FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 1er mars 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin rapporte à Favre qu'Esther Lemaire aurait choisi son avocat, mais que son avoué est sans nouvelles du procès. Godin explique qu'à son arrivée à Paris il y a dix jours, Telliez, l'un de ses voyageurs de commerce qu'il pense être complice de Camatte dans la diffamation organisée à son encontre, a tenté de faire pression sur lui pour qu'il accepte la séparation sans débat sous le prétexte que sa femme détiendrait des preuves accablantes contre lui. Il ajoute que, depuis, Telliez a disparu. Godin raconte à Favre que pendant les 15 à 18 premières années de son mariage, Esther Lemaire lui a toujours demandé d'écrire le brouillon de ses lettres ou d'en corriger le texte, et que Telliez a évoqué auprès de lui les brouillons au crayon de Godin détenus par sa femme, en particulier la lettre d'introduction écrite à madame Brullé par Esther Lemaire lorsque Godin a emmené Marie Moret à Bruxelles. Il propose à Favre de lui parler de scènes de prétendues violences de Godin à l'égard d'Esther Lemaire, qu'il a pu reconstituer grâce à la mémoire de son fils.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 1er mars 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin demande à Oudin-Leclère des nouvelles de son procès en séparation et rapporte qu'Esther Lemaire aurait choisi son avocat. Godin explique que la personne qui a tenté de faire pression sur lui pour qu'il accepte la séparation sans débat, sous le prétexte que sa femme détiendrait des preuves accablantes contre lui, est Telliez, l'un de ses voyageurs de commerce, qu'il pense être complice de Camatte dans la diffamation organisée à son encontre, et qui a disparu. Il informe Oudin-Leclère que sa femme est à la recherche de témoins parmi ses anciens employés mécontents.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 22 février 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Versigny qu'Esther Lemaire a encore pris du retard dans le choix de son avocat et que le président du tribunal a fixé les plaidoiries au 18 mars 1864. Godin explique qu'à son arrivée à Paris il y a dix jours, quelqu'un a tenté de faire pression sur lui pour qu'il accepte la séparation sans débat sous le prétexte que sa femme détiendrait des preuves accablantes contre lui. Godin confie à Versigny que cette personne est Telliez, l'un de ses voyageurs de commerce, qu'il pense être complice de Camatte dans la diffamation organisée à son encontre. Godin informe Versigny qu'il a pris la décision de renvoyer Telliez. Il raconte à Versigny qu'il a pu reconstituer, à la demande de Favre, grâce à la mémoire de son fils et de celle de Marie Moret, ce qui a eu lieu à l'issue de la réunion de Marie Moret avec son fils Émile en avril 1861 et la scène de juillet 1863 : en 1861, Esther Lemaire traita Marie Moret d'aventurière ; la belle-sœur d'Esther Lemaire et madame Telliez assistaient à la scène de 1863.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Bertrand, 22 février 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin estime que puisque des poursuites en nullité de brevet ne sont pas possibles, il faut amener le tribunal correctionnel à se prononcer avant tout sur la valeur des brevets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Phillipoteaux, 15 février 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Jean-Baptiste André Godin explique à Philippoteaux qu'il a préféré confier sa défense à un avocat de Charleville plutôt qu'à lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 11 février 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Après en avoir conféré avec Jules Favre, Godin demande à Oudin-Leclère d'obliger Esther Lemaire à exposer les preuves de ses allégations, d'autant plus rapidement qu'il est soumis à des tentatives d'intimidation de la part de gens prétendant que ces preuves sont irréfutables. Le post-scriptum est relatif à la volonté du procureur général de prendre connaissance des pièces diffamatoires à l'encontre de Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 10 février 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin retourne à Bertrand sa demande en nullité de la certificat d'addition de Corneau frères amendée par ses soins. Il lui communique une copie du brevet de Joly.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Dureteste et Bertrand, 6 février 1862
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin expose ses arguments juridiques en faveur de la demande en nullité de la certificat d'addition de Corneau frères.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 31 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin discute des brevets et additions de Joly et de Corneau frères. Il demande à Armengaud de lui communiquer la copie du brevet de Joly.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 30 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Favre qu'il a demandé au Comptoir d'escompte de Paris de lui verser la somme de 3 000 F. Il demande à Favre s'il ne doit pas justifier auprès de lui avant l'audience du 25 février ses relations avec Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 30 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin explique à Versigny qu'il a tardé à répondre car il doit s'occuper d'un procès en contrefaçon en plus de son procès en séparation. Il informe Versigny que Jules Favre est d'avis que sa présence à la première audience de Vervins est nécessaire car il connaît très bien l'affaire. Il signale à Versigny que Favre lui a demandé comment justifier ses relations avec Marie Moret. Favre ne souhaite pas passer par Guise pour se rendre à Vervins mais Godin invite Versigny à le faire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dureteste, janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin explique à Dureteste qu'en laissant se dérouler l'action pour contrefaçon, le tribunal ne voudra pas statuer sur un débat industriel et nommera des experts et qu'ainsi les choses vont traîner en longueur, alors qu'il en ira autrement avec un procès en déchéance de brevet. Il précise qu'il veut contester uniquement le certificat d'addition que Corneau frères a pris le 22 décembre 1860. Godin insiste pour que Dureteste prenne les voies les plus courtes pour régler l'affaire. Il ajoute en réponse à Dureteste que Joly et Cie n'a pas payé régulièrement les annuités de son brevet et qu'ainsi Corneau frères ont pu contrefaire son calorifère. Godin discute en détail des brevets et additions de Corneau frères et de Haunet et du calorifère Joly. « Il est vrai que devant les juges, lorsqu'il s'agit de questions industrielles, les défenseurs d'une mauvaise cause ne craignent pas d'affirmer qu'il fait nuit en plein midi. » Le dernier folio dresse une liste détaillée des 7 pièces jointes au courrier, études des brevets et additions concernés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dureteste, 26 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Jean-Baptiste André Godin joint à son courrier une citation remise par Corneau frères. L'affaire doit être jugée le 15 février 1862. Godin explique à Dureteste qu'il veut interrompre l'action de Corneau frères en intentant un procès en déchéance du brevet sur lequel ils s'appuient pour dénoncer une contrefaçon de Godin. Godin demande à Dureteste de lui trouver un avoué qui sera à même de défendre son affaire et il l'informe qu'il amènera des appareils de chauffage au tribunal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Millart, 22 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin demande à Millart la confirmation que l'audience de l'affaire aura lieu le 8 février 1863, date qui peut finalement lui convenir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 22 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Oudin-Leclère que Favre lui a indiqué qu'il pourrait plaider le 25 février sauf s'il devait plaider à la Cour d'assises de Montpellier à la même période. Il lui signale qu'il voudrait éviter d'aller à Vervins et que Vigerie connaît aussi bien l'affaire que lui-même.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 19 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin avertit Favre qu'Oudin-Leclère l'a informé que l'audience de l'affaire n'aura pas lieu le 5 février parce qu'Esther Lemaire a également choisi d'être défendue par un avocat étranger au barreau de Vervins et que celui-ci ne sera pas disponible. Godin lui demande ses disponibilités après le 20 février, lui donne les indications pour son voyage jusqu'à Vervins et lui signale que Versigny ne compte pas se rendre à l'audience.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Phillipoteaux, 19 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Jean-Baptiste André Godin demande à son correspondant de plaider sa cause au tribunal dans un procès qui lui est intenté par Corneau frères, défendus à Charleville par Millard, dont l'audience a été repoussée au 8 février 1864. Godin explique à Philippoteaux que son intention est de suspendre l'action de Corneau frères en contrefaçon par un procès en déchéance du brevet concerné.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 14 janvier 1864
Jean-Baptiste André Godin évoque l'utilité pour Versigny de se rendre à Guise, non pour assister Jules Favre à l'audience du tribunal de Vervins, mais pour saisir l'occasion de voir la théorie sociétaire mise en pratique au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 12 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Maître Millart lui a annoncé que l'affaire sera plaidée le 8 février. Il explique qu'il ne prend pas pour le moment Dureteste pour sa défense car celle-ci demande de la méthode.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 9 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin confirme à Versigny le jugement en référé sur l'inventaire des meubles de Marie Moret qui lui a été favorable. Il répond aux questions posées par Favre à Oudin-Leclère : sur le moyen de se rendre à Vervins en passant ou non par Guise, et le paiement de ses honoraires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 7 janvier 1864
Godin remercie Favre pour les renseignements qu'il lui a communiqués relatifs aux avoués et avocats les plus aptes aux questions de propriété industrielle. Sur le renvoi d'une affaire, auquel Godin est favorable car « il fait bien froid pour plaider avec un fer en main ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 6 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Favre que le jugement en référé a considéré qu'il n'y avait pas lieu de faire l'inventaire des meubles de Marie Moret, qui paie ses loyers au Familistère depuis 1861 et assure son mobilier. Godin pense que ses adversaires espéraient mettre la main sur des papiers compromettants ou bien établir la liste des ouvrages de sa bibliothèque et faire savoir que si Marie Moret se trouvait au milieu des livres de Voltaire, il n'était pas étonnant qu'elle fût sa maîtresse. Godin fait part à Favre que le procureur impérial de Vervins lui avait dit qu'il ne comptait pas poursuivre Godin de l'accusation d'adultère. Godin explique à Favre que le procès en séparation de corps n'est pas le principal motif pour lequel il l'a sollicité : le but que poursuit Favre n'est pas différent de celui que poursuit Godin en faveur du travail ; Favre pourrait dans ce procès obtenir l'estime des ouvriers ; Godin se demande si le moment n'est pas venu pour imprimer ses manuscrits pour éclairer l'opinion et il demande son avis à Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 décembre 1863
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin annonce à Oudin-Leclère qu'une prétention vexatoire formulée par l'avoué de madame Lemaire a donné lieu à un référé devant le tribunal de Vervins. Godin raconte qu'à l'occasion de l'inventaire des meubles de Godin dans son appartement du Familistère, Delabarre, mandataire de madame Lemaire, aurait souhaité accéder à l'appartement de Marie Moret pour procéder à l'inventaire de ses meubles, et qu'il s'y est opposé. Godin explique que Marie Moret exerce une surveillance active sur la santé et l'éducation de cent enfants et qu'elle l'aide dans ses travaux philosophiques et littéraires, qu'elle perçoit pour cela une rémunération de 1 500 F par an et pourvoit ainsi à ses besoins en livres et en mobilier qui sont sa propriété. Godin indique que les livres et ouvrages de la maison de l'usine s'y trouvent toujours, sauf ceux qu'a emportés Esther Lemaire. Dans le post-scriptum, Godin ajoute que Marie Moret paie un loyer comme toutes les personnes habitant au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 27 décembre 1863
Jean-Baptiste André Godin informe son avoué que Jules Favre a accepté de prendre sa défense dans le procès en séparation avec Esther Lemaire. Il lui demande d'indiquer à Jules Favre vers quelle date se tiendra la première audience du procès. Godin demande à Oudin-Leclère d'adresser ses communications à Favre au 87, rue d'Amsterdam à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 22 décembre 1863
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin fait à Versigny le récit de l'opération d'apposition de scellés sur les halles et magasins de l'usine. Il lui explique que les représentants d'Esther-Lemaire doivent faire une évaluation de tout ce qui se trouve à l'usine. Godin juge que cette évaluation sera nécessairement inexacte et demande conseil à Versigny sur la conduite à tenir. Il lui fait le récit de la visite que lui a rendue une « dame X » pour lui faire des révélations : elle habite dans la même maison que la dame Camatte dont le mari a disparu et a entendu des conversations qui laissent croire qu'une connivence existe entre Esther Lemaire et les époux Camatte ; la séparation serait une machination remontant à un an dans le but qu'Esther Lemaire récupère la moitié de la fortune de Godin et que Camatte en soit le régisseur ; sur un projet d'enlèvement de Marie Moret par Camatte ; sur la résolution de Camatte à écrire des chansons diffamatoires et de travailler à la ruine de Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 décembre 1863
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin joint à son courrier la version des faits d'Esther Lemaire sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Il invite son correspondant à faire part de ses appréciations à Victor Versigny. Godin lui fait part des rumeurs de connivence entre sa femme et son diffamateur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 7 février 1863
Godin informe Oudin-Leclère qu'il est créancier hypothécaire en lieu et place de monsieur Guérin pour une somme de 400 F, plus les intérêts encourus depuis 2 ans. Il lui demande ce qu'il doit faire.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Nizole, 23 mars 1862
Sur le conseil de Nizole, Godin renonce à engager des frais de justice pour un litige relatif à un fourneau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 15 octobre 1861
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. Godin communique à Oudin-Leclère l'assignation qu'il a reçue de Pinart et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Heizel, 17 mars 1861
Au sujet d'une créance de monsieur Deuliez à recouvrir par monsieur Heizel, probablement un huissier. Duclos propose de verser la moitié de la somme après qu'il ait loué une partie de son établissement et d'apporter une garantie pour l'ensemble de la somme sur les biens de sa femme.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin au consul général de France, 30 juin 1863
Sur l'affaire Van Gennip. Godin explique au consul général que l'usine de Laeken a mis en dépôt 3 à 4 000 F de marchandises chez Van Gennip au 422, rue Schippersgracht à Amsterdam, mais qu'il va reprendre ces marchandises car le dépositaire ne s'en occupe pas et veut changer les conditions de leurs relations d'affaires. Godin demande au consul si la loi néerlandaise permet d'exiger la restitution sur le champ des marchandises, Godin ne pouvant séjourner que 48 ou 72 heures à Amsterdam.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Demeure, 29 avril 1861
Sur le procès Story. Godin fait à l'avocat Demeure qui lui a soumis ses conclusions des observations, en particulier sur la consommation d'eau des machines à vapeur à moyenne ou à haute pression. Il lui signale à ce sujet l'Aide-mémoire de Morin à l'usage des ingénieurs et des écoles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 26 janvier 1856
Godin constate le délai d'acheminement du courrier entre Guise et Bruxelles. Sur la comptabilité de l'usine de Forest. Godin propose de vérifier si monsieur Poirier peut aider Brullé à mettre à place la comptabilité. Sur une transaction possible dans l'affaire Cador. Sur le paiement du loyer de l'usine de Forest.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Langlois, 3 [juillet 1849]
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin annonce à Langlois que les juges de Vervins ont accordé un sauf-conduit à Degon, qui a pu enlever ses modèles et une partie de son mobilier, que Degon irait s'établir à La Haye et qu'il n'a laissé d'autre actif que ce que Godin a fait saisir. Godin demande à Langlois s'il faut dénoncer les fraudes de Degon. Il signale que la vente du mobilier de Degon aura lieu dimanche et que la vérification des créances aura lieu le 15 juillet prochain.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 18 juin 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin informe Oudin-Leclère qu'il avait fait saisir tous les poêles contrefaits se trouvant chez Degon quand Oudin-Leclère lui apprit sa faillite, mais que le syndic de faillite élève des prétentions sur les poêles qui n'étaient pas encore achevés. Le syndic, explique Godin, juge que ceux-ci ne peuvent être considérés comme contrefaits et qu'ils auraient dû être brisés et vendus comme ferraille au profit de la faillite. Godin demande à Oudin-Leclère de lui envoyer le tarif de Degon pour faire l'estimation de la valeur de ces poêles. Dans le post-scriptum Godin ajoute que Degon a fait disparaître les modèles qui lui restaient et enlevé les pièces essentielles de ses poêles pour qu'ils perdent une grande partie de leur valeur ; il demande à Oudin-Leclère s'il ne faudrait pas faire arrêter Degon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 mai 1849
Godin sollicite un rendez-vous d'une heure avec Oudin-Leclère pour évoquer une affaire commerciale pressante.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 20 janvier 1849
Godin répond à une lettre d'Oudin-Leclère qui l'informe qu'il ne peut se désister de son appel : Godin en prend note mais lui demande quelles mesures il peut prendre à l'égard des marchands de produits contrefaits. Godin évoque la saisie qu'il a fait faire chez le gendre du greffier du tribunal et demande si ce n'est pas le moment de donner une suite à cette affaire. « Est-ce que Degon peut impunément entamer plusieurs procès sans présenter des garanties ? Car il est certain que c'est un homme de paille dont on se sert pour couvrir une indigne spéculation. » Godin demande à Oudin-Leclère de lui envoyer la note générale de ses honoraires. Il l'interroge enfin sur la présence de témoins convoqués par Degon à une audience prochaine du tribunal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 19 janvier 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin demande à Oudin-Leclère si le jugement du tribunal de Vervins lui permet d'agir contre Degon. Godin explique que Degon pourrait vendre 4 000 F à 5 000 F de marchandises, qu'il a déjà envoyé une voiture à monsieur Camet, qu'il a encore à recouvrer 4 000 F pour des marchandises contrefaites vendues pendant l'hiver, que Degon doit 1 500 F au banquier Hennequière et qu'il va devoir faire des rentrées d'argent. Godin pense que Degon fera appel du jugement du tribunal de Vervins pour essayer de se sortir d'affaire. Godin demande à Oudin-Leclère s'il doit se désister de l'appel qu'il a fait du jugement « illusoire qui a été rendu à mon profit » ou s'il peut faire quelque chose de ce dernier, si les ordonnances du président sont annulées par le jugement et s'il peut faire saisir des objets sans de nouvelles formalités. Il lui demande enfin dans quelle mesure, si les frais du procès sont à sa charge, il pourra faire participer les marchands qui ont vendu des marchandises contrefaites.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 décembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin souhaite que les termes de l'expertise, incomplète et peu véridique, soient éclaircis. Il estime que le résumé additionnel de l'expertise est entaché de nullité pour diverses raisons, et notamment parce qu'il méconnaît ce qu'est une invention : si les experts pensent que toutes les cuisinières se valent parce qu'elles ont des portes, des fours et des couvercles, alors il faudrait considérer que le palais de justice de Vervins est pareil à la première maison venue car il a des portes et des fenêtres, et qu'une machine à moissonner ne serait pas une invention car elle aurait des roues et des engrenages comme toute machine. Godin croit que le rapport d'expertise fait à Guise peut servir à établir la contrefaçon. Il pense qu'il faut expliquer ce qu'est une invention brevetable et pourquoi la loi protège l'invention, et « qu'on brevète valablement tous les ans plus de 20 genres de fourneaux, qu'on brevète de même des serrures, des couvercles de pipes, des canes de parapluies, des chapeaux, des cols cravates, des allumettes, etc., etc. pourvu qu'il y ait dans leur ensemble ou dans la manière de les faire l'objet d'une conception nouvelle utile à la société. » Il décrit en détail les innovations de ses brevets de 1841, 1844 et 1846 reconnues comme telles par l'expertise et considère que la ressemblance entière des appareils de Degon, que constate l'expertise, vaut contrefaçon. Il ajoute que les cuisinières en tôle de Minich et Nozal présentées par Degon n'ont rien à voir avec les siennes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gonnet, 17 novembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin informe l'avoué Gonnet que l'audience de son affaire est reportée du 20 novembre au 9 décembre 1848. Il lui communique les chiffres des affaires qu'il a faites l'année précédente avec les marchands de Péronne chez qui il a fait saisir [des produits contrefaits] : 1 246 F avec Viltard et 3 143 F avec Vermond. Il indique que son action en dommages et intérêts vise plus particulièrement Viltard « en raison de l'abus qu'il a fait de mon nom dans les journaux de Péronne pour accréditer la vente des objets contrefaits », qu'il espère obtenir 1 500 F du tribunal de Péronne, et qu'il n'aspire à obtenir de Vermond que l'équivalent de la marchandise contrefaite, soit 500 F. Il signale enfin qu'il s'est entendu avec les autres marchands de Péronne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Houdin, 16 novembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin prend acte que le tribunal de Vervins ne va pas juger l'affaire dans l'immédiat ; il déplore ce nouveau retard et demande à Oudin-Leclère de lui répondre formellement sur le moyen de sortir de cette situation ; il lui demande également si l'ordonnance qu'il a obtenue lui suffit pour faire déposer les modèles Degon dans un lieu public et ainsi arrêter sa fabrication.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 24 septembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin informe Oudin-Leclère qu'il a le mémoire de Barral et Minich sur l'expertise des produits de Godin et de Degon. Godin pense que le mémoire éclaire toute la question et demande à Oudin-Leclère d'agir pour trouver une solution prochaine au procès. Il exprime sa crainte que Degon soit mis en faillite et demande à Oudin-Leclère que faire dans ce cas.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 25 septembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin se réfère à sa lettre du 24 septembre 1848 à Oudin-Leclère ; il lui explique qu'il craint que Degon soit mis en faillite, mais qu'en attendant il emploie de nombreux ouvriers pour produire des marchandises vendues au rabais. Godin veut prendre des mesures pour parer à cette dépréciation de ses propres produits : une nouvelle saisie n'offre pas de garantie de succès ; Godin propose de faire constater chez les marchands la présence d'objets contrefaits afin d'obtenir des dommages et intérêts. Il demande à Oudin-Leclère quels moyens employer pour cela. Il souhaite mettre rapidement un terme au procès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 11 juillet 1848
Sur la persécution des phalanstériens de l'Aisne : Godin explique à Bureau qu'au cours de l'interrogatoire qu'il a subi le 4 juillet 1848 pendant la perquisition de sa maison, le procureur de la République lui a demandé s'il avait vendu des livres à un prix différent de celui qui y était porté, qu'il a répondu qu'il n'avait placé que des ouvrages de la Librairie phalanstérienne et qu'il a écrit une lettre aux journaux de Saint-Quentin qu'ils ne pourront publier que le dimanche suivant [16 juillet 1848]. Sur l'expertise du procès en contrefaçon Degon : Godin rappelle à Bureau qu'il avait confié à Barral en février 1848 un rapport de contre-expertise et des documents à examiner et qu'il a compris en lisant La Démocratie pacifique les raisons pour lesquelles Barral ne lui a pas répondu ; il demande à Bureau de lui retourner les documents confiés à Barral pour lui éviter d'aller à Paris les chercher lui-même. Sur la faillite d'un monsieur Budy qui devait 413,12 F à Godin : sans nouvelles de l'huissier Lépine à qui il avait confié l'affaire, Godin propose à Bureau de charger quelqu'un de recouvrer sa créance au bénéfice de La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Augustin Barral, 4 juillet 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Jean-Augustin Barral qu'il réponde à la lettre qu'il lui a écrite le 3 juin 1848 et qu'Allyre Bureau a dû lui rappeler ; Godin lui précise qu'il ne peut se passer des pièces qu'il lui a confiées.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Sauzet, vers le 17 mai 1848
Godin envoie à Sauzet le texte modifié d'une chanson qu'il a composée et lui demande de presser messieurs Bureau et Barral pour l'envoi des pièces d'un procès que Godin leur a confiées.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 21 mars 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin explique à Oudin-Leclère qu'il était à Paris pendant les événements de février 1848, qu'il y est resté 15 jours mais n'a pu terminer son affaire ; les pièces [relatives à son procès] « étant entre les mains d'hommes qui ont pris une part active à la révolution », il ne croit pas pouvoir les récupérer prochainement ; Godin demande à Oudin-Leclère de gagner du temps et lui indique qu'il refuse de céder à la demande de Deslauriers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 février 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin accuse réception des pièces envoyées par Oudin-Leclère et lui signale qu'il manque le premier mémoire qu'il avait rédigé à l'intention des experts. Il annonce qu'il part le lendemain pour Paris à la recherche d'un Chevalier, poêlier à Paris désigné par les experts ; il indique que le Michel Chevalier nommé par les experts n'existe pas, qu'il existe six Chevalier à Paris exerçant le métier de poêlier et qu'il devrait demander à chacun d'eux un certificat. Il lui communique son adresse à Paris : hôtel de Nantes et de Vendôme, 78, rue Neuve-des-Petits-Champs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 23 janvier 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il a appris que la rédaction du rapport de l'expertise qui a eu lieu à Guise a été confiée à Deslauriers, que ce dernier l'a achevé le 1er janvier 1848 et qu'il a été envoyé aux autres experts pour signature ; Godin demande pourquoi ce rapport n'est pas évoqué et regrette que la garde des appareils, devenue inutile, se poursuive.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jules-Charles Godon, 8 janvier 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Godon qu'il a écrit à Deslauriers pour savoir si le rapport d'expertise serait bientôt envoyé et qu'il n'a pas reçu de réponse ; il se plaint de la lenteur des experts et demande à Godon comment faire avancer l'affaire.
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