vous avez, vous assiéger de toutes parts. Je vous dirai pour nouvelle que je suis remarié. Vous me direz peut-être que j’ai mal fait, peut-être vous serez mécontent de ma conduite, et sans vouloir faire paraître votre mécontentement vous le conserverez au fond de votre cœur. Mais sachez, Monsieur mon fils, que je suis le maître de mes actions et de ma conduite. Ce n’est pas pour vous que j’épouse, c’est pour moi uniquement. Sachez aussi que je n’aimerais pas que l’on boudât et que l’on regardât d’un mauvais œil l’épouse que j’ai choisie. J’entends que vous la respectiez, et la regardiez comme une seconde mère. D’ailleurs ses vertus, ses talents sont dignes de mon nom et méritent bien que je l’honore de ma couche. J’ai cru d’ailleurs reconnaître en elle certains traits qui se rapprochent de notre ancienne famille. Et étant renommé comme bon physionomiste, j’ai, sur la croyance que je ne me trompais