Envoie un mandat poste de 45 F pour le paiement d'un corset dont elle accuse réception.

Les corsets de madame Poulain ayant toujours satisfait Marie Moret par le respect de ses mesures, elle passe commande d'un corset en tissu jersey soie noire garni peluche rouge. En demande le prix.

Envoie un corset modèle pour la commande d'un corset en tissu jersey soie noire. Prend note du prix de 45 F pour le corset qu'elle enverra une fois reçu.

Accuse réception d'un mandat de 11 F pour le réabonnement de L. Chevillon de Keokuk (Iowa, États-Unis) au journal Le Devoir pour l'année 1893.

Envoie un mandat poste de 3 F pour souscrire à l'abonnement au journal L'Association ouvrière, à adresser à Jules Pascaly, 29, avenue de Tourville à Paris. En échange des numéros déjà reçus, envoie les deux derniers numéros du journal Le Devoir, ceux de septembre et octobre 1892 ainsi qu'une Études sociales. Abel Davaud, contributeur de L'Association ouvrière.

Réponse à la lettre d'Abel Pagès en date du 27 mars 1893 : Marie Moret transmet la demande d'Abel Pagès à François Dequenne, administrateur-gérant de la Société du Familistère.

Sur les rudes froids à Paris et le mistral à Nîmes. À propos de la relation de Marie Moret et Auguste Fabre : « comme il m'est bon de vivre et travailler près de cet homme de qui émane une bonté et une puissance intellectuelles de même qualité fondamentale que celle de M. Godin ! » Fabre comble l'impression de « vide immense » laissée par la mort de Godin. Informe qu'elle tâchera désormais de passer l'hiver à Nîmes et l'été au Familistère. Demande des nouvelles de madame Brullé.

Remercie sa correspondante de sa lettre du 28 avril 1893 et espère qu'elle et sa soeur se sont remises de la grippe. Sur son séjour à Nîmes et son intention d'y rester jusqu'à fin juin avant de recevoir la démission des gardiens de sa maison de Lesquielles, l'obligeant à revenir à Guise. Fait part de sa décision d'avoir un logement au Familistère et un autre dans le midi pour l'hiver : elle a fait déménager les meubles de Lesquielles pour Nîmes. Marche normale du Familistère. Le fils de François Dequenne devient directeur de Laeken.

Réponse à la lettre d'Adèle Brullé de février 1893 au sujet d'Auguste Fabre : Marie Moret connait Fabre depuis quinze ans ; il a passé deux ans au Familistère ; grand ami de Pascaly ; aurait pu être désigné par Godin comme son successeur à la gérance de l'Association du Familistère ; il a l'âge du frère de Marie Moret ; assure une présence masculine auprès de la famille Moret-Dallet ; aide Marie Moret à la rédaction de la biographie de Godin. Admirable température à Nîmes favorable au longues promenades. Demande des nouvelles de sa correspondante.

Accuse réception du mandat de 15 F expédié par Herbin pour son réabonnement au journal Le Devoir et une contribution à la Société de paix du Familistère. Informe son correspondant que l'année 1893 de son abonnement a déjà été payée par monsieur Leclerc de Paris.

Réponse à une lettre d'Alber Jhouney en date du 23 décembre 1892. Marie Moret donne l'autorisation à son correspondant de publier dans L'Étoile des extraits d'œuvres de Jean-Baptiste André Godin.

Remercie Alexandre Antoniadès pour ses voeux de nouvelle année et lui adresse les siens en retour. Souhaite que les études d'Antoniadès « se terminent dans les meilleures conditions et que l'année vous voie pourvu de votre diplôme d'ingénieur ! »

À propos des études d'Antoniadès à l'École centrale des arts et manufacture : « Nous ne doutons pas de votre bon succès à vous parce que vous avez - ce qui est l'essentiel - l'amour du travail. » Marie Moret touchée par le mot d'Antoniadès sur Le Devoir. Sur l'exposition de chrysanthèmes que la famille Moret-Dallet a vu aux arènes de Nîmes. Sur les soirées passées en famille à Bordeaux et à Paris. Affirme avoir fait passé le mot d'Antoniadès à Ladislas Sekutowicz, fils de Jules, qui en est très heureux. Précise qu'il n'y a pas besoin de taire la nouvelle adresse de Marie Moret et demande à Antoniadès de prévenir Gaston Piou de Saint-Gilles.

Réponse à la lettre d'Antoniadès en date du 12 mars 1893. La famille Moret-Dallet se réjouit qu'Antoniadès soit sur la bonne voie de l'obtention de son diplôme. Sur le théâtre à Nîmes où Marie Moret aimerait se rendre avec lui. Demande des nouvelles de Gaston Piou de Saint-Gilles qui envisageait de venir visiter le Familistère avec des amis pendant les vacances de Pâques. Marie Moret n'y sera pas mais l'encouragera à ne pas différer son projet.

Réponse à la lettre d'Antoniadès en date du 23 août 1893. La famille Moret-Dallet mène « la vie de campagne » en compagnie d'Auguste Fabre et attend la venue de Jules Pascaly le lendemain [28 août 1893]. Visite de Jules Prudhommeaux, « l'un des camarades de Gaston [Piou de Saint-Gilles] à la Société des jeunes amis de la paix », au Familistère. Sur la réussite d'Antoniadès et de Gaston Piou de Saint-Gilles aux examens.

Marie Moret envoie 200 F, son livre de compte et son carnet de dépenses usuelles pour que monsieur Bocheux puisse y porter les deux fournitures de charbon à Lesquielles.

Envoie son livre de compte et demande l'envoi de 2 000 F à prélever sur son compte de la Société du Familistère.

Marie Moret ravie de la lettre du 21 juin 1893 d'Alphonse Ronzier-Joly mais attristée par l'état de santé de son correspondant, l'empêchant de reprendre ses études. Nostalgie des promenades passées en sa compagnie à Nîmes. Sur les occupations d'Alphonse Ronzier-Joly : Marie Moret propose à ce qu'il s'exerce au dessin, au modelage, au jardinage ou à la musique. Marie Moret a demandé à Auguste Fabre, oncle d'Alphonse Ronzier-Joly, de lui remettre des timbres pour compléter sa collection de philatélie. Sur les occupations de la famille Moret-Dallet au Familistère : Émilie Dallet s'occupe des classes, Marie-Jeanne Dallet des travaux confiés par sa mère et Marie Moret de sa correspondance à son « grand bureau couvert de papiers. » Se rappelle de la famille d'Alphonse Ronzier-Joly à laquelle elle présente ses affectueux souvenirs.

Confirme sa demande télégraphiée de livraison de charbon à sa maison de Lesquielles-Saint-Germain. Espère que cela ne causera pas de souci à Piponnier, et qu'elle sera prévenue plus en avance la prochaine fois. Demande l'envoi de l'état de son compte au Familistère au 31 décembre 1892 dès que celui-ci sera clôturé. Demande des nouvelles de l'activité industrielle de l'usine. Température douce à Nîmes.

Remerciements pour la lettre de Piponnier et l'état de son compte au Familistère. À propos d'une imposition de 6 F adressée à Marie Moret pour emploi de domestiques : Marie Moret n'a pas remplacé Roger depuis son départ, les Pré ne sont pas ses domestiques ; demande à Piponnier de faire la réclamation si les délais ne sont pas passés. Transmission d'une lettre d'Abel Pagès à François Dequenne. Demande des nouvelles de la famille de Piponnier. Sur le printemps à Nîmes, la santé des Moret-Dallet et leurs occupations.

Accuse réception du mandat poste de 16 F d'Athanase Crétien dont 11 F sont pour son réabonnement au journal Le Devoir pour l'année 1893 et 5 F pour la Société de paix du Familistère.

Accuse réception de la lettre du 5 janvier 1893 et du mandat postal de 10 F pour le réabonnement de Sabaté au journal Le Devoir.

Réponse à une lettre de Sabaté en date du 1er juillet 1893 : à propos d'un article sur l'association agricole signalé par Sabaté.

Sur recommandation de monsieur Trolet, demande l'envoi d'échantillons de tissus jerseys en soie et en laine, de plusieurs nuances.

Marie Moret ne trouvant pas la nuance souhaitée parmi les échantillons reçus, elle commande un jersey en soie noire pour lequel elle donne les consignes de confection. Envoie un jersey modèle pour les mesures ainsi qu'un corset modèle pour fabrication d'un corset en tissu jersey laine noire garni de soie rouge. Demande le prix des deux pièces. En post-scriptum, explique qu'elle préfère les catalogues et les échantillons, sa « vie très occupée » se prêtant peu à la visite de représentants.

Précisions apportées sur la Société du Familistère : Marie Moret n'est plus à la gérance, il s'agit de François Dequenne, qui a changé la raison sociale pour Dequenne et Cie. Modifie sa commande passée le 10 juillet 1893 d'un jersey en soie noire pour un jersey en laine noire. Accepte le prix de 12,50 F pour la confection d'un corset.

Envoie un chèque de 14,20 F pour le paiement d'un corset et les frais de retour d'un modèle de jersey n'ayant pu servir, la maison de couture ne faisant aucune modification de leurs modèles.

Accuse réception du corset commandé et, par erreur, de la facture correspondante, déjà réglée par Marie Moret le 15 juillet 1893. En post-scriptum, accuse réception du jersey modèle.

Envoie les quatre derniers numéros du journal Le Devoir et demande l'autorisation d'y reproduire le discours de Charles Appleton, paru en novembre 1892 dans La Revue du siècle : « De la situation sociale et politique des femmes dans le droit moderne », prononcé à Lyon le 3 novembre 1892.

Réponse à la lettre de Glady Cavelier en date du 4 avril 1893. Accuse réception du mandat poste de 10 F pour le renouvellement de l'abonnement de Glady Cavelier au journal Le Devoir. À propos du fils de Galdy Cavelier, graveur sur métal : une embauche au Familistère n'est pas envisageable ; Marie Moret impuissante au souhait de sa correspondante.

Réponse à la lettre de Charles Doerflinger en date du 10 août 1893 : changement d'adresse d'expédition du journal Le Devoir ; envoi du numéro d'octobre 1892 ; intérêt de Doerflinger pour la deuxième édition du livre de François Bernardot sur le Familistère.

Proposition d'échanger à titre gratuit L'Église de l'avenir avec Le Devoir. En post-scriptum, annonce joindre un mandat poste de 4 F pour l'abonnement à L'Église de l'avenir au nom de Henri Babut (1, rue Bourdaloue à Nîmes) et la commande du livre de Le Boys des Guays, Lettres à un homme du monde.

Confirme le renouvellement de l'abonnement au Le Devoir de Clément Carry et l'envoi d'ouvrages à madame veuve William Dubois de Cormondrèche (Neuchâtel). Le Familistère de Guise de Bernardot et l'Études sociales n° 1 sont tous deux épuisés.

Réponse à une lettre d'Édouard de Boyve en date du 15 août 1893 : Auguste Fabre a vu François Dequenne pour que le Familistère soit représenté par un des conseillers de gérance au 7e congrès national des sociétés coopératives de consommation de Grenoble (15-18 octobre 1893) ; la décision du conseil sera prise en septembre après la fête de l'Enfance. Madame de Boyve souffrante, Marie Moret espère que le séjour à Aix-les-Bains la soulagera.

Marie Moret prévient Pompéry du transfert de sa demande à Doyen afin qu'il lui envoie les deux exemplaires de l'Histoire de l'association agricole de Ralahine qu'il réclame, si l'édition n'est pas épuisée.

Envoie un chèque de 25 F pour le réabonnement du journal Le Devoir à la Société des gens de lettres pour le second semestre 1893.

À propos de l'abonnement du journal Le Devoir à la Société des gens de lettres pour le second semestre 1893 : rectifie l'erreur dans la qualité attribuée à Marie Moret, « directrice du Patriote du Sud-Ouest de Bordeaux ».

Marie Moret surprise de ne pas avoir reçu d'accusé de réception de sa lettre du 24 décembre 1892 et de son chèque de 25 F pour le réabonnement du journal Le Devoir à la Société des gens de lettres. Demande l'autorisation de reproduire dans Le Devoir le discours de Charles Appleton, paru en novembre 1892 dans La Revue du siècle : « De la Situation sociale et politique des femmes dans le droit moderne », prononcé à Lyon le 3 novembre 1892.

Envoi d'un chèque de 25 F pour solder le réabonnement du journal Le Devoir à la Société des gens de lettres pour 1893.

Envoie les quatre derniers numéros du journal Le Devoir et propose d'échanger le journal Le Devoir avec les publications du Bureau international de la Paix.

Marie Moret annonce son arrivée à Guise jeudi 11 mai 1893 et indique à Élise Pré les dispositions à prendre pour le déjeuner : quatre à table ; Élise Pré et son mari déjeuneront dans la cuisine. Prévient de la possible arrivée de deux paquets à son nom : l'un d'Henry Herth, l'autre de La Belle jardinière.

Informe Élise Pré que Doyen lui versera 30 F pour ses appointements de décembre et 5 F pour ses étrennes. Demande à Élise Pré de remettre à Doyen le carnet et le livre de dépenses de Marie Moret pour qu'il examine ses comptes. Remercie sa correspondante et son mari pour leurs bons soins.

À propos d'une lettre d'E. Martens pour Marie Moret remise à Élise Pré : Marie Moret demande à ce qu'elle la remette à Doyen. Annonce une lettre d'Émilie Dallet lui expliquant pourquoi elle se verra remettre 6,30 F.

Commande d'un pince-nez aux verres achromatiques n° 70.

Envoi d'un pince-nez, dont un des verres, cassé, est à réparer. Demande à ce que le pince-nez lui soit retourné dans la même boîte qu'à l'envoi par commodité.

Accuse réception du pince-nez réparé et envoi un mandat poste de 2,90 F pour le paiement de la réparation.

Accuse réception de deux pince-nez, un réexpédit l'un deux et envoie un mandat poste de 17,40 F pour solder la facture.

Envoi d'un pince-nez, dont un des verres, cassé, est à réparer.

Envoie un mandat poste de 7,60 F pour la commande de quatre ramettes de papier pelure glacé et collé n° 1.