FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 637 résultats dans 19516 notices du site.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret explique à son correspondant qu'il lui arrive d'expédier les écrits de Godin et les numéros du journal Le Devoir par colis postal aux bibliothèques publiques à l'étranger ; elle a un envoi de 50 kg à faire à la Bodleian Library à Oxford et lui demande s'il peut se charger de cet envoi et de son conditionnement pour le transport maritime, et à quel prix. Elle indique que sa banque à Paris est Offroy et Cie.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 20 juin 1901 et sa carte du 1er juillet 1901. Elle l'informe qu'elle est en relation avec la société Geo. W. Wheatley et Cie pour l'expédition d'une caisse contenant des ouvrages de Godin et une collection du journal Le Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Geo. W. Wheatley et Cie qu'elle leur envoie une caisse contenant 23 volumes du Devoir, 4 ouvrages de Godin et 8 brochures, qu'ils doivent expédier à la Bodleian Library à Oxford. Elle leur demande de lui communiquer le prix et la date de l'expédition.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Marie Dossogne pour la fête de Marie et lui retourne les siens. Elle exprime sa satisfaction de voir que Marie Dossogne comprend l'œuvre de Godin. Elle l'informe qu'Émilie et Marie-Jeanne Dallet rentrent samedi prochain à Guise et souhaite bonne convalescence « à la jeune mère ». Elle joint 50 F à sa lettre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret donne des nouvelles d'Auguste Fabre, parti de Guise pour Paris chez Jules Pascaly le 21 septembre 1901, qui avait bien reçu avant son départ la lettre d'Antoine Médéric Cros l'informant de son retour à Castelsarrasin. Elle remercie Cros pour la phrase cordiale que la lettre contenait au sujet de son travail. Elle remercie également Antoine Médéric et Juliette Cros pour l'envoi de 26 pêches soigneusement emballées. Elle l'informe que la situation de madame Pascaly s'aggrave. Elle évoque son travail sur les liens entre l'idéal philosophique et social de Godin et la science contemporaine, son étude de Lord Kelvin et de Kant, et le bénéfice des conversations à ce sujet avec Auguste Fabre.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret explique à Charles Richet qu'elle publie depuis 1891 des « Documents pour une biographie complète de J.-B. André Godin » dans sa revue Le Devoir, une revue non commerciale tirée à 330 exemplaires distribués surtout en services gratuits dans les bibliothèques publiques de France et de l'étranger, et qu'elle en vient à écrire comment les conclusions de la science actuelle confortent l'idéal philosophique et social de Godin. Elle demande à Richet l'autorisation de reproduire 57 lignes du discours de William Crookes au Congrès de l'Association britannique pour l'avancement des sciences en septembre 1878, que la Revue scientifique a publié dans son numéro d'octobre 1898, et l'assure qu'elle mentionnera la source de la citation.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; André, Eugène (1836-)
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Sur un litige de la Société du Familistère avec Émile Godin relatif à une sapinière. Eugène André informe Falaize que la Société du Familistère a acquis auprès de Bertrand Perpite de Liben(?) en Belgique 2 000 plants de sapins en novembre 1875 plantés par le jardinier de Godin, et que les prétentions d'Émile sur ces arbres sont infondées. Il l'informe également que la plupart des 600 000 briques construites par Émile Godin sur un terrain s'y trouvent toujours pour la plupart et que le terrain a perdu sa valeur. Sur des serres de l'association du Familistère détenues par Émile Godin et sur les loyers dus par celui-ci.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; André, Eugène (1836-)
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Sur l'affaire de la restitution par Émile Godin d'un terrain de la Société du Familistère sur lequel sont entreposées des briques et de la destruction partielle d'une sapinière. Eugène André indique à Falaize la conduite à tenir dans le procès qui doit avoir lieu le lendemain pour obtenir qu'Émile Godin paie à la Société du Familistère les sommes énumérées dans sa lettre du 19 mars 1883.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Piponnier, Antoine (1844-1902)
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Sur l'affaire de la restitution par Émile Godin d'un terrain de la Société du Familistère sur lequel sont entreposées des briques et de la destruction partielle d'une sapinière. Piponnier répond à la lettre de Falaize du 14 mai 1883. Il explique pourquoi les prétentions d'Émile Godin sont infondées. Il le renvoie à la lettre du 26 février 1883 au sujet des sapins arrachés, et à la lettre du 23 mai 1883 au sujet d'une indemnité de 500 F pour dégradation du terrain occupé par la briqueterie.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Piponnier, Antoine (1844-1902)
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Sur l'affaire de la restitution par Émile Godin d'un terrain de la Société du Familistère sur lequel sont entreposées des briques et de la destruction partielle d'une sapinière. Piponnier accuse réception de la lettre de Falaize du 2 juin 1883. Sur le compte de la transaction de 1879-1880 avec Émile Godin.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Piponnier, Antoine (1844-1902)
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Sur un litige de la Société du Familistère avec Émile Godin relatif à une sapinière. Piponnier accuse réception de la lettre de Falaize du 5 juin 1883. Devant l'hésitation du tribunal de Vervins, Piponnier apporte des précisions sur la propriété des sapins, tirées des archives comptables de la Société du Familistère : 18 000 sapins ont été acquis par Godin père en 1875 et 1876 ; 7 700 sapins auraient été acquis par Émile Godin, qu'il aurait plantés dans la sapinière de Godin père et non sur la ferme de Besson achetée par lui en 1876 ; Émile Godin n'a jamais payé de loyers pour le terrain de la sapinière.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; André, Eugène (1836-)
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Sur l'affaire de la restitution par Émile Godin d'un terrain de la Société du Familistère sur lequel sont entreposées des briques et de la destruction partielle d'une sapinière. Godin a transmis à la Société du Familistère une lettre d'Émile Godin dans laquelle ce dernier exprime le souhait de conclure l'affaire à l'amiable et envoie un chèque de 1 755 F. La Société du Familistère accepte un arrangement à l'amiable à la condition qu'Émile Godin paie 800 F de dommages pour la terre à briques et les sapins.

Auteur·e : André, Eugène (1836-)
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Sur l'affaire de la restitution par Émile Godin d'un terrain de la Société du Familistère sur lequel sont entreposées des briques et de la destruction partielle d'une sapinière. André annonce à Émile Godin que la Société ne peut accepter le chèque de 1 755 F sur Offroy et Cie au nom de Jean-Baptiste André Godin qui n'est qu'un règlement partiel du litige avec la Société du Familistère de Guise. Il réclame le règlement total des sommes dues.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; André, Eugène (1836-)
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Sur l'affaire du duc de Padoue : Eugène André transmet à Falaize le rapport d'expertise, qui lui semble favorable. Sur l'affaire de la restitution par Émile Godin d'un terrain de la Société du Familistère sur lequel sont entreposées des briques et de la destruction partielle d'une sapinière : André informe Falaize qu'il a restitué son chèque à Émile Godin ; il lui demande de presser l'expertise s'il n'y a pas de nouvel arrangement avec ce dernier.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; André, Eugène (1836-)
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Sur l'affaire du duc de Padoue. Eugène André accuse réception de la lettre de Moret du 3 février 1884 contenant 200 F. Il lui envoie le bon de désistement [du pourvoi en cassation] signé par Godin et lui promet l'envoi prochain du jugement du tribunal de Vervins.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Bernardot, François (1846-1903)
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Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur un tableau des ventes de Boucher de 1873 à 1876 : Bernardot confirme à Tisserant que le tableau lui a été envoyé.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Bernardot, François (1846-1903)
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Sur l'affaire Boucher et Cie. Bernardot informe de Sobirats que Godin accepte le jugement sur le règlement des dommages et intérêts dans le procès contre Boucher et Cie.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à la bibliothèque de l'Université de Yale plusieurs ouvrages et les numéros du journal Le Devoir parus depuis janvier 1898 et informe son correspondant que le journal lui sera désormais régulièrement adressé si, comme elle l'espère, il pourra y être collectionné et relié. Elle signale à l'attention de son correspondant que son institution est mentionnée à la page 393 du numéro de juillet 1898 du Devoir, au sujet des manuscrits de A. J. Macdonald en réserve, et que dans le numéro de mai 1898 débute l'étude sur le mouvement fouriériste aux États-Unis dans la rubrique « Documents biographiques ». Elle rappelle à son correspondant que le Familistère a fait l'objet de plusieurs articles dans la presse américaine, notamment les deux articles parus dans le Harper's magazine en avril 1872 et en novembre 1885, ainsi que l'article du New York Herald du 10 juillet 1880. La bibliothèque de Yale possédant déjà les manuscrits de Macdonald, elle pourrait offrir « le champ d'étude le plus riche en enseignements sociaux pratiques » aux chercheurs grâce aux renseignements apportés par les documents concernant le Familistère. Ne trouvant que peu de lecteurs en France, Marie Moret explique placer Le Devoir et les écrits de Godin dans des bibliothèques publiques en vue de l'avenir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret est sensible à l'intérêt manifesté par son correspondant à la suite de l'envoi d'ouvrages. Considérant que les États-Unis sont « à la tête du mouvement social sous bien des rapports », Marie Moret trouve utile d'y placer des études sur les tentatives de réformes sociales comme le Familistère. Elle espère que les numéros de juillet et août 1899 du Devoir ont bien été reçus et envoie un exemplaire des numéros du journal de 1892 à 1897 dont elle détaille quelques articles et travaux.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de la lettre de la bibliothèque de l'Université d'Amsterdam datée du 23 août 1899 l'informant de la bonne réception des numéros du Devoir. Elle leur fait parvenir d'autres ouvrages sur l'œuvre de Godin dont elle dresse la liste et elle détaille les articles et travaux contenus dans les divers numéros du Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 27 juillet 1899 et lui envoie d'autres ouvrages sur l'œuvre de Godin dont elle dresse la liste à la suite de la lettre. Si cela lui est possible, elle s'engage à envoyer à la bibliothèque la collection complète du Devoir depuis sa fondation en 1878 dont il ne reste qu'un nombre restreint et irrégulier des premiers numéros. Elle détaille dans le reste de la lettre les travaux et études publiés dans les numéros du Devoir depuis 1894 : les conférences de Godin sur la préparation de l'Association coopérative du capital et du travail ; le travail sur les groupes, unions de groupes et conseils d'Unions ; « Glorification du travail. Émancipation des travailleurs ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret félicite Lucy R. Latter pour son article publié dans Uses : « Godin doit vous applaudir dans le monde spirituel. » Émilie et Marie-Jeanne Dallet, de retour [au Familistère] le lendemain, liront également l'article avec intérêt.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret rappelle à son correspondant l'échange « sympathique » qu'ils ont eu autour de l'œuvre de Godin et ses deux lettres restées sans réponse du 27 mai et du 12 juillet 1898 au sujet de la complétion de la collection du Devoir de la bibliothèque publique d'Aix-en-Provence. À la demande du bibliothécaire, Marie Moret a envoyé en mai 1898 les numéros de l'année 1897 manquants, à l'exception du numéro de janvier pour lequel elle proposait à son correspondant de lui adresser en même temps les numéros de l'année 1896, puisqu'ils contiennent le même travail sur la tentative de « Représentation libre du travail au Familistère ». La proposition étant restée sans réponse de la bibliothèque, il ne reste plus que trois collections des années 1896, 1895 et 1894 à distribuer. Elle renouvelle sa proposition en demandant si les collections peuvent être reliées et en s'assurant que le service du Devoir parvient bien à la bibliothèque.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe son correspondant qu'elle a lu avec intérêt sa lettre du 28 septembre 1899 et souhaiterait que davantage de bibliothèques soient comparables à celle de Nancy. Comme elle l'a précédemment fait pour le Conservatoire des arts et métiers de Paris, elle envoie à la bibliothèque publique de Nancy une caisse contenant une collection du Devoir depuis le premier volume de 1878 jusqu'au numéro de janvier 1896, date à laquelle commence la collection déjà détenue par la bibliothèque. L'année 1896 étant très recherchée pour l'étude sur la « Représentation libre du travail », Marie Moret demande à son correspondant de lui retourner les sept numéros de 1896 en double-emploi de la bibliothèque. Elle détaille ensuite les années couvertes par les numéros de volume du journal envoyés et précise que les « Documents biographiques », parus dès le tome 15 en 1891, ont fait l'objet d'une table spéciale dans le numéro de décembre 1895, tome 19, et figurent désormais à la table générale des matières de chaque volume suivant. Elle dresse la liste d'autres ouvrages qu'elle est heureuse d'envoyer à la bibliothèque, joints à l'envoi des volumes du Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret demande à monsieur G. Camus l'épreuve du cliché représentant Jean-Baptiste André Godin, alors membre de l'Assemblée nationale, et elle-même photographiés ensemble, de trois quarts du corps en 18/24, vers 1872 chez monsieur Franck au 18, rue Vivienne à Paris, car le prédécesseur de monsieur Camus, monsieur Chalot, aurait acquis les clichés de Franck. Elle lui demande également s'il est en possession d'un cliché d'elle seule, grandeur album, pris en décembre 1882 et dont elle a déjà demandé des épreuves en février 1887, mars 1888 et mai 1894. En post-scriptum, demande le prix de l'épreuve du cliché de 1872.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie son correspondant pour les informations contenues dans sa lettre du 18 octobre 1899 : G. Camus possède deux clichés de vues de trois-quarts de Marie Moret et deux clichés de vues de trois-quarts de Jean-Baptiste André Godin, grandeur carte de visite, pris le même jour en 1872. Deux de ces clichés ont été choisis par Godin pour être tirés en 18/24 et Marie Moret en possède des reproductions qu'elle se propose d'envoyer à G. Camus. Elle désire savoir quel cliché de Godin, parmi ceux détenus par G. Camus et ceux déjà en sa possession, est le plus approprié à la reproduction en projection lumineuse et en photogravure pour illustrer des publications. Elle demande le coût de réalisation de deux diapositives à partir des portaits choisis par Godin. Marie Moret demande si G. Camus autoriserait la reproduction des clichés qu'il possède pour les conférences et les publications, ainsi que la reproduction du cliché d'elle-même pris en 1882.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de la lettre de G. Camus du 21 octobre 1899 et lui demande quelques renseignements supplémentaires. Elle réitère sa demande d'autorisation de reproduction des clichés photographiques appartenant à G. Camus lors de conférences avec projection. Sur les droits de reproduction de photographies dans des publications : G. Camus demande 20 F pour la reproduction d'un cliché et 100 F pour la photogravure. Afin d'illustrer une brochure et un numéro du Devoir avec son portrait et celui de Godin pris en 1872, Marie Moret veut confirmer qu'il lui faut d'abord verser 100 F pour l'obtention d'une plaque photographique de ces clichés, puis 20 F à la reproduction de chaque cliché et par publication, à renouveler à chaque édition. Pour être exemptée de ces droits, elle souhaite connaitre le coût de la propriété définitive d'un ou de plusieurs clichés de G. Camus.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie monsieur G. Camus pour les renseignements apportés par sa lettre du 24 octobre 1899 et pour l'autorisation de reproduire son portrait et celui de Godin lors de conférences avec projections lumineuses. La question est de choisir, entre les clichés de 1872 et ceux de 1882, ceux qui s'adaptent le mieux à la reproduction pour conférences projetées et pour l'illustration de brochures et journaux. G. Camus demande 30 F pour le premier tirage d'une douzaine d'épreuves au format carte de visite et 25 F pour les tirages suivants. Marie Moret envoie huit épreuves numérotées de clichés photographiques de Godin et d'elle-même, dont G. Camus est susceptible de détenir le cliché ; elle donne des détails sur les épreuves : le cliché numéro 0 de Godin de profil, défectueux, est à distinguer du numéro 1 de Godin de profil qui l'intéresse particulièrement ; les numéros 2 et 3 sont des portraits de trois-quarts de Godin ; le numéro 3 est peut-être la réduction du numéro 4, celui dont parle G. Camus dans sa lettre du 18 octobre 1899 ; les numéros 5, 6 et 7 sont des portraits de Marie Moret de trois-quarts. Elle envoie à G. Camus un chèque de 60 F pour la réalisation de 12 diapositives grandeur carte de visite ou de 12 épreuves grandeur carte de visite du portrait de Godin de profil numéro 1 et du portrait de Marie Moret de trois-quarts numéro 5 ou 6, soit 24 diapositives. Une note manuscrite sur la copie de la lettre indique que G. Camus s'est servi de l'épreuve numéro 6. Elle demande à son correspondant : le retour des épreuves après choix ; la confirmation de l'autorisation de reproduction des clichés cités dans cette lettre lors de projections ; s'il s'agit bien du portrait numéro 1 de Godin de profil dont G. Camus doit lui envoyer des épreuves ; le numéro de l'épreuve, 5 ou 6, qui sera reproduite pour son propre portrait ; le délai de traitement de la commande pour prévenir du changement d'adresse prochain de Marie Moret [pour Nîmes].

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret profite de sa convocation en séance du conseil de gérance de la Société du Familistère pour rappeler sa situation à Louis-Victor Colin : selon l'article 19e du testament de Godin qu'elle cite dans sa lettre, Marie Moret signale que son droit d'assister aux conseils n'est en rien une obligation, c'est pourquoi elle ne perçoit pas les bénéfices attachés par les statuts à la fonction de conseiller de gérance. Son statut de membre honoraire n'étant pas reconnu par les statuts de la Société du Familistère, le conseil de gérance est complet sans elle. Sa rétribution financière et son statut de membre associé sont justifiés par la publication du Devoir et des travaux de Godin. Elle rappelle à son correspondant qu'au début de la gérance de François Dequenne, le conseil a pris la décision de ne compter Marie Moret « au nombre des conseillers que dans les cas où, par sa présence, elle ferait usage de son droit. » En vertu de ces précisions, elle suggère à Louis-Victor Colin de ne plus la noter absente sur les registres des conseils mais de signaler sa présence lorsqu'il y a lieu. Elle déclare enfin qu'il est inutile, sauf contre ordre de sa part, de lui présenter le registre des convocations, car elle a trop de travail pour participer aux séances.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de la lettre d'Addison Van Name datée du 24 octobre 1899 et du document joint daté du 26 septembre 1899. Sur la base de leurs échanges, Marie Moret informe son correspondant qu'elle a remis à l'éditeur Alphonse Picard et fils une caisse contenant une collection du Devoir de 1878 à 1897 ainsi que sept brochures à l'intention de la bibliothèque de l'Université de Yale. Elle dresse un état détaillé des périodes couvertes par chaque volume du Devoir et explique le passage de la revue à une périodicité mensuelle en 1888 selon le souhait de Godin. Marie Moret attire l'attention de son correspondant sur le tome 15, année 1891, dans lequel est amorcé le travail sur les « Documents biographiques » qui figurent dès lors sur la table générale des matières de chaque volume, et sur le tome 21 de janvier 1897 où l'étude sur l'essai de « Représentation libre du travail » ouvre la série des « Documents pour une biographie complète de J. Bte André Godin ». Elle demande à Addison Van Name de la prévenir de la réception de la caisse, envoyée par Alphonse Picard et fils en décembre 1899, et lui communique son adresse nîmoise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret et Émilie Dallet remercient Henri Buridant pour ses divers envois. Marie Moret demande à son correspondant de trouver dans un des tiroirs de la grande bibliothèque de son bureau au Familistère, deux photogravures sur métal, portraits de Godin publiés dans Le gouvernement et La République du travail, et de les lui envoyer. Elle préconise un emballage supplémentaire pour leur expédition car elles sont délicates à manier, ainsi qu'un envoi en colis postal valeur recommandée de 500 F ou 1 000 F, selon qu'Henri Buridant trouve les deux plaques ou une seule.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à son correspondant une planche de photogravure représentant un portrait de Godin, réalisée à l'hiver 1882-1883 chez Goupil et Cie, ancien nom de la maison Jean Boussod, Manzi, Joyant et Cie, et souhaiterait savoir s'il est toujours possible d'en tirer des épreuves pour illustrer une brochure de la Société coopérative du Familistère. Si la planche est en bon état, elle accepte de la mettre à disposition de cette dernière et la laissera s'entendre avec Boussod, Manzi, Joyant et Cie pour le tirage. Dans le cas contraire, Marie Moret leur demande de lui indiquer les frais de retour pour Nîmes ou le Familistère.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret confirme la réception de la lettre d'Eugénie Louis adressée à Marie-Jeanne Dallet, datée du 28 décembre 1899, et souhaite revenir dans cette lettre sur des choses discutées avec elle en pensée. La famille Moret-Dallet s'est rendue à la maison où Jacques-Nicolas Moret et Jean-Baptiste André Godin ont travaillé ensemble lorsqu'ils étaient serruriers à Nîmes, pendant leur tour de France en 1836. La maison est située au 1, rue des Trois Maures et 1bis de la rue Jean Reboul, du nom du poète qui a établi sa boulangerie à la place de l'atelier de serrurerie du rez-de-chaussée, désormais vide. Le balcon du premier étage porte toujours les insignes des ouvriers compagnons. Marie Moret raconte qu'elle aime contempler les arènes et s'imaginer son père et Godin dans ces lieux, regardant les mêmes choses. Marie Moret est peinée du décès de la voisine d'Eugénie Louis, madame Legrand-Duchemin, et demande des nouvelles de sa correspondante et du Familistère. Elle la prie de faire lire cette lettre à madame Roger et de lui transmettre ses meilleures amitiés, ainsi qu'à sa famille et aux personnes habituelles.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret transmet à Louis-Victor Colin le duplicata de la lettre de Jean Boussod, Manzi, Joyant et Cie qui mentionne son accord pour reproduire le portrait de Jean-Baptiste André Godin dans une brochure éditée par la Société du Familistère de Guise. Jules Demolon a proposé de confier le portait à l'imprimeur de la brochure, mais Marie Moret explique que la maison Jean Boussod, Manzi, Joyant et Cie fera tirer les exemplaires nécessaires du portrait, comme cela fut le cas pour l'édition du livre Le gouvernement.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Au sujet de l'utilisation d'un portrait de Godin dans une brochure de la Société du Familistère de Guise : Marie Moret fait savoir à Manzi, Joyant et Cie que la Société du Familistère ne souhaite plus utiliser le portrait et qu'il n'y a donc plus besoin d'en faire des tirages. Elle leur demande à combien s'élèvent les frais de dédommagement et les frais d'envoi en recommandé de la photogravure à Nîmes.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à son correspondant un chèque de 120 F pour solder le droit de reproduction d'un portrait de Godin en possession de G. Camus et le droit de publication dans la brochure Le Familistère illustré par D. F. P.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret confirme sa lettre de la veille. En rentrant d'une promenade avec Héloïse et Flore Moret, Marie Moret a trouvé un télégramme de sa sœur et de sa nièce la prévenant de leur nouvelle adresse : hôtel de Thionville et de Chartres, au 60, rue de Bourgogne à Paris. Une lettre de Jules Pascaly signale que l'hôtel est au numéro 58 de la rue, ce que confirme une vérification dans l'« Évangile Bottin », et qu'il existe également un autre Hôtel Thionville à Paris. Marie Moret espère que cette lettre parviendra bien à sa destinataire. Donne des nouvelles : elle est occupée par son travail et ne fait rien d'autre ; a bien reçu la carte de Marie-Jeanne Dallet, qui parle de promenade au bord de la Seine et de la chaleur, et la lettre d'Émilie Dallet ; ne peut déterminer l'heure de rédaction de la lettre d'Émilie Dallet ; a conversé avec Héloïse de sa famille, de philosophie et de sciences. Elle transmet son souvenir à [Lorraina] et remercie Émilie des nouvelles de leur entourage parisien. Elle la prévient du départ de Jules Demolon et de sa famille à la campagne. Elle espère que Marie-Jeanne Dallet voit ce qu'elle désire et elle demande des précisions sur l'hôtel où elles résident.
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