FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 24 novembre 1870
Godin regrette de ne pas avoir attendu Émile à Busigny où il était allé voir le préfet, car il pensait que la compagnie d'Émile se trouvait à Esquéhéries et qu'Émile ne prendrait le train que jeudi ; aussi est-il reparti quand le préfet lui-même est parti à Lille. Sur la faiblesse de l'effectif des compagnies que les appelés n'ont pas tous rejoint : Émile peut écrire à Busigny au préfet, qui veut faire partir à l'armée les récalcitrants. Godin signale à Émile qu'il pourra voir le préfet à Cambrai et lui demande de le tenir au courant des événements ; il lui fait part de sa satisfaction de le savoir en bonne santé. Sur une expérience de fusion de verre initiée par Émile. Il lui adresse les encouragements de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Vinchon, 30 novembre 1860
Godin rappelle à Vinchon qu'ils ont adressé en mars 1860 au ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics une pétition demandant que le tracé de la ligne de chemin de fer de Somain à Busigny passe par Guise et la vallée de l'Oise. Il l'informe qu'un tracé concurrent est aussi à l'étude et qu'il s'agit de faire savoir que le tracé par Guise sert mieux les intérêts du pays. Godin mentionne la meunerie parmi les industries pouvant tirer bénéfice de ce tracé. Il espère que les meuniers pourront envoyer une nouvelle pétition au ministère, et que les autres industries feront de même. Godin demande à Vinchon de venir le voir à Guise pour discuter de cette question avec Pruvost de Longchamps, Flament de Noyales, Beaufrère de Macquigny et Parant de Wiège.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 24 février 1861
Godin informe le préfet qu'il lui a adressé la veille une pétition en faveur du tracé par Guise et la Vallée de l'Oise du chemin de fer de Soissons à la frontière belge via Charleville-Mézières, pour être jointe au dossier de l'enquête. Il ajoute qu'il lui adresse dans le même but le mémoire imprimé correspondant.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean Lebret, 5 mars 1861
Godin explique à Lebret que le décret du 26 juin 1857 a donné espoir à la ville de Guise que le chemin de fer passerait par la ville, mais que la Compagnie du chemin de fer du Nord mène une lutte acharnée contre le projet de tracé passant par Guise et la vallée de l'Oise qui offrirait un débouché aux charbonnages du département du Nord au détriment de ceux du bassin de Mons et donc aux intérêts particuliers de son actionnaire principal. Il indique que la Compagnie du chemin de fer du Nord veut obtenir la concession d'un tronçon vers Maubeuge, tandis que le prolongement de la ligne de Cambrai à Busigny par Guise et la vallée de l'Oise servirait plus utilement les charbonnages de la région de Valenciennes. Il adresse à Lebret deux exemplaires de la pétition et du mémoire adressés au ministre [de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics].

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Boittelle, 14 juin 1861
Sur le tracé du chemin de fer dans le Nord et l'Aisne. De retour de Paris, Godin explique à Boittelle qu'il est urgent que les représentants des intérêts houillers du Nord et du Pas-de-Calais se concertent pour adresser au gouvernement leurs griefs sur les prétentions de la Compagnie du chemin de fer du Nord. Il juge que les députés du Nord (« vos députés ») croient utile de soutenir le tracé de la Compagnie du Nord plutôt que celui par Guise dans l'espoir d'obtenir le prolongement jusqu'à Lille. Godin évoque ses rendez-vous manqués à Paris avec Boittelle, chez lui ou à l'hôtel de Godin, et il relate la séance de la veille du Conseil des ponts et chaussées ajournée du fait du député Godard-Desmarest. Godin incite Boittelle à mettre à profit ce délai pour faire ses observations au Conseil des ministres ou directement à l'Empereur : « L'Empereur s'est déjà occupé de la question et je pense qu'il est de la plus grande utilité de donner des armes au gouvernement pour lutter contre la puissance de Rothschild. Et les armes du gouvernement c'est la volonté des populations. » Godin pense que le gouvernement est favorable au tracé par Guise et que le soutien des houillères que Boittelle représente peut lui être utile pour s'opposer à la volonté de Rothschild. Il rappelle que le tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord serait au seul bénéfice des charbonnages belges au détriment des intérêts locaux et des houillères françaises. Godin analyse le tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord et conclut qu'il serait préjudiciable à l'industrie houillère dans son ensemble.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis-Joseph Wallerand, 8 mars 1862
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin communique à Wallerand deux mémoires qu'il demande. Il lui explique qu'en raison de ses affaires, il ne rejoindra Chenest parti à Paris pour la réunion du Conseil d'État qu'en cas d'absolue nécessité. Il expose son opinion sur la question du tracé du chemin de fer : seules les chambres de commerce de Lille et de Dunkerque se sont ralliées au tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord dans l'espoir d'un chemin plus direct que celui par Busigny ; la Compagnie ne semble pas décidée à mettre en œuvre le prolongement souhaité de la ligne qu'elle sollicite et « elle est maintenant seule contre l'unanimité des populations et des intérêts du commerce les plus vrais et les plus étendus » ; le principal argument en faveur du tracé par Guise est celui de l'unanimité des conseils municipaux et des chambres de commerce de Saint-Quentin, Cambrai, Mézières, Laon ainsi que les résolutions des conseils généraux ; sans la Compagnie du chemin de fer du Nord ou plutôt sans Rothschild, le tracé par Guise l'emporterait. Dans le post-scriptum, Godin indique l'adresse à Paris de Chenest, 23 rue des Jeûneurs.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis-Joseph Wallerand, 28 avril 1862
Sur le tracé par Guise du chemin de fer. Wallerand a appris à Godin que la réunion du Conseil d'État n'avait pas été favorable au tracé du chemin de fer par la vallée de l'Oise. Godin demande à Wallerand si les houillères du Pas-de-Calais ne se satisferaient pas d'un tracé de Hachette à Valenciennes, bien que ce tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord doit favoriser la concurrence des charbonnages belges et assurer à la compagnie un monopole au détriment de la ligne belge par Mariembourg, ou si elles restent partisanes du tracé par la vallée de l'Oise. Dans ce dernier cas, explique Godin, même si le gouvernement accorde à la Compagnie du Nord un tracé par Avesnes, il resterait la possibilité d'honorer le décret sur une ligne reliant le chemin de fer d'Erquelinnes à Mézières à un point entre Busigny et Landrecies, et que la concurrence d'une autre compagnie pourrait inciter la Compagnie du Nord à réaliser celle-ci. Godin demande à Wallerand de lui faire savoir où vont les intérêts de sa contrée.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 25 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique qu'il est incertain sur l'opportunité d'un appel incident et qu'il ne craint pas que l'enquête nuise à sa réputation. Il informe Favre que sa femme croit à l'effet de la plaidoirie de son avocat sur le spiritisme et le fouriérisme de Godin, car elle a interrogé un ancien comptable sur les séances de spiritisme auxquelles il a participé. Sur une dépêche adressée à Godin à Londres relative à un voyage d'Esther Lemaire, dépêche que ses adversaires veulent utiliser contre lui. Godin communique à Favre une lettre de l'avocat Demeur qui décrit les moyens utilisés par ses adversaires pour appuyer leur demande en séparation. Godin promet à Favre sa reconnaissance et celle de la population du Familistère s'il parvient à mettre rapidement un terme à l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 27 novembre 1865
Godin demande au préfet de l'Aisne l'autorisation spéciale d'un débit de boisson ouvert à tous et toutes à l'occasion de la fête de la Saint-Éloi au Familistère, dans la crainte que sa demande d'autorisation présentée au maire de Guise le 13 novembre n'aboutisse pas à temps. Sur les locomobiles à vapeur. Godin annonce au préfet qu'il va soumettre à son examen un service de locomotion à vapeur sur les routes de Guise à Busigny et de Guise à Saint-Quentin pour les besoins de son usine. Il assure que son projet n'est pas concurrent du projet de chemin de fer soutenu par le préfet. Il demande au préfet de lui communiquer quelles obligations devrait satisfaire un service de locomotives sur route ordinaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Seydoux, 19 avril 1876
Godin demande à Seydoux le nombre de kilomètres que les sociétés Philippart ont rétrocédé à la Compagnie du chemin de fer du Nord dans son département et combien de kilomètres celle-ci s'est engagée à exécuter dès maintenant. Il lui explique que le conseil général de l'Aisne va concéder une voie de Busigny à Hirson sous réserve que le conseil général du Nord consente à concéder la voie de Busigny à la limite du département de l'Aisne.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin communique à Levasseur un article qu'il voudrait voir publier dans le numéro du dimanche du Courrier de l'Aisne. Le manuscrit de l'article intitulé « Chemin de fer du Cateau à St Erme » est copié à la suite de la lettre sur les folios 25r à 30r : l'article soutient la réalisation de la ligne de chemin de fer qui permettrait de relier les ports de mer du Nord à Marseille en passant par Lille, Valenciennes, Le Cateau, Guise, Marle, Reims, Châlons, Chaumont, Dijon et Lyon ; Godin passe en revue les avantages de la nouvelle ligne pour les cantons de l'Aisne qu'elle traverserait, et pour le département de l'Aisne qui pourrait faire l'économie de frais d'entretien des routes ordinaires ; il appelle le gouvernement à donner la possibilité aux capitaux inactifs de s'employer dans une entreprise d'utilité publique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin a appris par Turquet que Fouquet et Villain font partie de la commission sur le chemin de fer du Cateau à Saint-Erme. Godin explique à Fouquet que le gouvernement avait eu l'idée de ce tracé dès 1857 et qu'une convention avait été passée par l'État avec la Compagnie du chemin de fer du Nord pour relier Soissons à la frontière belge en rejoignant la ligne du Nord entre Busigny et Landrecies. Godin cite les termes de la convention ; il indique que la Compagnie du Nord obtint de reporter la ligne d'Aulnoye à Hirson, laissant Guise déshéritée. Il poursuit en informant Fouquet que la Compagnie du chemin de fer de Lille à Valenciennes a repris le projet et que l'État a refusé le décret d'utilité publique, considérant que la ligne était d'intérêt général et non local. Godin cite la réponse faite par le ministre des Travaux publics de Larcy aux questions posées à ce sujet, réponse publiée dans le journal officiel du 18 décembre 1873. Il explique que sous le ministère de Caillaux, le département de l'Aisne a été dépouillé de toutes les concessions faites en 1872-1873, car il n'était pas représenté par des députés cléricaux, bonapartistes ou monarchistes, mais par les républicains Godin et Turquet. Godin envoie deux cartes de lignes ferroviaires à Fouquet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin adresse à Menche de Loisne les cartes d'état-major de Laon et Cambrai afin qu'il y fasse tracer l'avant-projet du chemin de fer à l'étude de Busigny à Laon.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la ligne de chemin de fer du Cateau à Saint-Erme. Godin expose au ministre la question de l'implantation de la gare à Guise, commune aux lignes de Saint-Quentin à Guise et du Cateau à Saint-Erme. Le projet initial prévoyait d'implanter la gare près de l'usine du Familistère, projet qu'il avait soutenu en tant que premier maire républicain de Guise. Après sa révocation en 1874, une nouvelle enquête fut provoquée qui aboutit à une autre implantation de la gare, dans la partie basse de la ville, éloignée d'un établissement employant 1 200 personnes ayant le tort d'être républicaines. Le raccordement de la gare existante à la ligne du Cateau à Saint-Erme nécessiterait de traverser toute la ville et de créer 12 passages à niveaux. Godin plaide pour l'implantation initiale de la gare de la ligne du Cateau à Saint-Erme, économe en argent et en distance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe le maire d'Étréaupont qu'il ne pourra se rendre à la réunion dimanche prochain à Étréaupont relative à la ligne de chemin de fer par la vallée de l'Oise. Godin l'assure qu'il soutient la création de la ligne de chemin de fer par Guise et par Hirson, comme en témoigne la pétition envoyée l'année précédente au ministre des Travaux publics, dont il lui envoie 10 exemplaires. Il lui envoie également 10 exemplaires de la brochure La question des chemins de fer devant le conseil général de l'Aisne. Il explique que la ligne de Guise à Hirson a été classée par le gouvernement, comme celle de Busigny à Hirson ; les deux lignes n'entrent pas en concurrence selon lui ; Il indique qu'il a lui-même soutenu la ligne de Busigny à Hirson ; il lui demande d'encourager les communes de la vallée de l'Oise à soutenir ce tracé. Godin renvoie Violette à la lecture d'une page du Journal officiel du 4 décembre 1878 relative aux chemins de fer dans l'arrondissement. Il indique enfin que la ligne de chemin de fer du Cateau à Saint-Erme, qui passe par Guise et Laon, justifie le tracé par la vallée de l'Oise.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin veut dissiper un malentendu sur le tracé du chemin de fer du Cateau à Guise avec le directeur de la Construction des chemins de fer à la suite de la conversation qu'il a eue avec lui la veille. Il fait valoir que le meilleur tracé du tronçon de la ligne de Valenciennes à Laon concédé à la Compagnie de Lille à Valenciennes évite la traversée du centre de Guise, permet aux Fonderies et manufactures du Familistère d'avoir accès à la gare située sur le plateau dit des Coutures et présente l'avantage de desservir Hannappes, Tupigny, Vénérolles, Iron, Étreux, Lesquielles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'implantation de la gare de chemin de fer de Guise. Godin se plaint de l'acharnement administratif contre la ville de Guise et contre lui en particulier à propos de l'implantation de la gare de Guise, question que le préfet entend porter devant le conseil départemental mais aussi auprès de la commission d'enquête du département du Nord. Il demande à Ganault de venir à Guise pour en parler avec lui.

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