FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 18 juin 1875
Sur des brevets de cuisinières. Godin se plaint que Larue ne s'occupe pas de ses affaires à Vervins : il n'a pas sollicité Cresson dans l'affaire de licitation, Esther Lemaire se fait toujours attendre et il ne répond pas à ses lettres. Sur l'affaire de la haie mitoyenne avec la propriété de Lefèvre père. Sur des taquineries de la mairie de Guise. Sur l'éducation des jeunes travailleurs de l'usine. Sur les caisses du Familistère : Godin ne veut pas qu'elles tournent au profit des invalides et des vieillards du dehors.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 juillet 1874
Godin informe son fils Émile qu'il a choisi à l'essai monsieur de Rivière, qui a dirigé pour son compte des ateliers de céramique, pour diriger l'atelier d'émaillage, et que celui-ci doit arriver à Guise le mardi 7 juillet ; il lui demande de lui faire immédiatement fabriquer des couleurs pour juger de ses aptitudes et de l'installer s'il le veut dans les chambres occupées au Familistère par Pétilleau près de sa bibliothèque ; il lui demande également de prévenir monsieur Barbet de l'arrivée de monsieur de Rivière pour qu'il lui montre le travail de décoration des émaux, et de charger de Rivière de la surveillance de la cuisson des émaux. Il l'autorise à congédier le fils Quaintenne en prétextant que le travail manque. Il demande de quel Lefèvre Taupier parle en disant qu'il est nul. Il lui recommande d'éviter de congédier des employés qui pourraient être utiles, au magasin notamment. Godin avertit son fils qu'il ne doit pas provoquer de conflits avec la municipalité, et lui conseille de garder les eaux du jardin et de laisser passer les voitures. Il veut savoir si toutes les tables d'école prêtées à la ville ont été rendues. Godin annonce à Émile qu'Alphonse Grebel lui a parlé d'habitants du Familistère « mal famés » comme Maréchal et dont la « disparition » ferait plaisir. Dans le post-scriptum, il l'avertit qu'il joint une lettre à remettre à Delaruelle et il lui signale qu'il recherche toujours un directeur pour l'usine de Laeken.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 8 juillet 1875
Godin demande à son fils Émile de remettre une lettre à François Dequenne. Sur une souscription de la ville de Guise [pour les victimes des inondations du 23 juin 1875] : Godin fait observer que celle du Familistère a été faite et qu'il n'y a pas lieu de s'occuper de celle de la ville.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 22 juillet 1875
Godin indique à son fils Émile qu'il n'y a rien à payer à la municipalité de Guise tant que Maillet sera maire ; il lui demande de rendre le reçu à Noiret en lui disant qu'il distribue lui-même ce qu'il a à donner aux pauvres. Sur un monsieur Rousselle. Il demande à Émile de remettre à André la lettre jointe.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 10 juillet 1874
Godin communique à Levasseur un article sur les institutions du Familistère rédigé par un de ses employés [Alphonse Grebel] pour combattre la calomnie à l'égard du Familistère ; il précise qu'il avait retenu la publication de l'article mais qu'il ne s'y oppose plus. Sur les écoles du Familistère : il lui transmet la note communiquée au ministre de l'Instruction publique ; l'administration avait jusqu'ici procédé par intimidation, sous le ministère Batbie, l'inspecteur général Eugène Rendu avait fait deux visites inquisitoriales concluant que le curé devait pouvoir entrer dans les écoles, ce qu'il a refusé tout en demandant aux maîtres d'enseigner davantage le catéchisme, et que les sexes devaient être séparés, ce qu'il a accepté. Godin envoie à Levasseur une correspondance relative à l'administration municipale et la gestion du bureau de bienfaisance de Guise : depuis 1870, la classe riche de Guise ne verse plus sa cotisation au bureau, d'où une réduction de 4 000 F de ses dépenses ; Godin a proposé une distribution de pain aux familles nécessiteuses mais le maire s'y est opposé avec violence ; Godin a donné ordre à ses employés d'organiser une distribution dans son établissement deux fois par semaine en plus des sommes versées au bureau de bienfaisance provenant des taxes levées sur les représentations théâtrales.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Menard, 10 décembre 1874
Sur l'acquisition d'une propriété dans le centre de la France. Godin désire renouer des relations avec Menard à qui il avait rendu visite à Huppemeau et qui avait visité le Familistère à ses débuts. Il lui explique que le Familistère s'est développé à travers mille difficultés causées par la rivalité de la ville de Guise avec celui-ci, que la population le voit comme une concurrence et que le commerce du pays a fait cause commune avec les ennemis de toute réforme sociale et politique. Godin indique qu'il étudie si une entreprise comparable aurait les mêmes embarras si elle était un peu isolée du monde, installée sur un domaine éloigné de toute population. Il pense que le domaine devrait être traversé par une voie de chemin de fer comme celle de Tours à Nevers par Vierzon et Bourges, ou d'Orléans à Vierzon, et situé près d'un canal comme celui du Berry. Il imagine qu'il pourrait fonder une usine, faire arriver 200 familles et s'intéresser moins à l'agriculture qu'aux travaux d'amélioration du sol et à l'élevage. Godin demande à Mesnard si le centre de la France se prête à une telle fondation.
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