FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Babut, 24 octobre 1895
Envoi d'un exemplaire du numéro d'octobre 1895 du journal Le Devoir : à propos d'un texte d'Albert de Rochas d'Aiglun relatif au corps spirituel.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alfred Erny, 18 novembre 1895
Réponse à la lettre d'Alfred Erny du 10 octobre 1895 : envoi du numéro d'octobre 1895 du journal Le Devoir, qui contient quelques mots sur le livre d'Alfred Erny, Le psychisme expérimental, que Marie Moret a acquis après en avoir lu le compte rendu par Albert de Rochas d'Aiglun dans les Annales des sciences psychiques ; Marie Moret aimerait en recevoir un autre exemplaire et complimente l'auteur du livre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Accuse réception du mandat poste de 10 F pour le réabonnement de monsieur Philippe au Devoir. Marie Moret touchée par la lettre de monsieur Philippe : « je ne résiste pas au désir de vous en remercier, de vous dire tout le plaisir que me cause votre sérénité parfaite en face de cette vie aromale d'où nous sommes venus, où nous rentrons tous ». Marie Moret ajoute qu'elle croit que la science et les savants comme de Rochas progressent dans la découverte de ces « vérités ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Accuse réception des épreuves du prochain numéro du Devoir. Retourne à l'imprimeur les épreuves corrigées de l'article « Les frontières de la physique » qu'il devra ensuite envoyer à Albert de Rochas d'Aiglun pour correction finale. Rappelle qu'une brochure de cet article devra être éditée et que sa mise en page devra aussi être envoyée à monsieur de Rochas d'Aiglun.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Retourne les épreuves corrigées des articles du prochain numéro du Devoir et demande un exemplaire du bon à tirer de la feuille 15. Demande également l'envoi d'échantillons de nuances de papier pour la couverture de la brochure d'Albert de Rochas d'Aiglun.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Retourne les épreuves corrigées des articles du prochain numéro du Devoir et donne les corrections à effectuer : allonger le roman, mettre en gras le titre de l'article d'Albert de Rochas d'Aiglun. Si l'auteur tardait à envoyer le bon à tirer de son article, retardant la parution du journal, demande à ce que l'imprimeur la prévienne.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Retourne l'échantillon choisi par Albert de Rochas d'Aiglun pour la couverture de sa brochure Les Frontières de la physique. Fait part des consignes de monsieur de Rochas d'Aiglun sur le double filet des 1ère et 4e de couverture et envoie les textes à y faire figurer. L'épreuve de la couverture et les manuscrits, puis un exemplaire de la brochure une fois terminée, seront à envoyer à Marie Moret et à Albert de Rochas d'Aiglun. Sur la composition de la brochure qui comptera 24 pages au total.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Accuse réception de l'exemplaire du Devoir d'août 1898 et des épreuves de la brochure Les Frontières de la physique. Envoie les épreuves corrigées et demande le tirage de la brochure en 1 000 exemplaires dont 150 seront à envoyer à Albert de Rochas d'Aiglun.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Prévient l'imprimeur qu'elle n'a pas encore reçu de monsieur de Rochas d'Aiglun l'adresse pour l'expédition des 150 exemplaires de la brochure [Les Frontières de la physique]. Demande alors l'envoi à Guise du nombre d'exemplaires pouvant être contenus dans un colis-postal de 5 kg ; elle se chargera elle-même de l'envoi à Albert de Rochas d'Aiglun.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Retourne les épreuves corrigées du prochain numéro du Devoir. Demande l'épreuve de la nouvelle feuille des « Documents biographiques », lorsque le tirage du numéro du Le Devoir sera fait. Marie Moret toujours sans nouvelles d'Albert de Rochas d'Aiglun : demande à l'imprimeur de mettre sous chemises bulle tout le tirage restant de la brochure [Les Frontières de la physique] et de lui envoyer [à Guise] 500 exemplaires de la brochure, peut-être en même temps que l'envoi du Devoir de septembre 1898. Les exemplaires restants à l'imprimerie comprendront les 150 destinés à Albert de Rochas d'Aiglun et une provision pour Marie Moret lorsqu'elle sera à Nîmes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Accuse réception des 108 exemplaires de la brochure de monsieur de Rochas d'Aiglun envoyés par colis postal. Constate la différence entre cette brochure et celles livrées par l'imprimerie veuve Laporte : elle est rognée et des tirets sont mis à la couverture. Marie Moret fournit l'exemple de 4 factures de la maison Laporte pour des brochures, dont le tarif était fixé à 27,50 F la feuille par mille exemplaires, couverture et brochage compris. Demande à Chastanier de compter ce travail au prix qui servira de base en cas de nouvelle édition de brochure. Prévient qu'elle mettra plus de temps à corriger les épreuves [du prochain numéro du Devoir] car elle est dans les préparatifs de la fête de l'Enfance, qui a lieu le surlendemain [4 septembre 1898].

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Fait part de la réponse d'Albert de Rochas d'Aiglun sur l'expédition des 150 exemplaires de la brochure Les Frontières de la physique, à adresser en gare de Voiron (Isère). L'envoi est à faire sur son compte et une lettre doit être envoyée à Albert de Rochas d'Aiglun pour l'en informer. En post-scriptum, informe l'imprimeur de son voyage « d'une huitaine de jours » en Belgique et que les épreuves de la feuille 16 des « Documents biographiques » lui seront transférées. Prévient de l'envoi des matières du Devoir d'octobre 1898 à son retour.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Réponse à la carte postale de Marie-Louise Gagneur trouvée à son retour de Bruxelles : Marie Moret envoie à sa correspondante 5 exemplaires de la brochure Associations ouvrières, un exemplaire de Solutions sociales et un exemplaire du Familistère de Guise de Bernardot. Précise que ce dernier livre est la propriété de la Société du Familistère, qu'il faut donc se rapprocher de monsieur Colin pour obtenir d'autres exemplaires ou des renseignements généraux quelconques ou des informations sur les visites. La remercie pour son mot sur Albert de Rochas d'Aiglun.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Envoi des matières pour le prochain numéro d'octobre 1898 du Devoir. Demande la confirmation de l'envoi [des brochures] à Albert de Rochas d'Aiglun.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Remercie Juliette Cros pour sa lettre du 24 septembre 1898 et l'envoi de la caisse de fruits. Sur l'intérêt porté par la famille Moret-Dallet et Juliette Cros aux ouvrages d'Albert de Rochas d'Aiglun qui démontrent les liens entre le plan de la vie terrestre et celui du monde spirituel. Informe avoir reçu une lettre de Fabre dans laquelle il se proposait de transmettre à Juliette Cros une lettre d'Émilie Dallet envoyée par erreur à Nîmes. La famille Moret-Dallet ravie des mots de Juliette sur la fête de l'Enfance, dont le récit paraîtra bientôt dans Le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Antoine Médéric Cros qu'elle n'a pu se procurer le livre de Duhem, épuisé, dont il lui avait parlé dans une lettre [du 25 novembre 1899], mais qu'elle dispose de numéros de la Revue scientifique, notamment le numéro contenant l'article de Richet sur la « Vibration nerveuse », qu'il lui avait signalé [dans sa lettre du 22 janvier 1900]. Elle lui explique qu'à la suite de sa lettre du 22 janvier 1900, elle médite et qu'elle a écrit, pour lui répondre, nombre de commencements de lettre et de réflexions sur la science physique ; elle attribue à Antoine Médéric Cros un rôle de guide dans ses études. Elle cite longuement l'ouvrage de Marcellin Berthelot, Science et philosophie paru en 1886 [p. 10 et ss.], et présente une synthèse des enseignements du livre, qui passe en revue les différentes facettes de la connaissance, de la science positive à la science idéale. Elle commente la position de Berthelot à l'égard de la connaissance de Dieu, et la place de la logique qu'il ne subordonne pas à l'observation ; elle cite Montaigne [en réalité le « Je pense donc je suis » de Descartes] et Kant ; elle s'intéresse aux liens de Berthelot à la pensée de Kant, à la reconnaissance par le scientifique de l'impératif catégorique comme un fait primitif en dehors et au-dessus de toute discussion. Marie Moret juge que le champ de la science positive s'élargit et réduit celui de la science idéale (fondée sur les témoignages et les sentiments) : elle fait référence aux expériences de William Crookes et d'Albert de Rochas qui constatent par des procédés de science positive l'action de forces psychiques ; elle cite le discours de Crookes au congrès de Bristol en 1898. Elle cite la Critique de la raison pure de Kant, qu'elle a lu un peu il y a 25 ans (à la différence de la Critique de la raison pratique qu'elle ne croit pas avoir lue) ; elle fait un rapprochement entre des propositions de Berthelot, de Kant, de Swedenborg et de Godin sur la question du devoir. Elle poursuit par des citations de l'article de Richet sur la « Vibration nerveuse » affirmant que l'univers physique est constitué de forces dont les vibrations agissent sur l'être vivant, proposition compatible avec celle de Crookes au congrès de Bristol qui considère la matière comme un substratum ionique. Marie Moret termine sa lettre par une série d'interrogations sur les ions, les cations et les anions.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Juliette Cros pour sa lettre datée du 14 septembre 1899 et l'envoi de pêches. Elle l'informe de l'envoi prochain d'un gros pli pour Castelsarrasin à l'adresse d'Auguste Fabre et remercie sa correspondante pour le numéro de La Revue parisienne envoyé par de Rochas dans lequel se trouve un article écrit par ce dernier. Émilie et Marie-Jeanne Dallet s'apprêtent à partir pour Corbeil[-Essonnes]. Marie Moret joindra à l'envoi pour Castelsarrasin un rasoir oublié par Fabre et souhaite bon retour à la famille Cros-Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret revient sur la lettre d'Antoine Cros du 21 octobre 1899. Elle évoque Robert Mayer et Rudolf Clausius dont l'étude sur la thermodynamique, Théorie mécanique de la chaleur, est citée par Esprit Jouffret et précède de vingt ans les études de Lucien Poincaré. Marie Moret s'appuie sur l'ouvrage de Gustave-Adolphe Hirn, Théorie mécanique de la chaleur, pour répondre aux points soulevés par son correspondant concernant l'équivalence des forces ; elle cite dans cette lettre plusieurs passages dans lesquels Hirn reprend les travaux et théories de James Joule, Julius Mayer et Ludwig Colding. Elle constate la démarche mathématique de ces physiciens qui font reposer les démonstrations des phénomènes physiques sur les deux principes fondamentaux de la thermodynamique, l'« équivalent mécanique de la chaleur ou équivalent calorifique du travail » et la « tendance de la chaleur à se dissiper ; nécessité pour la reconcentrer d'une dépense soit de travail soit de chute de température. » Selon Marie Moret, la tendance à expliquer tout phénomène physique par ces deux principes thermodynamiques correspond à la théorie des « modes de mouvement » de Marcellin Berthelot. Pour Berthelot, la constante de ces principes est « la matière fondamentale - fonction », que Marie Moret rapproche de l'idée d'« usage » développée par Emanuel Swedenborg. Sur la constitution moléculaire des corps, Marie Moret trouve logique les diverses et indéfinies expressions de « la matière fondamentale - fonction » en certains états, visibles aux « degrés cellulaires, sociaux, célestes », et leur retour à leur source selon un « mode spécial » mis en lumière par les expériences de William Crookes. Elle s'interroge ensuite sur la nature et l'origine de la force : Colding et Albert de Rochas désignent l'« Intelligence » et Swedenborg la « Sagesse ». Marie Moret espère que la science arrivera un jour à comprendre le principe, l'essence de cette sagesse, et à démontrer la proposition de Swedenborg : « L'amour est la substance même. » S'excusant pour la longueur de sa lettre, elle sollicite l'avis et l'appréciation de son correspondant sur le sujet. Elle envoie à Antoine Cros ses notes sur les études de Jules Jamin qu'il avait lues à Guise en le priant de bien vouloir les lui retourner. Elle demande à son correspondant la définition du terme « entropie » qu'il emploie dans son explication du deuxième principe de la thermodynamique. L'arrivée d'une lettre de Juliette Cros sur le rétablissement de sa santé a réjoui Auguste Fabre, revenu « lassé des courses et des soins inextricables que lui causent mille complications [...] dans la maison rue du Grand Couvent. » Elle transmet au couple Cros les remerciements et la tendresse d'Auguste Fabre et lui fait part de la vive amitié de la famille Moret-Dallet.
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