Godin commande à Depret-Béghin quatre meules de 8 pieds anglais au prix de 63 F, identique à celui des meules livrées [en 1847].

Godin demande à Depret-Béghin de lui envoyer les meules au prix de 68 F en regrettant l'augmentation du prix par rapport à sa dernière commande.

Godin répond à la lettre de Depret-Béghin en l'informant que ses prix [de coke] ne sont pas avantageux. Il commande à Depret-Béghin 4 meules anglaises de 1 mètre [et 40 centimètres] de diamètre à livrer à Saint-Quentin ou à Guise.

Godin envoie des dessins d'appareils pour que Derenty précise le modèle du poêle qu'il veut recevoir en échantillon.

Godin remet à Desfontaines une facture de 68 F pour la cuisinière commandée. Il lui indique qu'il est étranger aux opérations de la maison Allez et que c'est avec elle qu'il faut débattre des remises. Il lui explique qu'il ne peut consentir une remise pour un seul modèle mais est prêt à lui en accorder une à l'occasion d'une commande de quelque importance, et fait valoir que le succès de la vente de ses cuisinières à Arras ne permet pas de douter qu'elles seront appréciées à Douai.

Godin explique à Deslauriers que les événements politiques et la difficulté de la situation pour les industriels sont la seule raison pour laquelle il ne lui a pas encore donné satisfaction.

Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin adresse à Deslauriers deux exemplaires d'un mémoire dont l'un est destiné à Godon et l'autre aux experts dans l'affaire de contrefaçon.

Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin adresse à Deslauriers un nouveau mémoire sur ses prétentions de propriété industrielle et lui demande d'en faire communication à Lecointe.

Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Deslauriers qu'il a demandé à Godon de lui transmettre son dernier brevet pour le joindre au dossier qu'il détient ; Godin évoque l'expertise du 18 décembre à Guise ; il communique à Deslauriers le relevé des déclarations de Degon en lui indiquant que ses mémoires précédents suffisent à y faire réponse ; il demande à Deslauriers si le tribunal recevra bientôt le rapport d'expertise dont il aurait aimé avoir communication à Guise.

Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin envoie 4 F à Gardissal pour un abonnement au journal Le brevet d'invention dont il souhaite obtenir tous les numéros ; il explique à Gardissal qu'il a intenté un procès en contrefaçon et que l'expertise ordonnée ne lui paraît pas favorable dans la mesure où l'un des experts est un concurrent potentiel ; Godin demande à Gardissal s'il peut lui offrir son concours dans cette affaire.

Godin envoie 4 F pour le renouvellement de son abonnement au journal Le Brevet d'invention. Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin indique à Gardissal qu'une nouvelle expertise va être ordonnée ; il lui demande s'il connaît des personnes que le tribunal pourrait désigner en qualité d'experts et si lui-même souhaite être proposé. Il lui demande enfin de lui indiquer les meilleurs procédés de fabrication de briques, qu'on a pu évaluer à l'occasion de la construction des fortifications de Paris.

Godin adresse une facture de 594 F pour des marchandises expédiées la veille et l'informe qu'il a émis un mandat de 17 F à valoir sur cette facture pour payer un fournisseur à Saint-Quentin.

Godin accuse réception de la lettre de Devienne du 19 octobre 1847 contenant un paiement de 582 F.

Godin informe Devienne qu'il peut lui expédier les objets qu'il demande, mais lui annonce qu'en raison de la situation des affaires, il a été obligé de restreindre sa production et de vendre uniquement au comptant. Il propose cependant à Devienne de le faire bénéficier d'une remise de 3 % au lieu de 2 % et de lui accorder une faveur sur ses anciens modèles ; il lui demande s'il veut, comme l'année précédente, des cuisinières à cinq ouvertures.

Godin informe Camion-Devillez que Romarisse lui a remis à son intention 26,30 F.

Godin évoque des difficultés que causerait Direz-Pierret à la livraison de marchandises par monsieur Abrie ; il veut s'entendre avec Direz-Pierret sur les modalités d'expédition et lui indique qu'il n'est pas souhaitable que les marchandises soient mises en caisse.

Godin répond à la lettre de Direz-Pierret relative à un différend sur le transport de cuisinières par Vaillant.

Godin demande à son cousin Dirson de lui verser la somme de 334,03 F, frais de retard compris, et lui signale qu'il a besoin d'argent.

Godin rectifie une erreur commise dans sa lettre précédente sur les sommes dues par son cousin Dirson ; il établit le compte de Dirson, débiteur de 232,03 F et lui rappelle qu'il avait proposé de venir le payer à Guise.

Godin communique au quincaillier Douce-Fricoteaux les prix de cuisinières pour familles nombreuses et l'informe qu'il peut lui accorder une remise de 2 % sur ces prix en cas de paiement au comptant.

Godin informe Douchy qu'il ne fabrique pas de cuisinière au prix et aux dimensions que mentionne sa lettre. Il lui communique le prix d'une cuisinière perfectionnée à trois fours (144 F) et à un seul four (120 F), transport à la charge de l'acheteur.

Godin informe Droy-Fleuret qu'il n'a plus en magasin de cuisinières de 60 et 54 cm et qu'il livre désormais ces appareils à condition que la commande comprenne, pour une de ces cuisinières, trois autres cuisinières.

Godin avise Droy-Fleuret qu'il émet un mandat de 182 F à échéance du 12 juillet 1847.

Godin demande à Dubois s'il peut lui fournir des limes d'aussi bonne qualité que celle des limes que Castel lui avait procurées au titre d'échantillons.

Godin informe Dubois que les échantillons de limes qu'il a reçues ne lui conviennent pas, qu'elles n'ont fait que la moitié de l'usage des limes d'Allemagne et qu'il va lui renvoyer celles qu'il n'a pas utilisées. Il lui indique qu'il a remis à Grain les 6 paquets de limes qui lui étaient destinés.

Godin annonce à Ducastel qu'il a remis à Saint-Quentin à Louis Allain, transporteur du roulage de Rouen, la cuisinière demandée, mais avec des perfectionnements.

Godin avertit Ducrot-Copigneaux qu'il émet un mandat de 120 F pour être payé d'une cuisinière livrée le 5 janvier 1849.

De retour de voyage, Godin répond à Duflot-Nicolle à propos de modifications demandées sur deux cuisinières à trois fours : il le prévient que ce modifications ne seront pas satisfaisantes ; il lui propose à la place d'acquérir deux cuisinières avec de nouvelles dispositions pour le réchaud à griller la viande qui éliminent presque toute fumée, qui coûtent 3 F de plus, soit 147 F chacune payée au comptant ou 156 F à terme. Il lui indique qu'il ne peut accorder la remise demandée par Duflot-Nicolle que pour des affaires plus importantes conclues entre eux à l'avenir.

Godin accepte les conditions que lui a proposé Dumont le 3 septembre 1849 pour le fournir en marchandises ; il lui demande quel combustible est en usage dans la région de Caudebec et s'il est possible de lui expédier les marchandises par le chemin de fer.

Godin annonce à Dumont qu'il vient d'expédier les échantillons de ses produits et qu'il n'a pas suivi les indications de sa lettre du 21 août quant au nombre des objets et au mode de transport. Craignant la lenteur du transport par bateau à partir de Paris, Godin a expédié la marchandise directement à Rouen par le chemin de fer au prix de 6,50 F les 100 kg à destination du bateau Lécuyer ou Roger. Il demande à Dumont le prix et la durée du transport par les bateaux de Paris, et lui indique que le coût du transport jusque Paris serait de 4 F les 100 kg. Godin lui indique également qu'il n'est pas opposé à ce que Dumont annonce qu'il est l'entrepositaire des produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, bien qu'ils devraient dans ce cas établir une convention.

Dans l'attente des renseignements sur la solvabilité de Dumont, Godin répond à la partie de sa lettre du 3 août 1849 concernant leurs relations commerciales à venir. Il l'informe que le coût du transport de Guise à Paris est de 4 F pour 100 kg, le voiturier étant responsable des accidents de casse ; Godin signale que ces accidents sont de peu d'importance car ses appareils sont composés d'un grand nombre de pièces faciles à remplacer. Godin propose de lui accorder une remise de 6 % sur le prix du tarif des marchandises Godin-Lemaire ; il accepte de reprendre à son dépôt de Paris les marchandises que Dumont ne pourrait pas vendre pour les remplacer par des marchandises répondant mieux aux besoins de sa clientèle. La question de l'exclusivité de la vente à Caudebec des marchandises Godin-Lemaire reste à discuter. Sur la fourniture de poids : Godin fait remarquer que le transport pourrait être un obstacle, et lui indique qu'il lui reste des poids de 50 grammes à 10 kilos.

Godin informe son correspondant qu'il peut lui fournir des cuisinières à condition qu'il lui accorde un délai de livraison. Il lui adresse un tarif de ses produits.

Godin envoie à Allez la facture des marchandises qu'il a expédiées ou qui sont exposées au Palais de l'Industrie s'élevant à 1 378,17 F. Il annonce qu'il fait envoyer le jour même de Saint-Quentin un paquet de 500 prospectus. Le post-scriptum est relatif à une pièce de cuisinière à remplacer.

Godin informe Harlaut qu'il a expédié le 1er septembre la cuisinière commandée par le frère de ce dernier et qu'elle doit se trouver désormais chez Baptiste Latierre au Chauffour. Godin exprime le souhait que cette cuisinière soit l'occasion de commencer des relations d'affaires entre eux.

Godin informe Harlaut qu'il met en fabrication la cuisinière qu'il demande et lui expédiera prochainement l'appareil ainsi qu'un gaufrier. Il évoque une visite du frère de Harlaut, avec lequel il n'a pas été question de vin. Godin indique qu'il boit des vins de Bourgogne, mais qu'il est prêt à essayer le vin que lui propose Harlaut.

Godin commande un hectolitre de vin au prix de 75 F les 200 litres. Il précise que le vin doit être immédiatement potable et il indique que son voiturier se rendra au Chauffour le jeudi suivant.

Godin envoie une facture de 183 F pour des marchandises livrées chez Auran à Saint-Quentin.

Godin demande à Évrard-Hénocque de lui préciser le montant des espèces qu'il est en mesure de lui verser.

Godin avise Évrard-Hénocque qu'il vient d'émettre un mandat de 179,34 F à régler avant le 15 octobre 1847 pour solder une facture du 24 juin 1847.

Godin envoie à Évrard-Latron une facture de 89 F correspondant à l'expédition d'une cuisinière commandée par ce dernier au frère de Godin de passage à Soissons ; il lui demande pourquoi il n'a pas demandé de foyer au bois, dont on se sert pourtant à Soissons, et lui précise que les pieds des cuisinières et leurs vis sont joints à l'emballage des appareils.

Godin avise Évrard-Latron qu'il émet un mandat de 89 F à payer avant le 19 décembre 1847 en recouvrement du solde de sa facture du 19 août.

Godin informe qu'il a expédié à Fannonel les deux cuisinières commandées par l'intermédiaire de son voyageur de commerce ; il lui remet la facture de 191 F et lui indique qu'il émet un mandat du même montant à régler avant le 10 septembre ; il donne des précisions sur le montage des pieds des appareils. Godin encourage Fannonel à faire une nouvelle commande plus importante.

Godin informe Fauger que la maison Allez a, en ce moment, seule le droit de vendre à Chambly les marchandises des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire ; il l'invite à s'adresser à la maison Allez au 2, quai de La Mégisserie à Paris, et lui signale qu'il pourra lui passer des commandes l'été prochain car il sera alors dégagé de son engagement avec Allez.

Godin explique à Fay-Letellier, qui se plaint du mauvais état d'une cuisinière livrée récemment, que les marchandises sont déposées dans des auberges où elles ne sont pas gardées avec précaution ; il l'invite à lui retourner un robinet.

Godin avise Fiévet-Grain du recouvrement d'une créance de 180,85 F.

Godin répond à la lettre de Fiévet-Grain du 26 avril 1848, qui lui demande un délai de paiement et signale qu'il n'a pas reçu un gril, en lui indiquant que le gril a été déposé chez Geneste et en exigeant que sa facture de 373,35 F, frais de retards compris, soit réglée.

Godin remercie Fiévet-Grain de lui avoir expliqué que les termes du mandat étaient la cause de son refus, l'informe qu'une nouvelle traite a été mise en circulation et que les frais de refus, à la charge de Godin, lui serviront de leçon.

Godin retourne à Flament un règlement car ce dernier a appliqué une remise de 3 % au lieu de 2 % sur le montant dû, et il émet un mandat à vue de 93,10 F.

Godin informe Fleurant qu'il ne peut lui céder des appareils en dépôt car Bertrand-Lhomme vend déjà des marchandises qu'il achète aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Godin établit que Florent lui doit à 526 F pour différentes livraisons et l'avertit qu'il émet un mandat de cette somme à échéance du 11 mars 1849.