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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (5) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur O. Blanchard., 19 décembre 1860
Godin répond à une lettre de demande d'emploi de Blanchard du 14 décembre 1860. Godin lui demande des renseignements sur ses aptitudes au travail d'employé de bureau appliqué aux affaires industrielles. Il lui indique que l'emploi prochainement vacant est pourvu par un employé qui a perçu 5 000 F d'appointements l'an passé grâce à ses capacités.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Antony-Blanc, 19 décembre 1860
Godin répond à une lettre d'Antony-Blanc du 15 décembre 1860 relative au prix d'une cuisinière et à un emploi de comptable dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin indique à Blanc qu'il la vend 155 F à Guise, mais qu'il peut l'obtenir à un prix raisonnable à Saint-Quentin. Il ajoute qu'il est nécessaire de lui communiquer des renseignements sur son expérience et ses aptitudes en comptabilité pour pouvoir prétendre à un emploi dans la manufacture.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur E. Demaret, 22 décembre 1860
Godin indique à E. Demaret quelles sont les capacités utiles pour occuper l'emploi de comptable qu'il offre par une annonce dans les journaux. Il juge que le jeune âge de Demaret ne lui permet pas d'avoir les connaissances requises pour cet emploi, mais qu'il pourrait prétendre à un emploi moins élevé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delachevardière, 22 décembre 1860
Godin répond à une lettre de Delachevardière du 21 décembre 1860 qui se propose de venir à Guise. Godin lui demande que son frère doit d'abord lui répondre personnellement pour lui communiquer des renseignements sur ses capacités en comptabilité et lui indiquer quels sont les émoluments auxquels il prétend.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Miroux, 22 décembre 1860
Godin répond à une lettre de candidature de Louis Miroux du 15 décembre 1860 en lui demandant des renseignements sur sa situation personnelle et sur ses capacités en comptabilité ; il lui demande également les émoluments auxquels il prétend et l'époque à laquelle il sera disponible.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Carlier, 22 décembre 1860
Godin observe que Louis Carlier lui écrit avoir des capacités en mécanique plutôt qu'en fonderie. Il lui demande s'il se sent apte à pratiquer l'art du fondeur mouleur, et il souhaite obtenir des informations sur sa situation personnelle et savoir à quels émoluments il prétend.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Jacques, 22 décembre 1860
Godin répond à une lettre de Louis Jacques du 18 décembre 1860. Il lui demande des renseignements sur sa situation personnelle et ses capacités en comptabilité appliquée à une production industrielle. Godin souhaite connaître à quels émoluments prétend Louis Jacques.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Legrand, 22 décembre 1860
Godin répond à une lettre de Legrand du 14 décembre 1860. Il lui demande des renseignements sur sa situation personnelle et ses capacités en comptabilité appliquée à une production industrielle. Godin souhaite connaître à quels émoluments prétend Legrand et il lui précise que le logement reste à la charge des employés.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gustave Goffard, 22 décembre 1860
Godin estime que Goffard n'a pas les capacités pour occuper un poste de comptable dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, mais que ses connaissances en ajustage lui permettraient d'obtenir un emploi de surveillant d'atelier. Il demande à Goffard à quels émoluments il prétendrait pour l'emploi de surveillant d'atelier, qui s'exerce tous les jours de 6 heures du matin à 7 heures du soir avec deux heures pour les repos de 9 à 10 heures et de 2 à 3 heures.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur O. Grandin, 22 décembre 1860
Godin demande à Grandin, candidat à un emploi de surveillant d'atelier, des renseignements sur sa situation personnelle, sa maîtrise de l'ajustage et ses connaissances en dessin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur O. Blanchard, 26 décembre 1860
Godin répond à une lettre de Blanchard du 21 décembre 1860 sur sa candidature à l'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin observe que Blanchard n'indique pas les émoluments auxquels il prétend. Il lui explique qu'un nouvel employé ne peut remplir les tâches remplies par l'employé expérimenté à remplacer – tenue du portefeuille et de la caisse, direction de la comptabilité, répondre au courrier (60 à 100 lettres reçues par jour) –, et qu'il pense répartir celles-ci en en confiant une partie à plusieurs des 8 employés des bureaux. Godin précise que l'emploi comprend le contrôle des opérations de l'usine de Belgique et la direction de la comptabilité spéciale pour les fonctions qui vont devoir répondre aux besoins de la population de la vaste habitation qu'il a fondée à Guise : boucherie, boulangerie, comestibles, combustible, restaurant, café. Godin demande à Blanchard de lui indiquer à quels émoluments il prétend. Il précise enfin que le logement dans les nouvelles constructions n'est pas une obligation et que la location coûte 4 à 5 francs par pièce et par mois.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Hégo-Parent, 26 décembre 1860
Godin demande à Hégo-Parent à quels émoluments il prétend pour entrer dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il précise que les employés peuvent se loger en ville ou dans les appartements mis à disposition par l'usine, dont le prix de location s'élève de 4 à 5 F par pièce et par mois. Il l'informe qu'il ne prendra pas de renseignements sur lui sans son autorisation.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Rémi Ville, 26 décembre 1860
Godin demande à Rémi Ville quels sont les appointements auxquels il prétend pour entrer dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il demande également pourquoi Rémi Ville lui a écrit autrefois pour lui proposer de voyager pour la manufacture, et s'il est prêt à accepter de travailler dans les bureaux pendant une période de l'année et de voyager pour le compte de la maison Godin-Lemaire le reste du temps.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Wagret, E. Serret et Cie, 26 décembre 1860
Godin demande à Wagret, E. Serret et Cie de lui fournir des renseignements sur les capacités et la réputation d'un jeune homme, Rémi Ville de Fresne-sur-Escaut, candidat à un emploi de comptable dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur O. Grandin, 27 décembre 1860
Godin juge que le travail le plus adapté aux connaissances de Grandin est celui de surveillant d'atelier de montage et d'ajustage, qui exige d'avoir le coup d'œil pour reconnaître un travail peu soigné, et dont la rémunération peut s'élever à 125 F et plus en fonction des compétences de la personne. Il ajoute que la longue expérience du frère de Grandin en filature ne le recommande pas à un emploi dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire parce qu'il lui faudrait faire des études nouvelles.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur C. Delachevardière, 28 décembre 1860
Godin répond à la lettre de C. de Lachevardière du 25 décembre 1860. Il lui demande des précisions sur sa situation personnelle et sur son expérience dans des maisons d'industrie ou de commerce tout en l'assurant de sa discrétion à leur égard. Il lui rappelle que sa lettre du 22 décembre à son frère demandait à ce que le candidat fixe le montant des émoluments auxquels il pouvait prétendre et qu'il n'a pas eu l'idée de subordonner celui-ci à des preuves ou des épreuves. Il lui demande de lui faire connaître ses conditions pour venir à Guise et de lui indiquer le moment où il serait disponible. Il l'informe qu'aucun employé n'est logé aux frais de l'usine, que chacun est libre de se loger en ville, mais qu'il a fait construire une vaste habitation où les employés peuvent louer un appartement au prix de 4 à 5 F par chambre et par mois, « de sorte que chacun se loge suivant ses moyens ou ses habitudes d'économie ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Leclerc fils, 2 janvier 1861
Godin demande à Leclerc fils des informations sur des candidats [non nommés] à un emploi de comptable dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, en assurant son correspondant de sa discrétion.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Wagret fils, 2 janvier 1861
Godin répond à une lettre de Wagret fils lui fournissant des renseignements sur un candidat [non nommé] à un emploi dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin l'informe que le candidat lui serait plus utile pour la comptabilité que pour voyager pour son compte dans le Nord, la Somme, le Pas-de-Calais et la Belgique, et lui demande de nouveaux renseignements à cet égard. Il sollicite d'autres renseignements sur deux autres candidats [non nommés] qui vivent dans une ville où il pense que Wagret fils a des relations de famille.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delachevardière, 4 janvier 1861
Godin explique à Delachevardière qu'il veut juger non seulement les capacités, mais aussi le caractère facile et bienveillant de son frère, candidat à un emploi dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, mais que le peu d'informations données par ce dernier est un obstacle à cette appréciation. Godin juge qu'une entrevue avec le frère de son correspondant est prématurée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Serpette, 4 janvier 1861
Godin demande des renseignements sur C. Delachevardière, employé dans son ancienne maison de commerce qu'il a quittée en 1849 et candidat à un emploi dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin assure Serpette de sa discrétion.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Meunier-Buissart, 4 janvier 1861
Godin demande des renseignements sur la réputation et le caractère de Delachevardière, qui est l'un des deux hommes qui ont essayé d'éclairer la ville de Fourmies au gaz, dont l'un se nomme Delachevardière, qui a quitté l'affaire en 1853 et qui est candidat à un emploi dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Mahy-Piette, 4 janvier 1861
Godin demande des renseignements sur la réputation et le caractère de Delachevardière, qui est l'un des deux hommes qui ont, à partir de 1849, essayé d'éclairer la ville de Fourmies au gaz, dont l'un se nomme Delachevardière, qui a quitté l'affaire en 1853 et qui est candidat à un emploi dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur O. Blanchard, 10 janvier 1861
Godin informe O. Blanchard, avec qui il a eu une entrevue, de sa décision de l'employer dans ses bureaux pour 3 000 F d'appointements, le logement étant à ses frais. Il lui demande de venir à Guise le plus tôt possible.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Beaugeois, 10 janvier 1861
Godin demande des renseignements sur le caractère de C. Delachevardière, employé en 1849 de son ancienne maison de commerce, résidant à Neuilly-sur-Seine, candidat à un emploi dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, qui doit être chef de comptabilité d'une maison à Paris. Godin assure son correspondant de sa discrétion.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au procureur impérial près du tribunal de Vervins, 11 janvier 1861
Sur la mort d'un ouvrier. Godin écrit au procureur après que le commissaire de police de Guise lui a donné communication d'une lettre qu'il lui a écrite, relative à des révélations de délits qu'il commettrait. Godin proteste que son passé témoigne de son attachement au respect des lois. Il explique que son établissement emploie actuellement 600 ouvriers et qu'aucune mort accidentelle n'a été à déplorer depuis 20 ans. De même, poursuit-il, il a employé plus de 500 ouvriers manœuvres, maçons et charpentiers à des constructions importantes sans que personne ne soit sérieusement blessé. « Cela n'établit-il pas d'une manière évidente les soins qui sont pris chez moi dans l'intérêt de la conservation des personnes ? ». Godin relate qu'un maçon était en train de construire un fourneau en briques dans une cuisine quand deux manœuvres le virent s'effondrer et constatèrent qu'il était mort, et qu'un médecin conclua à une mort par attaque d'apoplexie foudroyante ; comme ni lui-même ni le médecin ni les personnes présentes pensèrent à une mort accidentelle, le corps fut remis à la famille du défunt sans intervention de la police. Godin admet avoir ignoré devoir faire une déclaration immédiate des faits, mais il affirme ne pas avoir eu l'intention de soustraire à la loi. Selon Godin la révélation faite au procureur a pour origine un sentiment de mesquine rivalité.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Hégo-Parent, 11 janvier 1861
Godin répond à la lettre de Hégo-Parent du 30 décembre 1860. Il lui demande de venir à Guise pour un entretien préalable à une embauche dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire et lui propose de lui rembourser les frais de son voyage. Il lui conseille de prendre le chemin de fer jusqu'à Saint-Quentin puis la diligence jusqu'à Guise. Godin lui demande également de communiquer à Louis Carlier, qui a appris par Hégo-Parent ses besoins en contremaîtres de fonderie, la proposition de venir à Guise contre remboursement de ses frais.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 12 janvier 1861
Sur l'établissement de l'usine à gaz des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin fait la demande d'autorisation d'établir une usine à gaz pour l'éclairage de son établissement, usine qui pourrait servir à l'éclairage de la ville dans le cas d'un accord avec la municipalité. Godin explique au préfet que les pièces du dossier d'autorisation ont été envoyées à la mairie de Guise, que l'enquête de comodo et incomodo s'est déroulée du 23 novembre 1860 au 3 décembre 1860, mais qu'il s'est aperçu que le maire de la ville n'avait pas envoyé à la préfecture les procès-verbaux de l'enquête et a proposé au conseil municipal de délibérer sur son projet d'usine à gaz, soi-disant en raison d'un rapport de la commission d'hygiène qui n'avait en réalité pas été consultée. Le conseil municipal a repoussé unanimement le projet, poursuit-il, et les procès-verbaux d'enquête se trouvent toujours dans le cabinet du maire. Godin attribue les difficultés qui lui sont causées à une mesquine hostilité. Dans la mesure où le préfet Chamblain lui avait donné, à l'occasion de sa visite de l'été dernier, l'assurance de sa bienveillance, Godin demande au préfet d'ordonner la suite de l'enquête : « Vous trouverez que quand le gouvernement de l'empereur fait si largement appel à l'accord de toutes les forces intelligentes de la nation, il serait heureux que les agents de l'administration locales ne fissent pas obstacles à ses dessins. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gustave Goffard, 12 janvier 1861
Godin demande à Goffard de venir à nouveau à Guise s'entretenir avec lui de l'emploi qu'il souhaite occuper dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il lui propose de se faire accompagner par madame Goffart pour examiner ce qui est possible à son sujet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Beaugeois, 12 janvier 1861
Godin donne suite à l'offre de concours de Beaugeois concernant C. Delachevardière, son ancien employé et candidat à un emploi dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il l'informe que ce dernier habite au 12 rue de la Révolte à Neuilly-sur-Seine et qu'il est chef de comptabilité dans la maison d'un facteur commissionnaire aux halles et marchés d'approvisionnement de Paris. Il fait part à Beaugeois que Delachevardière lui est présenté comme fort capable en comptabilité, mais qu'une certaine obscurité subsiste sur son passé, son caractère et sa manière d'être. Dans le post-scriptum, Godin ajoute que Delachevardière lui a écrit qu'il aurait travaillé 4 ans dans sa maison de commerce.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Jacques, 22 janvier 1861
Godin écrit à Louis Jacques après qu'il a reçu la visite de monsieur Forget et l'invite à venir à Guise s'entretenir avec lui de l'emploi qu'il désire occuper dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il lui précise qu'il pourra lui fournir un logement et un jardin contre un loyer comme aux autres employés, mais qu'il pourra lui accorder une compensation financière.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Rémi Ville, 29 janvier 1861
Godin répond à une lettre de Rémi Ville en lui indiquant qu'il n'a pas pris de décisions sur son embauche, et en lui proposant de venir faire un essai à Guise aux appointements de 1 000 F comme il l'a souhaité.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Mahy-Piette, 30 janvier 1861
Godin remercie Mahy-Piette pour les renseignements qu'il lui a fournis dans sa lettre du 9 janvier 1861. Godin lui demande de lui communiquer sous forme de tableau des informations sur les établissements industriels de Fourmies : force des machines à vapeur, nombre de broches et de métiers, nombre d'ouvriers, nature de la production.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Meunier-Buissart, 30 janvier 1861
Godin remercie Buissart pour les renseignements qu'il lui a fournis dans sa lettre du 9 janvier 1861. Godin lui demande de lui communiquer sous forme de tableau des informations sur les établissements industriels de Fourmies : force des machines à vapeur, nombre de broches et de métiers, nombre d'ouvriers, nature de la production. Il lui demande également de l'informer s'il se trouve à Fourmies une bonne machine à vapeur de la force de 10 chevaux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Collin, Denis et fils, 31 janvier 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise et sur l'industrie à Fourmies. Godin demande à Collin ce qui se fait à Aubenton au sujet du chemin de fer. Il lui rappelle que Collin lui avait promis de lui fournir une statistique de l'industrie à Fourmies, dont il a besoin pour faire imprimer une étude comparée du tracé du chemin de fer par Guise et la vallée de l'Oise avec le tracé de Landrecies à Bazuel par Le Nouvion, La Capelle et Hirson. Godin précise que la zone de Guise comprend 70 199 habitants et que celle du Nouvion comprend 49 026 habitants, que les communes situées à moins de deux kilomètres du tracé par Guise sont au nombre de 26 peuplées de 29 000 habitants tandis que celles situées sur le tracé par le Nouvion sont au nombre de 9 peuplées de 12 000 habitants, qu'il y a 600 habitants par kilomètre sur le tracé de Guise contre 300 habitants par le tracé du Nouvion, et que la meunerie le long du tracé du Nouvion est trois fois moins importante que le long du tracé de Guise. Il ajoute que l'étude du tracé par Landrecies n'a pas été faite et que le tracé est presque en ligne droite de Landrecies à Hirson en passant par Le Nouvion et La Capelle. Il conclut en félicitant Collin de sa nomination dans la commission d'enquête.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 3 février 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin remercie Collin pour sa lettre du 1er février 1861 qui contient des informations complètes sur l'industrie à Fourmies et il accuse réception de la liste des moulins du dessus d'Origny, dont il ne peut se servir dans l'étude restreinte qu'il réalise : « Pour nous, le rôle qui nous convient est de démontrer que le seul train possible est celui par Guise, ce qui fait ensuite un puissant motif d'adopter la ligne par Aubenton. » Il informe Collin qu'une réunion importante a eu lieu à Guise la veille, au cours de laquelle a été prise la résolution de faire circuler dans toutes les communes son étude des tracés des lignes de chemin de fer et de recueillir des signatures sur une pétition. Il annonce qu'une commission de 11 membres choisis dans l'assemblée se réunira le 7 février pour examiner la marche à suivre. Il communique à Collin un croquis des tracés des lignes de chemin de fer. Dans le post-scriptum, Godin exprime le désir de recevoir les tracés des lignes de chemin de fer par Aubenton et Signy-le-Petit.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dolot, 4 février 1861
Sur le départ de Dolot, comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin reproche à Dolot d'avoir prélevé dans la caisse de la manufacture une somme de 3 500 F pour solde de son compte sans en avoir convenu avec lui. Godin juge parfaitement irrégulière cette façon de procéder et enjoint Dolot de reverser dès le lendemain la somme dans la caisse. Godin menace Dolot d'un scandale s'il ne satisfaisait pas à cette exigence.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 8 février 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin évoque une contribution de la ville de Guise favorable au tracé du chemin de fer par Aubenton. Godin fait valoir que les tracés par Guise et par Aubenton sont solidaires, l'un étant la continuation naturelle de l'autre, et qu'ils sont les plus courts. Godin demande son avis à Collin et l'avertit qu'une pétition va être imprimée et envoyée à toutes les communes intéressées par le tracé par Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 24 mars 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin demande à Émile Collin de lui adresser un exemplaire de sa pétition du 1er juillet 1860 et un exemplaire de sa réponse au conseil municipal d'Hirson pour les joindre au mémoire qu'il veut déposer dans l'enquête : « Si cette fois nous n'avons pas raison de nos adversaires, les influences seront plus fortes que les bonnes raisons.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à mademoiselle Joséphine, 23 avril 1861
Godin répond à une lettre de Joséphine. Il lui accorde son pardon pour le mal qui lui a été fait sans pour autant rendre son estime aux personnes coupables d'actes qu'il condamne et méprise. Après que Joséphine a utilisé une lettre anonyme pour insulter d'honnêtes gens, il ne peut reprendre Joséphine au service de sa maison.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bouleau, 23 avril 1861
Godin indique à Bouleau qu'il a été surpris par la lettre de ce dernier du 18 avril 1861. Il consent à lui offrir l'emploi de surveillant de fonderie dans sa manufacture et précise que ses appointements seraient de 125 F par mois.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Baffalin, 10 mai 1861
Godon demande à Baffalin, candidat à un emploi dans les Fonderies et manufactures de Guise, des renseignements sur sa situation personnelle et professionnelle.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Renault-Chaillier, 18 mai 1861
Godin demande à son correspondant des renseignements sur E. G. Gravet demeurant au fourneau de Joinville, vraisemblablement candidat à un emploi dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin assure son correspondant de sa discrétion.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gallouin, 18 mai 1861
Godin demande à son correspondant des renseignements sur E. G. Gravet demeurant au fourneau de Joinville, vraisemblablement candidat à un emploi dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin assure son correspondant de sa discrétion. Au bas du folio se trouve la mention « aussi à MM Pertat et Sauvage », qui indique que la même lettre a été adressée à ce correspondant, quincaillier à Joinville.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur E. G Gavet, 23 mai 1861
Godin avertit E. G. Gravet que l'emploi qu'il avait en vue de créer en écrivant au directeur de l'École des arts et métiers de Châlons n'est peut-être pas ce qu'il pouvait espérer, aussi lui demande-t-il de fixer ses conditions pour entrer au service des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il précise que le logement n'est pas fourni, que chacun peut se loger comme il le désire, en ville ou dans la vaste habitation qu'il a construite moyennant un loyer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Hurstel, 25 mai 1861
Godin informe Hurstel qu'il est prêt à embaucher la personne recommandée par ce dernier au prix demandé de 0,50 F l'heure.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur E. G Gavet, 28 mai 1861
Godin annonce à Gavet qu'il accepte sans discuter les prétentions de ce dernier à 2 400 F d'émoluments pour entrer dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, et qu'il attend son arrivée. Godin lui propose de venir passer quelques jours à Guise avant son installation avec sa famille pour confirmer leur entente. Il demande à Gavet s'il y a en Champagne des ouvriers mouleurs qui seraient prêts à venir à Guise ; il lui indique qu'il a besoin de 100 nouveaux mouleurs dans ses ateliers.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, Juin 1861
Godin demande à Cantagrel s'il lui est possible de retirer à la poste à Paris la correspondance provoquée par une offre d'emploi de comptable, et s'il veut bien faire paraître l'annonce de celle-ci dans les journaux Le Presse, Le Siècle, L'Union nationale, Le Journal des mines au 16 place Vendôme. Godin remet un acompte de 100 F à Cantagrel pour les frais de publication et pour le dédommager.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 juillet 1861
Godin rend compte à Cantagrel des suites qu'il donne au courrier reçu en réponse à l'offre d'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il a retenu 7 candidatures dont il transmet à Cantagrel le classement par ordre de mérite en sollicitant son aide pour les juger. Cantagrel a proposé l'assistance de son ami Pernet-Vallier dans l'appréciation des candidatures. Godin présente des éléments de jugement des candidatures. Outre les mérites, il faut évaluer le caractère des candidats. En plus de la comptabilité industrielle, il y a la comptabilité de l'essai domestique : « Indépendamment des deux établissements d'industrie que je possède et dont un souffre des négligences de son administration, vous le savez, je me livre aux tâtonnements des essais pratiques d'économie sociale domestique au profit de mes ouvriers. La tâche est laborieuse et doit être atteinte avec courage et volonté pour écarter les difficultés inhérentes à tout commencement. Le contrôle et la comptabilité ont en ceci un rôle nouveau à accomplir et cette organisation va me servir de pierre de touche sur le comptable organisateur que je croirai pouvoir admettre. » Chaque candidat doit fixer les émoluments auxquels il prétend, que Godin ne discutera pas, car celui qui sera choisi doit trouver une position qui corresponde à l'évaluation qu'il fait de ses capacités. Godin note le peu de candidatures venues de province. À propos du Bulletin de la Société européo-américaine du Texas : Godin avertit Cantagrel qu'il a reçu une sotte lettre de Paulin, et il lui fait part de son étonnement que les corrections qu'il avait faites n'ont pas été prises en compte. À la suite de la lettre, sur les folios 195v et 196r, Godin établit la liste des noms adresses et qualités des 7 candidats retenus, dont A. Vigerie, résidant au 77 Grande Rue de La Chapelle ; il communique aussi à Cantagrel le texte de la lettre qu'il leur a écrite, dans laquelle il précise que l'emploi est lié à deux établissements industriels, dont l'un à Guise occupant 700 ouvriers et l'autre à Bruxelles, et à une habitation pour 400 personnes pour laquelle le travail comprend les opérations d'approvisionnement et de consommation (combustibles, comestibles, étoffes, épicerie, café, cuisine alimentaire, restaurant, etc.)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Boileau, 22 juillet 1861
Godin explique à Boileau qu'il ne l'a pas retenu pour le poste de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, mais il lui propose un emploi de chef des expéditions aux appointements de 2 000 F. Il lui décrit sommairement le travail à accomplir. Il ajoute que sa proposition ne sera définitive qu'après en avoir parlé avec lui et avoir fait usage des références fournies par Pernet-Vallier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lafabrigue, 8 juillet 1861
Godin explique à Lafabrigue qu'il est forcé de retardé soin voyage à Paris pour arrêter le choix d'un candidat à l'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il précise à Lafabrigue les conditions de l'emploi : il est basé à Guise ; le candidat fixe lui-même le montant des émoluments auxquels il prétend ; le cautionnement n'est pas nécessaire. Il lui demande comment il conçoit son installation à Guise et ce que pourrait être son action sur l'organisation des services de la cité ouvrière qu'il a érigée sur un plan très complexe.
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