.

Godin demande à Soudé à quelles conditions il livre le noir de charbon à l'usage des fonderies dont il fait une consommation importante. Il lui laisse entendre qu'il pourrait se fournir chez lui si le poussier est de bonne qualité et bien fin. Il souhaite recevoir un échantillon et indique à Soudé qu'il réglera ses commandes au comptant en mandats sur son dépositaire à Paris.

Godin informe Allez fils que la compagnie de chemin de fer augmente son tarif de 0,50 F pour 100 kg, et qu'il va lui expédier quelques cuisinières de 60 et 54 cm.

Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin accuse le règlement par Rivière de deux poêles contrefaits Degon.

Godin accuse réception des échantillons envoyés par Soudé. Il juge que le noir de charbon « superfin » que Soudé vend 25 F les 100 kg est plus grossier que celui qu'il emploie, qui se présente « comme une poudre impalpable que l'on ne peut aucunement sentir sous le frottement des doigts ». Godin aimerait recevoir un échantillon de 100 kg d'un noir de charbon de cette qualité. Dans le post-scriptum il indique à Sauvé qu'il peut adresser contre remboursement l'échantillon par le chemin de fer du Nord à l'adresse d'E. Demoury, compagnie de roulage à Chauny.

Godin accuse réception du versement par Lefert de différentes valeurs s'élevant à 749,25 F. Il lui explique qu'il a de la difficulté à monter un robinet car il se trouve probablement du sable ou des grains de fonte dans l'orifice de la chaudière.

Godin accuse réception des modèles envoyés par Barbet. Godin déclare qu'il est satisfait et qu'il corrigera lui-même quelques fautes de détail. Il fait tout de même remarquer à Barbet qu'il aurait pu éviter les erreurs en se conformant à ses prescriptions. Il lui indique qu'il a différé l'envoi des charpentes afin de se rendre compte si les informations qu'il lui a données sont suffisantes et l'informe qu'il lui communiquera des renseignements plus complets. À propos de l'exécution d'un nouveau modèle de pied à figure pour cuisinière. Godin remet à Barbet un mandat de 80 F sur Allez pour solde de compte.

À propos d'une machine : Godin indique à W. Taylor qu'il n'est pas utile pour le moment de venir à Guise, et qu'une machine à moyenne pression suffirait dans la mesure où l'eau se trouve à 6 ou 7 m et ne tarit jamais puisqu'elle est au niveau de la rivière. Il suggère à Taylor de lui communiquer le prix de la machine qui, s'il est avantageux, pourrait déterminer Godin à aller la voir à Lille.

Godin précise à Janot que le prix des gaufriers n'est pas compris dans le prix des cuisinières et qu'il ne peut faire d'expédition de marchandises qu'aux conditions figurant dans le tarif. Il lui signale qu'un tiroir a été remis au messager.

Godin adresse à Bouchez un tarif des marchandises Godin-Lemaire, lui explique qu'il ne peut conseiller telle ou telle grandeur de fourneau et que tout ce qui figure dans le tarif « est à l'usage des cuisines bourgeoises et de toutes les maisons ».

Godin annonce à Blasseau-Demarez qu'il lui a expédié un fond de cuisinière pour remplacer celui qui s'est brisé dans le transport en chemin de fer. Godin lui conseille de refuser le paiement du transport pour se dédommager des 5 F que coûte la pièce et lui donne les instructions pour la remplacer.

Godin informe qu'il ne fabrique rien d'aussi grand que ce que Malter-Richard souhaite dans sa lettre du 21 décembre mais lui fait espérer qu'il le fera l'année prochaine. Il lui annonce que les pièces qu'il demande vont être expédiées par le premier messager.

Godin indique à Henin-Cantrel qu'il peut lui vendre chaque cuisinière demandée au prix de 61 F et qu'il pourra lui accorder une remise s'il en vend quelques-unes.

Godin informe Gaury-Bitaille que l'envoi de marchandises est différé car elles lui font défaut, et qu'il sera en mesure de les lui fournir au mois de janvier 1850.

Godin adresse un tarif de ses marchandises à Barbeau aîné. Il lui explique que ses engagements avec la maison Allez l'empêchent de livrer à Paris sinon par son entremise et lui conseille de s'adresser à elle. Il ajoute qu'il pourra le satisfaire directement à l'avenir s'il ne contracte pas de nouveaux engagements d'exclusivité.

Godin prévient que, faute de réponse à sa réclamation du 5 décembre 1849, il va faire transporter les bois livrés par Tutin à l'entrepôt de Legrand.

Godin informe Tisserant, meunier, que le rouet et les 3 pignons commandés ont été fondus et qu'il peut les faire enlever à Guise. Il précise que l'ensemble pèse 886 kg, que le prix du travail est de 46 F les 100 kg, soit 407,56 F, et demande à Tisserant comment il souhaite régler la somme.

Godin informe Pauquet qu'il ne fabrique qu'un seul modèle de gaufrier. Il lui annonce que son compte est crédité de 35 F, soldant ainsi sa facture du 15 décembre 1849.

Godin demande à Ormière, dont le traitement de la commande a tardé, s'il souhaite toujours être livré des marchandises et il lui demande une précision sur des foyers de cuisinières dont il souhaite obtenir les pièces.

Godin informe Lhomme que les objets qu'il a commandés sont prêts mais qu'il ne peut charger un cheval et ne trouve pas de moyen de transport pour lui expédier à Guise. Il indique qu'il serait facile d'envoyer à Ham sa marchandise réunie à celle destinée à Serains, à Roye comme Lhomme.

Godin accuse réception d'un versement de 685,90 F et demande à Didier-Demanche et Cie de lui indiquer les cuisinières et poêles dont il souhaiterait encore être livré.

Godin informe Veuve Brion-Bécasseau et fils qu'il ne place pas en ce moment de cuisinières de 90 cm, aussi ne veut-il pas les retirer de leur commerce. Il leur demande s'il doit leur expédier des petites cuisinières après celles qu'il envoie ce jour. Il accuse réception des remises de valeurs du 26 décembre 1849 dont le montant s'élève à 338,35 F.

Au sujet d'une réclamation de Houlon : Houlon a opéré une retenue de 1,20 F pour un cendrier de cuisinière, que Godin ne comprend pas. Il accuse réception d'un versement de 384,15 F du 27 décembre 1849.

Godin règle des feuilles de tôles auprès de Pauris et Malherbe pour un montant de 1 175,08 F. Au sujet de deux tôles retirées par Grain et d'une différence dans le compte des tôles stockées dans les ateliers de Godin. Godin regrette de n'avoir pas encore reçu les fers carrés qu'il a commandés.