et de me permettre de prendre le parti des armes.

     Mais mon très honorable père me répondit sur-le-champ qu’il ne pouvait consentir à mes volontés, et qu’il fallait que je me résignasse à satisfaire à ses intentions. Il me marquait qu’il viendrait dans la huitaine me chercher pour me conduire au couvent de saint François, et que j’eusse à me tenir prêt pour ce temps.

     Jugez de ma douleur, jugez de mon affliction. Je me voyais déjà entouré de ces durs Capucins, déjà je m’imaginais qu’ils me tenaient dans leur cloître et qu’ils me forçaient à subir les plus cruels châtiments.

     Je restai deux jours à songer aux moyens de m’affranchir des persécutions que je présageais qu’on me ferait endurer. Et l’on va voir comment je machinai ma délivrance.