Informe de l'état de santé et des occupations de Bernardot. N'a pas de temps pour le voir car occupée par l'édition et l'administration du journal Le Devoir. Ne saurait répondre à ses questions ses questions sur l'habitation au Familistère et l'admission dans l'Association. Elle le renvoie au dernier numéro du Devoir pour les réponses aux questions concernant le Congrès de la Fédération des sociétés féministes.

Accuse réception du mandat poste pour le réabonnement au journal Le Devoir et envoi des numéros de janvier et février 1892. Elle se réjouit du retour de M. Doerflinger dans sa famille et des nouvelles du mouvement coopératif.

Remercie de l'envoi du livre de Séguin auquel Doerflinger a également contribué.

Marie Moret remercie Fauvety de l'envoi de son dernier ouvrage et l'informe qu'en raison de problèmes survenus à l'imprimerie, elle le fera figurer dans le numéro suivant du journal Le Devoir. A également reçu par erreur le même ouvrage en double adressé au docteur Cros. Souhaite que son livre soit lu par le plus grand nombre.

Réabonnement au journal Le Devoir pour les trois prochaines années.

Accuse réception du nouveau numéro de L’Émancipation avec le portrait de Neale et sa rubrique nécrologique pour laquelle elle remercie son correspondant. Le remercie également pour la lettre du 22 septembre et espère que les choses se seront arrangées pour l'Almanach de la coopération française.

Envoi de la plaque de cuivre, portrait en photogravure de Godin, réalisée pour La République du travail.

Envoi d'un chèque de 25 F pour solder l'abonnement du journal Le Devoir de la Société des gens de lettres.

Demande si la Société des gens de lettres peut transmettre l'ouvrage d'Élie Berthet La Double Vue pour une reproduction dans le journal Le Devoir, celui-ci étant épuisé.

En vertu de son traité avec la Société des gens de lettres, Marie Moret demande l'autorisation de publier dans le journal Le Devoir : Le Petit Chose : histoire d'un enfant d'Alphonse Daudet et Cent ans après ou L'an 2000 d'Edward Bellamy.

Demande l'autorisation de reproduction d'un ouvrage de George Sand dans le journal Le Devoir.

Envoi d'un chèque de 25 F pour solder l'abonnement du journal Le Devoir à la Société des gens de lettres. Remerciements pour l'envoi du Petit Chose d'Alphonse Daudet.

Le remercie de l'invitation des coopérateurs anglais à venir en Angleterre et des pensées sympathiques à l'égard de Godin. Ne pouvant voyager, Bernardot ira représenter le Familistère. Au sujet de l'invitation de l'Harmonie du Familistère à Londres par Broomhall : lui recommande de contacter Dequenne car elle ne s'occupe pas de ces questions administratives.

Envoi gratuit d'un précédent numéro du journal Le Devoir égaré par la poste et présente ses excuses. Remerciements pour l'attention portée au journal et aux idées qu'il véhicule.

La remercie pour ses lettres et lui fait parvenir 30 F en bons de poste pour son salaire de novembre, somme à marquer dans son livre de dépenses. Souhaite qu'Élise en accuse réception et lui donne de ses nouvelles.

Envoi d'un chèque de 38,10 F pour règlement de la commande du 29 janvier 1892. Demande de renseignements quant à la non réception des étuis à lunettes demandés.

Accuse réception des étuis à lunettes commandés le 29 janvier 1892 mais Marie Moret se plaint que l'un d'eux est en très mauvais état. Envoi d'un mandat postal pour règlement de la facture.

Demande une réparation immédiate de ses lunettes qui viennent de casser. Commande également une deuxième paire similaire, deux étuis à lunettes « cabriolet » et un pince-nez. Retourne également les lunettes d'Émilie Dallet pour resserrage de la monture.

Marie Moret a retrouvé un verre de ses lunettes dans son cabinet de travail.

Accuse réception de sa lettre du 20 septembre 1892 ; envoi d'un mandat poste de 4,10 F pour une commande de deux ramettes de papier pelure glacé.

Commande d'une rame de papier pelure.

Envoi d'un mandat poste de 4,35 F pour une commande de ramettes de papier pelure glacé et collé.

Envoi d'un mandat poste de 3,50 F pour la commande des quatre ramettes de papier reçues.

Accuse réception des ramettes de papier commandées par lettre du 12 mai et envoi d'un mandat poste.

Au sujet des évènements suivant le départ d'Émilie Dallet et Flore Moret à Paris : Marie Moret et Marie-Jeanne Dallet doivent traverser un troupeau pour rentrer à la maison de Lesquielles. En deuxième partie de lettre, Marie-Jeanne s'adresse à sa mère, lui demande de faire attention et de faire part de ses sentiments à « Tante Victoire, à Cousine Adèle et à Eugénie ».

Amitié et tendresses à sa sœur.

Envoi de cinq brochures sur l'hérédité nationale par Godin.

Informe qu'elle enverra les brochures et l'ouvrage demandés à son retour au Familistère.

Sur un article paru dans Le Devoir de janvier 1892 au sujet des positions de l'Union lombarde. Doit refuser une proposition de soutien financier de Moneta et explique que ses ressources financières ne lui permettent pas d'aider les causes défendues par Godin (paix, féminisme, mouvement ouvrier, etc.). Sur l'administration et l'édition du Devoir, la gestion de la Société du Familistère de Guise et la Société de paix du Familistère dont Marie Moret est membre.

Répond par la négative à une proposition faite le 13 mars 1892 par madame Potonié-Pierre de faire partie du comité de la Fédération française des sociétés féministes. Explique qu'elle ne souhaite s'occuper que de l'administration et de l'édition du journal Le Devoir et n'avoir jamais souhaité se mettre en avant. Annonce du congrès de la Fédération dans le prochain numéro du Devoir.

Envoi d'un mandat poste de 6,80 F pour une commande de café grillé qualité extra.

Commande d'un deuxième exemplaire de la revue La Mode illustrée.

Envoi d'un mandat poste de 6,60 F pour une commande de 600 serviettes indispensables et deux abat-jour « Mexicain » pour bougie.

Accuse réception des produits commandés en lettre du 1er juillet mais retourne les abat-jour qui ne conviennent pas ; se crédite de 1,20 F.

Envoi d'un mandat poste de 8,50 F pour la commande d'une plume d'or diamantée.

Commande de 200 exemplaires de cartes de visite.

Retourne à Fortin et Cie la carte de visite à imprimer en 200 exemplaires.

Envoi d'un mandat poste de 6,60 F pour une commande de 600 serviettes indispensables.

Envoi d'un mandat poste de 9 F pour solde de la facture du 26 septembre.

Envoi de 27 F en trois bons de poste au nom de Franceline et son mari pour les appointements de Franceline et la nourriture de Black. Lui demande des nouvelles sur sa santé, sur les bancs rentrés ou non et d'inscrire sur leur livre de compte la somme envoyée.

M. Albarracín demandait des informations sur les débouchés commerciaux, les catalogues et les gravures de la Société du Familistère mais Marie Moret ne peut lui répondre et lui indique que ces questions sont du ressort de l'administrateur-gérant de la Société du Familistère. Remerciements pour l'envoi d'une photographie « en souvenir de Godin ».

Envoi de 10 exemplaires du Devoir d'octobre avec le discours de Bernardot au Crystal Palace. Est ravie du travail fourni et de la rapidité de l'imprimeur Roger et Laporte. Regrette que l'impression de la seconde édition du livre de Bernardot sur le Familistère n'ait pas été confiée à Roger et Laporte. Lui demande de faire part à Sekutowitz que son fils s'est bien installé dans ses fonctions de major. Dans le post-scriptum, Marie fait part des volontés d'Émilie à avoir des nouvelles de son filleul, fils de Bernardot, notamment après son changement de classe, mais aussi des nouvelles de « la physionomie générale des choses là-bas ».

Lettre écrite lors du voyage de Marie Moret, Marie-Jeanne et Émilie Dallet à Paris, du 21 au 30 octobre 1892. Au sujet du tirage du nouveau numéro du journal Le Devoir qui a retardé la rédaction de cette lettre. Est contente que Bernardot ait pu revoir les épreuves à sa place, n'en ayant pas eu le temps. Sur le prochain départ de la famille Dallet-Moret vers l'ouest.

Lui retourne la communication de Hodgson Pratt car ne voit pas quoi en faire. Le numéro du Devoir est complet : elle reste dans l'attente des derniers textes que Bernardot doit lui fournir. Le remercie pour le prêt de l'ouvrage Cent ans après.

Sur un transfert d'argent de vingt mille francs de son compte courant à la Société du Familistère sur son compte personnel chez Offroy et Cie.

Fait part de la situation de madame Maillet, veuve d'un ouvrier de l'usine, que l'on presse de partir du Familistère.

A obtenu son adresse par Fabre ; adresse ses remerciements pour l'envoi de la Revue scientifique et pour l'étude « sur l'œuvre du Familistère et son fondateur » qu'elle estime être très bien faite, notamment sur la portée morale des œuvres analogues. Envoi de La République du Travail.

Au sujet de l'avis de M. Fumouze frères sur les vaccins et autres produits régénérateurs du système nerveux dont elle a pris connaissance dans plusieurs ouvrages, afin de régler les problèmes d'insomnie d'une parente (sa soeur ?).

Commande de vaseline, brillantine, mastic et savon, et demande de facture.

Remerciements pour la réponse de Fumouze frères à sa lettre du 2 avril. Envoi d'un nouveau bon de commande et d'un mandat poste de 15,15 F pour des produits d'hygiène.