FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 18 avril 1878
Moret retrace longuement l'histoire de sa relation avec Godin et le Familistère. Elle mentionne le changement de nom de son grand-père, Louis-Éloy Godin en Nicolas Moret, sous le Premier empire sans préciser le motif. Louis-Éloy Godin aurait changé de nom pour échapper à la conscription des guerres napoléoniennes. Moret joint son portrait photographié à sa lettre. Elle aborde ensuite la traduction de l'ouvrage de Howland et dresse le portrait du premier traducteur, Massoulard.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, février 1879
Envoi de quelques feuillets traduits de l'ouvrage de Howland. Remerciements pour l'envoi d'articles de périodiques et nouvelles du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 1er avril 1879
Marie Moret est en train de finaliser les statuts de l'Association avec Godin. Elle envoie des feuillets pour la traduction de l'ouvrage de Howland. Elle présente les diverses modifications apportées pour l'adaptation du livre pour sa publication, notamment dans Le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Fredrik Bajer, 20 mai 1891
Envoi à Frederiksen de l'avis aux personnes désireuses de visiter le Familistère. À propos des différences entre l'édition anglaise du livre de Marie Howland, Papa's Own Girl, et sa traduction en français par Marie Moret : Marie Howland « est une amie de M. Godin et de moi, mais une amie faite par correspondance. Nous ne l'avons jamais vue personnellement, et elle n'est jamais venue au Familistère », aussi a-t-elle imaginé un Familistère différent du Familistère réel ; la traduction française rétablit l'exactitude des faits. Virginie Griess-Traut connaît le roman car elle a pu le lire dans Le Devoir auquel elle est abonnée depuis le début du journal. Sur madame Bajer, mère de six enfants ; sur Émilie Dallet, mère et autrice d'une méthode de lecture que Bajer complimente ; sur l'orthographe du patronyme de la famille Piou de Saint-Gilles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Augusta Cooper-Bristol, 27 mars 1894
Réponse à la lettre d'Augusta Cooper Bristol en date du 22 février 1894. Marie Moret, sa sœur et sa nièce à Nîmes auprès d'Auguste Fabre. Souvenir de la visite d'Augusta Cooper Bristol au Familistère. Marie Howland vit auprès d'Augusta Cooper Bristol. Marie-Jeanne Dallet prend des leçons de peinture ; Émilie Dallet s'occupe de la direction de l'enfance au Familistère et Marie Moret du Devoir. Nouvelles de messieurs Barbary, Bailli et Pascaly : Barbary et Bailli partis du Familistère il y a longtemps ; Pascaly à Paris, journaliste à la Chambre des députés et rédacteur en chef du Devoir. Description du jardin d'agrément : les arbres ont grandi, des statues y ont été placées et le mausolée de Godin y est érigé.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 27 mars 1894
Réponse à la lettre de Marie Howland en date du 18 février 1894, adressée à Augusta Cooper Bristol de Vineland. Envoi par le gérant du Devoir des numéros du journal à Ballston Spa. Cottage mis à disposition de Mary Howland à Vineland par Augusta Cooper Bristol. Marie Moret vit à Nîmes auprès d'Auguste Fabre qui comprend l'œuvre de Godin, s'intéresse à toutes les tentatives de progrès social et a suivi l'essai de Topolobampo. Fabre se demande si Albert Kimsey Owen, fondateur de Topolobampo, est un parent de Robert Owen ou de son fils Robert Dale Owen. Sur les dissentiments au sein de Topolobampo et la description de la région par Marie Howland.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Massoulard, 26 août 1879
Marie Moret souhaite à Antoine Massoulard d'être heureux auprès des siens suite à sa décision de quitter Angoulême pour rejoindre sa famille à Saint-Léonard-de-Noblat. Massoulard ayant proposé son aide, Marie Moret l'informe qu'il serait utile de traduire pour Le Devoir des articles anglophones sur les conditions sociales. Elle lui dresse un bilan de son passage à la direction de l'administration de l'usine du Familistère . Elle lui dresse une liste les visiteurs attendus au Familistère, dont Neale « si difficile à comprendre en français » avec qui Massoulard aurait pu parler en anglais. Elle évoque un procédé inventé par Massoulard apparu également en Amérique [le sablage des pièces métalliques], leurs pensées communes à propos de sa nièce Lilie, et le fils de Massoulard. Elle lui transmet les salutations de plusieurs personnes du Familistère. Le post-scriptum évoque la figure de Victor Hugo mentionnée dans Le Devoir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Howland, 20 avril 1874
Godin accuse réception des deux lettres écrites par Marie Howland depuis le 5 août 1873 ainsi que les deux écrites par Edward Howland auxquelles il n'a pu répondre en raison de ses travaux à la Chambre et des affaires de son usine. Marie Howland a demandé le 5 août 1873 des vues pour stéréoscope, mais Godin n'a pas le temps de s'en occuper. Edward Howland parlait dans sa lettre du 21 août 1873 d'un jeune homme à faire venir au Familistère pour le dresser au travail : Godin explique que ce n'est pas possible, car les familles du Familistère n'ont pas de quoi loger un pensionnaire et parce qu'un enfant ne peut y être accepté sans famille. Sur Kate Stanton, dont parle la lettre d'Edward Howland de mars 1874 : Godin a répondu à la lettre qu'elle a envoyée ; monsieur Drury de Philadelphie a aussi écrit à son sujet et lui a appris qu'elle ne parlait pas français. Sur la lettre de Marie Howland du 21 mars 1874 : Godin regrette d'avoir peiné Marie Howland par le retard de sa réponse ; il regrette de ne pas connaître complètement l'anglais pour apprécier en connaisseur le livre « qui contiendra sous la forme attrayante du roman une partie de Solutions sociales : il est heureux de savoir qu'Edward Howland se trouve à la tête d'un journal défendant le progrès et l'amélioration sociale ; il recevra avec plaisir les numéros de The Present Age qu'elle lui propose.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception du livre Papa's Own Girl de Marie Howland, qu'il n'a pu lire en anglais mais dont il s'est fait traduire des passages et qu'il estime du meilleur esprit. Il explique qu'il est incompris en France comme Marie Howland l'est en Amérique et que deux de ses éditeurs et son imprimeur ont été victimes de la réaction monarchique ; il regrette de ne pas avoir d'imitateur. Godin signale à Marie Howland qu'en mars 1877, débarrassé des ennuis de famille, il a entrepris la construction de la dernière aile du Familistère qui sera meublée l'année prochaine et qui portera la population du Familistère à 1 200 personnes. Il indique qu'il a depuis la même époque donné des conférences hebdomadaires et provoqué la formation de groupes et unions de travailleurs et travailleuses qui discuteront bientôt des statuts de l'association du capital et du travail. Il explique que l'association existe de fait et que ceux qui en acceptent les principes sont sociétaires participants aux bénéfices industriels et commerciaux dans les proportions des services rendus représentées par les appointements ou émoluments annuels. Il annonce qu'un journal va être fondé pour être l'organe non d'une doctrine mais des intérêts matériels de l'association. Il l'informe enfin qu'il ne peut lui promettre de rédiger l'article qu'elle demande. Le post-scriptum indique que la lettre est traduite en anglais par « mon secrétaire » [Antoine Massoulard ?].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception du livre Papa's Own Girl de Marie Howland, qu'il n'a pu lire en anglais mais dont il s'est fait traduire des passages et qu'il estime du meilleur esprit. Il explique qu'il est incompris en France comme Marie Howland l'est en Amérique et que deux de ses éditeurs et son imprimeur ont été victimes de la réaction monarchique ; il regrette de ne pas avoir d'imitateur. Godin signale à Marie Howland qu'en mars 1877, débarrassé des ennuis de famille, il a entrepris la construction de la dernière aile du Familistère qui sera meublée l'année prochaine et qui portera la population du Familistère à 1 200 personnes. Il indique qu'il a depuis la même époque donné des conférences hebdomadaires et provoqué la formation de groupes et unions de travailleurs et travailleuses qui discuteront bientôt des statuts de l'association du capital et du travail. Il explique que l'association existe de fait et que ceux qui en acceptent les principes sont sociétaires participants aux bénéfices industriels et commerciaux dans les proportions des services rendus représentées par les appointements ou émoluments annuels. Il annonce qu'un journal va être fondé pour être l'organe non d'une doctrine mais des intérêts matériels de l'association. Il l'informe enfin qu'il ne peut lui promettre de rédiger l'article qu'elle demande. Le post-scriptum indique que la lettre est traduite en anglais par « mon secrétaire » [Antoine Massoulard ?].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin propose à Marie Howland que son bel ouvrage Papa's Own Girl soit traduit en français par Marie Moret, qui connaît désormais suffisamment l'anglais, et publié en feuilleton dans le journal Le Devoir. Il l'avertit qu'il sera obligé de faire des modifications dans les chapitres décrivant le Familistère pour faire concorder parfaitement le texte avec la réalité. Il lui explique qu'il veut faire avec son livre ce qu'elle a fait en traduisant Solutions sociales, et il lui signale que la traduction de son roman a déjà commencé. Il lui envoie deux brochures, La richesse au service du peuple, qui comprend des extraits de Solutions sociales et La politique du travail et la politique des privilèges.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin propose à Marie Howland que son bel ouvrage Papa's Own Girl soit traduit en français par Marie Moret, qui connaît désormais suffisamment l'anglais, et publié en feuilleton dans le journal Le Devoir. Il l'avertit qu'il sera obligé de faire des modifications dans les chapitres décrivant le Familistère pour faire concorder parfaitement le texte avec la réalité. Il lui explique qu'il veut faire avec son livre ce qu'elle a fait en traduisant Solutions sociales, et il lui signale que la traduction de son roman a déjà commencé. Il lui envoie deux brochures, La richesse au service du peuple, qui comprend des extraits de Solutions sociales et La politique du travail et la politique des privilèges.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Didier et Cie qu'il publie dans son journal Le Devoir le roman La Fille de mon père de Marie Howland, édité à New York chez John P. Jewett, éditeur de La Case de l'oncle Tom et de L'Allumeur de réverbères. Il a l'intention de publier en volume la traduction française du roman et il demande à Didier et Cie s'ils veulent s'en charger en tant que libraire. Il précise que l'ouvrage comprendra de 650 à 700 pages ; il demande à Didier et Cie s'il ne vaudrait pas mieux le publier en deux volumes, à quel prix il faudrait le vendre, quelle remise il faudrait lui consentir pour le vendre et quel devrait en être le tirage.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à Marie Howland que l'édition en volume de la traduction de Papa's Own Girl restituera le texte complet du roman sans les coupes qui ont été faites dans les chapitre VII à XIII du feuilleton du journal Le Devoir pour pouvoir offrir le roman en entier aux lecteurs au cours de la première année. Marie Moret indique qu'elle répond en partie aux lettres que Marie Howland a écrites à Godin le 7 avril et le 4 mai avant que ce dernier ne lui dicte une réponse. Marie Howland a lu avec émotion dans Le Devoir la conférence du 4 mai 1878 de Godin aux ouvriers de l'usine : Marie Moret explique que les difficultés qu'il affronte sont le lot des novateurs ; elle loue le génie et la force morale de Godin. Elle livre un portrait de Godin : « Quant aux moyens de distraction et de repos, imaginez-vous qu'il ne s'amuse de rien de ce qui plaît aux autres hommes. Il ne fume pas, n'aime ni les cartes, ni les échecs, ni le billard, ni mille choses dont, en conséquence, j'ignore les noms. Le théâtre le fatigue ; les conversations oiseuses lui pèsent ; la promenade ne lui est bonne qu'en voiture. L'unique distraction qu'il puisse prendre, c'est la conversation entre gens sympathiques et notre cercle est très restreint. » Elle ajoute qu'il joue avec ses deux nièces les plus âgées, de 3 et 6 ans, qui l'appellent oncle André. Sur Albert Brisbane : il n'est pas venu au Familistère ; à la différence de Godin, il ne versa pas un sou des 25 000 $ qu'il avait promis à la Société de colonisation du Texas ; Brisbane se sentirait humilié devant Godin et il ne faut pas compter qu'il vienne au Familistère. Sur le journal Le Devoir : Godin éprouve le besoin d'élargir le cercle de ses auditeurs devant l'insuffisance de son personnel ; il pense que ses articles sur les caisses nationales de prévoyance publiés dans les numéros 16, 17 et 19 du Devoir seraient plus intéressants à traduire en anglais que sa conférence, comme l'ont fait en partie déjà des journaux anglais et américains. Sur l'appréciation de Marie Moret par Marie Howland : Marie Moret compare Marie Howland à Clara Forest [le personnage de Papa's Own Girl], dont le cœur déborde d'amour. Sur la traduction de la lettre d'amour du comte de Frauenstein à Clara Forest : le plus grand soin sera apporté à la traduction. Sur Massoulard : il a appris l'existence du Familistère à New York dans un article réactionnaire de La revue des deux mondes. Marie Moret remercie Marie Howland pour l'envoi du Harper's magazine dont Le Devoir a reproduit l'article sur l'école normale de New York. Sur Kate Stanton : elle a obtenu la dignité de docteur-médecin ; elle est rieuse comme Émile Godin, a un esprit fin mais superficiel. Elle retourne à Marie Howland l'article de monsieur Fields, « Une visite à l'auteur de La Fille de son père » et elle espère que Marie Howland puisse venir en Europe et au Familistère. Elle le prévient que Godin ne supporte pas l'odeur du tabac, qu'elle ne pourrait pas fumer près de lui, et qu'il estime que le tabac affaiblit l'intelligence. Sur la traduction de Papa's Own Girl : Massoulard informe Marie Howland qu'il n'endosse aucune responsabilité dans la traduction en raison des remaniements effectués au texte des chapitres VII à XIII du roman dans le journal Le Devoir ; elle précise que ces chapitres ont été rétablis dans le texte de Massoulard pour l'édition en volume, et qu'elle fait maintenant la révision du texte aidée d'une autre personne ; elle l'assure que Massoulard est resté son ami et celui de Godin. Elle transmet ses compliments à Edward Howland.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Amelia Hope Whipple pour sa lettre « réconfortante » du 13 novembre 1881. Il la complimente pour être une des rares à comprendre la doctrine de la vie et le sens de l'association du Familistère. Sur l'absence regrettable des « Notions préliminaires » dans la traduction américaine de Mutualité sociale par madame Bristol. Sur le projet d'Amélia Hope Whipple de rééditer Papa's Own Girl sous un titre différent et Mutualité sociale en anglais et la proposition de Godin de lui communiquer la traduction du livre par Edward Vansittart Neale, son premier biographe. Sur le couple Howland : Godin apprécie Marie et Edward Howland, mais aurait eu du mal à communiquer avec elle en anglais si elle était venue visiter le Familistère avec madame Bristol. Il lui demande si elle sait lire le français et si elle a lu Solutions sociales. Sur la communication spirituelle.
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