Sur l'impossibilité pour Marie Moret d'être « le compagnon de pensées » de Gaston Piou de Saint-Gilles, étant trop occupée à la rédaction de la biographie de Godin et devant restreindre sa correspondance « à l'indispensable ».

Le journal Le Glaneur, dont le service est échangé avec celui du Devoir, est adressé par erreur à un monsieur Roger, « rédacteur du Devoir » : Marie Moret demande la correction de l'adresse pour « Le Devoir, Guise, Aisne ».

Sur une erreur commise dans l'adresse parisienne de James Smyth, abonné au journal Le Devoir : 4, rue Monge au lieu du 4, place Monge. Envoi du numéro d'avril 1893 du journal.

Demande l'envoi du catalogue des jupes imperméables et d'échantillons de tissus similaires aux échantillons joint à la lettre.

Envoi d'un mandat poste de 14 F pour la commande d'une paire de gants en soie jersey nuance gris fer.

Demande l'encaissement des coupons et arrérages de plusieurs valeurs boursières : rente italienne 3 %, consolide russe 4 %, Dordogne, rente française 3 %, obligations Suez 5 %, obligations Suez 3 % 1ère et 2ème séries. Achat de deux obligations Suez 3 % 2ème série. Demande le retour des certificats des obligations Suez 5% et 3 % 2ème série.

Annonce l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly ; demande le virement de 5 000 F sur un compte courant ouvert auprès de la banque Molines père et fils à Nîmes.

Envoi d'un chèque et demande l'expédition des produits commandés le 23 mai 1893.

Retourne à la banque un document pour l'établissement d'un nouveau certificat de dépôt d'obligations Suez 5 %.

Demande l'ouverture d'un compte courant sur lequel elle mande Offroy et Cie d'y verser 5 000 F, et l'envoi d'un carnet de chèques pour faciliter le paiement des frais d'impression du journal Le Devoir.

Réponse à la lettre de monsieur Trolet du 29 mai 1893 : commande d'une jupe à partir de l'échantillon à raies longitudinales épinglé à la lettre et envoi d'un chèque de 65,85 F pour en solder la facture. Donne les consignes de confection et les mesures à respecter.

Envoi des épreuves du numéro de juin 1893 du Devoir. Presse Pascaly pour qu'il transmette les matières du numéro de juillet 1893. Dès le numéro de juin 1893 tiré, demande l'envoi de deux exemplaires pour Pascaly et elle-même ; le reste étant à envoyer en ballot à Guise au nom de monsieur Doyen. Demande la facture de l'imprimeur.

Commande d'une paire de bottines identiques à celle précédemment commandée.

Au sujet des échantillons d'étoffe pour jupe envoyés à Marie Moret par monsieur Trolet : demande le sens des rayures des échantillons similaire à celui joint à la lettre.

Envoie son livre de compte et demande l'envoi de 2 000 F à prélever sur son compte de la Société du Familistère.

Annonce l'envoi de deux chèques : l'un de 65,85 F à monsieur Trolet et l'autre de 42,20 F à Fortin et Cie.

Envoie un chèque de 42,20 F pour la commande de matériel d'écriture et papeterie : sous-mains anglais, main papier buvard, porte-cartes, pochette en toile, étiquettes pour clefs, cure-dents dégraissés, écrans à mains Louis XV, manches dorés, taille crayon, poinçon pour papier, épingles assorties. Demande l'envoi d'échantillons de nuance de bristol et de cartons pour écrans à mains.

Réponse à la carte postale de monsieur Zahn-Zaensch datée du 17 mai 1893 : Marie Moret a dû faire traduire la carte écrite en allemand ; elle ne peut lui envoyer le numéro du Devoir de juin 1891 demandé car il est épuisé ; envoie gratuitement le numéro d'août 1891.

Accuse réception d'un carnet de chèques.

La maison de Lesquielles étant désormais sans meuble, sans gardien et sans chien, Marie Moret demande à être exonérée de la contribution mobilière de 95,59 F et de la taxe municipale pour le chien de 8 F, impôts dus à la commune de Lesquielles pour 1894.

Sur la déclaration légale de changement d'imprimeur du journal Le Devoir : déclaration faite le 20 octobre 1892 au procureur de la République à Vervins.

Envoi d'un mandat poste de 0,75 F pour la commande d'un indicateur de chemins de fer du 4 au 10 juin 1893.

Envoie un mandat poste de 27,15 F pour la commande de plusieurs produits de soin et d'hygiène : brosses à dents, polissoirs dentaires, ciment gutta percha, brillantine, camphre, poudre savon Raspail.

Sur le paiement du transport en omnibus de la famille Moret-Dallet de la gare de Guise au Familistère le 11 mai 1893 : Marie Moret affirme avoir déjà donné 1 F de pourboire au conducteur et à son adjoint, il lui reste donc à payer 4 F à monsieur Marchand sur les 5 F réclamés.

Sur le déménagement à Nîmes du mobilier de la maison de Lesquielles-Saint-Germain : Marie Moret renvoie la facture à monsieur Picot, dépassant de 50 F le montant auquel elle s'attendait ; Fabre accuse réception des meubles « "à peu près en bon état" » à Nîmes.

Annonce l'envoi d'un chèque de 204 F à Roger et Laporte.

Marie Moret invite monsieur Venet à passer la voir en matinée au Familistère pour l'entretenir au sujet de la maison de Lesquielles-Saint-Germain.

Demande le catalogue des Grands magasins de la Ramie et l'envoi d'échantillons de toiles en ramie.

Accuse réception des échantillons demandés et souhaiterait avoir le catalogue général pour commander des serviettes peluche éponge. Envoie un chèque de 58,50 F pour la commande de trente mètres de toile blanche ramie.

Correction de l'adresse d'expédition du journal The Medium and Daybreak avec lequel le journal Le Devoir pratique l'échange.

Envoi d'un chèque de 204 F pour solder la facture du 5 juin 1893. Sur la publication de la conférence de François Bernardot prononcée à Gand dans Le Devoir : Marie Moret demande à ce que l'imprimeur mette en composition l'article afin d'évaluer le nombre de pages nécessaire, qu'elle estime à 40 pages. Demande confirmation du prix pour mille exemplaires du brochure de cette conférence, tirée à part du Devoir.

Accuse réception de l'avis d'encaissement d'une obligation Suez 5 % amortie et demandnde le retour des certificats d'inscription d'obligations Suez 5 %, 3 % 1ère et 2ème série mentionnés dans sa lettre du 23 mai 1893. Annonce l'envoi d'un chèque de 58,50 F à Favier et Cie.

Demande qu'on rattache les arbres fruitiers fixés aux murs de sa maison de Lesquielles-Saint-Germain.

Envoi d'une jupe tachée de graisse et de terre à nettoyer.

Annonce l'envoi d'un chèque de 25,70 F au Grands magasins du Louvre.

Envoi d'un chèque de 25,70 pour la commande de serviettes-éponge et de boîtes de spongia-sel. En post-scriptum, demande l'envoi d'échantillons de velours.

Annonce l'envoi d'un chèque de 50,85 F à Henry Herth.

Accuse réception des bottines commandées et envoie un chèque de 50,85 F pour en solder la facture.

Envoi de matières pour la composition du numéro de juillet 1893 du journal Le Devoir. Marie Moret satisfaite des conditions de Roger et Laporte pour l'édition de brochures : pense faire appel à eux ultérieurement à ce sujet ; précise que c'est Bernardot qui suivra la composition de la brochure de sa conférence avec l'imprimeur directement.

Demande des échantillons de silisiennes imperméabilisées ou de tissus de soie imperméabilisée ainsi que les catalogues du comptoir de bonneterie et celui des jupes.

Accuse réception des certificats de dépôt d'obligations Suez demandées.

Annonce l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly.

Envoie un chèque de 29 F pour la commande de paires de gants en soie et plusieurs rubans en velours.

Envoi d'un mandat poste de 2,35 F pour solder la facture du 19 juin 1893.

Accuse réception d'une jupe [donnée à nettoyer le 13 juin 1893] et envoie une ombrelle bleue à nettoyer. Presse la réponse de son correspondant concernant une robe à teindre.

Annonce l'envoi de deux chèques : un de 29 F aux Grands magasins du Louvre et l'autre de 11,70 F à Fumouze frères.

Envoie un chèque de 11,70 F pour la commande de vaseline blanche et de brillantine Goemmer.

Marie Moret ravie de la lettre du 21 juin 1893 d'Alphonse Ronzier-Joly mais attristée par l'état de santé de son correspondant, l'empêchant de reprendre ses études. Nostalgie des promenades passées en sa compagnie à Nîmes. Sur les occupations d'Alphonse Ronzier-Joly : Marie Moret propose à ce qu'il s'exerce au dessin, au modelage, au jardinage ou à la musique. Marie Moret a demandé à Auguste Fabre, oncle d'Alphonse Ronzier-Joly, de lui remettre des timbres pour compléter sa collection de philatélie. Sur les occupations de la famille Moret-Dallet au Familistère : Émilie Dallet s'occupe des classes, Marie-Jeanne Dallet des travaux confiés par sa mère et Marie Moret de sa correspondance à son « grand bureau couvert de papiers. » Se rappelle de la famille d'Alphonse Ronzier-Joly à laquelle elle présente ses affectueux souvenirs.

Envoie un mandat poste de 5 F pour la commande de dix mètres de guipure Cluny et demande l'envoi du catalogue de dentelles guipures et celui des passementeries mélangées de velours noir.

Accuse réception des échantillons de tissus et des catalogues demandés. Commande de deux jupes à confectionner à partir des deux échantillons sélectionnés et joints à la lettre. Donne les consignes de confection et en demande le prix.