Vous pouvez juger de mon étonnement et de ma surprise lorsque j’eus lu cette lettre. Mon père remarié, et qui plus est marié avec madame Durand, sa froideur envers moi, et pour plus grande catastrophe son intention de me receler dans un couvent de Capucin, et de me faire embrasser cet ordre : toutes ces circonstances se présentaient en perspective devant moi ; mais j’avoue que le *site*, que cette perspective n’était pas agréable. Mais ce qui m’étonnait le plus de tout cela, c’était son intention de me faire embrasser l’ordre de saint François : plus je cherchais à vouloir pénétrer les raisons de cette volonté, moins *j'*y pénétrais ; je me perdais dans un chaos de raisons qui toutes ne pouvaient me satisfaire. Enfin je m’arrêtai à celle-ci, et je crois bien que c’était celle qui l'avait determiné à cette résolution.

     Je m’imaginai que, crainte que je lui fisse ombrage, crainte que je parusse mécontent de son mariage, il s’était décidé à ne point me faire rentrer dans sa maison et à m’éloigner. Car je ne doute point que l’espoir d’avoir des enfants avec sa nouvelle