FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 juillet 1861
Godin rend compte à Cantagrel des suites qu'il donne au courrier reçu en réponse à l'offre d'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il a retenu 7 candidatures dont il transmet à Cantagrel le classement par ordre de mérite en sollicitant son aide pour les juger. Cantagrel a proposé l'assistance de son ami Pernet-Vallier dans l'appréciation des candidatures. Godin présente des éléments de jugement des candidatures. Outre les mérites, il faut évaluer le caractère des candidats. En plus de la comptabilité industrielle, il y a la comptabilité de l'essai domestique : « Indépendamment des deux établissements d'industrie que je possède et dont un souffre des négligences de son administration, vous le savez, je me livre aux tâtonnements des essais pratiques d'économie sociale domestique au profit de mes ouvriers. La tâche est laborieuse et doit être atteinte avec courage et volonté pour écarter les difficultés inhérentes à tout commencement. Le contrôle et la comptabilité ont en ceci un rôle nouveau à accomplir et cette organisation va me servir de pierre de touche sur le comptable organisateur que je croirai pouvoir admettre. » Chaque candidat doit fixer les émoluments auxquels il prétend, que Godin ne discutera pas, car celui qui sera choisi doit trouver une position qui corresponde à l'évaluation qu'il fait de ses capacités. Godin note le peu de candidatures venues de province. À propos du Bulletin de la Société européo-américaine du Texas : Godin avertit Cantagrel qu'il a reçu une sotte lettre de Paulin, et il lui fait part de son étonnement que les corrections qu'il avait faites n'ont pas été prises en compte. À la suite de la lettre, sur les folios 195v et 196r, Godin établit la liste des noms adresses et qualités des 7 candidats retenus, dont A. Vigerie, résidant au 77 Grande Rue de La Chapelle ; il communique aussi à Cantagrel le texte de la lettre qu'il leur a écrite, dans laquelle il précise que l'emploi est lié à deux établissements industriels, dont l'un à Guise occupant 700 ouvriers et l'autre à Bruxelles, et à une habitation pour 400 personnes pour laquelle le travail comprend les opérations d'approvisionnement et de consommation (combustibles, comestibles, étoffes, épicerie, café, cuisine alimentaire, restaurant, etc.)

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Boileau, 22 juillet 1861
Godin explique à Boileau qu'il ne l'a pas retenu pour le poste de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, mais il lui propose un emploi de chef des expéditions aux appointements de 2 000 F. Il lui décrit sommairement le travail à accomplir. Il ajoute que sa proposition ne sera définitive qu'après en avoir parlé avec lui et avoir fait usage des références fournies par Pernet-Vallier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bonnevent, 13 juillet 1861
Godin informe Bonnevent qu'il va recevoir une invitation de Pernet-Vallier, 29 rue de Trévise, à un rendez-vous pour un entretien relatif à l'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Sous la signature de la lettre se trouve la mention : « Il est écrit dans le même sens à tous les candidats désignés dans la lettre précédente [de Godin à Pernet-Vallier du 13 juillet 1861].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 24 juillet 1861
Sur le recrutement de personnes à des emplois secondaires des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Cantagrel que Boileau a accepté ses nouvelles propositions. Il lui demande s'il peut obtenir des renseignements sur Allard, au 7 rue Louvois, avec lequel Pernet-Vallier a des relations, et sur un candidat proposé par Ch. Coullay au 5, rue des Batailles. Dans le post-scriptum, Godin propose à Cantagrel un perfectionnement de son « indique-fuite » [une invention de Cantagrel pour détecter les fuites de gaz].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 12 septembre 1861
À propos de Pernet-Vallier. Godin informe Cantagrel qu'il pense confier à Pernet-Vallier des affaires. Il demande à Cantagrel de remercier Pernet-Vallier de l'avoir aidé à faire le choix de Vigerie pour le poste de comptable des Fonderies et manufactures du Familistère, qu'il est heureux d'avoir rencontré pour le seconder dans la tâche qu'il s'est fixée. Godin demande à Cantagrel de publier dans les journaux une nouvelle offre d'emploi. Sur le Familistère : Godin demande à Cantagrel de lui indiquer le moyen de réunir une collection de livres pour un cabinet de lecture, de façon à donner une lecture variée et attrayante ; Godin soumet à Cantagrel l'acquisition des œuvres de Balzac illustrées par Furne, un Traité d'astronomie à l'usage des gens du monde par Arago, et il lui demande conseil pour la littérature contemporaine, qu'il connaît peu ; il remercie Cantagrel de l'aider à constituer une « collection de livres les plus propres à faire sortir la masse de l'ornière des préjugés tout en ayant le mérite de l'attirer », ce qui justifie son désir d'avoir des livres illustrés, qu'on aime à revoir. Sous la signature de Godin, au bas du folio 226v, se trouve le texte d'une offre d'emploi pour la direction des fonderies et du travail de 300 mouleurs, et pour le travail d'outillage mécanique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 20 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Cantagrel qu'il est résolu désormais de prolonger la liquidation par tous les moyens possibles, 20 ans si c'est possible, pour lui permettre de développer le Familistère et le faire accepter par le public. Sur l'emploi de chef de comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin annonce à Cantagrel qu'il se rendra prochainement à Paris pour rencontrer les candidats ; il ne souhaiterait demander à Pernet-Vallier de s'en occuper qu'à la condition qu'il accepte d'être dédommagé. La fin de la lettre est relative à une patente à prendre en Angleterre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 mai 1865
Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel : Godin se met à la disposition de Cantagrel malgré ses embarras domestiques et judiciaires pour accueillir 6 personnes : il l'informe que Sauvestre a exprimé le désir d'y participer et qu'il a invité Pernet-Vallier. Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : il lui indique qu'il peut se rendre auparavant à Paris à propos des candidatures à l'emploi de chef comptable, mais que cela n'est pas urgent car Vigerie n'est pas pressé de partir ; il demande des informations sur Castellan, candidat qui se dit phalanstérien et lui indique qu'il devra se soumettre à la loi commune de Pernet-Vallier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gambey, 30 mai 1865
Godin retourne à Gambey deux certificats. Il lui demande d'aller voir Pernet-Vallier au 54, rue de Bondy à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Dupuis, Naquet, Luterc (?), A. Maury, Dourmel, Bonnin et Beauchéry, 7 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique aux candidats sa procédure de sélection des candidats : Pernet-Vallier doit lui transmettre ses observations après l'entretien qu'il a eu avec eux, observations qu'il veut comparer avec ses propres impressions sur les candidats qu'il a reçus à Guise. En attendant, Godin souhaite exposer aux candidats certaines conditions de la fonction à remplir : le chef de la comptabilité contrôle les écritures de deux usines et d'une cité ouvrière ; il est doué de l'autorité nécessaire à la direction tout en conservant des relations faciles avec les gens ; il est en relation avec 12 à 15 employés de bureaux et 4 ou 5 chefs de fabrication ; il a de l'aisance dans la fréquentation des ouvriers ; il a sa part de responsabilité dans l'organisation des services du Familistère. Godin demande aux candidats de lui dire comment ils imaginent leur rôle au service d'une population de 600 à 800 personnes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 juin 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin indique à Cantagrel qu'il n'a pas besoin du tarif de l'octroi de Paris. Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel : il signale à Cantagrel qu'il est sans nouvelles d'Oyon et qu'il lui a écrit hôtel de La Havane, rue Saint-André-des-Arts à Paris ; il demande à Cantagrel de dire à Oyon que Souplet se joindra à la visite du Familistère ; il demande si Coignet se joindra à la visite ; il demande à Cantagrel d'envoyer la brochure d'Oyon à Pelletan ; il lui demande la durée de leur séjour et propose d'organiser quatre séances d'études des questions sociales : le Familistère du point de vue de la théorie de Fourier, exposé des faits acquis et des difficultés vaincues, nécessité du Familistère comme voie de progrès social, recherche des voies et moyens du succès du Familistère dans la voie de l'association des forces productives du capital, du travail et du talent. Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin demande le renvoi des lettres des candidats dont Pernet-Vallier peut se passer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 29 août 1865
Godin répond à la lettre de Cantagrel du 28 août 1865. Sur le recrutement d'hommes dévoués. Il affirme qu'il a l'espoir que Denisart remplace avantageusement Vigerie. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin indique à Cantagrel qu'il n'est pas encore sauvé du naufrage, mais qu'il cherche pourtant à renforcer les capacités du Familistère : « La France n'est pas trop grande pour trouver mon homme, mais puisqu'elle a le fondateur du Familistère, elle doit en avoir l'économe. » Il donne raison à Cantagrel qui lui conseille de s'adresser à la publicité générale, et il lui demande s'il ne faudrait pas faire adresser les candidatures au bureau du journal L'Association de manière à attirer l'attention sur « eux ». Il demande à Cantagrel s'il connait des personnes qui voudraient venir assister à la fête de l'Enfance du Familistère ; il l'avise qu'il a invité Pernet-Vallier à y assister et qu'il aimerait qu'Oyon vienne aussi. Il lui communique le texte de l'offre d'emploi d'économe du Familistère aux appointements annuels de 2 400 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 2 septembre 1865
Jean-Baptiste André Godin annonce à Oyon que son fils va lui rendre visite pour l'inviter ainsi que sa femme à assister à la fête de l'Enfance du Familistère. Il lui demande le service de s'entendre avec Pernet-Vallier pour venir avec lui dont il veut prendre en charge les frais de voyage en remerciements des services rendus. Godin évoque l'incertitude qui plane sur la fête de l'Enfance : le préfet avait fait interdire aux habitants du Familistère un bal aux jours du carnaval ; il n'a pas répondu aux deux lettres de Godin sollicitant une modification de l'autorisation du débit de boissons, jusqu'ici réservé aux habitant·es du Familistère ; il est probable que la fête sera privée du bal qui suit la distribution des récompenses ; Godin ne peut en conséquence encore déterminer le jour de la fête. Il incite Oyon à accepter l'invitation et il lui annonce qu'il invitera également Calixte Souplet. Il lui signale que Marie Moret a lu sa lettre avec plaisir. « Vous me pardonnerez de n'avoir soigné dans celle-ci ni la diction, ni la syntaxe, ni la ponctuation. Je m'affranchis malgré moi de ce fardeau qui vous pèse. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 15 septembre 1865
Godin rappelle à Sauvestre qu'il a promis à son fils Émile d'assister à la fête de l'Enfance et d'y amener Pernet-Vallier, qui lui a rendu des services. Il lui annonce que le docteur Savardan pourrait venir si sa santé le lui permet, et qu'il a invité ce dernier à venir le vendredi précédent la fête pour voir l'usine en activité. Il suggère à Sauvestre de venir en même temps que Savardan. Il précise que la fête aura lieu le dimanche 24 septembre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 octobre 1865
Godin raconte à Cantagrel que la fête de l'Enfance a été splendide, que Sauvestre était le seul de l'École sociétaire à être venu mais que 2 500 personnes y ont assisté : « Le Familistère devient en vérité comme une espèce d'église que tous les jours on vient visiter. » Il l'informe que les journaux The Builder et The Social Science Review ont publié des articles sur le Familistère, alors qu'on cherche à l'étouffer en France. Sur l'emploi d'économe du Familistère : Godin prie Cantagrel de demander à Pernet-Vallier où il en est de l'examen des 12 candidatures que Godin a sélectionnées parmi 300 ; « Je dois vous avouer que je ne suis en définitive pas trop désireux de m'attacher à titre d'employés des hommes fort imbus de l'esprit de l'école phalanstérienne. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 30 octobre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin annonce à Cantagrel qu'il va se rendre à Paris le mercredi suivant pour voir à leur domicile les candidats et qu'ils pourront examiner alors les différents points évoqués par Cantagrel dans ses dernières lettres. Outre Gouffier et Regnault, Godin compte voir Coulon, au 77 rue de Courcelles à Levallois, sur lequel il dispose de bons renseignements. Il fait référence à la lettre de Cantagrel du 23 octobre [du 22 octobre en réalité] à propos de Vuillamy : « Pourquoi M. Vuillami [sic] aurait plus d'intelligence de ce que je cherche à accomplir que ceux qui autour de moi me voient tous les jours à l'œuvre et n'ont jamais pu comprendre ce que dans leur haute sagesse ils considèrent comme des égarements de mon esprit. La grande majorité des hommes ne se conduit que par le courant de l'habitude. Elle n'est pas plus faite pour juger sereinement de la valeur des faits sociaux qu'elle ne l'est pour lire aux astres. Malgré cela, c'est avec ces hommes que je dois marcher et ils ne sont pas toujours les moins propres aux directions ordinaires des choses de la vie, c'est pourquoi je viens de donner à M. Vuillami [sic] la mission de me travailler la ville de Paris afin de m'y préparer pour l'année prochaine des affaires si cela est possible. » Godin poursuit en indiquant à Cantagrel qu'il faudra dans ce cas modifier ou résilier la convention qui les lie. À propos de Jacquet : Godin pense qu'il finira par s'apaiser.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 14 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin accuse réception de la lettre de Cantagrel du 9 décembre et des 16 lettres qu'elle annonçait. Il signale qu'il attend encore la lettre de Mathis. Il lui annonce qu'il va prendre contact avec les candidats et qu'il appréciera que Cantagrel donne son sentiment sur ceux qu'il lui désignera. Il l'informe que les appointements de l'économe ont jusqu'ici été de 200 F par mois mais qu'ils seront fixés en fonction du mérite du fonctionnaire.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Rousseau, 30 juin 1872
Godin accuse réception de la demande d'emploi apostillée par Pernet-Vallier, que lui a envoyée Rousseau le 24 juin 1872. Il lui demande de venir le voir à Versailles et de lui indiquer dans quelles maisons il a travaillé en qualité de comptable et les autres emplois qu'il a occupés.
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