Commentaires sur le livre de George Noyes Miller, The strike of a sex ; au sujet du père présumé de George Miller, John Humphrey Noyes, fondateur de la communauté d'Oneida à qui Fabre a déjà écrit au sujet de ses ouvrages ; sur la correspondance entre John Humphrey Noyes et Godin et leur échange de livres. Fabre demande où il peut trouver deux autres ouvrages de Noyes et si Miller envisage de faire traduire son livre.

Accuse bonne réception du corset mais il manque une agrafe. Envoie un mandat poste de 54 F pour solder la facture.

S'étonne de l'absence de réponse de Mme Poulain et la prie de lui envoyer rapidement le corset demandé.

Accuse réception des corsets et envoie un mandat poste de 57 F en règlement de la facture. Demande si Mme Poulain a gardé ses mesures pour une prochaine commande.

Rappelle à Mme Poulain sa commande de corset en jersey soie noire et le fait qu'elle ait gardé ses mesures. Lui commande un nouveau corset similaire au précédent et donne ses consignes.

Informe avoir examiné la question de Lefèvre mais n'a pas encore décidé de vendre la maison de Lesquielles-Saint-Germain.

Envoie ses vœux en avance à sa correspondante pour éviter les embarras postaux de la fin d'année : lui envoie les meilleurs souhaits de son « petit groupe d'amis » de Nîmes.

Marie Moret demande combien elle doit à l'étude de M. Flamant pour les deux certificats de renouvellement de son titre de rente.

Remercie Gobat pour les réponses à ses questions envoyées à Ducommun et renouvelle sa proposition d'assurer un échange du Devoir avec La Conférence interparlementaire. Envoie les deux derniers numéros du Devoir dans lesquels se trouvent des articles sur la paix.

Envoie un exemplaire du numéro de mars du journal Le Devoir. Sur la possibilité d'un échange entre les services de La Conférence interparlementaire et du Devoir. Pascaly ne reçoit plus La Conférence interparlementaire.

Envoie la photographie qu'Antoniadès lui a demandée. Sur la demande de Jules Sekutowicz d'obtenir des informations concernant le programme et les conditions d'entrée de l'Institut où étudie Antoniadès : son fils souhaite aussi partir un an à Liège après Centrale. Le prie de lui envoyer des imprimés ou toute information utile qu'elle transmettra à Sekutowicz. Sur le mauvais temps à Guise, qu'elle pense être similaire en Belgique.

Rappelle ses vœux pour l'année 1895 ; se demande si Le Devoir arrive toujours à Antoniadès ; lui envoie l'Almanach de la coopération française de 1895. Sur les occupations de la famille Moret-Dallet à Nîmes : peinture, musique, lectures, travaux domestiques et travaux de bureau. Demande des nouvelles d'Antoniadès.

Remercie Antoniadès pour sa lettre du 6 juin 1894 et l'envoi du programme de l'Institut électrotechnique de Liège. Marie Moret a transmis à Jules Sekutowicz la partie qui le concernait. Émilie Dallet envoie à Antoniadès la composition de la poudre dentifrice qu'il souhaite. À propos des appréciations d'Antoniadès sur Le Devoir : Marie Moret lui envoie deux autres brochures de Gide et des numéros du Devoir. En attente de la visite de Fabre à Guise dont la santé recommande de s'éloigner du midi. Sur le temps qu'il fait à Liège.

Félicite Antoniadès pour l'obtention de son nouveau diplôme d'ingénieur de l'Intitut électrotechnique Montefiore de Liège. Sur le bonheur des parents d'Antoniadès de l'avoir de retour en Turquie. Souhaite continuer d'entretenir leur correspondance et lui adresse de nombreux compliments. Envoie trois brochures de Gide et de Fabre et l'informe qu'on a changé son adresse pour l'envoi du Devoir. Sur le voyage à Nîmes de la famille Moret-Dallet et leurs occupations. Émilie Dallet contente du mot d'Antoniadès sur la poudre de dentifrice et Marie Moret ravie qu'il soit dans un pays plus chaud et sec que la Belgique. Présente son bon souvenir aux parents d'Antoniadès.

Demande 1 000 F sur le crédit de son compte au Familistère. Joint à cette lettre le livre de compte à mettre à jour. Dans le post-scriptum, insiste sur la nécessité de réparer son compteur à gaz.

Abonnée au journal de Neymarck, Le Rentier, Marie Moret pose des questions relatives à la fiscalité des titres bancaires étrangers.

La famille Moret-Dallet et Fabre adressent leurs vœux de bonheur pour la nouvelle année à la famille Piponnier. Sur la météorologie à Nîmes et à Guise. Demande des nouvelles de la famille Piponnier et du Familistère. Sur la publication de Fabre sur Robert Owen à paraitre dans Le Devoir. Demande à Piponnier de lui transmettre l'état de son compte au Familistère. Demande des nouvelles de Lefèvre d'Esquéhéries. Remercie Piponnier et sa femme pour la carte envoyée.

Complimente l'écriture de Piponnier et s'excuse de la grossièreté de la sienne : « Moi j'ai tant écrit dans ma vie - surtout à la volée pour saisir les conférences - que ma main me refuse presque parfois le service. Alors je m'oblige à aller quand même et elle fait gros et heurté comme vous voyez ». Accuse réception de la lettre de Piponnier du 9 janvier 1895 et le remercie de l'envoi de son relevé de compte, des renseignements sur la marche des affaires et sur messieurs Lefèvre. Donne des informations sur la météorologie à Nîmes. Sur l'état de santé du père de Piponnier, qui rappelle à Marie Moret la perte de son frère à la même époque il y a quatre ans. Exprime l'intérêt avec lequel Émilie Dallet et elle ont lu les notes de Piponnier sur l'enseignement. Lui adresse avec cette lettre la brochure de Gide « Professions libérales et travail manuel » et indique l'avoir aussi envoyée à plusieurs personnes au Familistère.

Marie Moret ravie de la lettre de Piponnier. Transmet les remerciements d'Émilie Dallet pour les bons conseils de placements de Piponnier ; le félicite pour la bonne marche des affaires de l'usine dont Dequenne doit être content ; le remercie pour les nouvelles concernant la mort d'une madame Lefèvre. Sur l'appréciation et les réflexions de Piponnier sur la brochure de Gide ; sur l'avenir du fils de Piponnier à Armentières. Marie Moret espère revenir au Familistère dans le courant du mois.

Accuse réception de la lettre de Crétien du 17 décembre 1894 et des 16 F qui l'accompagnent pour son réabonnement au Devoir et à la Société de paix du Familistère ; se charge de les transmettre à Doyen. Remercie Crétien de ses vœux de fin d'année et lui adresse également les siens. L'informe du début de la publication de « Robert Owen » dans le prochain numéro du Devoir.

Remercie Sabaté de ses vœux de fin d'année et lui exprime les siens en retour. Accuse réception du mandat poste de 10 F pour le réabonnement de Sabaté au Devoir.

S'excuse du retard de sa réponse à la lettre de Bitard fils datée du 29 novembre 1894, celle-ci étant arrivée à Guise et non Nîmes. Retourne les 0,90 F destinés à l'envoi des cinq numéros demandés du Devoir qu'elle ne peut envoyer car ils sont écoulés. Envoie trois brochures en contrepartie.

Accuse réception de la lettre de Bitard du 11 décembre 1894. Adresse pour la Bibliothèque populaire un certain nombre d'ouvrages, demande confirmation de l'adresse pour le service du Devoir et jusqu'à quel numéro s'arrête leur collection.

Accuse réception de la carte de Camille Fabre et a lu avec intérêt l'article du journal L'Éclair qui parle de lui. Envoie quelques ouvrages pour répondre à ses « préoccupations de la culture intellectuelle et morale des jeunes détenus » de la prison dont il est directeur.

Accuse réception de la carte postale de Delagrave dans laquelle il demande un exemplaire de l'Histoire des équitables pionniers de Rochdale ainsi que le prix de 12 exemplaires de l'ouvrage. Informe que Doyen a envoyé l'exemplaire demandé le 10 février 1895. L'ouvrage est vendu 75 centimes l'exemplaire : Marie Moret lui propose les 12 exemplaires à 6,75 F au lieu de 9 F (remise de 25 %).

Accuse réception de la lettre de M. Robert transmise par Dequenne : envoie avec cette lettre le dernier numéro du journal Devoir et lui indique que la référence du catalogue qu'il recherche se trouve sur la couverture.

Accuse réception de la demande d'abonnement de Ferdinand au service du Devoir et indique avoir écrit au Familistère pour que lui soient envoyés Le Devoir dès janvier 1895, ainsi que les ouvrages Mutualité sociale et Solutions sociales.

Accuse réception de la lettre du 5 juin 1894 de monsieur Morrill et du chèque de 5 F pour son réabonnement au <em>Devoir</em>. Le remercie pour sa « persistante sympathie » pour le journal. Au sujet des États-Unis qui inaugureront le « nouveau monde social économique ».

Sur la politique éditoriale du Devoir : à l'écart de la polémique, « même amicale », entre de Pompéry et Gide ; sur le manque d'espace disponible dans la composition des prochains numéros du journal ; sur les pensées au fond peu différentes de Gide et de Pompéry concernant le travail, et notamment sur l'idée fouriériste du travail attrayant. En post-scriptum, accuse réception de l'ouvrage Le dernier mot du socialisme rationnel.

Retourne à Pompéry la lettre qu'il a écrite en réponse à Gide car il n'est pas « possible d'ouvrir dans Le Devoir le précédent d'une polémique. »

Sur l'arrivée prochaine de deux exemplaires du Devoir de novembre 1894. Demande l'adresse de la Revue mensuelle du Bureau interparlementaire permanent pour proposer un échange de service avec Le Devoir, ainsi que celle de M. Gobat. Le remercie de l'envoi des correspondances du Bureau international de la paix.

Confirme la lettre envoyée par Émilie Dallet le 20 juillet 1894 et envoie plusieurs ouvrages de Godin dont elle explique l'intérêt. Remercie et complimente le frère de Mme Vidal pour le portrait réussi de Godin.

Demande de transmettre ses meilleures pensées à Devillers père et Mme Piponnier. L'informe qu'il n'y a pas de neige à Nîmes mais plutôt dans les environs. Sur les neiges éternelles en Suisse. Demande à Élise Pré de lui envoyer sa feuille de dépenses dans sa prochaine lettre. Si Élise croise Venet, qu'elle lui demande des nouvelles de la maison de Lesquielles et notamment du marronnier. Marie Moret et toute sa société de Nîmes envoient à Élise et son mari leurs meilleurs compliments.

Remercie Élise Pré pour les nouvelles de Guise. Joint à la lettre une feuille de dépenses qu'Élise Pré aura à remplir et redonner à Marie Moret en fin de mois. Sur la météorologie à Guise et à Nîmes. Sur l'intérêt que Sophie Quet porte à Élise, M. Pré et « maman Gallas ». Demande si Hanquet a arrangé la fenêtre du troisième étage. Transmet les remerciements d'Émilie Dallet à Élise pour ses « bons soins pour sa sonnette et pour les petits oeillets ».

Souhaite un prompt rétablissement à Jules Pré, malade. Adresse ses vœux de fin d'année, et ceux de la famille et des amis de Nîmes ; transmet les affectueux sentiments de Sophie Quet ; joint à sa lettre un billet de 100 F et la feuille de dépenses d'Élise ; remercie Élise pour les cartes remises à Flore Moret et les informations sur le marronnier de Lesquielles et la fenêtre du 3ème. En post-scriptum, demande à Élise de régler Hanquet et l'informe que Doyen se charge des étrennes du facteur.

Sur l'amélioration de l'état de santé du mari d'Élise Pré dont toute la compagnie de Nîmes se réjouit. Marie Moret lui retourne plusieurs feuilles de compte et un mandat postal de 45 F pour les appointements de janvier dont elle demande un accusé de réception. Sur le mauvais temps à Guise. La remercie pour la bonne tenue de ses appartements au Familistère.

Au sujet de la date de retour de la famille Moret-Dallet à Guise et du bonheur de revoir Élise Pré et son mari dans les appartements du Familistère. Envoie un billet de 100 F et la feuille de dépenses d'Élise : fait le compte des recettes et des dépenses. Sur le paquet de Demolon qu'Élise a envoyé à Émilie Dallet. Compliments de la compagnie de Nîmes.

Au sujet de la santé de Jules Pré et de la météorologie qui s'améliore à Nîmes. Envoie à Élise Pré un billet de 50 F et sa feuille de dépenses. Sur la lettre d'Élise reçue par Émilie Dallet, les paquets de journaux reçus de Doyen, le nouveau facteur, la disparition du thermomètre de l'appartement du Familistère à cause de la tempête et le décès de madame Poulet née Mortier, voisine de Marie Moret au rez-de-chaussée de l'aile droite du Familistère.

Demande de remettre à Doyen une lettre jointe à celle-ci, dans laquelle elle le prie de remettre 65 F à Élise Pré. Elle y joint également sa feuille de dépenses.

Transmet le « meilleur bonjour » de Sophie Quet. N'a pas vu la maman Gallas à cause du mauvais temps à Nîmes. Sur la tempête à Guise, la nécessité de relever les jalousies comme l'a fait Élise Pré, de vérifier la fenêtre du 3e étage et de la faire réparer par Hanquet. Retourne à Élise la feuille de dépenses.

Accuse réception des objets envoyés le 3 juillet 1894 et envoie un chèque de 54,50 F en règlement de la facture.

Envoi d'une paire de lunettes à la branche détachée et d'un pince-nez au verre défectueux. Demande à ce que l'on change les verres des deux objets si les montures sont encore bonnes, avec une correction différente. Le post-scriptum précise qu'Émilie Dallet joint à cette lettre un pince-nez à réparer.

Envoie une paire de lunettes appartenant à Émilie Dallet car un verre s'est détaché.

Accuse réception de la commande et envoie un chèque de 20,35 F en règlement de la facture. Demande le numéro des verres de remplacement.

Exprime son mécontentement quant au non respect du numéro de verre demandé : Marie Moret demandait le numéro juste après le n° 70, Derogy lui a donné le n° 58. Demande l'envoi du tableau complet des numéros de verres.

Accuse réception des lunettes et envoie un mandat poste de 2,60 F en règlement de la facture.

Remercie Derogy de son envoi et de son offre. Commande une nouvelle paire de lunettes et un nouveau pince-nez avec des verres n° 64. Envoie son pince-nez à ajuster avec le même numéro de verres.

Envoie un mandat poste de 7,60 F pour la commande de quatre ramettes de papier pelure glacé et collé et de l'ouvrage de George Noyes Miller.

Remercie Em. Terquem de ses renseignements sur les machines à écrire mais préfèrerait une machine silencieuse. Souhaite recevoir bientôt Zugassent's discovery. Sur un défaut d'édition de l'ouvrage The Life, times and labours of Robert Owen. Envoie un chèque de 7,60 F pour la commande de 4 ramettes de papier pelure glacé et collé.

Accuse réception de la lettre d'Em. Terquem du 7 juin 1894 et envoie l'échantillon du papier pelure mentionné dans sa lettre précédente mais qu'elle a oublié de joindre.